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Marguerite Pozzoli (Traducteur)
EAN : 9782742755608
277 pages
Actes Sud (02/06/2005)
3.67/5   44 notes
Résumé :
Ulysse, auteur en mal d'inspiration, travaille dans une petite maison d'édition du nom de Forge qui, face à une concurrence de plus en plus déchaînée, est menacée de perdre son âme. Frappé par des accès de sommeil impromptus et poursuivi, jusque dans ses rêves, par les auteurs des manuscrits qu'il doit lire, il se réfugie dans son amour pour Pilar-Pénélope, mais cède également volontiers aux avances de sirènes tel-les que Circé, secrétaire du directeur de la maison ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Écrire est une étrange aventure et publier en est une autre. ..

Alors, quand on s'appelle Ulysse Insulaire, qu'on est un écrivain contrarié et un ĺecteur peu motivé de la Forge, une maison d'édition menacée de faillite, dirigée par un certain Vulcain, qu'on ne peut pas écrire, qu'on est dégoûté de lire les scriptodactyles fastidieux des auteurs en souffrance, il est à redouter que la belle odyssée littéraire et éditoriale se transforme en un triste voyage sur place.

Même le pays semble sans avenir, gangrené par la corruption, les affaires, les scandales et dirigé par Forco, un Duce toujours entouré de maffieux inquiétants, d'industriels cupides et d'avocats véreux. Derrière les inventions verbales à la Vian et la fantaisie sauvagement iconoclaste de la narration, on reconnaît très vite l'Italie berlusconienne dans ce pays qui a "vendu sa diversité, sa merveilleuse bâtardise, son sang multicolore".

Seuĺs espoirs pour tirer Ulysse de ses rêves éveillés d'insomniaque dépressif: les femmes. Surtout une, Pilar-Pénélope, une BTLSPS- beauté typiquement latino sans permis de séjour- , qui ouvre ses bras généreux à Ulysse, entre deux manifs de soutien aux ouvriers licenciés, aux go-go girls exploitées, ou aux immigrés refoulés, sans rancune pour ses multiples infidélités -il y a une Circé assez irrésistible qui lui fait du gringue au bureau...

Pauvre Ulysse, polygame polythrope qui comble sa soif de voyage dans des performances érotiques qui achèvent de l'épuiser!

Mais la vocation d'Ulysse n'est-elle pas de rencontrer des monstres? Un monstre! Voilà qui relancerait vraiment le voyage!

C'est bien à cette définition que correspond Achille, que sa mère a dû"tremper dans la mauvaise baignoire" puisqu'il n'est invincible qu'au talon.

Achille est monstre à tous égards : physiquement, intellectuellement, moralement et sexuellement. Sans doute la vie qui lui a fait si peu de cadeaux lui en a-t-elle fait un, considérable : rencontrer Ulysse, qui est son Patrocle, son double complémentaire.

Pendant une semaine fervente, violente, pleine comme un oeuf, ces deux-là vont tout vivre et tout partager par procuration! Et jusqu'au bout.

La fable politique, les jeux poétiques, les fantaisies érotiques, les débordements baroques parfois débridés cachent mal le vrai sujet de ce livre étonnant, surprenant, attachant : la découverte de l'Autre, cet Alien qui effraie, qui dégoûte, qui repousse d'abord, mais qui se révèle, avec un peu d'empathie et de patience, un Semblable, un Frère.

Les rencontres successives et l'amitié avec Achille ont été pour moi la pierre philosophale sortie de tous ces alambics. J'y ai retrouvé- et c'est un compliment- la fascination que m'avait procurée la lecture de Jérôme: ( L'enfance de Jérôme Bauche) de Jean-Pierre Martinet ou celle de la Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole- la même empathie violemment contradictoire provoquée par un personnage radical, Achille, Jérôme ou Ignatius, un "affreux, sale et méchant" dans la tradition d'Ettore Scola, avec de gros morceaux de tendresse dedans!

