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Critiques de Maud Tabachnik (442)
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Dans l'ombre du monde

Des nouvelles plus déstabilisantes les unes que les autres ,car Maud Tabacnik met bien en exergue à chaque fois les noirceurs de l'humain.

La nouvelle la plus marquante pour moi est celle "elle était si jolie" car même lorsque l'humain essaie de "racheter" ses fautes, d'autres se font un plaisir de détruire ce qui compte pour lui.
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Douze heures pour mourir

J'ai commencé ce thriller sans conviction, parce que je trie (une nouvelle fois) ma biblio et ma PAL et que je tente donc de varier les styles et les auteurs, afin de permettre aux livres indésirables de trouver de nouveaux propriétaires. Maud Tabachnik étant une auteure que je ne connaissais pas encore, je me suis donc lancée, même si la quatrième de couverture ne me disait pas grand chose.



Et au final, ce roman m'a plu (comme quoi...)



Le côté politique de l'intrigue s'est révélé très intéressant, même s'il est assez étrange de voir une auteure française faire interagir le président Bush et le maire Bloomberg (on imaginerait mieux cela venant d'un auteur américain). Mais Tabachnik parvient à rendre son intrigue crédible et intéressante, et son "héros", un flic new-yorkais et juif (Charles Rozen) est passionnant à suivre du fait, justement, de son statut de simple policier qui ne s'attendait pas à se trouver confronté à une situation aussi sérieuse.



L'auteure parvient à nous tenir en haleine jusqu'au bout tout en mêlant, à la prise d'otage, les méfaits de petits malfrats du quartier dans lequel se déroule la prise d'otages.



Ce livre ne quittera donc pas mes étagères : il y reste bien à l'abri et sera peut-être même rejoint par d'autres romans de Maud Tabachnik...
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L'impossible définition du mal

Il s’agit d’un roman empli de noirceur, basé sur un personnage qui a existé. Cela rend l’histoire encore plus prenante et glaçante. J’ai rapidement été absorbé par le récit. J’ai été écœuré par le côté malsain du meurtrier, qui légitime chacun de ses gestes et qui n’éprouve aucune once de culpabilité.

L’enquête est menée dans une petite ville de province au cœur de la Russie. L’auteur brosse un portrait de ce pays assez sévère, entre accointances politiques et corruption. Le commissaire Braunstein veut faire son travail correctement, mais on lui met des bâtons dans les roues.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : https://www.aupresdeslivres...
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L'impossible définition du mal

Tout ce que vous lirez ici est vrai.



Le mal existe.

Depuis toujours.



-Violence

-Enlèvements

-Traite des femmes

-Mutilation

-Cannibalisme



Tout ce que vous lirez dans ce livre est aussi vrai.

Mais pour ça, il faut se rendre jusqu'à la fin.



Bon courage.
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Le Cinquième jour

Albert Fish, ce nom vous dit-il quelque chose?

Maud Tabachnik s'est inspiré des monstruosités commises par cet homme dans les années 1930 pour écrire Le cinquième jour. En ouvrant ce livre, vous allez plonger dans la barbarie et la folie à l'état pur. Maud Tabachnik ne vous épargne rien.



Quelques mots...pour vous mettre l'eau à la bouche...

Gloria, une jeune fille suit un inconnu qui l'invite à un mystérieux anniversaire. Plus tard, deux meurtres sont signalés à la police de New York. Les corps sont atrocement violentés et mutilés. Apparemment rien ne relie les deux meurtres: celui d'un prostitué et celui d'un jeune homme déficient mental. Stan Levine, inspecteur chevronné de la police de New York pressent le danger qui plane sur la ville ( et sa famille...) et s'engage alors à la poursuite du tueur.



Les courts chapitres et l'alternance des points de vue donne à ce roman un rythme haletant et font tourner les pages de ce livre frénétiquement. Le lecteur attend impatiemment la rencontre entre le chasseur et la proie...ou peut-être est-ce l'inverse...



