AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253182030
221 pages
Le Livre de Poche (07/03/2001)
3.56/5   35 notes
Résumé :
Anton Strübell est un ancien cadre nazi vivant paisiblement, comme un riche aristocrate, sous la protection du gouvernement syrien. Son fils vient recueillir ces abominables mémoires pour les publier sur Internet, dit-il. D'abord peu critique, puisqu'élevé dans l'idéal du national-socialisme hitlérien, le fils va progressivement évoluer devant ce père sans remords, n'ayant jamais discuté les ordres, aussi terribles soient-ils, encore acquis à la cause nazie et visib... >Voir plus
Que lire après La mémoire du bourreauVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
3,56

sur 35 notes
5
4 avis
4
5 avis
3
1 avis
2
2 avis
1
0 avis
Un roman sous forme de confession, même si le" bourreau" refuse cette appellation, où le cynisme se dispute au négationnisme et au révisionnisme d'un ancien nazi exilé en Syrie. C'est l'Histoire qui lui a dicté ses comportements, à peine responsable et surtout pas coupable.

Férue des écrits, sous toutes leurs formes, de cette période et sur ce sujet, ce titre est une accumulation de faits et souvenirs forts bien documentés mais qui me laissent avec un goût tronqué car rien de nouveau n'en ressort; que ce soit sur les personnages ou sur les faits.
Commenter  J’apprécie          160
Auteure d'une trentaine de romans, Maud Tabachnik explore les noirceurs de l'esprit humain à travers ses romans politiques et historiques. Paru aux Éditions du Masque en 1999, LA MÉMOIRE DU BOURREAU vient d'être réédité chez J'ai lu. Une couverture évocatrice associée à un titre percutant, pour une première fois marquante …



Anton Strübell, ancien commandant de camp SS vit paisiblement comme un riche aristocrate sous la protection du gouvernement syrien.

Son fils Gerhardt vient recueillir ses abominables souvenirs afin de les diffuser sur Internet. Anton Strübell raconte … Son idéal, son combat, ses espoirs mais aussi sa vie d'homme, sa femme et ses enfants.

Mais au fil des entretiens, Gerhardt supporte de plus en plus mal le passé de son père, empreint de mort, de violence et de cruauté.

Rapatrié en Allemagne suite à un problème de santé, Anton Strübell est sauvé par le Docteur Klein et devra affronter la mémoire de l'Histoire.



Maud Tabachnik plante le décor de manière originale en ouvrant son roman directement par un dialogue. Une conversation entre un père et son fils, quoi de plus banal ? le tête-à-tête prend une tournure nettement moins ordinaire lorsque le père est un des principaux chefs SS rescapés de la guerre.

Pour rédiger LA MÉMOIRE DU BOURREAU l'auteure s'est glissée dans la peau d'un tortionnaire. Un homme qui par soumission a volé, déporté, torturé et tué. Un nazi convaincu, qui avait pour mission de donner la chasse aux Juifs désignés comme les principaux responsables de la pitoyable situation de l'Allemagne. Un soldat prêt à donner sa vie pour le Führer, qui admettait que sacrifier « les fruits pourris d'une récolte » était une décision qui s'avérait nécessaire, puisqu'elle ne concernait que des sous-hommes, des déchets de cette humanité qu'il fallait sauver. Un homme persuadé que le national-socialisme était l'espoir et qui pensait au destin grandiose qui l'attendait grâce au Führer. Un homme prêt à tout recommencer …

“Nous étions persuadés que le Reich allait durer mille ans ; que notre race dominerait, et montrerait le chemin. Nous voulions pour nos enfants ce qu'il y avait de mieux. Chaque ennemi que nous terrassions était une marche qui nous hissait plus haut vers la victoire. Que valaient pour nous ces populations misérables, que nos chefs nous désignaient comme n'appartenant pas à l'humanité, et dont il fallait se défaire ? Nous voulions créer un homme nouveau, un monde nouveau. Nos chefs nous avaient persuadés que nous le pouvions. Eux, d'une Allemagne écrasée et humiliée, avaient fait l'élite des nations. Elle combattrait contre tous et elle vaincrait."

Élevé dans l'idéologie national-socialiste, son fils qu'il pensait acquis à ses idées va progressivement évoluer. Gerhardt prend peu à peu la mesure de la monstruosité des actes commis par son père et l'héritage paternel devient lourd à porter.

