Les Heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour

🤔 Déroutant
En trois mots : mémoire - famille - mystère

« Chez moi, les nuits sont toujours hâchées, trop courtes pour être réparatrices, trop sombres pour être inoffensives. »

➡ L'intrigue peut paraître classique au premier abord mais elle cache des thèmes difficiles et une ambiance pesante.

La double temporalité rend le récit assez addictif, tout comme l'écriture fluide et agréable.

« J'avais des fringales de gens, j'avais des envies d'ailleurs, et je ne faisais que me cogner aux quatre murs de la maison. »

➡ Malgré un passé complexe, je n'ai pas réussi à m'attacher à Alice, le personnage principal. Sa descente aux enfers est pourtant prenante et la tension clairement présente.

« Si vous voulez cacher quelque chose à quelqu'un, laissez-le bien en évidence. Personne ne fait jamais attention à ce qu'il a sous les yeux. »

➡ Avoir l'impression de ne pas totalement saisir le fin mot d'une histoire, a fortiori à suspense, est plutôt désagréable.

Pourtant habituée des thrillers psychologiques, je n'ai pas compris le dénouement, trop abrupt, trop flou pour moi.

Ma lecture s'est donc terminée sur un point négatif, dommage car l'ensemble était plutôt positif.

Merci aux éditions De La Martinière pour ce titre via NetGalley.

A partir d'une boite à chaussure contenant des lettres oubliées, l'auteure construit un thriller psychologique haletant ou on côtoie la folie et la manipulation. de fréquents allés retours dans le passé éclaire le présent et l'ambiance devient de plus en plus tendue jusqu'aux dernières pages qui renversent toutes nos suppositions très habilement justifiées par le récit.
Une lecture addictive. Les chapitres sont courts et il est difficile d'arrêter sa lecture.

J'ai acheté cet ouvrage tout à fait par hasard .

Je dois dire que ce fut une agréable surprise !

Alice quadragénaire est traductrice littéraire , vie bien réglée , routine bref sur le papier une vie plutôt normale !

Pourtant cet équilibre est rapidement détruit & tout bascule le jour où elle fait la découverte d'une vieille boîte à chaussures qui renferme une correspondance de ses années lycée.

Correspondance avec ses amies dont elle n a plus aucun souvenir à présent et de son ancien petit ami Simon Mesnil.

Une lettre en particulier va attirer son attention où on la traite de monstre…

À partir de ces éléments passés elle va mener l'enquête et se plonger ainsi attentivement assidûment dans les méandres de son passé…

Elle va se remémorer au fur à mesure et replonger dans son propre enfer familial !

Car notre héroïne déchue a une famille assez atypique !

Une mère comédienne capricieuse vaniteuse tragédienne violente alcoolique qui est incapable d'avoir une once de fibre maternelle , un père qui travaille dans la finance qui est effacé souvent absent , qui cède tout à son épouse tyrannique qui lui reproche tous les malheurs du monde ..Et pour finir une soeur aînée qui a un peu le caractère de la mère assez individualiste égocentrique agressive ..

Une famille spéciale et qui n'est absolument pas soudée, un enfer ….

Une histoire fluide captivante puisque nous avons très envie d'en apprendre davantage , de savoir ce qui s'est réellement déroulé dans le passé et surtout qui éprouve tellement de mépris envers Alice !

Un thriller psychologique efficace poignant addictif avec une intrigue addictive, tout est réuni pour qu'on passe un excellent moment !

Une lecture en différentes étapes : motiveé, happée, captivée, perplexe...puis perdue !

Alice, la quarantaine, ressort une boîte dans laquelle se trouve ses correspondances adolescentes. Étonnée, elle se rend compte qu'elle n'a plus aucun souvenir de cette époque. Agacée, elle lit pourtant qu'elle était très proches de ses amis Florence et Marianne, sans parler de Simon dont elle semblait éperdument amoureuse. Que s'est-il passé pour son cerveau occulte toute une partie de sa vie, celle où justement les souvenirs forgent une destinée ?

