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Citations de Louise Michel (196)


L’anarchie n’est pas le chaos où nous sommes ; elle brise les lois factices établies par la force et démolit les bastilles sans en ramasser les pierres pour en élever d’autres. 
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L’anarchie, c’est l’harmonie dans les groupes humains, accomplissant tous les travaux par attraction et non par force.
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Prenons donc pour mot d’ordre et pour point de ralliement la haine du capital, le mépris du pouvoir. 
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Je revis ma mère, mon vieil oncle, ma vieille tante — ceux qui ne connaissent pas les révolutionnaires s’imaginent qu’ils n’aiment pas les leurs, parce qu’ils les sacrifient toujours à l’idée ; ils les aiment bien plus au contraire, de toute la grandeur du sacrifice.
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...personne ne possède en propre le soleil qui l'éclaire, l'océan qu'il parcourt ; en jouit-il moins?
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Les uns avaient pitié de la pauvre folle te remplissaient largement le haillon qui lui servait de tablier ou lui donnaient d'autres vêtements ; à ceux-là, elle souhaitait dans sa langue, une infinité de belles choses.
Les autres se moquaient d'elle.
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Je suis allée à la manifestation, je devais y aller. Pourquoi m'a-t-on arrêtée ? J'ai parcouru l'Europe, disant que je ne reconnaissais pas de frontières, disant que l'humanité entière a droit à l'héritage de l'humanité. Et cet héritage, il n'appartiendra pas à nous, habitués à vivre dans l'esclavage, mais à ceux qui auront la liberté et qui sauront en jouir.
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L'homme, quel qu'il soit, est le " maître " ; nous sommes l'être intermédiaire entre lui et la bête, que Proudhon classait ainsi : ménagère ou courtisane. Je l'avoue, avec peine toujours, nous sommes la caste à part, rendue telle à travers les âges. Quand nous avons du courage, c'est un cas pathologique ; quand nous nous assimilons facilement certaines connaissances, c'est un cas pathologique.
J'ai ri de cela toute ma vie. Maintenant cela m'est égal comme toutes les erreurs qui tomberont.
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La Révolution est terrible ; mais son but étant le bonheur de l'humanité, elle a des combattants audacieux, des lutteurs impitoyables, il le faut bien.
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La déportée Louise Michel, n° 1, proteste contre la mesure qui assigne aux femmes déportées un domicile éloigné du camp, comme si leur présence y était un scandale. La même loi régit les femmes et les hommes déportés, on ne doit pas y ajouter une insulte non méritée.
Pour ma part, je ne puis aller à ce nouveau domicile sans que les motifs pour lesquels on nous y envoie, étant honnêtes, soient rendus publics par l'affiche ainsi que la manière dont nous y serons traitées.
La déportée Louise Michel déclare que, dans le cas où ces motifs seraient une insulte, elle devra protester jusqu'au bout, quoi qu'il lui en arrive.
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Il m'a présenté son frère, un magnifique sauvage aux dents étincelantes, aux larges prunelles phosphorescentes, vêtu complétement en Canaque, c'est-à-dire pas du tout et parlant difficilement notre langue moins douce que leurs dialectes.
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Le bois était son domaine ; elle y avait tout a fait un autre air qu'au village. Là Chéchette semblait plutôt un être surnaturel qu'un être grotesque.
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La forme des vêtements lui était indifférente, d'homme ou de femme, peu lui importait ; mais elle aimait beaucoup les garnitures, surtout quant il y avait des choses qui brillent.

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Ne croyant ni au diable ni à dieu, je crois en vous.
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La grande mesure sociale de la Commune, ce fut sa propre existence et son action. Ses mesures particulières ne pouvaient qu'indiquer la tendance d'un gouvernement du peuple par le peuple.
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C'est une chose étrange, les ouvriers n'ont pas plutôt pris, où que ce soit, leur propre cause en main, que, sur-le-champ, on entend retentir toute la phraséologie apologétique des porte-parole de la société actuelle avec ses deux pôles, capital et esclavage salarié.
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Le pouvoir centralisé de l'État, avec ses organes, partout présents : armée permanente, police, bureaucratie, clergé et magistrature, organes façonnés selon un plan de division systématique et hiérarchique du travail, date de l'époque de la monarchie absolue.
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Ce n'est pas pour le reconstituer sur la terre qu'on a détruit l'enfer d'outre-vie ; détruit, le jour où l'on a eu conscience qu'il serait monstrueux, ce Dieu éternellement bourreau, qui, pouvant mettre partout la justice, laisserait le monde se débattre à jamais dans tous les désespoirs, dans toutes les horreurs ; et en même temps que l'enfer des religions s'écroulent les enfers terrestres avec les amorces de récompenses égoïstes qui n'engendrent que corruption.
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À VICTOR HUGO

Quand le poète prend tous les cris de son âme,
Tout le sang de son coeur, tout ce qu’il a de flamme,
Tout ce qu’il a de beau,
Il l’enferme en un chant ou de harpe ou de cuivre,
Dans la strophe grondante, et le met dans un livre
Ainsi qu’en un tombeau.

Et le livre s’emplit de visions nombreuses
Qui s’éveillent dans l’ombre et montent radieuses
Au ciel mystérieux !
Chaque fois qu’une main vient soulever la page
On les voit s’envoler, menant de plage en plage
Leur vol audacieux.

Le noir chevet des morts, le gibet de l’esclave,
Ô mon livre ! ont sur toi leur ombre triste et grave :
Je te donne au banni.
Va-t’en, livre fidèle, et parle-lui de France,
Et remplis en passant de rayons d’espérance
Le profond infini.

Paris, 1860

(p19)
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AU BORD DES FLOTS


Voix étranges de la nature,
Souffles des brises dans les bois,
Souffle du vent dans la mâture
Force aveugle! puissante voix!
Tempêtes, effluves d’orages,
Que dites-vous, gouffres des âges,
Souffles des brises dans les bois?

Le cyclone hurle, la mer gronde,
Le ciel a crevé; toute l’onde
Se verse dans le noir tombeau.
La mer échancre le rivage,
Soufflez, soufflez, ô vents d’orage,
La nuit emplit la terre et l’eau.

La terre frémit, le sol fume,
Au milieu de la grande nuit.
La mer, de ses griffes d’écume,
Monte aux rochers avec grand bruit.
Un jour, pour ses œuvres suprêmes,
L’homme prendra tes forces mêmes,
Nature, dans la grande nuit.

Toute ta puissance, ô nature,
Et tes fureurs et ton amour,
Ta force vive et ton murmure,
On te les prendra quelque jour.
Comme un outil pour son ouvrage,
On portera de plage en plage
Et tes fureurs et ton amour.

p.37-38
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