AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Maud Tabachnik (442)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Cinquième jour

Je viens tout juste de refermer ce livre, que j'ai dévoré (sans mauvais jeu de mot) en peu de temps. Librement adapté de l'histoire d'Albert Fish, ce roman retrace les meurtres et les vices d'Edgar Nichols, homme passe-partout totalement psychopathe. Cet homme à l'apparence ordinaire mène une vie morne de père de famille, qu'il fuit autant que possible pour se retirer dans les sous-sols de la bibliothèque, où il remplit la fonction d'archiviste.

Seulement cet homme n'est pas monsieur tout le monde, il est d'un cynisme, d'un sadisme effroyable. Edgar aime faire souffrir, aime souffrir (en s'enfonçant des aiguilles dans l'aine ou son appareil génital) et il est en prime cannibale. C'est donc tout librement qu'il accomplit ses atrocités sans être même débusqué.

Pourquoi ce titre ? Parce que notre cannibale laisse cinq jours à l'inspecteur qui le traque pour le retrouver....

Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue.

J'ai adoré l'immersion dans les pensées abominables de ce criminel. Le roman alterne les moments où l'on suit Edgar, tantôt père de famille ronchon tantôt en barbare absolu, où l'on suit Stan Levine qui mène l'enquête ou qui est en famille. Les chapitres sont courts, incisifs, haletants.

Pour qui connaît l'histoire du vrai Albert Fish, vous y trouverez des échos très fidèles. Je songe à la fameuse lettre qu'Albert Fish avait envoyée à la mère de l'une de ses victimes pour décrire les sévices et la manière dont il l'a cuisinée ou encore les aiguilles qu'il aimait insérer dans son corps.

Aucune incohérence donc, mais une reproduction effrayante des vices d'un paraphile atroce.

Tabachnik a seulement modifié l'époque et romancé certains éléments de l'intrigue, avec le policier notamment.



Ce roman demeure inoubliable et terriblement bien écrit. On ressent l'Angoisse des victimes, la folie meurtrière du bourreau et l'ambiance au sein d'un commissariat.



Une lecture mordante.
Commenter  J’apprécie          30
Jours de glace

J’ai un problème de taille avec ce roman : la construction des phrases.

Si bien que, ne connaissant pas l’autrice, j’ai d’abord cru à une mauvaise traduction, il n’en est rien.

Ce fut très laborieux à lire, presque pénible.

J’avoue que j’ai, à mon actif, des décennies de lecture et que je n’ai jamais croisé une plume comme celle-ci.



J’imagine que ce “détail” a eu un impact direct sur le fait de n’avoir pris aucun plaisir durant cette lecture, beaucoup de mal à entrer en immersion dans l’intrigue et par conséquent, un désintérêt presque total.

Surtout, et je crois que c’est un point à noter, je n’ai absolument pas saisi dans quel registre l’autrice voulait m’amener…

Ni même dans quelles directions, c’est confus, vite plié, limite saboté.



Je n’ai pas du tout apprécié lire ce roman, les méchants sont méchants parce qu’ils sont méchants, les morts sont morts à cause de la mort, bref, un flou non-artisque total!

Entre la quatrième de couverture et son résumé qui était hyper prometteur et la lecture en elle-même, que dire?

N’y aurait-il pas “tromperie sur la marchandise”!
Commenter  J’apprécie          30
Le Cinquième jour

Dans ce thriller, nous avons affaire à un psychopathe cannibale sadique pédophile masochiste violeur fanatique tortionnaire, un vrai taré quoi. C’est pas mal, mais un peu trop gore à mon goût. En plus, aucun des personnages ne m’a inspiré de sympathie, pas même les victimes. J’ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire et j’étais contente d’en sortir. Next.
Commenter  J’apprécie          30
Jeux de dupes

Il suffit parfois d’une simple idée pour nous offrir un roman spectaculaire et inoubliable, mais pour cela il faut réussir à garder son lecteur captif. Autant vous le dire tout de suite, ce n’est pas le cas ici, enfin pour moi. La chronique de Jeux de dupes va être assez rapide pour une fois, car je n’ai pas grand chose à en dire et je n’ai pas envie d’écrire un simple avis plein de reproches.