La fin, plus convenue, en forme de happy end éditorial et littéraire m'a un peu déçue. Mais pour son inventivité verbale, sa parodie du poème homérique, et surtout pour Achille piè veloce lui-même -son nom en italien- il faut lire ce livre plein de sarcasmes et de douleurs, entre le fou-rire et les larmes.
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Ulysse est lecteur dans une petite maison d'édition au bord de la faillite.
Il a lui-même écrit un roman.
Suite à un mail mystérieux, il rencontre un certain Achille, handicapé au physique monstrueux et devient son ami.
Cette amitié peu commune modifie quelque peu le cours de leurs vies.
Ah ce n'est pas une écriture plate et sans relief !
Je suppose que la traduction n'a pas du être chose aisée.
Ça fuse dans tous les sens.
Ça fourmille de situations rocambolesques.
Ça grouille de mots et de phrases, de références mythologiques.
Et de ce fouillis incroyable naissent de beaux sentiments, une incroyable sensibilité.
C'est cru parfois, souvent.
Mais c'est tendre et sentimental en même temps.
Sous des dehors hurluberlus c'est plein d'imagination, d'humour, de philosophie,
C'est truculent, décalé, ça réveille.
Je ne sais pas pourquoi, mais je pense que ce livre doit énormément séduire les lecteurs masculins.
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Achille, écrivain trentenaire et lecteur de manuscrits pour une petite maison d'édition au bord de la faillite, mène une vie plutôt monotone. Seule sa relation aléatoire avec Pénélope, une « B.T.L.S.P.S » (beauté typiquement latino sans permis de séjour) éclaire un peu son quotidien. Tout va changer quand il recevra un mail d'un certain Achille, sorte d' « elephant man », tapi au fond d'un appartement avec lequel il va nouer une amitié intense faite d'humour et de sincérité, mais aussi de perversité et de souffrance…Le début du roman nous raconte la vie d'Achille au jour le jour, mais aussi les aspects les plus aberrants de la société italienne : c'est désopilant ! Mais, sans accusation explicite, S. Benni écrit un pamphlet sans concession d'une Italie qu'il refuse (mafia, scandales politico-financiers, vagues de licenciements, rejet des émigrants…). Au fil des pages, l'humour devient plus discret pour évoquer la relation entre Ulysse et Achille et ses conséquences. S.Benni a un monde bien à lui (dont il faut peut être chercher la clef dans la tradition littéraire italienne ?) Fables fantastiques, farces burlesques, du rêve « physiologique » au rêve éveillé, ses personnages passent du monde réel à un monde onirique qui n'est pas sans me rappeler Pirandello dont certains héros dérivent parfois vers le rêve pour tenter d'échapper à l'aliénation de la condition humaine.
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N°896– Avril 2015

ACHILLE AU PIED LÉGER – Stefano BENNI – Actes Sud.
Traduit de l'italien par Marguerite Pozzoli.

Achille est un jeune écrivain peu inspiré et en mal de chef-d’œuvre. Pour survivre s’est fait lecteur dans une petite maison d'édition du nom de Forge, par ailleurs au bord de la faillite à cause de la concurrence. Elle est comme il se doit dirigée par Vulcain (d'emblée de ton est donné). Il a aussi le malheur d'être insomniaque et quand il parvient enfin à dormir, il rêve que les auteurs qu'il est obligé de lire dans le cadre de son travail le poursuivent. Sa vie n'est donc un calvaire tout juste ensoleillé par son amour pour Pilar-Pénélope, une BTLSP, comprenez « une beauté typiquement latino sans permis de séjour », une plantureuse jeune fille très courtisée, ce qui ne l'empêche cependant pas de répondre aux avances de Ciré, la secrétaire de la maison d'édition. Après tout il y a pire comme situation même s'il pouvait espérer mieux pour lui sur le plan professionnel. Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes, selon l'expression désormais consacrée, jusqu’à ce qu'Ulysse reçoive un courriel envoyé par un certain Achille qui souhaite le rencontrer. On est déjà en pleine mythologie antique et cela ne fait que commencer ! Sauf que le Achille en question n'a rien d'un valeureux guerrier, ressemble à un monstre cloué sur un fauteuil roulant, rongé par la solitude, constamment plongé dans une pièce obscure. Il ne connaît rien de la vie, ne connaît l'amour qu'en imagination et ses rares rapports aux autres sont faits de violence. Quant à Ulysse, il n'a rien de commun non plus avec le personnage d'Homère, c'est plutôt un anti-héros un peu ballotté par les événements. Pourtant, malgré ces apparences peu engageantes, un marché va être conclu entre les deux hommes que tout oppose : Si Ulysse lui raconte ce qu'il veut écrire sans être capable d'y parvenir, Achille sera sa plume, révélant ainsi une parfaite complémentarité entre eux. Achille vivra donc par procuration et trouvera ainsi un sens à son existence. Ainsi la vie de chacun va être transformée. Une amitié va naître entre eux mais une amitié dérangeante à cause des propos durs et méchants d'Achille, personnage à la fois cynique et intelligent, et de la bienveillance d'Ulysse, surtout quand leurs conversations abordent la sexualité. Nous avons droit à des séquences érotiques à travers les rêves et les fantasmes d'Achille. Les femmes sont belles, désirables et on sent Ulysse très amoureux de Pénélope même si Circé ne le laisse pas indifférent, c'est le moins qu'on puisse dire. Il y aura quand même entre les deux hommes une véritable complicité où la perversité le dispute à la souffrance, à la tendresse et à l'humour.

