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Critiques de Maud Tabachnik (442)
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La mémoire du bourreau

Maud Tabachnik n’en est pas à son premier essai ! Une trentaine de romans à son actif et je n’en avais encore jamais lu un seul. J’ai profité de la réédition de « la Mémoire du Bourreau » (sortie en 1999 à l’origine) pour pallier à ce manque. Et je peux vous dire que j’ai été inspiré car ce livre est très bon.



Le sujet est difficile à aborder. Anton Strübell est un ancien officier SS qui vit aujourd’hui sous la protection du régime syrien. Il est riche, baigne dans l’allégresse sans crainte de représailles concernant son sulfureux passé. Il est ami avec des gens de pouvoir qui lui garantissent protection.



Son fils lui propose de l’interviewer et d’écrire un livre sur ses mémoires. Un livre avec des faits historiques bien sûr mais aussi sur la vie de l’ancien nazi. Il sera question de son évolution au sein du parti mais aussi de la rencontre avec sa femme, la mort d’un de ses enfants…



Maud Tabachnik a la bonne idée de mettre Strübell face à son fils ce qui donne au roman un élan dramatique et pose aussi la question de la transmission de ses propres valeurs à ses descendants. Il n’y a pas de compromis ni langue de bois. Ici le SS n’a aucun remord. Il désire ardemment, par le biais de ses mémoires, ressusciter l’idéologie nationale-socialiste de l’époque.



Le fils quant à lui, au fil du récit et des atrocités commises par Anton, remettra en question les décisions de son père.



La construction du livre est à couper le souffle. Vraiment, quelle maitrise. On oscille entre souvenirs, discussions entre père et fils, et récit présent à la première personne. Le tout s’enchaîne en toute fluidité. Du grand art.



On apprend beaucoup sur l’époque car Maud Tabachnik s’est très documentée. Certains passages sont très durs et, le fait qu’ils soient racontés par un vieil homme à son fils, ajoute encore plus d’ambiguïté à la nature humaine. Le bourreau a dans ce livre visage humain et c’est peut-être ce qui le rend encore plus terrifiant.



Nous ne sommes pas en présence d’un thriller classique, je pencherais plutôt pour le roman noir historique. Une première pour moi.



Le sujet est brûlant, dramatique et profondément humain. La plume est incroyable. Enchanté de faire votre connaissance Mme Tabachnik.




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La mort quelque part

« La mort quelque part » de Maud Tabachnik est un polar mettant en scène un policier juif, Sam Goodman, envoyé à Paris suite à un échange entre les deux pays. Goodman épaule ses collègues français dans l’enquête sur « Alex » qui revendique des attentats en réclamant de l’argent.

La mère de Goodman, la mère juive caricaturée, débarque, la santé du collègue français avec lequel Sam s’entend le mieux décline et il débute dans l’ennui une histoire d’amour sordide avec sa voisine. L’enquête est vachement tirée par les cheveux, se finalisant avec l’aide d’un prêtre vaudou…

Deuxième roman de la française Maud Tabachnik et je suis toujours aussi mitigée. Le livre se laisse lire, l’écriture est agréable mais le scénario manque de puissance et l’enquête se révèle peu vraisemblable.

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Désert barbare

Au début de cet hiver,rien de mieux pour se réchauffer qu'une virée dans le désert de Sonora en Arizona ,par 45° à l'ombre,au milieu des cactus chandeliers géants et autres serpents vénimeux,à la poursuite d'une bande de dangereux allumés dirigés par un gourou du genre Charlie Manson.C'est ce que nous propose Maud Tabachnik avec ce nouveau roman mettant en scène ses deux personnages récurrents,à savoir:Sam Goodman,le flic le plus élégant de Boston et la journaliste gay Sandra Khan.Nous avons là un récit linéaire à plusieurs voix,somme toute assez simple mais terriblement efficace et au suspense soutenu.Au final ,une lecture qui accroche et offre un agréable moment de détente mais restant en deçà des meilleurs titres de cet auteure.
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Lâchez les chiens !

