Les Heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour

La pression qui monte (et ne redescend à aucun moment pour ma part), le suspense, l'enquête entremêlée d'extraits de journaux intimes ou de lettres: je n'étais prête pour rien de cela, et j'ai dévoré "Les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour" en un week-end.

Oui, j'ai eu peur. D'Alice, la narratrice, d'Adèle sa mère, et indistinctement de chacun des personnages présents. Chacun et chacune avec ses secrets et sa part d'ombre.
J'ai eu peur du temps qui passe, des histoires de famille que l'on aimerait oublier et qui restent, de ces moments plus heureux et insouciants qui, eux, s'effacent, de la mémoire qui flanche et qui protège. Car c'est aussi, et peut-être surtout, ce que renferme ce livre: la danse du je et du nous, ce que nous sommes les uns pour les autres, de quelle façon nous sommes prêts à agir (consciemment ou non) pour créer ou conserver notre place dans ce grand tout qu'est la vie ensemble.

L'écriture est visuelle, cinématographique (à quand une adaptation?!), et ne laisse aucun répit au lecteur qui, pensant avoir finalement élucidé le mystère à chaque chapitre, se laisse fondre dans ce récit dense et rythmé, et porter par le tournis des rebondissements.

C'est très fort et ne peut assurément laisser insensible. Bra-vo ❤

   《La phrase à retenir》
"Mon inconscient est un monstre qui se nourrit du sordide et de mes peurs; et c'est sans doute la raison pour laquelle, chez moi, les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour."

La couverture du nouveau roman de Vanessa Caffin est très belle, le titre aussi, très poétique. Et la phrase d'accroche des Heures de la nuit ne rattrapent pas celles du jour – « Les souvenirs les plus dangereux ne sont pas ceux qui restent mais ceux qu'on oublie. » – m'ont immédiatement fait penser à un roman sur l'amnésie traumatique et au moment où je commençais cette lecture, ça me bottait bien comme sujet.
Vanessa Caffin a eu l'idée de ce livre en rangeant pendant le confinement. Elle est retombée sur une boîte qui contenait sa correspondance d'adolescente et a réalisé que ce qui comptait comme un trésor à une époque ne lui disait plus rien aujourd'hui. Elle avait tout oublié – je ne vais pas lui jeter la pierre, j'ai trié des photos il y a quelques temps et j'étais bien incapable de me souvenir des prénoms de certains copains (les photos ont donc fini à la benne).
Alice, l'héroïne des Heures de la nuit ne rattrapent pas celles du jour a vécu la même expérience que Valérie Caffin. Elle a retrouvé une boîte de correspondance et n'a rien reconnu. Aucun nom. Et pourtant à la lecture des lettres, elle semblait former un groupe inséparable avec Marianne et Florence et avoir connu le grand amour avec Simon. Disparus tous les moments heureux de son adolescence. Ne restaient finalement que les mauvais souvenirs. Sa soeur avec qui elle ne s'entendait pas, son père, un homme malheureux qui laissait sa mère violenter et maltraiter la petite Alice. Cette découverte des lettres et de l'amnésie l'ont glacée d'effroi d'autant qu'elle a trouvé un mot écrit de la main de Marianne : « Florence dit que tu es un monstre, qu'elle t'a vue faire, elle jure qu'elle a entendu les cris. Je ne veux pas la croire. » Alice va alors partir à la recherche de ses amis et de ses souvenirs pour comprendre…
On va suivre deux Alice. Celle qui traque ses souvenirs et celle qui écrit son journal intime d'adolescente. Et avec l'un et l'autre, on découvre l'histoire de l'unique Alice en démêlant les fils de sa mémoire.
Les heures de la nuit ne rattrapent pas celles du jour commence comme un roman contemporain et se révèle être un thriller – un peu dans la même veine que D'après une histoire vraie de Delphine de Vigan, au niveau de l'ambiance, pas de l'histoire car là ça n'a rien à voir.
Et c'est là que ça coince pour moi. Car je déteste ce type d'ambiance… Ce qui fait que je n'ai pas aimé. Mais cela ne veut pas dire que ce roman n'est pas bon, juste que je ne peux pas du tout être objective le concernant. A la moitié du roman, j'avais compris et j'attendais un dénouement qui ne me plairait pas. Ce qui a été le cas.
J'écris souvent ici que je n'aime pas les polars français. le pire en fait ce sont les thrillers, finalement.
Alors si le résumé vous tente, ne vous fiez pas du tout à mon avis. C'est un roman plein de suspense avec un sujet vraiment intéressant. En revanche, si vous êtes comme moi, que vous avez l'impression de lire quelque chose de poisseux et malsain à chaque fois que vous vous plongez dans un thriller français, passez votre tour !
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Alice souffre d'amnésie, elle n'a que quelques bribes de son enfance en tête, ne sait jamais avec qui elle a passé la nuit. Dans une vieille boîte à chaussures, elle retrouve une lettre des années lycée, au message glaçant qui l'accuse d'être un monstre. Elle décide alors de partir sur les traces de son passé oublié.
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Dès les premières pages j'ai été littéralement happée par l'univers que nous offre Vanessa Caffin. le rythme est dynamique,l‘ambiance chargée de mystères. Ça va vite, très vite, si vite que vous ne voyez pas les pages défiler et l'horreur s'insinuer.
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Alice ne possède que quelques souvenirs de son passé. Elle est incapable de donner le nom d'une amie, de partager une anecdote… cette amnésie, vous vous en doutez, cache de lourds secrets, enfouis dans l'inconscient. le traumatisme vécu est parfois tel que le cerveau décide de protéger l'âme, permettant alors de vivre sans suffoquer mais … les mécanismes mis en place ne sont pas toujours très sains.
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Ce thriller psychologique m'a tenue en haleine du début à la fin. J'ai aimé avancer certaines hypothèses tout en appréciant me laisser berner. J'ai accusé à tort ou à raison certaines personnes de manipuler Alice. J'ai entrevu certains dénouements sans jamais être certaine de ce que ça impliquait.
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Le rythme est entraînant, la plume plus qu'addictive, l'univers immersif, la double temporalité savamment maîtrisée et la fin … ah cette fin … à la hauteur de toutes mes attentes.
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Je n'avais jamais lu de roman de Vanessa Caffin c'est maintenant chose faite et je peux vous dire que c'est une autrice que je vais suivre de très près. Un réel coup de coeur pour Les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour ! Je vous le recommande les yeux fermés si vous aimez les thrillers psychologiques.
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J'ai bien aimé ce roman qui n'a cessé de me surprendre tout au long de ma lecture. C'est le personnage principal qui raconte.

