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3,91

sur 3210 notes
Ce livre a sa place dans un office de tourisme, il nous évite de partir à Florence si l'envie nous prenait de découvrir les joyaux de cette cité. Beaucoup de descriptions... beaucoup, beaucoup, beaucoup... Mais peu d'action, et une intrigue qui n'est pas à la hauteur de la légende littéraire dont elle s'inspire.

L'imagination de Dan Brown s'essoufflerait-elle?

Toujours les mêmes méthodes, les mêmes ficelles, le même personnage... La lassitude m'a assailli à la lecture de ce livre. Loin d'être le meilleur Robert Langdon. Mais fera sûrement un très bon blockbuster au cinéma.
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Voici donc les nouvelles aventures de Bébert (avatar explicitement idéalisé de l'auteur) flanqué comme à son habitude d'une Langdon-girl de 20 ans sa cadette ( faudrait pas non plus inquiéter bobonne Brown avec les fantasmes de son écrivain de mari).
Dan Brown reprend donc ici carrément la trame de son Da Vinci Code qui mêlait un très très vieux bouquin (The Holly Baïbole VS La Divina Commedia) d'auteurs hyper connus (Jésus et ses potes VS Dante Alighieri) avec des lieux hautement culturels européens (Paris/Londres VS Florence/Venise) et leurs musées notoires (Le Louvre VS Les Offices and co), une quête (le Graal VS un virus caca-boudin), tous les autres ingrédients du schéma actanciel et tout plein de messages codés à déchiffrer grâce au truchement d'oeuvres d'art et d'habiles petites méninges en ébullition.
Ainsi, sous couvert d'une nouvelle enquête symbolico-culturelle pseudo-scientifique, nous sommes face à une énième réédition du Guide du Routard spécial Toscane ou Vénétie (voire d'une brochure pour Istanbul d'un Tour Operator). En gros, Le Robert, c'est quand même le seul mec qui a toutes les polices italiennes au cul (+ 2 ou 3 organisations secrètes) et qui prend le temps d'admirer le paysage (et accessoirement les monuments historiques de la ville), se remémorant une foultitude d'anecdotes à la con sur les lieux en question (en terme d'anecdotes à la con, comprendre « trucs qu'on connaît déjà si on a vu 3 documentaires ou un tant soit peu écouté les cours d'histoire sur les Médicis et ceux de civi ou de litté en italien LV12000 », détail certainement européano-européen mais qui gâche un brin le suspens genre "oh, mais c'est un cul-de-sac ! Comment vont-ils bien pouvoir s'en sortir ?!?... Ouais ben non, y'a un passage secret que tout le monde connait (même moi et pourtant je suis pas la moitié d'une buse) sauf les poursuivants de Bébert évidemment...").
Parce que c'est qu'il fait dans l'éducatif le Dany, à nous parler du corridoio très très secret de Vasari qui reliait le palais Boboli au Palazzo Vecchio sans passer par la case départ mais par-dessus le Ponte Vecchio, de la coupole Brunelleschi de Santa Maria del fiore, du Davide de la piazza della Signoria ou de la porte du Baptistère de la piazza del Duomo qui sont des copies (WHAT ?!?) puis du Pont des soupirs qui n'a pas un nom si romantique que ça et de l'origine de l'expression « soleil de plomb » voire de l'inspiration turque de l'emblème Disney...
Je vous le fais en bref mais le pourquoi du comment est très largement développé dans le roman : Bah oui, quand on s'est fait spécialiste de l'écriture de pavés, faut meubler, évidemment... (Rajoutez ce genre de procédé d'écriture : « Elle acquiesça avec un air d'approbation » - euh... tout en hochant la tête et en disant « Oui » ? - Et vous obtiendrez 600 bonnes grosses pages)...
La suite ici :

Lien : http://dlch.over-blog.com/20..
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Je n'ai trouvé aucun intérêt aux aventures vécues par Langton. On comprend assez vite que les personnages ne sont pas ce qu'ils paraissent être. J'ai par contre apprécié les références à L'enfer de Dante et surtout, à l'histoire de Venise lorsque Langton s'y trouve. On sent que le but de Dan Brown est de partager ses connaissances avec le grand public et il y parvient. Dommage que le reste soit fade. Même le postulat du roman, la fin de l'humanité pour cause de surpopulation, qui pourrait pourtant affoler, ne parvient pas à nous émouvoir.