Sud-est de la France, un instituteur, juré dans un procès, est assassiné parce qu'il a, selon ses meurtriers, "encouragé les autres (jurés) à voter la réclusion". Dans cette région, l'extrême droite a pris le pouvoir et entend le garder, coûte que coûte, quitte pour cela à bâcler une enquête policière sur un meurtre impliquant certains de ses membres.

Un peu déçu par deux lâches abandons successifs de lecture, je me suis décidé à lire ce petit polar que j'ai acheté l'autre jour à Emmaüs -5 livres collection Librio pour 1€ , les autres étant 4 livres d'Andrée Chédid. C'est une petite lecture interlude, pas désagréable. Ce n'est pas non plus un grand polar : les retournements de situation sont un peu rapides et expéditifs, ce qui nuit à la crédibilité du livre. Il manque donc d'épaisseur dans le déroulement de l'enquête jusqu'à une fin un peu décevante. Ceci étant dit, le climat d'une ville du sud-est gangrenée par l'extême droite est assez tendu et très plausible, notamment à l'époque de la parution du livre -1998 ! Pour cette raison la fréquentation de ce livre n'est pas inintéressante, mais elle doit être prise pour ce qu'elle est : un simple divertissement, ce qui n'est déjà pas si mal !
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Le temps de la colère

Suite du roman « les faisceaux de la peur » de Maud Tabachnik que j’ai enchaîné tout de suite après avoir terminé le premier, je ne pouvais pas attendre, il fallait absolument que je sache ce qui allait arriver à la famille Livi et à son héroïne, Judith, à laquelle je me suis attachée immédiatement.



Octobre 1940, Judith et son frère ont rejoint la résistance à Londres, Judith est en formation au S.O.E alors que Michaël, est affecté en qualité de mécanicien dans une base aérienne. Son ami, Thierry de Sainte-Foix est lui aussi en Angleterre, c’est d’ailleurs grâce à lui que frère et soeur ont pu rejoindre Londres et aussi obtenir leurs affectations. La formation est dure mais Judith s’adapte, elle aimerait rejoindre le « women’s voluntary services » et compte sur Thierry pour lui donner un coup de pouce.



Les nouvelles qui lui parviennent de France sont inquiétantes et lors d’un appel téléphonique avec ses parents, elle comprend que l’heure est grave et qu’il est temps pour elle de rentrer pour les emmener en zone libre, ils ne sont plus en sécurité à Paris. Une nouvelle fois, avec l’appui de Thierry qui ne peut rien lui refuser -et pour cause, le jeune homme est amoureux d’elle- elle prend un bateau direction la côte Normande avec des faux papiers, une fois sur le sol Français elle devra se débrouiller.



A Paris, l’étau se resserre autour de la population juive, le rationnement en vivres devient compliqué, les dénonciations vont bon train et Judith arrive juste à temps pour éviter la déportation à son père qui allait se jeter, naïvement, dans la gueule du loup. Les Livi embarquent à bord d’un train pour gagner la zone libre, sans ausweis qui leur permettrait de ne pas être inquiétés. Judith a de faux papiers qui, si on les regarde bien, montrent rapidement qu’ils sont faux. Mais la jeune femme est téméraire, courageuse, frondeuse et compte bien mettre en application tout ce qu’elle vient d’apprendre en Angleterre pour sauver ses parents.



Une nouvelle fois, Maud Tabachnik ne laisse rien au hasard, tout est parfaitement documenté, fiction et faits historiques se mélangent habilement et elle arrive à nous transmettre la peur que ressentent tous les juifs qui fuient, parce qu’ils sont constamment au bord de l’abime. Il y a d’abord ce stress qui nous taraude dans le train, je me surprends à parfois retenir ma respiration, comme si, finalement, j’étais avec eux, je trouve ce trajet interminable, paniquée à l’idée qu’ils ne pourraient jamais arriver.