Ce roman baroque est véritablement prenant, à cause de l'univers de Benni, son humour décalé, son vocabulaire truculent qui me rappelle celui de Boris Vian (parfois aussi de Lewis Caroll), sa poésie si particulière malgré ou à cause des mots parfois crus, des situations salaces, son style agréable à lire et généreusement débridé (et sûrement bien traduit, ce qui en doit pas être facile). A travers les personnages, les situations, c'est aussi une critique de l'Italie contemporaine avec l'inévitable mafia, la franc-maçonnerie, le football, le non moins incontournable Berlusconi (pourtant jamais nommé) et ses scandales, les immigrés, la crises économique et les licenciements qu’elle induit et, évidemment les problèmes des maisons d'édition. On n'oubliera pas non plus de réfléchir sur l'inspiration, la peur de la page blanche, celle de la panne créatrice et de l'inévitable découragement chez les jeunes auteurs qu'on n'encourage guère, surtout dans les maison d'édition. Là aussi j'ai accroché et me suis retrouvé à titre personnel sur ce chapitre. De plus c'est, à travers une sorte de parabole, une tentative originale de réécrire la mythologie antique marquée par une certaine perfection et de l'adapter au monde de l'Italie d'aujourd'hui nettement moins ressemblant !

J'ai rencontré Stefano Benni un peu par hasard, comme souvent, mais franchement je ne suis pas déçu. Son univers à la fois loufoque et fantastique me parle et m'a entraîné dans cette histoire jusqu'à la fin.
©Hervé GAUTIER – Avril 2015 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Quelle petite merveille que ce livre, grinçant, désabusé, terrible et terriblement drôle. Stefano Benni nous y élabore une épopée homérique passée sous acide, confrontant aux figures mythologiques de l'Iliade et de l'Odyssée la réalité, parfois crasse de l'Italie contemporaine telle qu'il la voit. Chaque élément de notre vie est passé au filtre de la métaphore antique, le plus commun prenant sous sa plume des tournures tout bonnement fantastiques. Son écriture est ainsi à prendre comme une oeuvre en soi, tant chaque mot semble porter en lui images, références et clins d'oeil venus taper dans le notre.

Le style, extraordinaire, fond dans son récit fantastique et réalisme, entretenant, par la seule force de la langue, une incroyable ambiguïté dans ce qu'il décrit. Bien bas mon chapeau, au passage, à la traductrice Marguerite Pozzoli dont le plaisir à suivre les frasques langagières de Benni est à peu près aussi évident à la lecture que la difficulté de l'exercice (non pas dévoilée par des maladresses, mais par la réflexion que l'on se fait, devant la richesse que la plus petite phrase de cet ouvrage, qu'il est surprenant qu'il ne s'agisse pas là d'une VO, tant la personnalité de l'auteur y transpire à chaque ligne).

Il y dénonce par pirouette ce qu'il abhorre, il relève avec finesse ce qui l'attendrit, et nous embarque dans un récit prenant souvent des détours improbables, mais en évitant toujours par sa précision de tomber dans la lourdeur.

Ulysse, auteur/éditeur un peu ralenti, polygame polythrope, vorace et complice; Achille, handicapé mystique, érotico-trash, capable de renvoyer par le grotesque (au sens théâtral du terme) une gifle frappante de tragédie, d'humanité, nous plaçant dans une très inconfortable intimité, et dans une empathie que l'on réalise éviter au quotidien. Je me suis ces derniers mois beaucoup attachée dans mes lectures à la notion de marginalité... En voilà une autre, douloureuse et sans aucune pitié, mais tout particulièrement riche.