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Comme lors des derniers opus de Dan Brown, dans "Inferno" nous suivons le bon Robert Langdon qui est encore une fois appelé à la rescousse pour son expertise en symbologie, dans le but de sauver le monde, rien de moins...

Dans ce volet, c'est au moyen-âge italien qu'est confronté notre héros et, dans son aventure, il sera question notamment de "la divine comédie" de Dante, des chefs d'oeuvres architecturaux de Florence et de Venise et de la peste noire... de quoi faire un splendide mélange!

Malheureusement, si tous les ingrédients sont là pour un joli thriller au suspense haletant, je dois dire que pour moi, la sauce n'a pas pris et que je n'ai que moyennement apprécié ce roman. C'est très mollement que je l'ai traversé, et à ma grande déception, je n'y ai à aucun moment retrouvé l'excitation et le suspense qui rendaient les derniers romans de Dan Brown, si ce n'est estimables, tout du moins palpitants.

Il n'a pas bien vieilli ce cher Langdon et comme il m'a semblé mou et inconsistant dans ces lignes, à la mesure de son aventure… S'il parviendra bien sûr à mener sa mission à bien (ou presque...) en déchiffrant les multiples codes et énigmes qui se poseront à lui lors de son mystérieux voyage à travers l'Italie, le séduisant professeur du Da Vinci code m'a paru bien peu excitant dans sa veste en tweed et je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à suivre sa trace…