Il y a ensuite leur installation à Marseille qui n’était pas prévue, ils voulaient rejoindre l’Italie, mais là bas ils ne seront pas non plus à l’abri, comment faire confiance en des gens que l’on ne connaît pas ? Judith est sur tout les fronts, elle est perspicace et instinctive, le mot approprié serait « intuitive » elle aide ses parents mais n’hésite pas à s’engager pour les autres aussi, c’est une merveilleuse résistante qui ne lâche rien, -je n’ai pas assez de qualificatifs pour la décrire- et quand Sofia, la femme qu’elle aime, vient la rejoindre, Judith est comblée mais elle ne peut pas se laisser aller totalement, il y a constamment cette épée de Damoclès au dessus de sa tête, de sa famille et du peuple juif. Quand on lui propose de rejoindre la Palestine avec Sofia et de lutter là bas, Judith n’hésite pas un seul instant !



Une nouvelle fois je suis sous le charme du roman qui m’a fait passer un agréable moment de lecture. Je suis presque triste de laisser Judith et Sofia, surtout que la fin du livre pourrait mener sur une nouvelle histoire qui pourrait s’avérer très intéressante et instructive puisque si Judith a été formée chez les Anglais, nul doute que pour vivre en Palestine et obtenir la déclaration de l’Etat d’Israël, c’est contre eux qu’elle devra lutter.






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Lâchez les chiens !

A la suite du meurtre d'un inspecteur des impôts par un commerçant, Bernard Lenterne est premier juré lors du procès qui s'ensuit. Il est alors soupçonné par les amis du meurtrier d'être responsable de la lourde peine infligée. Ils vont l'assassiner sauvagement pour le punir. Des amis de Bernard, eux aussi menacés vont faire appel à Fanny, une ex-privée aujourd'hui journaliste pour tenter de démontrer la vérité.

Elle débarque dans un village du Sud-Est, un autre monde où le Mouvement national est au pouvoir.

Un tableau à peine voilé d'une France d'extrème droite où la loi du plus fort prévaut, où les violences s'enchaînent (d'autres morts suivront), où tout est tellement bien huilé qu'on hésite entre espoir et épouvante.

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Jours de glace

Alors qu'elle vient d'être informée d'un meurtre et qu'elle s'apprête à se rendre sur place, la shérif Lou Grynspan est appelée de la toute nouvelle prison high-tech. On lui demande de venir d'urgence. Arrivée sur place elle apprend qu'à cause de la tempête, le système informatique qui régit l'entier fonctionnement de la prison a planté et les quatre plus dangereux criminels se sont échappés.



Commence alors une chasse à l'homme qui relègue l'enquête sur le meurtre de la jeune indienne au second plan.

Certes le récit nous donne les grandes lignes sur les deux affaires mais il aurait gagné à ce que l'on rentre un peu plus dans les détails, ce qui donne une impression d'inachevé.



Dans ce thriller l’intérêt principal de l'histoire n'est pas le côté policier mais l'immersion dans la culture amérindienne.



La traque es criminels s'effectue dans des conditions difficiles dues au climat de ce grand nord canadien, ce qui ajoute un plus à l'ambiance.



La tension entre les deux communautés transparaît tout au long du roman.



Hormis le personnage du shérif les autres personnages manquent un peu de profondeur.



Les chapitres sont courts ce qui donne une bonne dynamique de lecture.



Une première approche de l'auteure qui dans l'ensemble est plutôt bonne.
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Le Cinquième jour

"Loin des conventions attendues, un livre à couper le souffle !" Nous dit un certain François Busnel des dernières nouvelles d'Alsace ...

Certes je sors de cette lecture abasourdie, assommée ... tant d'horreurs ... tant de machiavélisme ... je n'imagine pas que tout ça, sorte de l'imagination d'une romancière habituée de la littérature noire ... je n'imaginais pas plutôt, car comme le précise l'auteure l'idée lui est venue de romancer la vie d'un criminel qui a vraiment existé dans les années trente aux États Unis.

Lire le cinquième jour est une épreuve pour notre confort intellectuel, nous sommes obligés de lire vite, sans trop réfléchir car sinon je crois que l'on refermerait le livre de dégoût si seulement on se représentait les scènes décrites.

Une lecture éprouvante certes mais on tient facilement jusqu'au bout... la curiosité est soit disant un vilain défaut.

