Un animal sauvage

Une lecture distrayante, bien ficelée, plus que facile d'accès, qui nous tire hors de notre quotidien sans provoquer de grands remous dans notre pensée, tel est ce livre remplissant parfaitement ces critères.

Construit de manière originale, il nous plonge dans un présent puis nous emmène dans des flash-back qui font avancer la compréhension des uns et des autres, leurs relations, leurs envies et leurs amours.

Pour rêver, nous pénétrons la très belle maison d'architecte, longeons un lac, roulons dans une voiture hors de prix…
Pour admirer, nous croisons un couple « parfait » et tellement beau surtout une femme (Sophie) parfaite, idéale, admirée. Nous nous attachons à Arpad victimisé, faible, amoureux, souffrant d'un complexe d'infériorité.
Pour contrebalancer, un autre couple, plus brute, moins bien logé qui observe l'autre duo, l'un tombant amoureux de la femme de manière malsaine, l'autre recherchant reconnaissance sous le regard de cette même femme.

Un homme, Fauve, le mauvais génie à la fois plaisant et tordu.
Un flic d'un groupe d'intervention, déplaisant voire vicieux.

Des états d'âme, des rebondissements auxquels on ne s'attend pas, tous les ingrédients sont là pour capter l'attention et l'envie de savoir.
Arriver aux dernières pages et à la conclusion…étonnante de moralité.
L'auteur s'y entend : les personnages existent, les lieux se voient, les intrigues suscitent l'intérêt et on joue le jeu.

Je suis quelque peu déçu !
Joël Dicker m'avait jusqu'à présent toujours mené par le bout du nez, et son style était soyeux comme une sonate de Chopin. Rien de cela dans "un animal sauvage".
Certes, le casse est bien monté, mais tous les ingrédients qui faisaient la saveur de ses romans précédents sont absents, à savoir que bien avant la fin, on a déjà tout compris, il n'y a plus de surprise.
De plus, le couple Arpad - Sophie est trop parfait, trop irréel.

Cela reste néanmoins facile à lire, mais la magie a disparu.

Je me suis laissée tenter une fois de plus par le dernier Joël Dicker et j'ai bien fait. L'auteur nous entraîne cette fois dans une histoire de braquage dans la paisible ville de Genève. Tout au long des chapitres il y a diverses temporalités, ce qui donne un rythme efficace à l'histoire. Nous suivons deux familles, Sophie et Arpad qui habitent une magnifique villa dans la banlieue huppée de Genève, ainsi que Greg et Karine leurs voisins vivant dans un lotissement proche (appelé la verrue) par le voisinage beaucoup plus fortuné qu'eux. Les deux couples se lient d'amitié. D'un chapitre à l'autre nous suivons chacun des deux couples et nous sautons du passé au présent avec une vivacité qui est un peu la marque de fabrique de l'auteur. Et bien entendu derrière les apparences si lisses des personnages se dissimulent bien des secrets que chacun cache. Avec un art consommé du suspense Joël Dicker nous entraîne dans une histoire virevoltante où le lecteur va de surprise en surprise sans jamais lasser. Donc si vous avez envie de passer un très bon moment sans prétention, jetez-vous sur le dernier roman de Joël Dicker.

Joël Dicker le retour avec Un animal sauvage, quand je l'ai vu en publication debut mars alors je me suis dit que je devais retenter l'expérience et redonner ma chance au produit.
J'ai tellement aimé l'affaire Harry Québert que pour ma part, aucun de ses autres romans ne lui arrive à la cheville.
Certes, son écriture est toujours intrigante, subtile par sa forme d'allers retours dans le temps, histoire de bien mettre l'embrouille dans la tête du lecteur hein... Mr Dicker est un malin, il sait très bien nous mener en bateau mais cela reste très bien ficelé. Son dernier roman est un véritable page turner, clairement, on est vite happé et on veut absolument savoir comment va prendre la tournure des événements.
Les personnages sont bien charismatiques, énigmatiques et semblent bien cacher certaines choses les uns aux autres, bref, tout se révèle au fil du temps. C'est assez machiavélique mais ça reste bien en dessous, encore une fois eh oui je ne peux encore que répéter que l'affaire Harry Quebert n'est toujours pas égalée ni surpassée.
J'ai donc passé un bon moment mais je ne suis pas pour autant époustouflée ni bouleversée par cette lecture. Peut-être trop de surfait au final. Va savoir...

