Comme lors des derniers opus de
Dan Brown, dans "
Inferno" nous suivons le bon Robert Langdon qui est encore une fois appelé à la rescousse pour son expertise en symbologie, dans le but de sauver le monde, rien de moins...
Dans ce volet, c'est au moyen-âge italien qu'est confronté notre héros et, dans son aventure, il sera question notamment de "
la divine comédie" de
Dante, des chefs d'oeuvres architecturaux de Florence et de Venise et de la peste noire... de quoi faire un splendide mélange!
Malheureusement, si tous les ingrédients sont là pour un joli thriller au suspense haletant, je dois dire que pour moi, la sauce n'a pas pris et que je n'ai que moyennement apprécié ce roman. C'est très mollement que je l'ai traversé, et à ma grande déception, je n'y ai à aucun moment retrouvé l'excitation et le suspense qui rendaient les derniers romans de
Dan Brown, si ce n'est estimables, tout du moins palpitants.
Il n'a pas bien vieilli ce cher Langdon et comme il m'a semblé mou et inconsistant dans ces lignes, à la mesure de son aventure… S'il parviendra bien sûr à mener sa mission à bien (ou presque...) en déchiffrant les multiples codes et énigmes qui se poseront à lui lors de son mystérieux voyage à travers l'Italie, le séduisant professeur du
Da Vinci code m'a paru bien peu excitant dans sa veste en tweed et je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à suivre sa trace…
Après tant de critiques, il me faut redorer un peu le blason d'«
Inferno » et admettre que malgré ses piètres qualités littéraires et la platitude de son intrigue, il a quand-même une corde à son arc qui m'a rendu la lecture quelque peu intéressante : Avec plus 70% de son texte consacré à la description des décors et de l'art pictural et architectural italien, il constitue un guide touristique pour débutants assez bien fait et plutôt agréable à lire, même si pour le lecteur qui attendait un roman, qui plus est un thriller, cet étalage de connaissances risque de le laisser, comme moi, sur sa faim...