Un livre peut être a réserver aux lecteurs de littérature plus noire que noire !
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Jeux de dupes

Maud Tabachnick avait le don de m'enchanter ou de me décevoir, aujourd'hui je suis mitigée.



En effet, le thème m'a accroché ainsi que les premiers chapitres, mais le récit s'essouffle et les personnages perdent leurs intérêts jusqu'au final qui m'a agréablement surprise.
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Lâchez les chiens !

En lisant la quatrième de couverture, je me dis que s'il suffisait d'un bouquin pour faire voler en éclat "le tableau, sinistre et bien léché, d'une France d'extrême droite" ce serait vraiment un miracle.

Ce titre des années 2000, dénonce cette extrême droite qui constitue encore et toujours une dérive possible de nos démocraties fragiles.

Ce qui est triste, c'est que vingt ans après l'écriture de ce petit roman ou nouvelle, les faits racontés sont encore plausibles, tout cela peut exister ou avoir existé ... les méthodes utilisées sont toujours les mêmes ... et pourtant elles sont connues, mais on n'arrive pas vraiment à les déjouer et à faire condamner les coupables.

Le pire c'est que ce qu'on ressent en lisant ce livre, ce frisson de dégoût envers la machination des mouvements populistes, n'est pas lié au polar que l'on croit lire mais bien à la triste réalité de la société qui nous entoure en France (le non choix entre une dirigeante d'un mouvement national et un quidam) , en Europe (avec des gouvernements ouvertement racistes et nationalistes), aux Amériques (du Sud avec un incapable au Brésil et du nord avec un fou ).

Alors la conclusion du livre peut être la même que notre conviction de combattre encore et toujours "Mais peut être plus pour longtemps."
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Jeux de dupes

✔️Mon ressenti : Ce roman a été pour moi la découverte de l’auteure. Maud Tabachnik qui n’en est pourtant pas à son coup d’essai puisqu’elle a déjà une trentaine de polars à son actif !

Abbot, un homme méprisé par son entourage choisi d’exprimer son mal -être grâce à l’écriture. Lors d’un moment de courage, il décide d’amener son manuscrit à un éditeur. La malchance le poursuit et son écrit se perd. Quand il apprend quelques temps plus tard que l’on s’est approprié son manuscrit et qu’en plus c’est un best seller, il va vouloir se rapprocher du voleur pour récupérer ce qu’on lui a pris…

L’auteure nous emmène dans un thriller psychologique anxiogène. J’ai tenu à savoir ce qu’il allait arriver à ce personnage assez antipathique et faible au départ mais qui évolue au fil des pages. L’atmosphère est pesante et aide à faire de ce roman un thriller psychologique de qualité. Pour les âmes sensibles, pas de scènes gores, juste un climat très oppressant.

J’ai beaucoup aimé que l’intrigue soit autour de l’écriture et de la célébrité qu’offre un roman à succès. Cela a permis de concilier mon amour du thriller mais aussi de l’univers du livre. Si ça vous tente, n’hésitez pas !

🎯Mots Clefs : Auteur / Vol / Rapprochement / Pression / Vengeance

🏆Ma note : 18/20
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Jours de glace

Woodfoll, petite ville du grand nord Canadien. On y fait pas grand chose dans cet univers glacé. Louise Grynspan, surnommée Lou, shérif de la ville, une ancienne profileuse de la police du Québec, est venue presque s’enterrer là pour renaître après des déboires familiaux et sentimentaux. Alors qu’elle est invitée par les autorités locales à découvrir le nouveau pénitencier très haute sécurité installé en bordure de ville, une tempête sans précédent balaie Woodfoll durant quelques heures. Lorsqu’enfin le calme revient, c’est pour découvrir que durant quelques minutes, le système de surveillance de la prison a été déconnecté, et que quatre frères, de dangereux criminels sociopathes, se sont échappés en massacrant leurs gardiens et qu’ils se baladent dans la nature.