Le suspense monte tout au long du livre, et tel un rouleau compresseur qui écrase les évidences, l'autrice pousse toujours plus loin l'histoire vers le thriller. C'est extrèmement bien amené... Toutefois, il y a des thèmes abordés qui peuvent déranger : le suicide, la maltraitance maternelle, le déséquilibre mental.

J'ai trouvé intéressante la manière dont elle ancre les faits dans une époque avec des détails de la vie quotidienne : année 76 et le nom des célébrités mortes, les mots entrés dans le dico, année 73 avec la vague de top modèles, années 90 et les CD...
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📚 LES HEURES de la nuit NE RATTRAPENT JAMAIS celles du jour de Vanessa Caffin

📖 Alice, presque 50 ans, est célibataire et traductrice.
Avec son meilleur ami, Alice repart sur les traces de son passé et va de surprise en surprise. Jusqu'au jour où elle retrouve une boite contenant ses souvenirs d'enfance.
30 ans se sont passés et elle a tout oublié. Plus aucun souvenir…
Le lecteur va avancer avec elle dans cette enquête.
Dans ce thriller psychologique, il est question de mère toxique, de mémoire sélective, des années 90, d'adolescence…


❤️ Un roman palpitant, qui nous pousse à continuer notre lecture jusqu'au bout de la nuit pour Savoir…
Vanessa Caffin est réalisatrice, scénariste et écrivaine.
Pendant le confinement, en faisant du tri dans ses affaires, elle tombe sur sa correspondance d'adolescente.
Elle se rend compte avec effroi qu'elle a tout oublié, même son 1er amour…

Attention à la fin, vous me direz ce que vous en avez pensé ?

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Il s'agit d'un thriller psychologique mêlant affaires de famille et d'amitiés.

Le roman alterne période actuelle et période de l'adolescence d'Alice.

J'ai trouvé la première période un peu ennuyeuse car trop descriptive avec la présentation de chaque personnage, leur lien etc...

J'ai beaucoup plus accroché à la seconde moitié car plus ancrée dans l'enquête et l'événement mystérieux qui a valu à Alice d'être qualifiée de "monstre" par sa meilleure amie.

La fin, par contre, m'a totalement déroutée. Je n'étais pas sûre de comprendre ce que l'autrice voulait nous faire comprendre ! J'ai du solliciter une amie pour vérifier si j'avais "bien" compris le sens des dernières pages.

"Les heures du jour ne rattrapent jamais celles de la nuit" a été une jolie lecture sans être le coup de coeur que j'espérais.

La quatrième de couverture de ce roman avait piqué ma curiosité et je n'ai pas été déçue par la découverte de la plume de Vanessa Caffin.

J'ai trouvé le début du roman un peu lent, j'avais du mal à rester dans l'histoire mais une fois que « l'enquête » a débuté, j'ai trouvé mon rythme.

Alice à la quarantaine et des pertes de mémoires qui ne s'améliorent pas avec le temps. Un jour, elle trouve une boite remplie de lettres datant de son adolescence.

