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Citations de Louise Michel (196)


Les machines, dont chacune tue des centaines de travailleurs, parce qu'elles n'ont jamais été employées que pour l'exploitation de l'homme par l'homme, seraient, étant à tous, une des sources de richesses infinies pour tous.
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Maintenant on se tait, c'est la lutte ; il y a une montée où je cours en avant, crians : À Versailles ! à Versailles ! Razoua me jette son sabre pour rallier. Nous nous serrons la main en haut sous une pluie de projectiles, le ciel est en feu, personne n'est blessé.
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Louise Michel
Les religions se dissipent au souffle du vent et nous sommes désormais les seuls maîtres de nos destinées.
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Nous rêvons au bonheur universel, nous voulons l’humanité libre et fière, sans entrave, sans castes, sans frontières, sans religions, sans gouvernements, sans institutions.
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Peut-être que les femmes aiment les révoltes. Nous ne valons pas mieux que les hommes mais le pouvoir ne nous a pas encore corrompues.
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«  Simple, forte, aimant l’art et l’idéal, brave et libre aussi , la femme de demain ne voudra ni dominer , ni être dominée » .
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Aux pauvres toujours les nombreuses nichées ; la nature répare d'avance les pousses fauchées par la mort.
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Toi qui ne possèdes rien, tu n'as que deux routes à choisir, être dupe ou fripon, rien entre les deux, rien au-delà, pas plus qu'avant - rien que la révolte.
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Les imaginations, frappées du bruit du cor et des aboiements des meutes, dans le silence des bois, personnifièrent leurs impressions sous le nom de Barbatos, duc de l'Abîme. Il entend, dit la légende, le chant des oiseaux, les hurlements des loups; il comprend le cerf qui brame et la feuille qui craque en se détachant et va rejoindre ses sœurs dans les valses du vent.
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L'anarchie c'est l'ordre par l'harmonie.
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Ils se trompaient en parlant de mon " enthousiasme " pour cette institution. Ce n'est pas un pareil sentiment que peuvent inspirer les workhouses. Je constatai seulement avec plaisir que l'Angleterre, elle, considère comme un devoir de s'occuper de ceux qui n'ont ni pain ni abri.
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Il y a aussi de vrai : que nul ne peut être loué de ce qu'il fait, puisqu'il le fait parce que cela lui plait ; il n'y a pas d'héroïsme, puisqu'on est empoigné par la grandeur de l'oeuvre à accomplir, et qu'on reste au-dessous.
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Le suffrage, dit universel, c’était le dernier espoir de ceux qui voulaient faire vivre encore la vieille société lépreuse, il n’a pu la sauver et la voilà, la marâtre, la parricide, étendue sur la table de dissection, si putréfiée déjà qu’il faut enterrer le cadavre, autour duquel, semblables aux chœurs antiques, gémissent ou vocifèrent toutes les douleurs qu’elle a causées.
N’y a-t-il pas assez longtemps que la finance et le pouvoir font leur noce d’or à l’avènement de chaque nouveau gouvernement ; c’est depuis toujours, tandis que lourds et mornes les jours s’entassent comme le sable sur les foules, plus exploitées, plus misérables que les bêtes d’abattoir.
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La légalité, le suffrage universel, tous les scrupules de ce genre qui perdent les Révolutions, entrèrent en ligne comme de coutume.
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Louise Michel
Les hommes auraient palabré jusqu'à la fin du monde, les femmes ne se demandaient pas si une chose était possible mais si elle était utile.
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Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes.
Depuis la grenouille que les paysans coupent en deux, laissant se traîner au soleil la moitié supérieure, les yeux horriblement sortis, les bras tremblants, cherchant à s’enfouir sous la terre, jusqu’à l’oie dont on cloue les pattes, jusqu’au cheval qu’on fait épuiser par les sangsues ou fouiller par les cornes des taureaux, la bête subit, lamentable, le supplice infligé par l’homme.
Et plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent.
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Ce n'est pas une miette de pain, c'est la moisson du monde entier qu'il faut à la race humaine tout entière, sans exploiteurs et sans exploités.
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La femme, cette prétendue faible de coeur, sait plus que l'homme dire : il le faut ! Elle se sent déchirer ( sic ) jusqu'aux entrailles, mais elle reste impassible. Sans haine, sans colère, sans pitié pour elle-même ni pour les autres, " il le faut ", que le coeur saigne ou non.
Ainsi furent les femmes de la Commune...
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Ce n'est pas souffrir pour la République qu'il faut ; mais faire la République sociale
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Souvenirs de Calédonie – Chant des Captifs (1887)
[Écrit durant les 11 ans de bagne passés en Nouvelle-Calédonie]

Ici l’hiver n’a pas de prise,
Ici les bois sont toujours verts ;
De l’Océan, la fraîche brise
Souffle sur les mornes déserts,
Et si profond est le silence
Que l’insecte qui se balance
Trouble seul le calme des airs.

Le soir, sur ces lointaines plages,
S’élève parfois un doux chant :
Ce sont de pauvres coquillages
Qui le murmurent en s’ouvrant.
Dans la forêt, les lauriers-roses,
Les fleurs nouvellement écloses
Frissonnent d’amour sous le vent.

Voyez, des vagues aux étoiles,
Poindre ces errantes blancheurs !
Des flottes sont à pleines voiles
Dans les immenses profondeurs.
Dans la nuit qu’éclairent les mondes,
Voyez sortir du sein des ondes
Ces phosphorescentes lueurs !

Viens en sauveur, léger navire,
Hisser le captif à ton bord !
Ici, dans les fers il expire :
Le bagne est pire que la mort.
En nos cœurs survit l’espérance,
Et si nous revoyons la France,
Ce sera pour combattre encor !

Voici la lutte universelle :
Dans l’air plane la Liberté !
À la bataille nous appelle
La clameur du déshérité !…
… L’aurore a chassé l’ombre épaisse,
Et le Monde nouveau se dresse
À l’horizon ensanglanté !
(p7/8)
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