Le livre propose une structure alternée entre l' « enquête » qu'Alice va mener à la recherche de ses souvenirs et des pages de son journal intime. Les indices sont distillés avec parcimonie, le suspense infuse délicieusement le texte, rendant la lecture hyper addictive.

Les mots sont au coeur du récit. Ceux qu'on tait ou ceux qu'on dit, ceux qui font avancer la quête et ceux qui nous quittent en chemin. Ceux qu'on répète jusqu'à y croire...jusqu'à se perdre.

Une mère actrice furieuse et violente, un père présent mais semblant ailleurs, une soeur agressive... Peu à peu, les conditions de vie d'Alice brosse le portrait d'une victime d'une famille dysfonctionnelle. Sa mère finit par abandonner le domicile, laissant sa fille déboussolée, désarmée, mais visiblement soulagée. Les relations dans ce roman sont complexes et très ambivalentes. Il explore sans retenue les rapports intrafamiliaux, faits de secrets et de non-dits.

L'écriture est fluide et très agréable, les pages défilent et Vanessa Caffin possède un indéniable talent pour embarquer le lecteur dans son histoire.

Mais si le texte m'a vraiment plu, je suis plus ambivalente sur la fin. Je l'ai trouvé alambiquée et complexe. Je ne l'ai pas vu venir, c'est un bon point, mais j'ai dû relire plusieurs fois pour être sûre de bien comprendre. Et malgré cela, j'ai encore l'impression aujourd'hui de ne pas avoir tout saisi ( et je n'aime pas ça!) !

Un très bon moment de lecture que ce thriller psychologique.

En ressortant une vieille boîte pleine de correspondances de son adolescence, Alice se rend compte qu'elle n'a plus aucun souvenir de cette époque. Aucun. Elle est étonnée et assez perturbée car elle semblait inséparable de Marianne et Florence et très amoureuse de Simon.

Comment son cerveau a-t-il pu occulter ses moments heureux de son adolescence?

C'est d'autant plus étrange qu'à la maison à cette époque, la vie était assez sombre : elle ne s'entendait pas avec sa soeur Laura et était malmenée, voire maltraitée, pas sa mère, comédienne en mal de reconnaissance et dépressive. Quant à son père, il était plutôt aimant mais assez effacé et terriblement attristé par le désamour que lui portait sa femme.

Aujourd'hui Alice et lui sont proches, mais elle n'a aucune relation avec sa soeur qui vit aux Etat-Unis. Sa seule famille, c'est lui, et Marc, son meilleur ami psy, qui décide de la soutenir lorsqu'elle se met à rechercher ses deux anciennes meilleures amies.... Et ce qu'elle va découvrir va la glacer d'effroi...

Le récit alterne entre les découvertes d'Alice et les pages de son journal intime d'ado. On ne peut qu'être touché par cette jeune femme qui cherche à comprendre son amnésie et qui se retrouve bousculée par des révélations qui vont crescendo, pour le plus grand plaisir du lecteur!

J'ai adoré ce roman psychologique, angoissant et oppressant, dont il est impossible de sortir indemne. Vanessa Caffin réussit à nous mener par le bout du nez avec brio et on referme ce page-turner complètement soufflé!

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Voici un thriller psychologique qui va vous triturer les méninges, croyez-moi 😉.
Alice a un peu la mémoire qui flanche. Certains pans de sa vie sont absents, inexistants. En retrouvant dans une boîte des lettres de ses amies d'enfance, elle s'inquiète de ces trous dans sa mémoire. Elle s'en inquiète tellement que cela tourne à l'obsession. Elle va donc partir sur les traces de ces amies dont elle ne garde aucun souvenir. Mais ce qu'elle va découvrir tient du scénario macabre.
Les chapitres alternent la vie d'Alice à la quarantaine qui cherche son passé et celle d'Alice enfant, au travers de son journal intime de lycéenne.