Le style de Maud Tabachnik est très direct et cru; c'est pour cela que Le cinquième jour n'est pas, à mon avis, à mettre entre toutes les mains car certains passages peuvent choquer. L'histoire est directement inspiré de celle de Albert Fish, un tueur en série cannibale qui a sévit dans les années 1920-1930 aux Etats-Unis. Le suspense est bien mené, sans aucun répit pour le lecteur, jusqu'au final surprenant et qui laisse sans voix.



Mon conseil: un livre...à dévorer...
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Le Cinquième jour

Je n'avais jamais lu jusqu'ici un seul roman de Maud Tabachnik. Le style du "Cinquième Jour" est très "coup de poing américain", ce que je ne déteste pas, bien au contraire. L'intrigue est intéressante en ce sens qu'elle "dépoussière l'image" d'un tueur série qui a réellement existé, Albert Fish - mais qui mourut sur la chaise électrique à Sing Sing en 1936 - en le faisant sévir à New-York à l'époque du Net et des portables. Se mêle à cela une seconde intrigue sur un réseau pédophile.



C'est noir et sans espoir. Les détails sont assez crus mais enfin, j'ai lu pire. Ce qui m'a gênée, je l'avoue, c'est la manière dont l'auteur fait son tueur, qui est catholique (je ne suis pas certaine que Fish l'était mais je ne m'avancerai pas sur ce point, sa famille étant d'origine irlandaise), enlever la fille du flic qui le poursuit, Stan Levine, lequel, évidemment, est juif - un peu agnostique sur les bords mais juif tout de même. Tant pis si je révèle l'intrigue mais le tueur, un sexagénaire nommé Edgar Nichols dans le livre, poussé dans les retranchements de sa folie (comme Fish, qui servit de modèle à l'auteur, c'est un pervers absolu), tue la jeune fille en la crucifiant. Après ça, il s'avanouit dans la nature. Le Mal court donc toujours tandis que le réseau pédophile reprend paisiblement son activité aux plus hauts niveaux de la société. Je précise que Mme Tabachnik n'a pas jugé bon de faire savoir à son lecteur si, parmi les pédophiles en question, il y avait des juifs - mais je suis certaine qu'il y avait des WASPS bon teint et sans doute quelques cathos. Cela aussi, ça m'a semblé un tantinet frustrant.



Encore plus frustrant, si je puis dire : le comportement de Levine qui, à peine officiellement chargé de l'affaire Nichols (dont on ne connaît pas encore l'identité) fait, à la télévision, ce qu'un flic qui a vingt ans de carrière derrière lui ne ferait jamais, à savoir rouler des mécaniques et défier le tueur. Tout ça sans avoir au moins demandé que sa famille fût mise sous protection policière. Peut-être parce que j'ai regardé trop de séries et de films justement américains, pareille attitude, chez un gradé du NYPD, m'a tout bonnement stupéfiée. D'un petit "bleu", passe encore. Les "bleus", c'est fait pour faire des bêtises, pour piétiner les lieux de crime et donner sans le vouloir tout plein de renseignements à la presse. Ce sont aussi les "bleus" qui gonflent les muscles et roulent des mécaniques pour se faire valoir, ce qui leur attire souvent l'ire du meurtrier. Enfin, vous voyez ce que je veux dire, n'est-ce pas ?



Mais un gradé de la Police de New-York, avec vingt ans de bons et loyaux services derrière lui, l'un des meilleurs détectives du coin en plus, non, franchement, là, je suis désolée mais ce n'est PAS possible ... Oh ! J'ai lu jusqu'au bout, bien sûr mais je n'ai pas du tout été convaincue. Néanmoins, cette histoire de crucifixion me travaille pas mal : Dieu sait si Albert Fish a commis de horreurs mais enfin, bien qu'il ait affirmé l'avoir fait de temps à autre parce que, justement, "Dieu le lui ordonnait", je ne me rappelle pas qu'il ait manifesté la moindre fixation anti-sémite. Pour Albert Fish, tout était bon à tuer, en particulier les jeunes enfants.