En même temps, Lou Gryspan doit enquêter sur la mort d’une jeune fille indienne retrouvée sauvagement mutilée dans la forêt. Dans cette région où la population indienne s’estime avoir été spoliée par les Blancs, et où la localisation même de la prison est remise en question, la tension atteint rapidement son paroxysme…

Je n’avais jamais encore eu l’occasion d’ouvrir un roman de Maud Tabachnik. Je connaissais l’auteur de nom et de réputation, j’ai eu l’occasion de la croiser sur des salons, mais jamais je ne m’étais plongé dans ses pages. Voilà une erreur réparée avec ce « Jours de Glace » paru aux éditions City. Un thriller effectivement glacial. D’emblée, la situation est posée, l’auteure ne s’embarrasse pas de chapitres superflus pour planter le décor. Rappelant par certains aspects le film de Taylor Sheridan, Wind River, il met en exergue les difficultés de communications entre Indiens et Canadiens, leurs façons très différentes de gérer les problèmes, et cette impression constante d’incompréhension presque volontaire. Cette partie du roman est à mon sens la plus réussie. En particulier, les deux policiers Oka et Temiscouata, et surtout le chef Istinak Shaw, sont formidables de justesse. Inversement, le roman n’est pas totalement dénué de petits travers: d’abord, l’héroïne, Lou Gryspan. Intéressante à plus d’un titre, j’avoue ne pas avoir compris l’intérêt d’en faire une ex-profileuse, j’ai parfois l’impression que ce profession devient une condition sine qua non du thriller. D’autant qu’à la suite de l’histoire, on ne peut pas dire qu’elle use particulièrement de ses talents. Comme nous sommes au Canada, nous avons également droit à un certain nombre d’expressions locales, assez amusantes mais pas franchement indispensables.

Les chapitres qui se succèdent rapidement, alternent le point de vue du shérif, Lou s’exprimant alors au présent et à la première personne, avec ceux des autres protagonistes , à la troisième personne et au passé. J’avoue que cela peut paraître parfois déboussolant et peut casser le rythme. Par ailleurs, j’ai eu parfois du mal avec certaines phrases très longues et des répétitions qui auraient mérité d’être supprimées. Quelques considérations digressions m’ont également laissé perplexe, en particulier sur la politique et l’immigration…

Au final, Jours de Glace est un petit thriller agréable à lire, sans doute pas aussi terrifiant et additif que j’aurais pu l’espérer, en particulier en ce qui concerne la traque des quatre frères meurtriers, que j’aurais préférée plus longue peut-être plus dure voire plus sanglante. Ce n’était sans doute pas le propos du roman. Mais la description de l’univers des Premières Nations sonne très juste. Et surtout, il m’a permis de découvrir celui de l’auteure, dans lequel je n’exclue pas à l’avenir de retourner.
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Jours de glace

Lou a décidé de quitter Montréal alors que sa carrière au sein de la police était en plein essor. Elle a décidé de poser ses bagages à Woodfoll, un bourg perdu qui se trouve à la frontière de Manitoba afin de panser les plaies de son cœur. Elle qui pensait se trouver dans une bourgade tranquille, elle s'est lourdement trompée car la petite ville près de laquelle elle vit, le gouvernement a construit une prison de haute sécurité inviolable, en tout cas sur le papier car un blizzard va venir contredire cette vérité !







En effet, un terrible blizzard va emporter sur son passage plusieurs riverains et il y a aura des pannes électriques à grande échelle ce qui signifie que la prison de haute sécurité n'est plus sécurisée comme il se doit... Les portes de prison automatiques se sont déverrouillées grâce à ce blizzard qui est une aubaine pour les meurtriers, psychopathes, violeurs et autres s*loperie qu'elle y renferme ! Une fois que ce blizzard est passé, les cadavres fusent. Des pauvres gens ont été sauvagement assassinés et je vous laisse deviner vers qui les soupçons se sont portés...







Qui s'est qui doit mener cette enquête et retrouver les gugusses qui se sont enfuis de la prison ? Je vous le donne dans le mille, il s'agit bien évidemment de Lou ! Mais elle n'est pas convaincu que les quatre évadés soient les coupable de ce meurtre.