Après tant de critiques, il me faut redorer un peu le blason d'« Inferno » et admettre que malgré ses piètres qualités littéraires et la platitude de son intrigue, il a quand-même une corde à son arc qui m'a rendu la lecture quelque peu intéressante : Avec plus 70% de son texte consacré à la description des décors et de l'art pictural et architectural italien, il constitue un guide touristique pour débutants assez bien fait et plutôt agréable à lire, même si pour le lecteur qui attendait un roman, qui plus est un thriller, cet étalage de connaissances risque de le laisser, comme moi, sur sa faim...
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Le bien connu Robert Langdom se réveille dans une chambre d'hôpital, le crâne douloureux; ça tombe mal: il a un cours de symbologie à donner à Harvard ce vendredi matin...Sauf qu'on est lundi et qu'il s'agit d'un hôpital Florentin: impossible de se souvenir des 36 dernières heures et voilà qu'une tueuse rapplique!! Heureusement, le docteur Sienna Brooks le prend sous son aile et commence avec lui une folle cavale afin de contrer les plans d'un savant fou fraîchement suicidé qui a mis en place un système à retardement qui va libérer une pandémie l' "Inferno" afin de faire drastiquement chuter le niveau de population mondiale. Evidement il s'agit de Robert Langdom donc : courses poursuites entre passages secrets et chef-d'oeuvres à messages codés s'enchainent... Il y a tellement de passages secrets dans les oeuvres de Dan Brown que j'envisage de faire échographier les murs de mon salon, on ne sait jamais!
On aime ou pas, pour ma part je trouve que la recette est un peu lassante: quand ce n'est pas la descendance de Jésus, c'est l'Antimatière qu'on cherche; l'auteur change bien de décor ce n'est plus les arcanes du Vatican ou les mystères de Washington; c'est l'Italie de la Renaissance, la Toscane. Mais les ingrédients restent les mêmes: des messages cryptés en référence à un artiste ou une oeuvre célèbre, une trahison, des amis qui ne sont pas toujours ceux qu'on croit et notre naîf universitaire qui caracole avec la jolie fille pour sauver le monde.
Sur le fond, que la surpopulation soit un problème dramatique à l'aube du XXIeme siècle, c'est une certitude; que le contrôle des naissances devienne une clé de notre survie, c'est un fait. Mais les idéologies "transhumanistes" me gênent pas mal. En gros, on parle du droit pour l'homme de se servir des technologies qu'il a mise au point afin d'améliorer sa propre espèce: nous rendre plus résistants aux maladies, plus forts, plus intelligents... Faces aux évidentes questions éthiques générées par les coûts de ses technologies . et le risque, entre autre, de créer une société à deux vitesses entre SUR et, par voie de conséquence SOUS hommes avec au final une nouvelle forme d'esclavage, aux risques de dérives en nettoyage ethnique par le génome l'auteur nous répond par la voix du Dr Brooks, en gros, que l'intelligence et la mise au point par l'homme de technologies génétiques étant le résultat de l'évolution de l'homme, ce serait aller contre l'évolution elle même que de ne pas utiliser ses technologies...SI je poursuis le raisonnement, tout hommes actuellement en vie ou ayant vécu est le fruit de l'évolution, il vient d'une lignée de singes mutants comme chacun d'entre nous, si chaque individu fruit d'une évolution à le droit d'agir comme sa nature l'y pousse sans se poser de questions éthiques puisque c'est l'évolution qui l'a conduit à sa nature; alors pourquoi poursuivre et tenter d'arrêter sérials killers et pédophiles? Ils sont bien le fruit de l'évolution eux aussi? A ce train là on va même finir par vous dire qu'ils sont des super-super prédateurs du super-prédateur qu'est l'homo sapiens.... Vous sentez comme moi l'odeur nauséabonde des idées fumeuses qui sortent de "Dieu le veut!" d'un nouveau genre conduise à tout excuser et à ne plus faire de différence de bien et de mal? Adolf Hitler aussi est le fruit de l'évolution ça ne lui donnait pas le droit d'éradiquer des millions de gens du fait de leur religion, de leur idée ou de leur orientation sexuelle pour autant! La morale n'est parfois pas drôle mais ça ne lui enlève pas son utilité.
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Ce qui est bien avec Dan Brown, c'est qu'on sait à quoi s'attendre : une oeuvre d'art (ici la Divine Comédie de Dante) comme point de départ dans un voyage à travers Florence, Venise et Istanbul, en passant par des passages secrets, des grottes souterraines et des héros poursuivis sans relâche par des tueurs.
Le début du roman m'a un peu agacée car les actions s'enchaînent très vite, comme dans un film américain et on se dit que c'est reparti pour un tour. Mais finalement, l'histoire est très prenante et truffée de faux-semblants : on ne lâche plus le livre jusqu'à la fin !
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Dans Inferno, Dan Brown nous entraîne dans un jeu de pistes autour de Dante et de sa Divine Comédie à travers Florence, Venise et Istanbul. Dans la capitale toscane, on retrouve un Robert Langdon amnésique sur un lit d'hôpital. Que lui est-il arrivé? Avec l'aide de Sienna, un médecin au QI très élevé qui lui a permis d'échapper à une tueuse, il part à la recherche de réponses.



Dan Brown nous sert un thriller efficace, riche en rebondissements même si certains sont un peu trop tordus voire alambiqués (surtout vers la fin). Les différentes explications sur Dante et son oeuvre ainsi que sur les lieux "visités" sont intéressantes. Florence étant une ville que j'ai envie de découvrir, les descriptions ne pouvaient que me faire plaisir…



A travers Inferno, l'auteur s'attaque à un probléme souvent négligé par nous, chers terriens : la surpopulation. Alors que les ressources de la Terre s'épuisent, la population croît à vitesse grand V et notre belle planéte ne pourra bientôt plus subvenir à nos besoins. Auparavant, la régulation du nombre d'habitants se faisait grâce à des épidémies (la peste noire, entre autres) et les catastrophes naturelles, maintenant grâce (ou à cause…) des différents progrés (médicaux, industriels…), les Hommes meurent moins vite et nous arrivons dans une situation inextricable… Robert Langdon devient agent de liaison pour l'OMS et essaie de contrecarrer les plans d'un généticien célébre qui a mis au point un stratagéme pour que la population ne s'accroisse plus.