Du coup, je lirai un autre livre de Tabachnik. Juste comme ça. Pour voir s'il y est encore question de juifs et de cathos qui veulent les crucifier par exemple - et de religion en général. Allez, on en reparle un de ces jours. Ciao ! ;o)
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Si tu meurs, elle reviendra

Encore un bon roman dans la collection "Émotions" de Flammarion, dans laquelle chaque titre illustre une émotion. "Si tu meurs, elle reviendra" est consacré à un sentiment puissant et destructeur : la vengeance.


Lien : http://yanasaule.canalblog.c..
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Le Cinquième jour

Ce livre ne tombe pas dans le trop... Pourtant le thème abordé est tellement dur. Pourtant, je n'ai jamais eu la sensation d'être mal à l'aise. Les faits sont racontés sans rien rajouter. Ils sont pourtant durs, horribles.



Ce livre est terriblement addicitf (lu dans la journée...) car le scénario prévu est si bien ficelé qu'on veut savoir la fin. J'ai plusieurs fois été surprise, étonnée, dégoûtée, choquée, mais finalement impressionnée par l'écriture sans compromis de Maud Tabachnik.



Les personnages sont tous très bien décrits, humains j'ai envie de dire, hormis le tueur "psychopathe" évidemment, diaboliquement intelligent, grand manipulateur au sens psychiatrique du terme.



Ce livre est merveilleusement bien écrit, très prenant, et ça jusqu'à la dernière page. J'ai vraiment aimé. Je le conseille vraiment. Par contre, après cette lecture, j'avais besoin de quelque chose de plus léger, parce que malgré tout, ça touche drôlement...

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Le Cinquième jour

En lisant Le cinquième jour, je n’ai pas arrêté de penser que c’était un roman policier malsain. Pourquoi ? Dans un premier temps, le lecteur assiste à des scénes de meurtres, de cannibalisme et de tortures qui paraissent réalistes avec en arrière-plan de la pédophilie. C’est sans doute le livre le plus horrible que j’ai lu dans ce style et la surdose de faits immondes le rend malsain. Dans un deuxième temps, je me demande pourquoi j’ai continué à le lire… En effet, les scénes sont affreuses mais j’ai tourné les pages pour savoir jusqu’où Nichols, le psychopathe, allait arrêter sa barbarie… Ai-je un côté malsain pour avoir terminé cette lecture? Je ne pense pas car après avoir lu la dernière ligne, j’ai été soulagée que livre soit fini!



Au fil de la lecture le suspens devient insoutenable. En effet, un compte à rebours imposé par Nichols aux policiers, et surtout à Levine s’occupant de l’enquête sur l’enlévement et le meurtre d’une petite fille et d’un déficient mental, va se mettre en place. Arriveront-ils à temps pour empêcher l’horreur que prépare le psychopathe? Le rythme est implacable et le lecteur alterne entre les perversions du criminel et l’enquête sans une minute de répit.



Un des points négatifs de ce roman est la place que prend Sarah, femme de Stan Levine, dans l’enquête suite à l’enlévement de sa fille. Même si l’amour et le désespoir d’une mère peut faire déplacer des montagnes, elle arrive à trouver plus d’éléments et de faits que la police et le FBI très fortement mobilisés… Néanmoins, ses sentiments sont réalistes surtout quand elle éprouve de la haine envers son mari.



Le cinquième jour est donc un roman policier à ne pas mettre entre toutes les mains. Ames sensibles, s’abstenir!!! Je ne dirai rien sur la fin car elle en laissera plus d’un pantois (Ah! espoir quand tu nous tient!!). Le pire est de savoir que ce livre a été inspiré (certes librement) d’un criminel américain qui a fait plus de deux cent victimes… J’en ai des frissons dans le dos!