Ce thriller ô combien noir et cruel est remarquablement bien mené ! C'est un thriller hors du commun, aussi glacial que le blizzard qui a balayé tout un pays pour nous offrir un récit aussi glaçant que possible ! Lou est un personnage à fort caractère et pour mener ce genre d'enquête, il faut non seulement en avoir dans la tête mais il faut un sacré courage pour arriver au bout de cette enquête.







La plume de l'auteur est sombre, noire, glaçante, flippante mais c'est tellement bien écrit qu'à la fin du récit, on en redemande forcément ! Maud Tabachnik a une plume descriptive, je n'avais aucune difficulté à m'imaginer les scènes qu'elle prenait plaisir à nous décrire, je visualisais ce blizzard qui causait des dégâts effroyables.







Tout ça pour vous dire que "Jours de glace" est un roman qui ne vous laissera pas de marbre et qui saura vous glacer le sang comme il se doit.




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Lâchez les chiens !

Les idées sont assez intéressantes dans l’ensemble.

L’auteure nous fait découvrir un village où règne la haine, la menace et surtout la mort. Certains clichés sont un peu trop présents selon moi et je trouve cela dommage.



Dès le début nous sommes confrontés à un meurtre. Maud Tabachnik n’épargne ni ses personnages, ni ses lecteurs. Ce qui est assez troublant c’est qu’en tant que lecteur nous savons tout. Les coupables nous sont dévoilés très rapidement et les scènes de crimes sont en direct. Il n’y a donc pas vraiment de suspense…

Le roman est assez court, il se lit rapidement. Ce qui est frustrant c’est que l’auteur ne crée pas de passé ni même de quotidien à ses personnages. On ne sait donc pratiquement rien d’eux.



J’ai bien apprécié le fait de jouer avec les points de vue mais je pense que l’auteure aurait dû indiquer clairement les changements. En effet je me suis parfois trompée et je ne savais plus de quel point de vue était le passage que j’étais en train de lire. C’est dommage !

De plus l’auteure oublie complètement de nous indiquer combien de temps durent les actions. Au final on ne sait pas vraiment si l’histoire s’écoule sur une journée ou sur plusieurs semaines…



Maud Tabachnik n’approfondit pas assez ses idées, c’est un peu frustrant concernant certaines situations. Pour ce qui est des descriptions elles ne sont pas nombreuses et je ne suis pas arrivée à m’imaginer les lieux, les personnages ni ce qu’ils peuvent ressentir. Je pense que plus de détails auraient été nécessaires. Il y a beaucoup de protagonistes qui ont un rôle essentiel et malheureusement je ne suis pas sûre d’avoir retenu tous leurs noms et leurs rôles.



Ce roman peu être lu par n’importe qui même par ceux qui n’aiment pas les thrillers/polars à cause du sang. En effet même s’il y a des morts il n’y a pas de descriptions des cadavres ni de sang. C’est un roman assez soft pour tout public !



La fin est dans la lignée du roman, un peu trop rapide selon moi. Le point positif c’est que l’on sait ce que chaque protagonistes est devenu.

En résumé un petit roman sympathique, pas assez approfondi mais qui vous fera passer un bon moment.

Si vous aimez les livres courts, lus entre deux romans plus longs, la campagne et Maud Tabachnik alors ce roman vous plaira peut-être.
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L'étoile du temple

Utilisant la langue d'alors, M. Tabachnick nous régale avec ce roman bien ficelé et très agréable en lecture. On appréciera le souci du détail, la

vraisemblance dans l'intrigue même si les principaux protagonistes sont

imaginés. Les descriptions historiques, aussi bien de la foire de

Troyes, de l'ordre du Temple et ses commanderies, de la vie de tous les

jours, us et coutumes, féodalité, amour courtois, mais aussi haine

envers les juifs, le Temple et les nantis.

Le style est léger,

entrainant. L'histoire intéressante et l'intrigue bien menée. Le

dénouement est imprévu, il ne pouvait, cependant, pas y en avoir

d'autre.
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Lâchez les chiens !