Je dois bien avouer que l’idée de base de ce roman de Maud Tabachnik avait quelque chose d’intéressant et d’intriguant. Je n’en savais pas vraiment plus, mais j’avais déjà plusieurs scénarios en tête pour la suite des événements. Le concept était prometteur et les premiers chapitres m’ont donné satisfaction. L’autrice nous plonge dans la vie sans saveur d’un homme qui souhaite coucher sur papier son histoire. Celui-ci se coupe de tout, oublie sa famille, tombe dans une frénésie d’écriture pour cracher son mal-être. Il en est sûr, son roman doit être publié. Le souci, c’est qu’il oublie son manuscrit à l’arrière d’un taxi et un autre passager le récupère et se fait éditer à sa place. Le succès est au rendez-vous et notre personnage tombe dans une dépression sans précédent.

Les premiers chapitres sont courts, intenses et nous donnent envie d’en avoir toujours plus. L’autrice nous captive grâce à un personnage qui sombre peu à peu et met notre imagination au travail.





C’est au bout de ces quelques chapitres que les choses se gâtent. Alors que Jeux de dupes aurait pu nous faire basculer dans une sombre histoire de voyeurisme et de vengeance, l’autrice nous plonge dans une simple relation de chantage qui tourne vite en rond. Toutes les actions sont attendues, les personnages perdent en saveur et deviennent plus que détestables au fil des pages, si bien que l’on finit par perdre tout intérêt.

C’est sans doute mes attentes qui m’ont joué un tour, mais j’en voulais plus. Je voulais que le roman parte dans une direction digne de son roman Le cinquième jour, mais je crois qu’il faut que je me fasse une raison. Je ne relirai jamais un roman de ce genre…



Comme d’habitude, je tiens à vous dire qu’il faut vous faire votre propre avis. Je ne suis personne pour juger de la qualité d’un roman. Je ne vous donne que mes simples impressions de lecteurs. Essayez ce Jeux de dupes de Maud Tabachnik et peut-être que votre expérience sera meilleure. En tout cas, c’est tout ce que je vous souhaite.
Lien : https://tomabooks.com/2021/0..
Commenter  J’apprécie          30
Jours de glace

Une ambiance glauque et angoissante dans une région aussi belle qu inhospitaliere.

On frissonne avec les personnages, mais après avoir lu le résumé je m attendais à mieux !

Je me suis un peu ennuyée, c est un peu long.

Pas assez de suspens, dommage un peu plus d action sur la fin...

Je reste sur ma faim.
Commenter  J’apprécie          30
Jeux de dupes

Abbot est un homme dont le quotidien n'a rien de bien intéressant. Un boulot peu payé, une femme indifférente et une fille qui ne le voit même pas.



Heureusement il peut se réfugier dans l'écriture. Depuis quelques temps il écrit un livre à ses moments perdus, et malgré les moqueries de sa femme.



Alors qu'il le termine, lui vient l'idée de le déposer chez un éditeur. Sauf qu'Abbot, en retard au rendez-vous, l'oublie malencontreusement dans le taxi. Il va mettre tout en oeuvre pour le retrouver car il s'agit un peu de son bébé.



En l'absence d'indices, il plonge dans une profonde dépression, ne trouvant plus aucun intérêt à la vie. Puis par une coïncidence stupéfiante, il découvre qu'un autre homme lui a volé la vedette en retrouvant son manuscrit . La célébrité est au-delà de toutes ses attentes.



Abbot décide de partir à la rencontre de cet homme afin de reprendre sa place.





Malgré une écriture un peu simpliste, j'ai apprécié cette lecture. Quelques maladresses et des différences de temps m'ont un peu perturbée. Néanmoins je ne peux que reconnaître l'originalité et la qualité de l'histoire.



Le roman se lit en quelques heures et vous fait passer un bon moment.



Il faut dire que je l'ai lu après un célèbre thriller; donc je ne pense pas être très objective.



Mais je pense que vous allez apprécier de suivre les aventures d'Abbot, dont la mission va être de pourrir la vie de son ennemi. Puis quand l'amour va sonner à sa porte alors qu'il ne s'y attendait pas, ce dernier va changer radicalement sa manière de penser, préférant se concentrer sur son avenir.



