Les Heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour

En refermant ce livre, je me suis rendu compte que les heures du jour ont vite défilé avant que la nuit ne tombe... Et pour cause, j'ai dévoré le dernier livre de Vanessa Caffin !

Ouvrage lu d'une traite en seulement quelques heures, j'ai découvert un roman à l'écriture fluide où l'on observe Alice, notre narratrice, qui essaye de rassembler les pièces du puzzle de son adolescence dont elle ne garde aucun souvenir. Mais qui est donc la personne qui a pu lui écrire ce mot lui disant qu'elle était un monstre ? En se plongeant dans la recherche de son passé, Alice était loin de se douter que sa vie était fondée sur d'innombrables secrets de famille et de non-dits gardés pendant tant d'années. de quoi se demander si les révélations faites ne vont pas faire tomber dans la folie la jeune femme...

J'ai beaucoup aimé ce thriller psychologique où la tension s'élève d'un cran à chaque nouvelle découverte ! J'ai été complètement surprise par cette fin à laquelle je ne m'attendais absolument pas et que j'ai même relue car je n'avais rien vu venir !

Je tiens à remercier les Babelio, les Éditions De La Martinière et Vanessa Caffin pour cette très belle rencontre qui a été un très bon moment d'échange. J'ai trouvé très intéressant d'en apprendre plus sur le travail d'écriture de notre auteure aux multiples facettes avec laquelle j'ai pu discuter très facilement après la rencontre. J'ai aussi été très contente d'avoir pu échanger avec l'équipe des Éditions De La Martinière qui est composée de passionnés.

Maintenant je n'ai plus qu'à découvrir Biche de Mona Messine, le premier livre de la maison d'édition Livres Agités fondée par Vanessa Caffin il y a quelques mois.

Nous sommes en 2020, à Paris. Alice, traductrice littéraire, 45 ans, retrouve dans une boîte à chaussures, les lettres que lui écrivaient ses deux meilleures amies, Marianne et Florence ainsi que son premier amour, Simon, alors qu'elle avait 15 ans. Elle n'a plus de souvenir de cette période et ne sait pas pourquoi ils n'ont pas gardé contact. Elle décide de renouer avec eux et part à leur recherche. Elle découvre que Marianne s'est suicidée à 24 ans en laissant 3 lignes haineuses et une pensée, exactement comme Florence qui s'est tuée à 35 ans. Alice est persuadée qu'elles ont été assassinées et décide de chercher la vérité mais que va-t-elle découvrir et sera-telle en mesure de la supporter?
Voilà un excellent thriller psychologique comme je n'en avais pas lu depuis longtemps, qu'il est difficile de lâcher pour vaquer aux occupations quotidiennes. L'auteure alterne les chapitres consacrés aux découvertes d'Alice de plus en plus angoissantes avec ceux où elle se remémore ses souvenirs d'adolescente, battue et violentée par sa mère Adèle, qui ne supportait pas d'être une tragédienne ratée et qui abandonnera sa famille alors qu'Alice avait 18 ans. Elle nous fait sombrer avec Alice, nous perd dans un labyrinthe de questions, laisse les apparences nous tromper jusqu'à un final percutant qui m'a complètement scotchée. J'ai d'ailleurs dû relire les dernières pages pour être sûre d'avoir compris puis les indices semés par Vanessa Caffin me sont revenus en mémoire et ont trouvé leur pertinence à la toute fin.
L'écriture est très fluide, l'intrigue est rythmée, la tension monte au fur et à mesure qu'Alice se rapproche de la terrible vérité. J'ai été complètement happée par ce roman diaboliquement bien construit.
#Lesheuresdelanuitnerattrapentpascellesdujour #NetGalleyFrance

Alice, qui approche la cinquantaine, retrouve chez elle une vieille boîte dans laquelle elle a conservé des lettres qu'elle échangeait avec ses amies quand elle était ado. Dans un premier temps, elle est émue par cette correspondance enflammée qu'on peut entretenir quand on a cet âge. Mais après coup, elle est surprise. ces deux jeunes filles, Marianne et Florence, qui semblent être ses plus proches amies, elle n'en conserve pas de souvenir...
Elle sent qu'il y a une blessure qui l'a poussé à tout effacer de sa mémoire. Elle va alors chercher ses deux anciennes amies pour essayer d'avoir des réponses. Mais ce qu'elle découvre la plonge dans l'horreur. Plus elle se rapproche de la vérité, plus son corps semble vouloir l'en éloigner....Le lecteur plonge avec Alice dans une paranoïa...le père, la mère, tout semble suspect, tout résonne...et il y a ce passé qui semble si près et si loin à la fois.
Dès les premières pages, la tension est telle qu'il est difficile de lâcher le livre....Et c'est comme ça jusqu'à la dernière page...Mais je ne suis pas sûre après une première lecture d'avoir bien compris la fin...je me suis tellement laissé entraîner par la descente d'Alice que je n'ai peut être pas vu tous les indices....
Je vais relire ces dernières pages à froid...En tout cas, j'ai beaucoup beaucoup apprécié cette lecture !
Merci à Netgalley et aux éditions La Martinière pour cette lecture.