La tension monte progressivement. Les questions se bousculent dans notre esprit! Les soupçons montent puis retombent comme un soufflé au fil de l'histoire. On tente d'imaginer, on tremble pour Alice, on soupçonne tout le monde, on est perdu !
On découvre aussi le passé d'Alice petit à petit, ses émotions, ses regrets, ses peines, sa soeur et ses parents surtout sa mère !
Avec une écriture fluide, très rythmée et addictive, l'auteure nous embarque littéralement dans la vie d'Alice, nous retourne un peu le cerveau lentement, judicieusement. C'est éprouvant mais presque jubilatoire. 😉
Je n'ai rien vu venir de la chute finale, du retournement qui m'a laissée sur le popotin 🤯
Un très bon thriller psychologique.

Je viens de terminer ce roman, mais dans ma tête les pages se tournent toujours je n'arrive pas à passer à autre chose.
Quelle souffrance dans cette douloureuse histoire de famille…
Tout commence un samedi : Alice est chez elle avec son ami Marc, et ne sachant trop quoi faire elle décide de remonter le temps et de partir à la pêche aux souvenirs.
Et c'est le contenu d'une vieille boîte à chaussures qui va lui faire revivre l'année 1990.
Le lycée : ses deux amies Marianne et Florence - une correspondance avec un certain Simon Mesnil dont elle n'a aucun souvenir - Et puis cette lettre de Marianne qui se termine sur ces lignes terrifiantes :
« Elle dit que tu es un monstre, qu'elle a vu, qu'elle t'a vue faire, elle jure qu'elle a vu le sang par terre, partout, qu'elle a entendu les cris. Mais je ne veux pas la croire. Si tu étais un monstre, je l'aurais vu moi aussi. Et ta mère j'en suis sûre, l'aurait su avant moi »
Pourquoi cette amnésie ? Pour essayer de comprendre ce que sa mémoire a sans doute effacé pour la protéger, elle décide de retrouver ses amies.
Elles ne communiquent plus depuis plusieurs années, mais quand au cours de ses recherches elle découvre qu'elles se sont suicidées, ce périple va vite se transformer en jeu de piste : pourquoi ces quelques mots incompréhensibles retrouvés près des deux jeunes femmes ?
C'est dans ce contexte qu'Alice, qui a maintenant la quarantaine et est devenue traductrice va mener une enquête douloureuse et pleine de rebondissements.
En passant en permanence du passé au présent on comprend très vite que ses années lycée ont été une souffrance permanente : son journal intime dévoilé en alternance avec sa vie actuelle en témoigne.
Sa mère la détestait et la maltraitait, son père était dans le déni en permanence et sa soeur Laura la rejetait.
Ses rapports avec elle sont toujours aussi inexistants, et son père qu'elle voit régulièrement reste bloqué dans ses souvenirs depuis que sa femme a abandonné sa famille.
Faire ressurgir le passé ne donne jamais rien de bon…
Et puis soudain je me rends compte que quelque chose ne va pas, comme si des pages du livre avaient été arrachées. Mais non, elles y sont toutes, et moi je ne comprends plus rien. Retour en arrière nécessaire, mais bon ! C'est long à se mettre en place dans ma tête et je ne suis pas sûre d'y être arrivée.
Ce roman est triste, angoissant et parfois malsain, pourtant je n'ai pas pu l'abandonner.
C'est une une belle découverte pour moi malgré un dénouement très perturbant.
je ne connaissais pas Vanessa CAFFIN, je vais rattraper le temps perdu et me plonger dans « Rossmore Avenue »
J'ai besoin de légèreté !

Un roman que j'ai découvert doucement, chapitre par chapitre, et bien que ne connaissant pas la plume de VANESSA CAFFIN il m'a rapidement enthousiasmé.