Lien : http://mapetitebibliotheque...
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La honte leur appartient

Si j'apprécie les thrillers américains, si je n'ai rien contre les auteurs francophones qui écrivent comme s'ils étaient des purs ricains, j'apprécie tout de même un thriller à la française !



Pas de honte, messieurs, dames, les écrivains à être francophone. Il faudrait de temps en temps éviter cette manie de "fabriquer" des thrillers à l'américaine.



Avec ce livre, mes vœux sont exaucés, Maud Tabachnik est revenue au policier classique. Ouf, un bol d'air pur !



Enfin, "air pur", façon de parler, hein. Ici, c'est tout ce qui s'est passé (et qui se passerait encore) dans nos charmantes provinces peuplées de francs salauds et autres fumiers, sans oublier les indétrônables cons, ceux qui se croient tout droit sortis de la cuisse de Jupiter, alors qu'ils ne seraient même pas digne d'être sorti du côté "officiel" de celui des excréments. C'est vous dire ce que je pense d'eux.



Oui, je parle de ce que je nomme poétiquement "les raclures de bidet".



Ambiance glauque, dans ce roman...



Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Et bien, c'est le fils Walter qui revient dans la petite ville de l'est de la France où il a passé une partie de son enfance.



On ne l'y avait pas vu depuis la guerre, et plus précisément une nuit où ses parents ont été arrêtés suite à une dénonciation.



Vous voyez où je veux en venir ? Oui, les Walter étaient juifs, et le fils a été le seul membre de la famille à réussir à s'enfuir, échappant à la mort.





Il revient donc dans ce charmant patelin bucolique et rachète l'étude du notaire.



Toutes les familles qui jalousaient la sienne sont encore là et guettent ses moindres réactions dans la crainte d'une vengeance, car Walter veut savoir qui a dénoncé sa famille.



Mais aura-t-il la force d'accomplir cette vengeance ? L'apaisera-t-elle seulement ? That is the question... Non, je ne dirai rien de plus !



Voilà donc un livre subtil, tout en nuances, digne du meilleur des écrivains de roman policier, me réconciliant un peu avec l'auteur, du moins, pour ce roman.



Si vous aimez les huis-clos étouffants d'une petite ville de province où l'hypocrisie est un sport national, un état d'esprit, quelques chose d'inscrit profondément dans les gènes, ou, comme le souligne une autre critique "une religion, non pas d’État mais communale", alors ce livre est fait pour vous et il vous ira comme un gant.



Pas besoin de faire des retouches, ça ne fait pas un pli, il vous tombera pile-poil dans les mains.



L’atmosphère est lourde comme un soir de canicule sans vent, elle vous colle aux basques, vous oppresse, vous indispose de par sa moiteur et l'évocation des actes lâches dont se sont rendus coupables un certain nombre de français pendant la guerre donne à réfléchir (hé, je ne jette pas la pierre aux Français ! Beaucoup de peuples ont à rougir).



Une fois de plus "putain de guerre !".



Voilà pourquoi je vous disais plus haut que l'ambiance de ce roman était glauque : la trame de fond est consacrée à la persécution subie par le peuple juif durant la guerre et à la vengeance que l'un d'eux pourrait accomplir...



Les personnages sont fouillés et vont jusqu'au bout d'eux-mêmes avec une vérité m'a prise à la gorge.



Une indéniable réussite.



Moi aussi j'ai apprécié le lien que l'auteur a créé entre le personnage principal et le « protégé » de ce dernier.



Que voilà donc une belle étude psychologique des âmes des habitants des petites villes bourgeoises de province. Le gratin... de la raclure du bidet, of course !



Malgré tout cela, quelques rebondissements sont assez prévisibles et je m'y attendais. Cela n'enlève rien au plaisir que j'ai pris à lire ce livre.