Cinq étoiles, sans la moindre hésitation, pour ce texte qui se dévore, si intelligent, et si souple. Je regrette d'en être sortie, et n'eurent été quelques très désagréables lectures obligatoires à venir, j'aurais très volontiers poursuivi un peu plus mon voyage au coeur de la prose virtuose, et carrément rock'n'roll de Benni.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Ulysse se retrouva au terminus du Treize, dix arrêts après le sien, les scriptodactyles sur les genoux. Il ne se rappelait ni quand il s’était assis ni quand il s(était endormi. Il souffrait de la maladie du pain frais, ou insomnia pistoria, qui frappe les fils de boulanger. Les crises engendrées par cette maladie provoquent une grande activité nocturne, et de brusques somnolences pendant la journée. Grâce à ses études humanistes, Ulysse s’était émancipé de ses origines céréalières, mais de temps à autre le chromosome héréditaire réapparaissait.
Il regarda autour de lui et vit que l’autobus était vide : même le chauffeur avait disparu. Il descendit et tâcha de se repérer. Il se trouvait dans la banlieue, periferia ou hinterland, dans la zone des grands magasins, supermercati ou shopping centers, lesquels, i quali, which, se profilaient au loin dans le brouillard, nebbia, fog, illuminés comme des transatlantiques. L’abribus était encerclé par une muraille d’immeubles disposés en fer à cheval, tous pareils, jaunâtres et parasités par une champignonnière d’antennes satellites. Au pied des immeubles s’étendait un parking et au milieu de celui-ci un square désespéré, avec des peupliers transplantés et des balançoires tristes comme des gibets. Du haut d’une gigantesque affiche, une méga pin-up en guêpière contemplait le tout. Ulysse évita quelques flaques, un échantillonnage de crottes de chien récentes et assyriennes, et quelques seringues abandonnées. Il trouva refuge sur un banc, sous un abri en bois orné de graffitis rockoko. Il y fit une pause.
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Combien de livres merveilleux sont cachés dans le silence de celui qui vit immobile, muet, aveugle? Aurais-tu imaginé que derrière une vilaine couverture, dans une tête aussi mal bâtie, il y avait l'ordre et le désordre d'une histoire?
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O mélancolie des bureaux, tôt le matin, quand la lumière du jour confère aux documents et aux papiers une douloureuse patine… Ceux-ci pourront-ils jamais expliquer l’éternel réveil du monde, se remettre à parler alors que la nuit a ralenti les paroles et fait vaciller les vérités ? O douleur des corbeilles pleines de feuillets violets et déchirés, de dépliants inutiles, de copies ratées et torturées… Et que dire de l’espoir du crayon et de l’attente de la gomme, l’une nécessitant la mort de l’autre ? Et de la féroce vocation unificatrice de l’agrafeuse ? De la ferveur entremetteuse des trombones, de la courte étreinte du ruban adhésif ? Quelle est cette vibration qui accompagne le redémarrage froid et précis de l’ordinateur, ce halètement de machine fatiguée, ce frisson qui crie : « Toute ma complexité cybernétique ne sert à rien, face à une seule vraie question sur le monde » ?
Démarrage Windows en cours
Application des installations de l’ordinateur en cours
Préparation de la barre d’outils
Déplacer vers la corbeille
S’il te plaît, Ulysse, tue-moi.
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L’autobus…décrit par l’auteur :
Au bout de la rue, on entendit un cri rauque et, débouchant d’un virage en pente légère, apparut le dragon chenille. Perçant de ses yeux jaunes le mur de brouillard, il se dirigea vers ses proies, balançant sa tête monstrueuse. Il mesurait plus de 10 mètres de long, était rouge sang, avec 6 pattes ridées sur lesquelles il galopait à toute vitesse entre les files de voitures garées. Lorsqu’il fut près de l’abri, il fit clignoter un petit œil jaunâtre sur la partie droite de son mufle, un clin d’œil chargé d’un désir obscène. Puis, il s’arrêta en faisant crisser ses crocs, devant les humains incapables de fuir, paralysés par la terreur. Lentement, il ouvrit non pas une mais trois gueules. Avec deux d’entre elles, il dévora ses victimes, par la troisième, il en recracha une, visiblement mastiquée et digérée. Il referma ses mâchoires d’un claquement sec et repartit, avec un soupir rassasié.
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Je pars vivant et victorieux, Odysseus. Nous n'y pensons jamais, mais tout livre comporte une page qui nous restera incompréhensible - la plus blanche, la plus inutile -alors que c'est pour elle que tout le reste a été écrit. Pourquoi sommes-nous incapable de la voir? C'est une question que je te pose, et qui te fera penser à moi pendant quelques temps, jusqu'à ce que tu trouves la réponse.
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