Mais la vie n'est pas toujours une ligne droite; elle est souvent semée d'embûches.



J'ai apprécié la relation très particulière mais bien décrite et analysée des deux personnages principaux : entre haine, et hypocrisie, elle va révéler le vrai visage de chacun des deux hommes.



Je vous conseille cette lecture.







Belle lecture !











Commenter  J’apprécie          30
L'impossible définition du mal

Ce roman noir, très noir, prend lieu et place dans une Russie "tout juste" sortie et remise de ses guerres et qui se cherche encore. Le contexte historique/politique est très habillement amené et scrupuleusement rendu. Le spree-killer dont il est question dans ce livre à réellement existé, ses méfaits ce sont réellement produits. C'est là que prend toute la grandeur de l'intrigue, vous lisez de vraies horreurs, vous êtes dans la tête d'un assassin. L'alternance des voix est agréable car pas systématique à chaque chapitre, et rien que pour ça, merci ! L'écriture vive et incisive de Maud Tabachnik est d'une précision chirurgicale qui ne permet ni longueurs, ni bons sentiments. La lecture est prenante, immersive et il est vraiment difficile de s'en détacher. Je vous conseille ce roman que l'on a trop vite oublié et qui mériterait de figurer sur les étagères de bien des lecteurs amateurs de romans noirs !
Commenter  J’apprécie          30
Le Cinquième jour

Découvert à Saint Maur en poche, j’ai enfin lu le fameux cinquième jour de Maud Tabachnik.



Je vous préviens tout de suite, si vous êtes amateurs de polars qui tabassent ce livre est fait pour vous. Il faut avoir le cœur bien accroché, c’est même parfois un peu gore.

Ça ne me dérange absolument pas. En tout cas dans les romans. Oui je vais bien.



Ce petit polar se déroule à New York ou un terrible serial Killer sévit. Pitch assez lambda me direz vous mais néanmoins le serial Killer en question est bien particulier. Il est bien évidemment détraqué mais surtout particulièrement pervers.

Comme je le disais, certaines scènes sont très difficiles à lire surtout par leurs caractères réalistes. Cœurs sensibles s’abstenir.



On retrouve le schéma classique du policier qui traque le méchant mais avec un soupçon de nouveauté. Ainsi qu’une noirceur rarement atteinte. Bonjour les tréfonds de l’âme humaine 🙋‍♀️

On retrouve, des chapitres courts, une enquête bien ficelée et un dénouement surprenant. Tous les ingrédients sont présents pour un thriller complètement exaltant.



De plus l’auteur nous apprend qu’elle s’est servie d’une histoire vraie pour écrire son roman. C’est à vous glacer le sang.

Un roman addictif qui se dévore de la première à la dernière page.



Un livre percutant, glaçant mais captivant.

Je vous le recommande si vous n’avez pas peur de ce genre de lecture. Sinon passez tranquillement votre chemin.
Commenter  J’apprécie          32
La vie à fleur de terre

La vie à fleur de terre, c'est l'histoire de Lucas, jeune de banlieue qui traîne avec sa bande de skin. Crâne rasé et santiags aux pieds, il arpente les rues le soir avec ses potes. Mais lorsqu'un soir, une altercation tourne mal et que ses potes tuent un homme noir pour le plaisir, il comprend alors que sa vie va rapidement être en danger. Aussi il va décider de prendre la fuite, non sans emmener avec lui, celle qu'il aime plus que tout : Mabel. Commence alors une fuite, une vraie chasse à l'homme. Lucas s'en sortira-t-il vivant ?



La vie à fleur de terre est le tout premier roman de Maud Tabachnik, réédité par les éditions de Borée. Je ne connaissais absolument pas l'auteure, et pour le coup, après ma lecture, je me dis que je suis passée à côté de quelque chose.