Belle description (si je puis m'exprimer ainsi) de ce qu'a pu être l'ignominie de ce mois de février 1943, les dénonciations "ordinaires", les spoliations "ordinaires", et que, vingt ans plus tard, les mêmes qui les avaient organisées étaient toujours en place, près du pouvoir, que leurs idées "noires" ne les avaient pas quitté.



A méditer...
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Ciel de cendres

Excellent thriller à 3 voix de personnages habités par une même quête du sens de leur existence et qui finalement se termine en un même destin tragique, sous un ciel de cendres radioactif...mon premier roman de Tabachnik et sans doute pas le dernier.
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Les faisceaux de la peur

J’avais hâte de découvrir ce roman de Maud Tabachnik , autrice que je n’ai encore jamais lue alors qu’elle a des dizaines de romans à son actif. J’avoue avoir été attirée par la couverture et la lecture de la quatrième de couverture a fini de me convaincre, j’affectionne particulièrement les romans qui se déroulent durant la seconde guerre mondiale.



L’autrice nous plonge dans la vie de Judith Livi, une juive Italienne que j’apprécie instantanément, la jeune fille est vive, libre, courageuse, volontaire, un poil effrontée, on peut dire qu’elle a du caractère. Anna et Samuel Livi, ses parents, ne sont pas pratiquants mais Anna ne fait jamais l’impasse sur le repas du shabbat le vendredi soir, c’est pour eux l’occasion de se retrouver et partager devant un bon repas, avec Michaël, le frère de Judith.



Il fait bon vivre dans ce quatrième et dernier étage de la villa rose, de la grande terrasse on aperçoit les jardins bordés de bougainvilliers, les Livi ne manquent de rien, Samuel est ébéniste, Anna a une boutique où elle vend des meubles que Samuel fabrique. Tout serait parfait si l’Italie fasciste de Mussolini ne s’était pas alliée à Hitler dont les sinistres desseins pour le peuple juif ne vont pas tarder à se mettre en place. Si Samuel et Anna sont vigilants vis à vis des évènements, Judith ne semble pas s’apercevoir que les juifs sont en danger mais l’assassinat d’un juif sous ses yeux et le renvoi des professeurs du lycée parce qu’ils sont juifs l’interpellent et elle commence à comprendre la gravité de la situation.



C’est le temps des premières amours, des projets d’avenir, Judith est amoureuse de Francesca dont la famille flirte dangereusement avec l’ennemi, elle est consciente que le fait d’être juive la met en danger mais semble néanmoins confiante en l’avenir, ce qui n’est pas le cas de ses parents qui ont bien vite compris la situation, il est temps pour la famille Livi de quitter l’Italie, d’autant plus que Samuel a perdu son emploi parce que juif, Judith n’est pas autorisée à passer en deuxième année de fac parce que juive, la boutique de sa mère est remplie de tags antisémites et ils ne vont pas tarder à être déchus de leur nationalité Italienne. Le 10 octobre 1938 ils quittent l’Italie pour la France, pensant, à tort, qu’ils y seront mieux protégés.



Les premiers pas dans la capitale Française sont fébriles, il faut apprendre le français, trouver ses marques, l’appartement est tout petit mais la famille Livi est de bonne volonté et Judith compte bien reprendre ses études et apprendre la langue rapidement afin de pouvoir être indépendante. Sa rencontre avec un certain Thierry, fils de diplomate, lors d’une manifestation, fait basculer son destin et celui de sa famille, même si le jeune homme ne semble pas du bon côté de l’histoire, aux premiers abords, il sera d’une aide et d’une amitié précieuse pour la jeune femme.