En retrouvant une boîte à chaussures dans laquelle sont conservées de vielles lettres, Alice replonge dans un passé qu'elle a complètement oublié. Ces lettres sont des échanges d'adolescentes entre elle et ses deux amies, Marianne et Florence, et son petit ami de l'époque, Simon. Touchée par les mots et par cette amitié, Alice se demande pourquoi elle n'en a aucun souvenir.
Au fur et à mesure de sa lecture, Alice en apprend un peu plus sur leur amitié, les moments passés ensemble et sur la cassure.
Que s'est-il passé entre elles? Quel événement a bien pu tout faire oublier à Alice?
Alice va se mettre en quête de ses deux amies et découvre une réalité qui dépasse tout ce qu'elle a imaginé. La vérité se dévoile et son esprit s'embrouille, le lecteur plonge dans l'horreur, l'atmosphère s'assombrit et la folie règne. L'entourage d'Alice semble lui cacher quelque chose et son passé ne paraît pas être celui dont elle a le souvenir. Est-il possible qu'Alice ait été une autre?

Le passé d'Alice se dévoile doucement, la tension monte et il est difficile de se détacher du récit. La descente aux enfers est si subtile et tellement paranoïaque que cette lecture devient d'un coup passionnante. Quand les souvenirs se rappelle à vous, la réalité risque de ne pas être reluisante.
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Alerte coup de coeur !

Merci Babelio, merci les éditions La marinière, merci Vanessa Caffin.

Je ferme la dernière page et je suis émue, troublée, bouleversée et éblouie.

La plume de l'autrice est somptueuse, les mots choisis avec soin pour nous dépendre la violence qui se cache parfois derrière les maisons bourgeoises, les conséquences de cette violence et les secrets qui empoisonnent.

Parfois à vouloir faire le bien, on tombe dans l hypothèse du mal. Ne voulant pas spoiler, je vous invite à lire cette pépite pour comprendre le sens de cette phrase.
Parfois en voulant sauver une personne, on la mène à sa perte et à des conséquences inenvisageables.

Alice est avec son ami Marc quand elle ouvre cette boîte à chaussures qui contient des souvenirs d'une enfance qu'elle a occultée. 3 ans de sa vie dont elle ne se souvient pas. 3 amis aussi qu'elle a oubliés et une lettre énigmatique qui la pousse à enqueter sur ces 3 années envolées.

Mais sur le chemin, plutôt que de trouver des réponses, elle trouve des cadavres et des énigmes au point de craindre pour sa vie.

Alice est une parisienne un peu bohème, un peu paumée, issue d'une bourgeoisie financière mais aussi artistique. Elle traduit des romans. Elle a une vie sociale limitée. Elle souffre d'angoisse et de migraines. Elle a aussi des absences.

Ses relations familiales sont difficiles : une soeur qui a déserté, un père taiseux et abattus par le départ de la mère de famille, une actrice qui ne décrochait plus de rôle.
Pas de chance, Alice lui ressemble beaucoup alors qu'elle déteste sa mère.

Vanessa Caffin nous propose d'entrer dans le foyer de Saint Nom la bretèche, de lever le voile sur les 3 années oubliées par Alice.
Pour se faire, on alterne les temporalités grâce aux extraits du journal intime d'Alice.

Ce livre a fait écho. Les angoisses, les migraines.
Les lieux avec une mention spéciale au Soubise de Saint Germain en Laye qui fut mon QG durant mes années Fac.

Et puis il y a cet angle différent sur les violences domestiques : la mère, la femme, ce monstre à l'origine de tout.

Vanessa Caffin, merci pour ce roman. Oui, j'avais compris aux deux tiers l'issue mais j'ai espéré le salut.
C'était fort, c'était poignant, triste et révoltant.
J'ai hâte de pouvoir échanger.

Il y a tant à dire.
Je crois en tout cas, que ce roman, sera l'une de mes recommandations à l'avenir.

"Les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour" est un thriller psychologique très réussi de l'autrice Vanessa Caffin que l'on peut comparer à la britannique Ruth Rendell. Je remercie les éditions @lamartiniere.litterature de m'avoir permis de découvrir cette autrice très talentueuse que je ne connaissais pas.