Maud Tabachnik nous lance au visage tout ce qu'il y a de plus noir chez l'être humain : la xénophobie, le racisme et la violence gratuite. Lucas est imprégné de toute cette violence. Mais lorsque ses amis tuent pour le plaisir, il va prendre conscience du mal. Alors il va décider de s'enfuir. Il rêve de refaire sa vie avec celle qu'il aime. Elle est aveugle mais ressent tellement de choses, et surtout elle ne le juge pas. Elle l'aime comme il est, et pour Lucas c'est une première. Alors, pour elle, pour lui, il veut un avenir meilleur, loin de toute cette violence, mais son passé ne le laissera pas tranquille.



Dans la vie à fleur de peau c'est cette cavale qu'on va suivre, retenant son souffle à chaque page. Espérant même secrètement qu'ils réussissent à s'en sortir. Oubliant alors le passé de Lucas et ses idées extrémistes. On ne peut que ressentir de l'attachement face à Lucas qui est né "au mauvais endroit, au mauvais moment".



La vie à fleur de peau est un polar très noir qui nous montre bien les travers de la société, les vices de la politique.


Lien : https://aubazaardeslivres.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Jours de glace

Suis tombé sur ce titre car il faisait très froid dehors ... mais alors la lecture ne m'a pas réchauffé. Pas terrible ce mélange de prison, d'éruption solaire, de meurtres, d'évadés et de vengeance (?) dont le début me fait fortement pensé à une copie de l'excellent "Shutter Island" mais en moins bien. Le fond de l'histoire entre Blancs et Rouges ou les Daltons ne prend pas. Les passages intéressants sont trop rapidement décrit à l'image de celui de la forêt et de la crevasse et en plus (ai presque honte de le dire) n'ai rien compris de la fin ! Bref, lecture rapide, quelques expressions sympas indépendantes et bien écrites mais rien de plus.
Commenter  J’apprécie          31
Jours de glace

Le résumé m’a happé, je ne connaissais pas cette auteure, j’ai donc eu envie de la découvrir, mais hélas à la fin de cette lecture je suis mitigée.⁣



J’ai eu beaucoup de mal à me fondre dans cette atmosphère froide, glaciale.⁣

Les événements s’enchaînent, parfois avec longueur, certains faits ne sont pas assez creusés selon moi, alors que c’est la base de l’histoire.⁣



Le personnage principal, Lou, est sympathique, son histoire est touchante, même si j’aurai voulu m’attacher un peu plus à elle.⁣



Le langage employé a été une surprise, il est très agréable à lire, on apprend des mots et de drôles d’expressions québécoises, ce qui donne du rythme au récit.⁣ Malgré ces points positifs, cela reste une déception.
Commenter  J’apprécie          30
Jours de glace

Maud Tabachnik plante un décor assez angoissant au Canada, dans le Manitoba. Une contrée isolée où s’est implanté une prison ultra moderne avec des prisonniers extrêmement dangereux. Déjà là le lecteur se dit que ça va être une source d’ennuis. Mais Maud Tabachnik distrait le lecteur avec d’autres intrigues aussi intéressantes, tout en faisant monter les tensions… jusqu’au moment où les éléments se déchaînent ainsi que certains humains.



Il y a un contraste entre la modernité de la prison et les camps indiens et leur wigwam. Contraste entre le cartésianisme des uns et les croyances ancestrales des autres. Dérèglement climatique (ou autre explication scientifique) vs phénomène surnaturel.



On va découvrir différents groupes de personnages au fur et à mesure que progressent les intrigues. J’ai trouvé cela intéressant car je ne connaissais pas toutes ses institutions et leur organisation dans la société canadienne et leurs compétences juridiques. Lou Grynspan va devoir s’adapter à tous les « clans » et aux différents interlocuteurs, on sent parfois que c’est limite.



Des contrastes on en voit tout au long de cette histoire. On a d’entrée la femme chérif, pragmatique qui doit être très diplomate avec le chef indien avec ses croyances et ses positions très arrêtées.



En ce qui concerne la violence autant la nature que les humains peuvent être extrêmes.



On va suivre deux enquêtes avec leurs ramifications, et le chérif Lou Grynspan va devoir jongler avec les deux. Dans les deux intrigues les « blancs » et les « autochtones » sont impliqués.