L’histoire de la famille Livi et de Judith qui en est l’héroïne se divise en deux parties, il y a cette vie au doux soleil d’Italie qui bascule lentement avec la mise en place des lois contre le peuple juif, cet exil si douloureux pour des gens qui sont Italiens à part entière et qui avaient construit toute leur vie à Florence et cette arrivée en France avec, devant eux, l’inconnu. Ils pensent être à l’abri et pourtant, au fur et à mesure que la guerre arrive, ils vont bien vite se rendre compte que Paris c’est comme Florence et que les juifs n’y sont pas non plus les bienvenus.



Maud Tabachnik mélange habilement fiction et faits historiques, d’ailleurs il y a énormément de faits historiques dans le roman et il semblerait que ce ne soit pas non plus totalement une fiction puisqu’il est mentionné que ce roman est le plus personnel de ses écrits. Il est parfaitement documenté et suivre la vie de la famille Livi est passionnant, sans compter que Judith s’est fait beaucoup d’amis, des étudiants comme elle mais aussi d’autres personnes, des jeunes engagés qui sont prêts à résister à l’ennemi. Judith est téméraire et elle aussi va résister.



La guerre est là, l’amour aussi, Judith rencontre Sophia, Italienne comme elle mais non juive, c’est ensemble qu’elles résisteront mais pour combien de temps ?Les Livi ont retrouvé des emplois, un semblant de vie s’installe dans le petit logement, ils ont tous obtenu la nationalité Française, grâce à Thierry, qui s’avère être un véritable ami. Les Livi pensent être protégés parce qu’ils ont cette nationalité Française, ils ignorent encore que peut-importe la nationalité, c’est le fait d’être juif qui met en danger.



J’ai beaucoup aimé ce roman et suivi avec grande attention le destin de la famille Livi à laquelle je me suis très vite attachée. L’histoire est pleine de rebondissements et je tremble à chaque page pour Judith qui flirte continuellement avec le danger. C’est hyper bien documenté et à aucun moment je ne décroche de l’histoire, j’ai en plus la chance d’avoir le tome 2 dans ma Pal et je vais enchaîner très vite avec « le temps de la colère » parce que j’ai hâte de connaître le destin de Judith et de ses parents mais aussi de Sophia et son frère qui s’apprêtent à rentrer en Italie.



Un très bon moment de lecture me concernant.
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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La mémoire du bourreau

Ce n'est pas une confession.

Il n'y a pas de regret.

Pas d'aveu de péché.

Pas de péché reconnu.

Pas de pardon demandé non plus.

Le mal, banal, ....

Le mal, assumé, nié, sans haine et sans émotion.

Il y a le mal, insupportable et assumé ...

A la fin un doute, la vapeur d'un doute, le frisson d'un doute .... quand le froid vient.
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Le Cinquième jour

Choisi pour le challenge des 50 objets 2020/2021, j'ai fait la connaissance de Maud Tabachnik avec le cinquième jour.

Un thriller bien gore, digne d'un Thillez, Chattam, Grangé ou Lemaître, certains passages sont difficilement supportables.

Il y a aussi quelques incohérences dans le récit, mais le tout se lit bien, l'intrigue est bien construite, et les descriptions des quartiers de New-York sont intéressantes, même si depuis cela a du changer, le livre ayant au moins 20 ans (mon édition date de 2001).

Histoire largement inspirée d'Albert Fish (1870-1936), surnommé à l'époque "Le Vampire de Brooklyn"
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Le Cinquième jour

Le cinquième jour de Maud Tabachnik n'est pas à mettre entre toutes les mains, âmes sensibles s'abstenir !

Une lecture glaçante qu'il est quasiment impossible de lâcher tellement c'est horrible. Les scènes violentes s'enchaînent.......

Adam Levine est chargé de plusieurs enquêtes et de suite il se demande si ce n'est pas un seul suspect qu'il faut chercher même le mode opératoire est différent. Une enquête au plus profond de la folie humaine et une course poursuite contre la montre pour éviter une victime de plus.

Des chapitres courts alternent sur des points de vue différents qui donnent un très bon rythme à la lecture...