L’assassinat brutal de l’instituteur du village et un ancien copain fait appel à Fanny journaliste au Matin pour tenter de comprendre ce qui s’est passé. Dans ce village du Sud-Est de la France, la montée du nationalisme prend de l’ampleur. Un roman court d’à peine 155 pages qui nous entraînent dans une intrigue nauséabonde. Il y a là des relents de racisme, de népotisme, d’abus de pouvoir. C’est dans ce climat délétère d’extrême droite que Fanny va s’enfoncer et nous avec dans la noirceur des hommes. Un thriller qui se lit rapidement. On ne peut que regretter qu’il ne soit pas plus étoffé et développé tant au niveau des ses personnages qu’au niveau de l’intrigue en elle-même. Les retournements tombent à plat faute d’avoir été bien amené. Un polar qui dresse un portrait au vitriol d’une catégorie de la population française amenée à prendre de l’ampleur, écrit en 1998 il n’a pas pris une ride. Pour ma part, il reste comme phare pour mettre en lumière des extrémistes dont on ne se débarrasse pas facilement. La xénophobie, l’intégrisme, l’ignorance, la peur de l’autre sont malheureusement toujours d’actualité et il nous faut rester vigilant pour qu’une répétition de l’histoire n’ait pas lieu. Bonne lecture.




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Gémeaux

Pas de réel engouement pour ce polar à l’intrigue plutôt classique. J’ai toujours quelques difficultés à entrer dans un livre lorsque les personnages sont récurrents et que je n’ai pas lu les tomes précédents. C’est un peu comme rater le début d’un film ou louper les premiers épisodes d’une série... On se sent comme exclus.



Dans Gémeaux, on retrouve donc Sandra, la journaliste, et Sam, le flic ,qui ont déjà vécu quelques aventures ensemble – aventures dont on devine qu’elles ont été traumatisantes. Dès les premières pages, Tabachnik installe un climat violent : les méchants le sont vraiment, des jumeaux psychopathes, sans foi ni loi, ni beaucoup de cervelle. Sur leur route, ils vont croiser Genosi, un truand français en mauvaise posture. Le trio, pas bien malin (je l’ai déjà dit ?!?), en cavale, va chercher des moyens d’assurer sa fuite. Sa débâcle va considérablement faciliter le travail des enquêteurs mais aura un certain coût pour les malchanceux qui croiseront leur route.

L’ensemble est sans temps mort, sans beaucoup de surprise non plus. Dommage parce que la construction est plutôt intéressante, les héros sont tour à tour narrateurs, ce qui participe au rythme. Je reste un peu sur ma faim et même si l'épilogue ménage du suspens, je ne pense pas lire le prochain tome.



Roman reçu dans le cadre d’une Masse critique : de chaleureux remerciements aux éditions De Borée et, bien évidemment, à Babelio qui nous fait découvrir livres et auteurs !

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Scène de crime

Je dois déjà dire que je n’aime pas trop les nouvelles en règle générale (je fais une exception pour le prix Clara[1] qui consacre de jeunes auteurs). Ayant découvert Maud Tabachnick il y a peu de temps, j’ai quand même voulu essayer ce recueil de dix-sept nouvelles. Mon avis est très mitigé.

[...]

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Le sang de Venise

Si l'intrigue est bien tournée, le style manque parfois d'inventivité cependant la fin... la fin m'a vraiment marqué. À lire jusqu'à la dernière phrase.
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L'ordre et le chaos

Je viens de lire un très bon livre, un de mes meilleurs, depuis longtemps !

Cette vie triste et étriquée de la part de Merryl est celle de beaucoup de personne de son âge et plus âgées. Dans un pays l'Angleterre, le pays de galles où rien n'égaye la vie quotidienne.

Puis la description des divers énergumènes qui peuplent ces contrées (comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres pays) est assez fidèle, du Maire autoritaire, qui fait peur à ses administrés qui le respectent pour cela, à l'agriculteur veuf qui prends sa fillette pour sa seconde femme, les humains sont à l'image de la société.

Les réactions de cette filles sont exactement celles que nous aurions si nous n'avions pas un peu de retenue, de peur et beaucoup plus de courage...

J'avais lu quelques Tabachnik il y a pas mal de temps, je trouve qu'elle reste très pétulante.
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