Ce constat qui nous est présenté par Dan Brown est effroyable et peut permettre aux lecteurs de prendre conscience de ce que l'on fait subir à notre planéte mais aussi de ce que l'on va léguer aux générations futures…



Inferno de Dan Brown est donc un bon cru (bien meilleur que le symbole perdu qui m'avait déçu) qui vous fera passer un bon moment grâce aux énigmes, aux rebondissements, au rythme soutenu et la découverte de différentes villes, avec, en plus, une réflexion sur notre monde.


Lien : http://mapetitebibliotheque...
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Un roman très agréable bien qu'un peu long (comme tous les autres de la série).

J'ai particulièrement aimé ce tome ci car il faut écho à des faits de société récents (pandémie) et que pour une fois, il n'y ai pas question d'organisation secrète mystérieuse et inconnue qui dirige toute l'affaire.

Oui il y a bien une société dont on ne nous dit pas grand chose mais elle a plus un rôle de second plan dans ce roman donc ce n'est pas gênant.

Un peu plus de vocabulaire inconnu mais un roman très agréable à lire dont il n'est pas nécessaire d'avoir lu Dante avant (ne vous infligez pas ça !), les références sont assez explicites pour ne pas nous perdre.

J'ai hâte et j'appréhende de lire origines, le dernier de la série, car là on sait qu'il peut tout arriver à notre cher professeur Langdon et après quatre livres, on s'attache quand même ! Donc j'espère que le final sera époustouflant de positif et de "happy end!"

Bonne lecture à vous !
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Voila la grande question?
Dans ce livre , j'ai trouvé très interessant les voyages , on découvre des lieux
superbes ,troublants et l'histoire est bien écrite, pour les amateurs de
thriller ésotérique et j'en suis un .
Dan Brown n'est plus à décrire , il excelle dans ses oeuvres ,mais ce qui m'a le plus boulversé c'est le le transhumanisme qui s'en dégage .
L'heure du cyborg est arrivé !!!!, il n'y a qu'a voir les nouvelles techniques robotique ! est ce un bien est ce un mal? Je suis mal placé pour le dire moi qui suis un rêveur !
C'est un livre qui est à lire pour comprendre certaines choses que je ne dévoile pas ici , mais que j'effleure un peu tout de même :" la surpopulation mondiale " est ce un faux problème ? je m'en réfèrerai à vos réponses !!

Cela me fait penser à un tout autre livre de Robert Merle "Malevil"
que je vous engage à lire vous n'en serez pas déçu .
Ces deux livres Inferno et Malevil se rejoignent ils ? d'auteurs différents pourtant , je pense que oui !!
Aïe aïe ! que de reproches je vais avoir
Bonne lecture
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Du bon Dan Brown. J'ai retrouvé du Da Vinci Code dans ce titre : même construction, mêmes courses haletantes, même dépaysements.
Il se lit vite et bien. La "visite" de Florence donne vraiment envie d'en savoir plus sur cette belle ville.
Côté histoire, j'ai creusé le sujet après avoir fermé le livre et franchement, Dan Brown fait très bien la chose : il prend une théorie qui fait bien flipper car plus ou moins réaliste et tire le fil de la bobine jusqu'au bout de son livre. Mais finalement, en allant plus loin, on se rend compte que la catastrophe annoncée n'est vraiment pas aussi juste, scientifique et prouvée qu'il veut bien nous le faire croire. Mais c'est bien là où Dan Brown est très fort !
Conclusion : je suivrai encore Robert Langdon avec plaisir dans sa prochaine aventure. Et je continuerai à prendre du recul sur ses théories ^_^
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