Selon les chapitres nous avons une narration à la première personne (Lou) ou à la troisième personne mais pas toujours la même. Du coup le lecteur en sait parfois plus que le Chérif, cela donne au lecteur un petit plus positif et en même temps une certaine frustration de ne pouvoir agir.



En ce qui concerne le langage, Maud Tabachnik a émaillé son texte de mots ou d’expression pour bien ancrer son histoire au Canada. Ce n’est pas systématique et c’est très compréhensif du lecteur français, on a parfois une traduction entre parenthèse.



On retrouve un personnage homosexuel et d’origine juive, ce qui ne m’étonne pas, c’est la touche Maud Tabachnik.



C’est un roman qu’on a du mal à lâcher avant de l’avoir fini car elle nous réserve bien des rebondissements et des émotions fortes.
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          30
Je pars demain pour une destination inconnue

une mission difficile. Il s'agit de convaincre le Ministère de la Marine de laisser embarquer, à Sète, 4.500 survivants des camps de la mort à bord du navire Exodus. Ce bateau doit conduire ses passagers en Palestine, à l'insu de l'armée britannique qui contrôle le pays et réprime les Juifs clandestins.

Dans le cadre contraignant du fait historique, ici l’épopée tragique de l’Exodus, Maud Tabachnik nous offre un thriller émouvant et magnifique. Elle restitue avec justesse les sentiments humains, les destins, les souffrances de ces migrants de l’espoir. Elle nous raconte comme personne et de façon inouïe, notre monde. Un vrai coup de cœur.


Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          30
La honte leur appartient

C'est le premier roman de Maud Tabachnik que je lis et c'est une lecture assez agréable.

L'histoire assez simple est malheureusement traitée de façon superficielle et j'aurais aimé que les personnages du récit aient un plus d'épaisseur , de vécu .

Ceci dit c'est un petit polar vite lu et aussi vite oublié .

Commenter  J’apprécie          30
Le Cinquième jour

Le cinquième jour et un roman qui tabasse et qui se dévore avec délectation et délices… enfin presque ! Âmes sensibles, s’abstenir même si la violence n’est pas en surplus, elle est bien présente et plutôt bien détaillée !



J’ai rencontré Maud Tabachnik au salon de Saint-Maur en Poche 2018 et je lui ai dit que j’aimais les thrillers trash. Sans hésiter, parmi la foule de romans écrits, elle a pioché Le cinquième jour me disant qu’il était pour moi. J’ai eu raison de l’écouter !



On y retrouve Edgard Nichols, serial killer aux multiples troubles psychiatriques en -isme ou -phage (ne le lisez pas en mangeant). Ce personnage est librement inspiré d’un tueur en série trouvé dans un ouvrage de Stéphane Bourgoin. Je laisse votre imagination faire le reste. En parallèle, on suit Stan Levine, capitaine de police du commissariat du plus gros district new-yorkais, ses hommes et l’enquête, véritable course contre la montre !



Dans ce récit, pas de répit. J’ai englouti les 317 pages en 24h. Le rythme est dynamique, les rebondissements bien placés, les phases trash parfaitement disséminées dans le roman, parfois à la limite du supportable mais jamais dans le gore gratuit. Edgard est un sadique pervers et il faut bien qu’on comprenne son fonctionnement.



Bref, je recommande à celles et ceux qui aiment ce genre de romans qui tabassent sévère !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
Commenter  J’apprécie          30
Jours de glace

Suite à la claque de malade que j’ai pris avec le cinquième jour, je ne pouvais passer à côté du nouveau thriller de Maud Tabachnik.

Les chapitres sont courts. Le livre fait 300 pages donc il se lit vite.

Mais, au vu du résumé, je m’attendais à être emportée dans une sorte de huit-clos glaciale complètement flippant et addictif.....

.

La déception a été totale 😢 aucun personnage ne m’a intéressé, l’enquête n’est pas passionnante, l’évasion des gros psychopathes n’est pas du tout exploitée et limite bâclée...