Première découverte de cet auteur particulièrement prolixe et toujours avantageusement classé parmi par les meilleures ventes de livres. Il bénéficie également du soutien d'un fan club très actif.
Avec « un animal sauvage » je suis visiblement tombée sur un très très bon cru.
Un suspense haletant, des rebondissements multiples ( l'art de détruire nos certitudes à chaque chapitre!) et parfois imbriqués les uns dans les autres. Plusieurs niveaux de narration pour cette histoire de braquage ( seule révélation sur l'histoire que je vous délivrerai même sous la torture) qui va occuper l'essentiel du récit. Mais il ne faut pas croire tout ce qu'on lit, les personnages ne sont pas ce qu'ils affichent : une famille bourgeoise à qui tout réussit, une autre famille d'un milieu social moins favorisé avec laquelle la première se lie, des amitiés, des jalousies, des passions dévorantes, des secrets, des mensonges, beaucoup de mensonges! Tout est savamment mélangé et on se ballade entre le présent et le passé. Il faut s'accrocher à la chronologie qui tient une place cardinale dans ce roman, aussi précise qu'une horloge suisse ( oui , j'ose!).
Le style est fluide, efficace, plein de rythmes. La construction du récit est quant à elle vertigineuse, c'est d'ailleurs le point fort de cette histoire.
On voudrait connaître le dénouement au plus vite en même temps qu'on souhaiterait que le mystère ne finisse jamais.
Un livre qui reste dans la tête et donc une réussite totale.
Petit bémol car il faut bien égratigner celui qui fait figure de « premier de la classe » , des copier coller de passages entiers à plusieurs reprises dans le livre. Mais bémol du bémol, l'intrigue est tellement nouée serrée et dense qu'on lui pardonnera ces quelques petits « rappels ». Allez, je crois que je vais rejoindre les très nombreux fans de Joël Dicker. Son animal sauvage m'a totalement conquise.
Cette lecture passionnante était également ma première expérience de l'audio lecture avec la belle voix de Laurent Natrella. 10h57 d'une écoute très attentive, en tête à tête avec Monsieur, le temps d'un voyage. Tellement bien qu'on a récidivé sur le chemin du retour. Je vous en parle bientôt.

" Les animaux sauvages sont comme les hommes . On peut les amadouer , les griser , les déguiser. On peut les nourrir d'amour et d'espoir. Mais on ne peut pas changer leur nature ".

Whaouuuu! Bon, je vais devoir tout de même faire plus argumenté que cette interjection !
Recherchez-vous un livre, qui va vous mettre la tête sans dessus dessous et qu'une fois ouvert vous aurez peine à refermer ? Vous êtes au bon endroit ,lisez ce qui suit:

Je ne connaissais jusqu'ici ni le nom de l'auteur ni en conséquence ses livres et j'ai comme beaucoup été influencée par la " sphère Booksta " et ses éloges sur cette nouveauté !
Et bien je n'ai pas été déçue, c'est un thriller psychologique bien ficelé que j'ai dévoré en quelques heures, qui donne tout son sens à l'expression " Page Turner "!
L'auteur installe confortablement dès le début de son roman les billes de ses intrigues , l'écriture est fluide, agréable, accessible , les chapitres plutôt courts et cadencés, le suspense est présent dès le début et on veut très vite connaître la suite et essayer par nous-mêmes d'être plus malins que l'auteur et ne pas se laisser berner par les chemins qu'il veut nous faire prendre !
Les protagonistes ont tous en apparence une belle vie de famille bien rangée, bien parfaite , mais la perfection n'appartient qu'à l'illusion.
Rapidement, on se rend compte qu'aucun (ou presque ) des protagonistes n'est au clair , leur visage lisse est ebréché par le tissu de leurs mensonges et...je peux le dire ? C'est jouissif !
Ce livre est comme une grande toile d'araignée dont les fabulations tissées par chacun se révèlent au gré des chapitres , pour servir des intérêts tous différents et propres à chacun, et dont les différentes temporalités permettent de comprendre le pourquoi du comment .
Les 60 dernières pages environ, lorsque le plus gros des intrigues se dénoue petit à petit, me sont apparues rocambolesques tout de même, mais il faut bien reconnaître que je ne l'avais pas vu venir et que ça n'empêche pas d'être éprise de cette lecture jusqu'au bout !