C'est violent, percutant, à la limite du supportable pour certaines scènes.

Il est rare de tomber sur un livre avec une histoire aussi percutante dès les premières pages et ça ne s'arrête jamais !

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L'impossible définition du mal

J’adore les livres tirés d’un personnage ayant existé et quand il s’agit de tueur en série, c’est encore mieux. Fabio Mitchelli et Maud Tabachnik le font très bien. On va suivre ici les investigations menées par la police russe, le commissaire Viktor Braunstein vient d’être muté ou devrait-on dire rétrogradé dans le petit village de Rostov sur le Don. A peine arrivé, le voici face à une première victime la jeune Hélène Koskas de 16 ans, retrouvée assassinée et mutilée au milieu de la forêt. Très vite on soupçonne un tueur cannibale qui sévit dans tout le pays depuis douze ans.

L’ambiance froide et sombre de la Russie telle qu’on se l’imagine est parfaitement rendue par l’auteure qui sait parfaitement nous expliquer, les conflits, l’histoire et le mythe soviétique en nous donnant une image actuelle de ce qu’est la Russie engluée dans des guerres comme celle de Tchétchénie, stigmatisée par son passé communiste et gangrenée par la corruption. Une trame de fond correspondant parfaitement aux crimes exécutés par celui qu’on surnommera « l’ogre de Rostov ». On aurait pu ne jamais le coincé tant sa vie est bien rangé d’abord professeur, puis ingénieur des chemins de fer, mari aimant, père et grand-père affectueux, un homme au sang-froid imbattable. Les chapitres où il est le narrateur font froid dans le dos et explique à la fois tout ce qu’il y a comprendre chez cet homme et c’est véritablement passionnant. En revanche lorsque la narration est du côté de l’enquêteur, cela m’a laissé un peu sur ma faim l’enquête aurait pu nous donner plus de suspense et d’interrogation alors que j’ai eu le sentiment de suivre une piste relativement simple au final. Mais qu’importe parce que malgré cela je suis resté scotchée à mon livre tant cette Russie se relevant en passant par des dirigeants comme Gorbatchev, Eltsine puis Poutine résistante aux attentats, aux différents trafics humains, à l’alcoolisme, à la corruption, à l’antisémitisme nous donne une image nauséabonde qui a su attiser ma curiosité de bout en bout. Et puis la cerise sur le gâteau c’est quand même le choix du tueur en série et le thème de l’anthropophagie qui donne à ce livre toute la noirceur et le côté folie humaine qui me passionne tant. Bonne lecture.


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Le sang de Venise

Suivant le conseil de Claudialucia, je me suis promenée dans le Ghetto en 1575, à la veille d'une peste meurtrière.A la veille de Pâques, un enfant est repêché, mort, dans un canal proche du Ghetto. Inutile de chercher l'assassin, les coupables désignés sont les Juifs et le motif : meurtre rituel. Des notables sont pris en otages. Un moine franciscain attise le ressentiment contre la Communauté juive....



Rachel da Modena, fille du banquier Asher, intelligente, belle, éprise de culture, qui a pour amie Sofia Gritti va mener l'enquête qui innocentera les Juifs.



L'enquête se traîne dans la première moitié du livre - forcément puisque personne ne cherche le coupable - elle est rapidement résolue ensuite. Ce n'est donc pas un thriller qui va vous faire tourner les pages.







L'intérêt est ailleurs : dans la promenade dans Venise du 16ème siècle au temps du Titien.



Je me suis surtout intéressée à l'analyse géopolitique : Venise commerce avec La Sublime Porte. Les Juifs établis à Smyrne, Constantinople ou Salonique sont des intermédiaires obligés. Après la Bataille de Lépante Venise est en rapport de faiblesse avec les nouvelles puissances L'Espagne et l'Autriche qui menacent sa suprématie. Le Pape exige des gages de Venise, le sacrifice du Ghetto en est un, bien que le Saint Père ne croit pas aux meurtres rituels....Entre deux pages je devine la figure du Duc de Naxos, narrateur de La Senora de Catherine Clément.
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J'ai regardé le diable en face

Si je devais qualifier ce roman d’un seul mot, je dirais : EPATANT.