Et j’ai eu un peu de mal avec les expressions québécoises 🧐

La fin part limite sur autre chose ....Bref je n’ai pas été emballée.
Commenter  J’apprécie          30
Jours de glace

Chronique de Diana :



Ce thriller est glaçant et ne vous y trompez pas le titre est tout à fait annonciateur du contenu du récit. Ici, malgré les grands espaces blancs, on étouffe presque pendant notre lecture, alors accrochez-vous car rien ne vous sera épargné.



Dans ces terres où les histoires indiennes ont toutes leur importance, une tempête d’une extrême violence va s’abattre et permettre la libération de plusieurs détenus d’une prison de très haute sécurité hyper moderne. Après cette évasion, plusieurs corps sauvagement mutilés vont être découverts et le shérif Lou va être missionnée pour retrouver le ou les coupables.



Ce récit en plus de mettre en avant une enquête palpitante et inquiétante, va montrer toute la difficulté des rapports entre les ethnies qui cohabitent mais pourtant ne suivent pas les mêmes règles. Mais pas que, c’est aussi une étude sur le profilage des criminels, et enfin l’auteure met en exergue la complexité des rapports hommes/femmes dans un milieu hostile avec en fond l’appât du gain.



Maud Tabachnik va plonger son lecteur petit à petit dans cette ambiance glaciale où l’humain souffre et doit constamment se battre pour survivre au climat et l’hostilité de ce paysage. Au final, j’ai été happée sans m’en rendre compte, après la mise en place des divers éléments, impossible de lâcher le bouquin sans connaitre la suite.



L’auteure prend aussi le temps de nous faire découvrir que l’homme n’a pas que des mauvais côtés, elle met en avant la solidarité de ces communautés qui doivent être soudées pour leur survie. C’est d’ailleurs un des aspects les plus intéressants de ce roman. L’homme peut être aussi bon que mauvais, un véritable caméléon.



J’ai été au départ un peu déroutée par la construction du ce thriller, on alterne entre la découverte des coutumes indiennes et « le monde moderne empli de technologies ».



Une histoire complexe mais passionnante, je me suis fait la réflexion que si j’avais découvert ce policier sur grand écran, j’aurais probablement été horrifiée en sortant. Je ne ferai pas l’affront de commenter la plume de l’auteure car l’on sent toute l’expérience et la maitrise du sujet.



C’est un grand roman qui est parfait pour une soirée froide et noire, cette histoire ne manquera pas de vous tenir éveillé toute la nuit et peut être même plus en ayant terminé.
Lien : https://followthereader2016...
Commenter  J’apprécie          30
Lâchez les chiens !

Le commentaire de Cathy :

J'avais dévoré, il y a quelque temps déjà " Le cinquième jour " de Maud Tabachnik et lorsque l'on m'a proposé un de ses romans en service presse, j'ai dit banco direct. À l'époque de ma précédente lecture j'avais beaucoup aimé le style de l'auteure et sa capacité à nous faire rentrer dans le côté sombre de ses personnages. Dans ce nouveau roman dès les premières pages, on connaît les assassins de cet instituteur qui à première vue n'embêtait personne dans ce petit village. Fanny, journaliste au matin, va être appelée par un couple d'amis à venir enquêter sur place. L'ex-détective privé va découvrir que le pays de la lavande est pourri par le racisme et les passe-droits. Comment va-t-elle réussir à faire éclater la vérité ? Ce court roman ce lit très vite et j'ai aimé l'ambiance sombre et noire que l'auteure a su créer. Le personnage de Fanny m'a beaucoup plu et j'ai aimé suivre son enquête, elle ne se laisse pas faire au milieu de ces hommes pleins de haine envers leurs prochains. Il est évident que je vais continuer à lire Maud, deux romans que je lis d'elle et à chaque fois, ce sont de bons moments de lecture.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Commenter  J’apprécie          30
La vie à fleur de terre

Mon avis :

La vie à fleur de terre est le premier roman de Maud Tabachnik, réédité par les éditions De Borée. J’ai découvert cette auteure il y a une quinzaine d’années, avec La honte leur appartient ; depuis, j’ai lu deux ou trois autres de ses polars, mais ça remonte à une bonne décennie. Autant dire que je ne suis pas vraiment un fan, surtout si l’on rapporte ce chiffre à celui de sa production, qui doit approcher la trentaine d’ouvrages, en ne parlant que des policiers.

