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Citations de Louise Michel (196)


Les femmes ne se demandaient pas si une chose était possible, mais si elle était utile, alors on réussissait à l'accomplir.
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À MADAME MARIANNE MICHEL

Mère, pourquoi frémir quand je te dis mon rêve ?
Le pêcheur endormi voit en songe la grève ;
Moi, je vois je ne sais quel mirage lointain
Qui se mêle à l’aurore, à la nuit, au matin.

Je suis toute en orage, et rien ne m’inquiète.
Oh ! non, ne frémis pas : le laurier du poète
Est souvent un cyprès ; mais les cyprès sont beaux,
La vision rayonne à travers leurs rameaux.

Et puis rien n’y ferait, vois-tu, j’ai dans la tête,
Dans l’âme, dans le cœur, une immense tempête.
Te souviens-tu qu’enfant, j’entendis une voix,
M’appeler dans la nuit une première fois ?

Rêve de troubadour, qui voit passer dans l’ombre
Le mirage trompeur des visions sans nombre,
Peut-être ! Et, cependant, une seconde fois,
Ma croyance est ainsi, j’entendrai cette voix !

Raffermis donc ton cœur, ô mère, je t’en prie !
Qu’importe la fortune et qu’importe la vie
À celui dont l’amour est par delà les cieux,
Dans l’immense infini plein d’astres radieux.

Eh bien, oui, c’est folie à la pauvre âme humaine,
Luciole jetant sa lueur incertaine,
D’aimer les univers répandus dans l’espace,
Tandis que, sur la terre, à peine elle a sa place.

Mais elle est faite ainsi d’amour toujours avide,
Voulant l’éternité, dans sa course rapide.
Pourquoi pleurer quand, seul, à ce vaste infini,
Pourrait le disputer, mère, ton nom béni ?

Château de Vroncourt, 1867.
(p54/55)
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LA CHANSON DES POIRES


On nous dit d’aller,
Pour mettre au fruitier,
Surveiller les poires.
Pouvez-vous le croire?

Pour certains enfants
Dont on craint les dents,
Les poires sont fraîches;
Les murs ont des brèches!

Nous les appelons
Et tous nous chantons,
Secouant les poires.
Vous pouvez le croire!

Au bruit des chansons
En rond nous dansons,
Et voilà l’histoire
De garder les poires.

p.24
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Combien eût été plus beau le bûcher qui, vivants nous eût ensevelis, que cet immense charnier ! Combien les cendres semées aux quatre vents pour la liberté eussent moins terrifié les populations, que ces boucheries humaines !
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Si un pouvoir quelconque pouvait faire quelque chose, c’eût été la Commune, composée d’hommes d’intelligence, de courage, d’une incroyable honnêteté, qui tous, de la veille ou de long temps, avaient donné d’incontestables preuves de dévouement et d’énergie. Le pouvoir, incontestablement, les annihila, ne leur laissant plus d’implacable volonté que pour le sacrifice ; ils surent mourir héroïquement.
C’est que le pouvoir est maudit, et c’est pour cela que je suis anarchiste.
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 Le pourvoir est mort, s’étant comme les scorpions, tué lui-même ; le capital est une fiction, puisque sans le travail il ne peut exister, et ce n’est pas souffrir pour la République qu’il faut, mais faire la République sociale. 
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Les anarchistes se proposent donc d'apprendre au peuple à se passer de gouvernement comme il commence déjà à se passer de Dieu.
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Elle aurait voulu vivre près de moi, dans un coin paisible, quelque école de village perdue au milieu des bois. Pauvre mère ! Maintenant, tout est fini ; mais, après toi ( si ce n'est la Révolution ), après toi plus ne m'est rien, si ce n'est d'aller près de toi là-bas où tu dors.
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Il paraît qu'à la barricade Perronnet, à Neuilly, j'ai couru avec trop de promptitude au secours d'un chat en péril.
Eh bien ! oui, mais je n'ai pas pour cela abandonné mon devoir.
La malheureuse bête, blottie dans un coin fouillé d'obus, appelait comme un être humain. Ma foi, oui ! je suis allée chercher le chat, mais cela n'a pas duré une minute ; je l'ai mis à peu près en sûreté là où il ne fallait qu'un pas.
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Il me paraît malheureusement impossible que quelque chose survive de nous après la mort, pas plus que de la flamme quand la bougie est soufflée ; et si la partie qui pense peut disparaître, parcelle par parcelle, quand on enlève, les uns après les autres, les lobes du cerveau, nul doute que la mort, en grillant le cerveau, n'éteigne la pensée.
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46 enfants au-dessous de 16 ans furent placés dans des maisons de correction, pour les punir sans doute de ce que leurs pères avaient été fusillés ; de tout petits avaient eu la tête écrasée contre les murs, mais cela c'était pendant la saoulure ( sic ) de la lutte .
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Toujours ceux qui s'attaquèrent aux dieux et aux rois furent brisés dans la lutte ; pourtant les dieux sont tombés, les rois tombent, et bientôt se vérifieront les paroles de Blanqui : "Ni Dieu ni maître !
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La tâche des instituteurs, ces obscurs soldats de la civilisation, est de donner au peuple les moyens intellectuels de se révolter.
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- Elle doit être fusillée maintenant, me dit froidement l'un d'eux, le chef.
- Alors vous recommencerez, leur dis-je, pour moi, - où est-elle ? où sont vos prisonniers ?
Ils me disent que c'est au bastion 37 et qu'on va me conduire.
Mais je sais où c'est, je n'ai pas besoin d'eux, je cours en devant, ils me suivent.
J'ai hâte de voir ma mère que je crois porte et de jeter ma vie à la face de ces monstres.
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Si un pouvoir quelconque pouvait faire quelque chose, c'eût été la Commune composée d'hommes d'intelligence, de courage, d'une incroyable honnêteté, qui tous, de la veille ou de longtemps, avaient donné d'incontestables preuves de dévouement et d'énergie. Le pouvoir, incontestablement, les annihila, ne leur laissant plus d'implacable volonté que pour le sacrifice, ils surent mourir héroïquement.
C'est que le pouvoir est maudit, et c'est pour cela que je suis anarchiste.
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Louise Michel
Le peuple meurt de faim, et il n’a pas même le droit de dire qu’il meurt de faim. Eh bien, moi, j’ai pris le drapeau noir et j’ai été dire que le peuple était sans travail et sans pain. Voilà mon crime ; vous le jugerez comme vous voudrez.
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Les femmes veulent-elles la même éducation que les hommes pour pouvoir gouverner ?
Soyez tranquilles! Nous ne sommes pas assez sottes pour cela! Ce serait faire durer l'autorité; gardez-la afin qu'elle finisse plus vite!
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C’est que le pouvoir est maudit, et c’est pour cela que je suis anarchiste. 
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Louise Michel
La révolution sera la floraison de l'humanité comme l'amour est la floraison du coeur.
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Que de prisons ! ai-je dit quelque part dans ce récit. Oh ! oui, que de prisons ! du bastion 37 à la Nouvelle-Calédonie en passant par Satory, les Chantiers, la Rochelle, la Calédonie, Clermont, Saint-Lazare ! ...
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