“Tu connais mes idées, c'est hélas toi qui me les as données. Mais t'entendre jour après jour, évoquer vos exploits guerriers, m'a fait comprendre que le mouvement nazi a été dirigé par des monstres. Des pervers fanatiques qui ont entraîné notre pays dans le chaos. Leur but n'était pas de créer une race nouvelle, il était d'écraser l'humanité."

En rédigeant son roman à la première personne du singulier, l'auteure donne une atmosphère particulière à ce récit, amplifiant de ce fait l'impact sur le lecteur. Ce roman noir historique illustrant un homme guidé par le devoir, portant un regard teinté d'émotion sur son passé et n'éprouvant aucun regret sur « ses exploits guerriers » ne peut laisser impassible.

Imaginer les mémoires d'un officier SS, un exercice difficile que Maud Tabachnik a relevé haut la main. La Shoah vu sous l'angle d'un bourreau, plutôt inédit et carrément terrifiant.

Une première fois marquante qui annonce assurément d'autres rendez-vous avec Maud Tabachnik !


Lien : http://lenoiremoi.overblog.c..
Commenter  J’apprécie          40
Gerhardt ne porte pas le même nom qu'Anton.
Anton ne porte même plus son véritable patronyme.
Et pour cause! C'est un ancien cadre nazi. Et, en cette qualité, obligé de se cacher.
Toutefois, il vit dans une relative tranquillité et opulence, en Syrie, bénéficiant de la complaisance du gouvernement.
Gerhardt pense réparer une injustice faite à certains soldats allemands de la seconde guerre mondiale en publiant les mémoires de son père.
Mais à remuer un passé jusque là endormi dans le silence paternel va se retourner contre lui. Les confessions assumées par le père vont ébranler le fils.
Et son regard sur son géniteur ne sera jamais plus le même...

Ce roman n'est pas un énième témoignage nazi.
Pas que...
Ce n'est pas seulement une expérience de vie déballée et exposée au monde anonyme. Ce sont des confidences d'un père à son fils. Et le jugement intime de celui-ci sur un homme, son père. Son père mais aussi un soldat, maillon actif des événements orchestrés par Adolph Hitler et ses plus proches émissaires.
Ce roman, en tant que "témoignage", permet de rétablir quelques vérités trop facilement et fréquemment occultées:
Tous les engagés sous les ordres des dirigeants nazis ne se sont pas contentés "d'obéir aux ordres". Encore longtemps après la fin du conflit mondial, l'idéal aryen et l'idéologie du national-socialisme des années 30-40 sont encore bien vivaces pour certains survivants. Certains pour ranimer la flamme, la transmettre aux jeunes générations et vouloir son retour sur le devant de la scène internationale.
Tous les nazis n'ont pas fait l'objet d'une traque systématique. A la condamnation publique et unanime d'après-guerre, on a trop souvent fermé les yeux sur les Etats et les grandes organisations mafieuses qui ont ouvert en grand leurs portes aux fuyards, ont exploité leurs connaissances, sciences et pratiques, ont profité de leur fortune ensanglantée, le tout dans un cocon d'hypocrisie et de culpabilité inexistante.
Ce roman fait donc une petite mise au point historique qui picote, dérange mais est ô combien véridique, sans être lourde dans l'histoire.
En qualité de "mémoires", le récit est glaçant. On pourrait légitimement penser qu'un soldat nazi, même cadre dans l'armée et pas un simple soldat sans trop d'éducation, au sortir de cette guerre, avec le recul de l'expérience, de la réflexion, de l'introspection, une sortie de l'endoctrinement de l'époque, serait à même de réaliser son auto-critique et d'éprouver une once de remords. Mais pas du tout. Aucun état d'âme, les croyances sont toujours là, aucun regret... si ce n'est la défaite.
Certains passages sont assez difficiles, pesants, tant par la description que le ton employé. Par le fait aussi que le père et le fils sont en tête à tête, créant ainsi un huis-clos oppressant. Mais le lecteur est ménagé par le rythme des enregistrements cassé par les pauses de la vie quotidienne de ces deux-là.
Ce vieil homme, si fier de son statut et de son parcours, froid et arrogant, va se retrouver face à ses fantômes quand un accident va le laisser impotent aux mains de soignants de couleur et d'un médecin survivant d'un camp de concentration. L'ironie de la situation est jouissive mais le sentiment de culpabilité d'Anton est bien trop fugace et tardif pour réellement toucher le lecteur.
Et je trouve également dommage que les déclarations dramatiques du père n'aient pas plus impacté sur le fils. Certes Gerhardt ne verra plus son père de la même manière, ne pourra plus le respecter mais l'auteur met en avant les privations hypocrites qu'Anton a fait pesé sur la famille plus que ses actes et crimes passés. L'exercice par Gerhardt d'une simple cupidité en guise de punition enlève toute moralité et rend stérile les révélations des faits de guerre, en fin de compte...
Toutefois l'histoire est un condensé d'émotions et de réflexions sur le devoir de vérité, de mémoire, d'héritage historique et familial.
Même si le destin reste toujours trop clément pour ce vieil homme...
A mon sens, cette histoire est trop courte. J'aurais aimé plus de profondeur dans certains aspects du sujet abordé... Mais une très bonne lecture tout de même...
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
Commenter  J’apprécie          310
Maud Tabachnik n'en est pas à son premier essai ! Une trentaine de romans à son actif et je n'en avais encore jamais lu un seul. J'ai profité de la réédition de « la Mémoire du Bourreau » (sortie en 1999 à l'origine) pour pallier à ce manque. Et je peux vous dire que j'ai été inspiré car ce livre est très bon.