Avec le temps, j’aurais du mal à reprocher quoi que ce soit à ces lectures, mais pour une raison qui ne tient sans doute qu’à moi, je n’ai jamais ressenti d’atomes crochus avec cette auteure ; alors, quand les éditions De Borée m’ont envoyé ce bouquin en service presse, je ne peux pas dire que j’ai sauté de joie !

Et bien, j’ai eu tort !

Ce roman, d’abord paru en 1990 chez Denoël, dégage un petit parfum bien sympathique, à la façon d’une chanson de Renaud (celles des années 70, 80) ; un mélange de tendresse et de revendication, un monde où les voyous ont le cœur tendre et où l’amour et l’amitié sauvent de la médiocrité.

La vie à fleur de terre, c’est l’histoire d’une fleur de béton, une mauvaise herbe qui a poussé comme elle a pu, dans un terreau peu fertile aux bons sentiments. On voit que déjà Maud Tabachnik explore les thèmes qui lui sont chers : la condition humaine, la place de l’homme dans la société et la manière dont cette dernière influe sur les comportements, mais aussi les mille et une façons de s’en sortir.

Ici, c’est une rencontre improbable qui amènera chacun des protagonistes vers un ailleurs qu’il n’aurait même pas pu concevoir.

La vie à fleur de terre, c’est une histoire de voyou au grand cœur sur fond de tension sociale et de bêtise humaine ; la grande force de ce récit est de nous rendre sympathique un individu qu’ordinairement on aurait fui, certainement détesté et sans guère de doute, condamné, tant on est apte à juger sur la surface. Maud Tabachnik ne va pas chercher aux tréfonds de l’âme humaine ses aspects les plus répugnants, mais au contraire, en extirpe ce qu’il reste de beauté quand la vie a recouvert de laideur l’innocence d’un enfant.

On est pourtant bien dans le roman noir, tout ne se termine pas forcément bien pour tous les personnages, et bien qu’il porte en lui l’espoir que tout est possible, ce récit ne joue pas la carte du roman « feel-good ». Empreint de lucidité, il trace un portrait sans concessions des dérives d’une société individualiste où les gens de pouvoir n’hésitent pas à exacerber les tendances nationalistes les plus extrémistes pour asseoir leurs prérogatives. Écrit il y a près de trente ans, il reste malheureusement d’une brûlante actualité.
Commenter  J’apprécie          30
L'impossible définition du mal

Dans ce thriller, nous suivons la traque d'un serial killer cannibale sous Poutine, qui s'inspire de l'histoire de Tchikatilo, le boucher de Rostov qui a sévi de 1978 à 1990, faisant 56 victimes et qui fut exécuté d'une balle dans la tête en 1994.



Maud Tabchnik nous situe l'action plus proche de nous faisant écho aux divers attentats perpétrés dans le monde par les djihadistes.



Un thriller très sombre où s'alternent des chapitres faisant évoluer l'action du récit entre corruptions, divers trafics, les meurtres perpétrés par le boucher de Rostov et l'enquête de Braunstein et des chapitres où nous sommes dans la tête du tueur, revenant sur son passé, ses motivations, ses quêtes de proie et ses ressentis...



L'auteure s'est extrêmement bien documentée sur les périodes et lieux qu'elle décrit, facilitant une immersion au lecteur novice. Les digressions dans la tête du tueur peuvent parfois créer quelques lenteurs dans le récit mais dans l'ensemble ce thriller est vivant et le crime est accompagné d'une constatation politico-sociale...



Ayant peu lu de romans de cette auteure, je ne saurai vous dire s'il fait partie du haut du panier ou non, j'ai trouvé l'histoire très sombre avec une enquête et une intrigue bien ficelées et ai beaucoup apprécié ma lecture ...
Lien : https://aufildesevasionslivr..
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Maud Tabachnik (1946)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "La vie à fleur de terre" de Maud Tabachnik.

Comment s'appelle le nain ?

Lucas
Ficelle
Rouget

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : La vie à fleur de terre de Maud TabachnikCréer un quiz sur cet auteur

{* *}