" L'histoire de la ville de Mexico est celle de ses destructions successives. Des splendeurs passées de la ville subsistent néanmoins les voix de ceux qui l'ont chantée". Ces quelques mots résument cette chronique dans laquelle
Gonzalo Celorio évoque avec nostalgie, avec tristesse, non seulement les étapes successives de l'édification et de l'autodestruction de Mexico, mais aussi "la ville familiale et paisible" de son enfance : "la maison des goûters rituels et des pains bénis, le bazar, le chariot tintinnabulant du marchand de glaces, le gendarme au coin de la rue, le voleur d'enfants, le cri du vendeur de gaz"...
Un essai passionné offert au lecteur, dans une brillante traduction de
Marie-Ange Brillaud, sous la forme d'un petit volume d'une austère élégance, orné, en noir et blanc, de fac-similés de couvertures de livres et de planches du Codex florentin Us et du Codex Mendoza.
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