Epatant, parce que bien écrit, dans un style maîtrisé et qui entraîne le lecteur dans les lieux décrits, et l'on fait un vrai voyage au cœur du Mexique.

Epatant, parce que mêlant les moments de suspense et les scènes d’actions de façon étourdissante.

Epatant, enfin, parce que parfaitement documenté. On se dit : « Ce n’est pas possible, l’auteur exagère, ce roman est irréaliste. » Et bien non ! Un petit tour sur le Net et l’on constate que l’auteur se base sur des faits authentiques. Le crime organisé, la corruption à tous les niveaux, le meurtre, le viol, les supplices infligés aux femmes, que dis-je aux femmes, aux lycéennes à peine pubères enlevées sur le chemin de l’école, tout cela était monnaie courante dans certaines villes du Mexique en 2005. Peut-être encore aujourd’hui ?

J’ai passé un très bon moment de lecture. Merci Maud Tabachnik.

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Si tu meurs, elle reviendra

Ce roman met en scène la vengeance d’un père qui n’a qu’une obsession : trouver et punir l’assassin de sa fille. Il est en effet convaincu qu’elle n’a pas été victime d’un accident. Dans la rudesse du climat écossais à l’atmosphère angoissante, on suit ce père désespéré que rien ne peut arrêter, pas même une tempête. Son acharnement finira par irriter ses amis mais il mènera sa quête malgré tout.



Les paysages sauvages d’Ecosse, la fierté et l’entêtement de ses habitants, la personnalité abrupte du père font de ce roman une lecture aux émotions fortes, profondément humaine. On ne peut qu’entrer en empathie avec ce père qui a perdu sa fille unique. Même si je n’ai pas adhéré à son obstination aveugle.

Maud Tabachnik nous balade de suspect en suspect, nous intrigue par les zones d’ombre qu’elle sème volontairement et nous bluffe jusqu’au bout.







Ce roman paru dans la collection Emotion de Flammarion est destiné aux jeunes dès 13 ans. Il est peut-être un peu rude pour certains mais il plaira sans aucun doute aux amateurs du genre. Bien construit, il se lit d’une traite, entrainant le lecteur dans cette folle poursuite et l’invitant à se demander si la vengeance est préférable au pardon.



Je découvre par ce roman Maud Tabachnik, que je me suis promis de lire cette année. Sa plume me plait, les ambiances qu’elle installe en quelques traits également. J’aime aussi la manière avec laquelle elle manipule son lecteur. Mais je n’en dirai pas plus. Vivement un polar pour adultes.



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Une femme ordinaire

Je ne résiste pas à l'envie de présenter ici la quatrième de couverture, car à mon avis tout est là :

"Une femme au foyer d'une quarantaine d'années, que la dépression guette, souffre de graves douleurs à l'estomac. Elle en vient à redouter d'être atteinte d'une maladie grave... Un état qui la fait réfléchir à sa situation de femme mariée. Jack n'a-t-il pas changé rapidement ? Pourquoi l'a-t-il incitée à quitter son travail ? Pourquoi est-il si désagréable ? Enfin que fait ce paquet de mort-aux-rats dans la cave ? Y aurait-il un lien de cause à effet avec ses douleurs ? "

Un petit roman ( soixante pages ) finalement un peu pervers, dans lequel bien des femmes reconnaîtront des réflexions personnelles, et dans lequel bien des hommes pourraient, sans l'avouer quand même, reconnaître aussi certains effets de certains comportements.

Très intéressant. Et ça n'est ni pour les femmes, ni pour les hommes, mais je crois que c'est pour les couples...
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