Le sujet est difficile à aborder. Anton Strübell est un ancien officier SS qui vit aujourd'hui sous la protection du régime syrien. Il est riche, baigne dans l'allégresse sans crainte de représailles concernant son sulfureux passé. Il est ami avec des gens de pouvoir qui lui garantissent protection.

Son fils lui propose de l'interviewer et d'écrire un livre sur ses mémoires. Un livre avec des faits historiques bien sûr mais aussi sur la vie de l'ancien nazi. Il sera question de son évolution au sein du parti mais aussi de la rencontre avec sa femme, la mort d'un de ses enfants…

Maud Tabachnik a la bonne idée de mettre Strübell face à son fils ce qui donne au roman un élan dramatique et pose aussi la question de la transmission de ses propres valeurs à ses descendants. Il n'y a pas de compromis ni langue de bois. Ici le SS n'a aucun remord. Il désire ardemment, par le biais de ses mémoires, ressusciter l'idéologie nationale-socialiste de l'époque.

Le fils quant à lui, au fil du récit et des atrocités commises par Anton, remettra en question les décisions de son père.

La construction du livre est à couper le souffle. Vraiment, quelle maitrise. On oscille entre souvenirs, discussions entre père et fils, et récit présent à la première personne. le tout s'enchaîne en toute fluidité. du grand art.

On apprend beaucoup sur l'époque car Maud Tabachnik s'est très documentée. Certains passages sont très durs et, le fait qu'ils soient racontés par un vieil homme à son fils, ajoute encore plus d'ambiguïté à la nature humaine. le bourreau a dans ce livre visage humain et c'est peut-être ce qui le rend encore plus terrifiant.

Nous ne sommes pas en présence d'un thriller classique, je pencherais plutôt pour le roman noir historique. Une première pour moi.

Le sujet est brûlant, dramatique et profondément humain. La plume est incroyable. Enchanté de faire votre connaissance Mme Tabachnik.


Lien : http://dubruitdanslesoreille..
Commenter  J’apprécie          60
L'idée de base, proposée dans La mémoire du bourreau, est intéressante, puisque l'autrice nous permet de voir les atrocités de la Seconde Guerre mondiale du point de vue d'un ancien officier SS qui était en faction dans un des camps de concentration. Tout part de l'envie d'un fils de faire connaître au monde entier les souvenirs de son père, afin de faire perdurer les idées d'Hitler à travers les âges. le début du roman est à la fois fascinant et déstabilisant, tant la froideur du personnage nous saute au visage. L'homme déroule le récit de sa vie et se remémore certains passages bien précis que nous avons pu voir dans des reportages à la télévision. La plume de Maud Tabachnik permet immédiatement de pouvoir se projeter, à la fois dans ce face-à-face entre un père et un fils, mais également dans cette période trouble de notre histoire. L'autrice déroule son histoire avec une facilité déconcertante, si bien que le roman est lu en seulement quelques heures, même s'il faudra faire quelques pauses pour endurer la difficulté de certaines scènes.