Le titre énigmatique est issu d'une phrase extraite du roman qui révèle tout son sens au dénouement de l'intrigue : "Mon inconscient est un monstre qui se nourrit du sordide et de mes peurs ; et c'est sans doute la raison pour laquelle, chez moi, les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour."

En se replongeant dans ses années lycées, Alice passe de l'autre côté du miroir en découvrant, telle une boite de Pandore, une boite à chaussures qu'elle n'aurait jamais dû ouvrir. Elle contient son journal intime et des lettres que ses amies, Florence et Marianne, lui ont adressées à 15 ans,

Pour Alice, c'est le trou noir : elle ne garde aucun souvenir de ses deux amies, ni de son premier amour, Simon. L'une des dernières lettres envoyées par Marianne se termine par ces mots glaçants : "Florence dit que tu es un monstre, qu'elle t'as vue faire, elle jure qu'elle a entendue les cris. Je ne veux pas la croire."

Trente ans après, Alice questionne son père sur cette époque du passé qu'elle a occultée, mais il reste complètement mutique. Sa mère, Adèle, a disparue mystérieusement quand elle avait 18 ans tandis que sa soeur ainée, Laura, est partie aux États-Unis la même année, sans lui donner la moindre nouvelle depuis cette date. Elle décide alors de partir à la recherche de ses trois amis de lycée lorsqu'elle découvre un cadavre dans le placard : Marianne s'est pendue il y a 23 ans ...

La structure narrative est très bien maitrisée : le journal intime d'Alice et les lettres de ses amis mettent en lumière de nombreux flashbacks de 1989 à 1992. Ces années de lycée permettent de dévoiler peu à peu ce secret de famille inavouable, ce qui permet de préserver le suspense jusqu'au dénouement très percutant.

L'atmosphère de ce huis-clos étouffant tient le lecteur en haleine tout au long du récit de manière efficace. le portrait psychologique d' Alice est très bien détaillé, ce qui permet de comprendre toute la complexité de sa personnalité. le style fluide et la prose poétique de l'autrice rendent la lecture très agréable.

Bonsoir,
Un roman ce soir « les heures de la nuit ne rattrapent pas celles du jour » de Vanessa Caffin aux Éditions de la Martinière Littérature .
Un livre sur le souvenir, sur les relations avec les parents, sur le non dit, sur l'oubli et la mémoire. Un livre fort, un livre surprenant qui même si au départ ne me disait rien (titre et résumé) m'a embarqué sur des chemins incroyables. J'ai beaucoup beaucoup aimé !
Quatrième de couv.
On a tous chez soi une vieille boîte à chaussures remplie de nos lettres des années lycée.
Imaginez que vous ouvriez cette boîte.
Imaginez que vous n'ayez aucun souvenir des amis qui vous ont écrit, ni de votre premier amour.
Un trou noir.
Imaginez qu'une des lettres qui vous était adressée se finisse par ces mots :
Florence dit que tu es un monstre, qu'elle t'a vue faire, elle jure qu'elle a entendu les cris. Je ne veux pas la croire.
Partiriez-vous, comme Alice, près de trente ans plus tard, à la recherche de votre mémoire blessée ? Même au prix de tout ce que vous avez de plus cher ?
Un roman remarquable de maîtrise et d'acuité sur les secrets de famille et leur impact sur nos vies. À la façon d'une Ruth Rendell française, Vanessa Caffin déploie une intrigue virtuose et haletante.

En ressortant une vieille boîte pleine de correspondances de son adolescence, Alice se rend compte qu'elle n'a plus aucun souvenir de cette époque. Aucun. Elle est étonnée et assez perturbée car elle semblait inséparable de Marianne et Florence et très amoureuse de Simon.

Comment son cerveau a-t-il pu occulter ses moments heureux de son adolescence?

C'est d'autant plus étrange qu'à la maison à cette époque, la vie était assez sombre : elle ne s'entendait pas avec sa soeur Laura et était malmenée, voire maltraitée, pas sa mère, comédienne en mal de reconnaissance et dépressive. Quant à son père, il était plutôt aimant mais assez effacé et terriblement attristé par le désamour que lui portait sa femme.

Aujourd'hui Alice et lui sont proches, mais elle n'a aucune relation avec sa soeur qui vit aux Etat-Unis. Sa seule famille, c'est lui, et Marc, son meilleur ami psy, qui décide de la soutenir lorsqu'elle se met à rechercher ses deux anciennes meilleures amies.... Et ce qu'elle va découvrir va la glacer d'effroi...