Premières impressions :
Livre attendu avec impatience, comme toujours, de cet auteur que j'adore. Lu en 24h. car je n'ai pas pu le lâcher sauf pour dormir, et encore, même le nuit il me trottait dans la tête.
Il y a vraiment un style Joël Dicker, une méthode Joël Dicker, s'il ne travaille pas avec un plan – il le répète à chaque interview – ce qui demande un travail de mémoire colossal, la façon qu'il a d'enchevêtrer le passé, les passés devrais-je dire et le présent tient de l'équilibriste.
Ses romans ressemblent à des matriochkas, ces poupées russes de tailles décroissantes placées à l'intérieur des unes des autres, chaque fois qu'on en ouvre une il y en a une autre différente et c'est la surprise !
Dans « Un animal sauvage » nous n'y échappons pas, chaque retour en arrière est une matriochka qu'on ouvre avec une nouvelle histoire toujours surprenante qui nourrit notre imaginaire. C'est addictif.
Ici, les personnages sont bien campés et les situations assez originales.
Mais après cette première lecture addictive, donc rapide, je le préfère quand il traverse l'Atlantique, il me semble qu'il se permet plus de choses dans les Amériques qu'il connait bien.
Je vais attendre quelque semaines pour laisser reposer mes impressions puis je vais reprendre plus calmement une nouvelle lecture pour savourer et probablement découvrir des choses qui m'ont échappées quand j'étais en apnée.

• Toute dernière sortie de cet incroyable auteur. Et si au début, je ne voyais pas de rapport entre le titre, le résumé et la couverture, je l'ai rapidement compris à la lecture.

• En 2022, deux malfaiteurs sont sur le point de dévaliser une bijouterie Genevoise. Alors que vingt jours plus tôt, dans une chic banlieue, Sophie Braun s'apprête à fêter ses quarante ans, son mari s'empêtre dans ses arrangements. Ils ont pourtant tout pour être heureux. Un mystérieux rôdeur vient faire immersion à son tour.

• Et c'est grâce à de nombreux allers-retours dans le passé, dans le but de restituer le vrai du faux de cette histoire que j'ai accrochée. J'ai adoré la construction de ce roman, découpé de façon à titiller notre curiosité et à ne plus lâcher le bouquin.

• C'est en fait un thriller psychologique, domestique, un beau huis-clos rempli de mystère. Tout au long de l'histoire, de petits événements vont être semés, de quoi alerter le lecteur, nous stresser en se demandant comment les personnages vont pouvoir se sortir d'affaires compromettantes. 🫣

• Et on se fait manipuler de A à Z, par tous les personnages ! Sous les apparences de famille parfaite se cache en réalité de nombreux secrets. 😉

Avez-vous résisté à la tentation ou vous l'avez déjà lu ? 🫣
Bonne soirée ! ❤

Premier livre de Joël Dicker que je lis et je l'ai tout simplement dévoré !

J'ai été tenue en haleine du début à la fin. Une écriture fluide, simple mais efficace. du suspens, des personnages assez nuancés et touchants. Un dénouement imprévisible…
Joël Dicker réussit avec une main de maître à complètement balader son lecteur ! J'ai trouvé la structuration temporelle de l'histoire perspicace et bien pensée. Tout est très bien ficelé, des indices semés par-ci par-là. Chaque détail compte et les apparences sont trompeuses…

Un ascenseur émotionnel garanti avec tous ces rebondissements !

À mon humble avis, il y a de fortes chances que ce livre soit adapté sur nos écrans.

Je recommande vivement, j'ai passé un très bon moment de lecture.

Cela faisait deux ans que j'attendais le nouveau roman de Joël Dicker. Acheté dès sa sortie en février, j'ai patienté jusqu'à des vacances pour pouvoir le déguster sereinement.
Dès le début, on plonge dans le vif du sujet : un braquage à Genève en juillet 2022 où les braqueurs ont 7 minutes top chrono pour commettre le dit braquage. Et voilà que Joel Dicker nous embrouille en revenant une vingtaine de jours avant le braquage et où il nous raconte la vie de deux couples que tout sépare. Les allers-retours entre ces différents personnages, entre plusieurs périodes font que Joel Dicker tisse une toile machiavélique. Forcément, on est happé par cette histoire et les pages défilent, défilent…. sans que l'on s'en rende compte. A un moment donné, je me suis demandé « mais comment va-t-il pouvoir retomber sur ses pattes ? ». et bien si, tout cela fonctionne !!
Un roman comme je les aime qui ,forcément ne ravira pas tout le monde, mais qui a fait son job sur moi et c'est le plus important !