Maud Tabachnik n'a pas froid aux yeux, puisque ce roman explore le passé d'un ancien SS qui croit encore au bien-fondé des actes du troisième Reich. C'est assez déroutant de découvrir un pan de notre histoire avec le point de vue de l'ennemi et donc de comprendre comment de tels actes pouvaient être perçus par les autres, mais également par les allemands eux-mêmes. le récit de cette histoire est à glacer le sang et permet de se rendre compte que tout n'était pas rose et qu'il y a eu une belle dose de révisionnisme dans nos livres d'Histoire du collège et du lycée. L'homme nous parle de ses quelques années en France où il a pu rencontrer certaines stars du showbiz et certains auteurs qui partageaient les idées nauséabondes d'Adolf Hitler. Certains passages sont difficiles et douloureux à admettre, tant les pays en guerre contre l'Allemagne ont longtemps fermé les yeux…

Malheureusement, La mémoire du bourreau tourne rapidement au vinaigre quand on se rend compte que la psychologie du personnage ne dépasse pas le pilier du comptoir… le vieux nazi s'avère être un méchant nazi et il n'y a rien d'autres à ajouter. Alors oui, l'autrice nous montre un homme endoctriné ou qui, du moins, croit dur comme fer à la nécessité de tous les actes commis durant cette triste de période. L'homme explique qu'en bon toutou soldat, il a seulement répondu aux ordres et qu'il n'a pas réfléchi aux conséquences de leurs actes. Il a obéi, il a exécuté et c'est tout. La question du bon et du mauvais nazi est légitime, mais ce n'est pas ce que vous aurez vraiment ici, puisque le roman de Maud Tabachnik dispose d'une bonne dose de manichéisme crasseux… La toute fin viendra enfoncer le clou de la médiocrité avec un final que l'on a que trop vu au cinéma ou dans la littérature.
On peut tout de même sauver le personnage du fils qui prend conscience des horreurs commises par son père, avec plus de 40 ans de retard, et qui va mettre en place tout un stratagème pour se venger de son père. Ce n'est pas transcendant, mais c'est assez jubilatoire.

Vous l'aurez compris, mais si La mémoire du bourreau démarre de la meilleure des façons avec un récit noir, fascinant et glaçant, le roman perd très vite de son éclat… La promesse n'est pas tenue et on se retrouve devant un personnage bien trop commun que l'on a pu voir dans une bonne flopée d'oeuvres mettant en scène des méchants nazis… À lire tout de même si vous souhaitez avoir un nouvel éclairage sur la politique de l'époque, mais vous n'aurez rien de plus. Dommage.
Lien : https://tomabooks.wordpress...
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
C'est mal foutu, la vie. Quand enfin on a les moyens et le temps de prendre du plaisir, on ne digère plus, on ne peut plus faire l'amour, on n'arrive plus à dormir, alors que toute sa vie on a rêvé de rester au lit le matin. Enfin, il n'y a pas d'autre moyen de demeurer en vie que de vieillir.
Commenter  J’apprécie          40
Comment mon propre fils ose-t-il me juger ? N'a-t-il pas compris que l'on nous a formés pour combattre les ennemis du Reich et que nous n'avions aucune raison de nous opposer à sa politique?
Commenter  J’apprécie          40
Il m'a appris qu'il faisait une collecte de fonds pour son organisation, toujours debout, a-t-il affirmé, malgré la fin de l'appartheid.Il revient d'Amérique latine où beaucoup des nôtres ont fait fortune après la guerre.
Je comprends, au cours de la soirée qu'il est un peu déçu du manque d'enthousisame des camarades à le soutenir financièrement. Je fais comme si je ne comprenais pas le message. Son combat, pour l'instant, est perdu d'avance. Les grandes nations ne laisseront pas tomber Mandela et ses guignols. Les Afrikaners doivent faire le gros dos en attendant que ça évolue, d'autant plus que leurs principaux responsables ont dû s'exiler.
Commenter  J’apprécie          00
Te rends-tu compte qu'à cause de gens comme toi, l'Allemagne portera longtemps le poids de son passé ? Que dans l'esprit de beaucoup, "Allemand" signifie bourreau, assassin ?
Commenter  J’apprécie          20
(...) notre patrie ne pouvait se permettre le luxe d'attendre. La misère et l'injustice étaient là, il fallait les combattre.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Maud Tabachnik (30) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maud Tabachnik
Claustrations de Salvatore Minni aux éditions Phénix Noir https://www.lagriffenoire.com/1100293-romans-claustrations.html • Code 93 de Olivier Norek aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=21264&id_rubrique=25 • La chambre des morts de Franck Thilliez aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=21416&id_rubrique=20 • le Cinquième Jour de Maud Tabachnik aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=15281&id_rubrique=20 • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionsphenixnoir #editionspocket #editionslivredepoche
+ Lire la suite
autres livres classés : nazismeVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (103) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "La vie à fleur de terre" de Maud Tabachnik.

Comment s'appelle le nain ?

Lucas
Ficelle
Rouget

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : La vie à fleur de terre de Maud TabachnikCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..