Le récit alterne entre les découvertes d'Alice et les pages de son journal intime d'ado. On ne peut qu'être touché par cette jeune femme qui cherche à comprendre son amnésie et qui se retrouve bousculée par des révélations qui vont crescendo, pour le plus grand plaisir du lecteur!

J'ai adoré ce roman psychologique, angoissant et oppressant, dont il est impossible de sortir indemne. Vanessa Caffin réussit à nous mener par le bout du nez avec brio et on referme ce page-turner complètement soufflé!

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Voici un thriller psychologique qui va vous triturer les méninges, croyez-moi 😉.
Alice a un peu la mémoire qui flanche. Certains pans de sa vie sont absents, inexistants. En retrouvant dans une boîte des lettres de ses amies d'enfance, elle s'inquiète de ces trous dans sa mémoire. Elle s'en inquiète tellement que cela tourne à l'obsession. Elle va donc partir sur les traces de ces amies dont elle ne garde aucun souvenir. Mais ce qu'elle va découvrir tient du scénario macabre.
Les chapitres alternent la vie d'Alice à la quarantaine qui cherche son passé et celle d'Alice enfant, au travers de son journal intime de lycéenne.

La tension monte progressivement. Les questions se bousculent dans notre esprit! Les soupçons montent puis retombent comme un soufflé au fil de l'histoire. On tente d'imaginer, on tremble pour Alice, on soupçonne tout le monde, on est perdu !
On découvre aussi le passé d'Alice petit à petit, ses émotions, ses regrets, ses peines, sa soeur et ses parents surtout sa mère !
Avec une écriture fluide, très rythmée et addictive, l'auteure nous embarque littéralement dans la vie d'Alice, nous retourne un peu le cerveau lentement, judicieusement. C'est éprouvant mais presque jubilatoire. 😉
Je n'ai rien vu venir de la chute finale, du retournement qui m'a laissée sur le popotin 🤯
Un très bon thriller psychologique.

Je viens de terminer ce roman, mais dans ma tête les pages se tournent toujours je n'arrive pas à passer à autre chose.
Quelle souffrance dans cette douloureuse histoire de famille…
Tout commence un samedi : Alice est chez elle avec son ami Marc, et ne sachant trop quoi faire elle décide de remonter le temps et de partir à la pêche aux souvenirs.
Et c'est le contenu d'une vieille boîte à chaussures qui va lui faire revivre l'année 1990.
Le lycée : ses deux amies Marianne et Florence - une correspondance avec un certain Simon Mesnil dont elle n'a aucun souvenir - Et puis cette lettre de Marianne qui se termine sur ces lignes terrifiantes :
« Elle dit que tu es un monstre, qu'elle a vu, qu'elle t'a vue faire, elle jure qu'elle a vu le sang par terre, partout, qu'elle a entendu les cris. Mais je ne veux pas la croire. Si tu étais un monstre, je l'aurais vu moi aussi. Et ta mère j'en suis sûre, l'aurait su avant moi »
Pourquoi cette amnésie ? Pour essayer de comprendre ce que sa mémoire a sans doute effacé pour la protéger, elle décide de retrouver ses amies.
Elles ne communiquent plus depuis plusieurs années, mais quand au cours de ses recherches elle découvre qu'elles se sont suicidées, ce périple va vite se transformer en jeu de piste : pourquoi ces quelques mots incompréhensibles retrouvés près des deux jeunes femmes ?
C'est dans ce contexte qu'Alice, qui a maintenant la quarantaine et est devenue traductrice va mener une enquête douloureuse et pleine de rebondissements.
En passant en permanence du passé au présent on comprend très vite que ses années lycée ont été une souffrance permanente : son journal intime dévoilé en alternance avec sa vie actuelle en témoigne.
Sa mère la détestait et la maltraitait, son père était dans le déni en permanence et sa soeur Laura la rejetait.
Ses rapports avec elle sont toujours aussi inexistants, et son père qu'elle voit régulièrement reste bloqué dans ses souvenirs depuis que sa femme a abandonné sa famille.
Faire ressurgir le passé ne donne jamais rien de bon…
Et puis soudain je me rends compte que quelque chose ne va pas, comme si des pages du livre avaient été arrachées. Mais non, elles y sont toutes, et moi je ne comprends plus rien. Retour en arrière nécessaire, mais bon ! C'est long à se mettre en place dans ma tête et je ne suis pas sûre d'y être arrivée.
Ce roman est triste, angoissant et parfois malsain, pourtant je n'ai pas pu l'abandonner.
C'est une une belle découverte pour moi malgré un dénouement très perturbant.
je ne connaissais pas Vanessa CAFFIN, je vais rattraper le temps perdu et me plonger dans « Rossmore Avenue »
J'ai besoin de légèreté !