Au cours de sa lecture, elle découvre que Marianne et Florence étaient ses deux meilleures amies et que Simon était son petit ami de l'époque.

Au fur et à mesure de sa lecture, les caractères de ses amies se dessinent et des bribes de souvenirs rejaillissent.

Cependant, une des lettres dans la boite laisse supposer qu'Alice est un monstre et qu'elle a fait des choses horribles.

Intriguée, Alice se lance sur les traces de ses amis d'enfance afin de découvrir ce qui s'est passé et ce qui les a éloignés.

A partir de là, on sent que la tension monte d'un cran. On découvre la jeunesse d'Alice, sa famille, ses amis. Au fur et à mesure de ses découvertes, on se tend, on se crispe, on se demande comment cela va finir.

Est-ce qu'Alice est vraiment un monstre ? Est-ce qu'on lui a fait du mal ?
La tension culmine jusqu'aux dernières pages qui sont lues hyper rapidement.

Ce livre n'est pas un coup de coeur mais reste une très bonne lecture. Donc si tu as envie de connaître tous les secrets d'Alice, je t'invite à lire ce roman et à découvrir par toi-même ce qui se cache dans son passé.
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Je ne suis pas sûre qu'on puisse parler de thriller mais en tout cas, psychologique c'est certain !

On se met dans la peau de Alice qui retrouve chez elle une vieille boîte à chaussures remplie de lettres des années lycée. Mais Alice ne garde aucun souvenir des amis qui lui ont écrit, ni de son premier amour. Un trou noir. Pourtant, toutes les lettres lui sont adressées et l'une d'elle termine par ces mots : Florence dit que tu es un monstre, qu'elle t'a vue faire, elle jure qu'elle a entendu les cris. Je ne veux pas la croire.

L'ambiance est terriblement angoissante, pesante. La nostalgie de cette adolescence révolue est omniprésente. On assiste à la descente aux enfers d'un personnage qui sombre dans la folie, dans la dépression, dans les méandres du passé. L'intrigue est intéressante et haletante, c'est addictif, on a envie de connaître le fin mot de l'histoire. Je ne sais pas encore si le final me satisfait, si j'ai toutes les réponses à mes questions, si je suis contente de l'avoir lu. Mais une chose est sûre : ça ne laisse pas indemne !

Il aura suffit de quelques lettres, des souvenirs d'ado, pour qu'Alice se sente submergée.

Sauf que les souvenirs de cette période, elle n'en a aucun.

Alors ce creux à l'estomac qui la fait se raidir marque le début de la quête.

Avec pour point de départ une tragédie : les suicides à quelques années d'intervalle de ses meilleures amies de lycée, Marianne et Florence.

Est-ce bien certain d'ailleurs ? Pourquoi Alice se sent-elle traquée ?

C'est peu de dire que le doute la ronge.

Elle dort avec difficulté, souffre de terribles maux de crâne et ne parvient plus à assumer correctement son job de traductrice.

On va et vient habilement entre nos jours et les années 90 (glaçantes au ton très juste).

On navigue entre les méandres névrotiques angoissants d'une adolescence sacrifiée, assassinée.

Comme un insecte fou, Alice se heurte aux parois opaques de sa mémoire. Folie ? Manipulation ?

Les mécanismes utilisés et la fine étude de l'héroïne menée par l'auteur font de ce livre un thriller psychologique intense et percutant.

Redoutable !
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J'aime les romans tordus et celui-ci en est un, donc vous devinez bien que je l'ai fort apprécié !

Alice ne se rappelle pas grand chose de son adolescence. Et quand elle découvre qu'elle a eu deux amies très proches d'elle et un tout premier amoureux, elle se sent complètement déboussolée. Comment a-t-elle pu oublier cette période ?
Elle décide donc de chercher ses anciennes amies, tout en remontant tout doucement le fil pénible de ses souvenirs, au sein de sa famille. On assiste donc à son enquête mais nous avons aussi des extraits du journal qu'elle tenait adolescente.
Peu à peu quelque chose semble clocher, et de terribles coïncidences s'accumulent. Alice est persuadée qu'un meurtrier sévit dans son entourage. de plus, sa propre famille semble taire un énorme secret. Jusqu'où va-t-elle aller pour déterrer la vérité ?

J'adore ce genre de roman. Suivre quelqu'un dans sa quête, soupçonner tout le monde en se demandant ce qu'il se passe réellement. Les extraits du journal d'Alice apportent du rythme au récit, j'ai vraiment aimé découvrir cette facette d'elle adolescente. J'ai quand même réussi à deviner la fin mais ça n'a en rien gâché mon plaisir car le tout reste malsain jusqu'au bout.
Le petit jeu avec les fleurs, les pensées plus exactement, j'ai trouvé ça génial, ça donnait un côté féminin et sombre.
Un roman que j'ai lu quasiment d'une traite !