"Les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour" c'est l'histoire d'Alice, traductrice littéraire, un peu perdue dans sa vie sentimentale, vivant des relations familiales complexes, qui retrouve dans une boîte des lettres de son adolescence que Simon, son premier amour et Marianne et Florence ses meilleures amies, lui écrivaient. Elles vont chanceler sa vie.

Lorsqu'elle repense à cette période, c'est le trou noir. Alors je me suis interrogée : Alice ne tombe t elle pas dans la folie ?Elle parcourt quelques extraits et lorsqu'elle lit dans une missive "tu es un monstre, elle a vu ce que tu as fait" elle panique.
Comment a t elle pu oublier ces amies du lycée qui semblent avoir tant compter dans sa vie et surtout qu'elle est ce drame dont elle serait l'inspiratrice ?
VANESSA CAFFIN écrit un thriller psychologique à bout de souffle extrêmement bien ficelé, à la limite de la folie et de la manipulation.

Le passé et le présent s'entremêlent, les secrets se dévoilent, et l'ambiance, au fil des chapitres, devient oppressante jusqu'au dernières pages qui sont pour moi magistrales.

Vous l'aurez compris un gros coup de coeur. Ne passez pas à côté ce serait dommage.



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Etrange histoire. Jolie écriture qui fait que j'ai continué malgré ce qui m'apparaissait comme des invraisemblances : Comment peut-on, à 40 ans, avoir oublié ses meilleures amies de collège, de lycée, ses premières amours ? Alice enquête sur les suicides de ses 2 amies, suspecte son amour de jeunesse, sa mère instable et haïe qui a quitté le domicile familial. L'intrigue réserve bien des surprises et le dénouement est glacial. La mémoire est sélective et peut nous protéger aussi bien que nous jouer des tours.

« Les souvenirs les plus dangereux ne sont pas ceux qui restent, mais ceux qu'on oublie. »

On suit Alice qui retrouve dans une vieille boîte à chaussures des lettres de son passé...
En plongeant dans ses correspondances, elle se rend compte qu'elle a un énorme trou noir. Un trou de mémoire... Elle a oublié des pans entiers de son histoire. Simon. Marianne. Florence. Qui sont-ils ? Que cache cette amnésie ?
Ces lettres disent qu'Alice est un monstre. Troublant. Intrigant. Que s'est-il passé ?
Et si l'oubli était une façon de se protéger ?
Alice est déterminée à partir à la quête de ce passé oublié, à la recherche de la vérité.

Je découvre ici le style d'écriture poétique et dynamique de Vanessa Caffin. Les chapitres sont courts comme je les aime et ils se terminent souvent par des cliffhangers. de ce fait, c'est terriblement addictif.
Je me suis attachée au personnage d'Alice qui est très solitaire. Sa vie lui a échappé et on se demande pourquoi.
On plonge dans un récit mystérieux où une partie de la vie de l'héroïne est une véritable énigme. Alice parviendra-t-elle à reconstituer son passé ?
Entre oubli, interprétation et non-dits, où se trouve la vérité ? C'est un peu la problématique de cette histoire, où passé et présent s'entremêlent.
Vanessa Caffin nous fait tourner en bourrique avec son roman époustouflant.
Les péripéties sont palpitantes, les révélations également. L'intrigue est prenante et angoissante. J'ai eu peur en lisant cet ouvrage. L'ambiance est oppressante à souhait !

Les pensées, très présentes dans le livre, sont les fleurs préférées d'Alice, mais pas seulement... La couverture prend alors tout son sens. Je vous laisse le découvrir par vous-même.
J'ai adoré les multiples références aux années 90. Cela nous ramène à l'époque où on louait des VHS et où on lisait le magazine StarMag.

Le dénouement est assez perturbant et déconcertant, à tel point que je ne suis pas sûre d'avoir tout compris... Pour autant, je ressors bluffée par cette histoire qui a su me captiver et m'effrayer dès le départ.

J'ai beaucoup aimé ce thriller psychologique qui n'a rien à voir avec mes lectures habituelles. Je le recommande !