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Citations de Louise Michel (196)


« Pareil à la sève d’avril, le sang monte au renouveau séculaire dans le vieil arbre humain (le vieil arbre de misère). Sous l’humus des erreurs qui tombent pour s’entasser pareilles à des feuilles mortes, voici les perce-neige et les jonquilles d’or, et le vieil arbre frissonne aux souffles printaniers. Les fleurs rouges du joli bois sortent saignantes des branches ; les bourgeons gonflés éclatent : voici les feuilles et les fleurs nouvelles. C’est une étape de la nature. Cela deviendra les fourrés profonds où s’appelleront les nids, où mûriront les fruits ; et tout retournera au creuset de la vie universelle. » (P5)
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Tant que les études n'auront pas une méthode encyclopédique de manière à élargir l'horizon au lieu de le restreindre, il se joindra à tous les obstacles de la pauvreté qui entravèrent le vieux maître d'école, les obstacles du préjugé qui fait craindre ce qui ne fait pas partie du coin exploré.
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Louise Michel
Chacun cherche sa route ; nous cherchons la nôtre et nous pensons que le jour où le règne de la liberté et de l'égalité sera arrivé, le genre humain sera heureux.
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Je (suis) plus que jamais communeuse et prête à recommencer la lutte contre tout ce qui doit disparaître d'erreurs et d'injustice. P.67
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Faut-il courber la tête et se taire, quand on sent de l'avenir dans ses chants et de la foi dans son coeur ? Quand le roi du génie vous montre un empire, faut-il fermer les ailes et mourir ?
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La province comme Paris fut couverte de sang des exécutions froides.
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Il montait de partout, le flot populaire, il battait en raz [de] marée tous les rivages du vieux monde, il grondait tout proche et aussi on l'entendait au loin.
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Les oeillets reouges

(...) L'Empire s'achevait. Il tuait à son aise,
Dans son antre où le seuil avait l'odeur du sang.
Il régnait, mais dans l'air soufflait La Marseillaise.
Rouge était le soleil levant.

Il arrivait souvent qu'un effluve bardique,
Nous enveloppant tous, faisait vibrer nos coeurs.
A celui qui chantait le recueil héroïque,
Parfois on a jeté des fleurs.

De ces rouges oeillets que, pour nous reconnaître,
Avait chacun de nous, renaissez, rouges fleurs.
D'autres vous reprendront aux temps qui vont paraître,
Et ceux-là seront les vainqueurs.

Si j'allais au noir cimetière,
Frères, jetez sur votre soeur,
Comme une espérance dernière,
De rouges oeillets tout en fleur.
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Si le diable existait, il saurait que si l'homme règne menant grand tapage, c'est la femme qui gouverne à petit bruit.
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Louise Michel
Le pouvoir est maudit, c'est pourquoi je suis anarchiste.
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Que c'est beau ! Que c'est beau ! Je ne pense plus ni à Pérusset ni à rien ; je regarde de tous mes yeux et de tout mon coeur.
La mer, pareille à une nuit, élève jusqu'aux rochers où je suis, d'énormes griffes d'écume toute blanche ; il y a dans les flots comme une poitrine qui râle.
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Je ne puis m'élever contre les candidatures de femmes, comme affirmation de l'égalité de l'homme et de la femme. Mais je dois, devant la gravité des circonstances, vous répéter que les femmes ne doivent pas séparer leur cause de celle de l'humanité, mais faire partie militante de la grande armée révolutionnaire.
Nous sommes des combattants et non des candidats.
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Mais c'était M. J. Miot qu'on emmenait en prison. Quelques-uns de ceux qui suivaient les masques du carnaval les avaient quittés pour voir emmener le vieux républicain par les valets de l'Empire ; cette foule joyeuse au jour de deuil n'est pas le peuple, c'est la même qu'on voit aux exécutions capitales et qu'on ne trouve jamais quand il faut soulever les pavés.
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LES MISÈRES
I
Riches, quand vous voyez passer, courbés par l’âge,
De ces pâles vieillards sinistres et pensifs,
Si sombres qu’on croirait voir debout sur la plage
Ces spectres de granit qu’on nomme des récifs ;

Quand vous voyez ces fronts que couvre la poussière,
Que baigne la sueur, ah ! ne sentez-vous pas
La tristesse à vos cœurs s’attacher comme un lierre ?
Laissez tomber vos pleurs. Hélas ! Trois fois hélas !

Ah ! oui, pleurons, nous tous, qui prenons de la vie
Tout ce qu’elle a de grand, tout ce qu’elle a de beau :
Intelligence, amour, et qui laissons la lie
Dans la coupe, quand vient le sommeil du tombeau ;

Nous qui, le front levé, regardons les étoiles,
Ces navires divins, mondes, soleils, esprits,
Dans le grand infini monter à pleines voiles ;
Nous qui croyons, aux cieux, voir nos destins écrits.
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En lisant l'incroyable affaire du tueur de bergers, on se rend compte de la rage de tuerie, qui tient parfois un être, parfois une collection d'êtres ; ainsi enragée de sang fut l'armée de Versailles.
Ce sont des épidémies morales pires que la peste, mais qui disparaîtront avec l'assainissement des esprits dans la consciente liberté.
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Il est nuit ; la tribu, étendue sous des cocotiers, au clair de lune, se laisse bercer par la voix des brisants et par les récits du conteur qui, moitié endormi, moitié veillant, dit des histoires fantastiques comme le rêve.
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La Commune était morte, ensevelissant avec elle des milliers de héros inconnus.
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La Commune allait mourir ! Qu'avait donc servi l'enthousiasme universel ? Les grandes manifestations avaient eu lieu, mais Versailles avec son cœur de pierre n'avait senti que la Banque en perio ; les francs-maçons, le 26 avril, avaient envoyé, des deux Orients de Paris, une délégation des loges adhérer à la révolution ; il avait été convenu que le 29, ils iraient en cortège sur les remparts entre le Point-du-Jour et Clichy, qu'ils planteraient la bannière de paix, mais que si Versailles refusait cette paix ils prendraient, les armes à la main, parti pour la Commune.
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La femme, cette prétendue faible de cœur, sait plus que l’homme dire: Il le faut! Elle se sent déchirée jusqu’aux entrailles, mais elle reste impassible. Sans haine, sans colère, sans pitié pour elle-même ni pour les autres, il le faut, que le cœur saigne ou non.
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Tout est bagne sur la terre, tout est prison. La mine, la caserne, l’atelier sont des bagnes pires, quelquefois, que ceux dans lesquels sont envoyés ceux que d’autres hommes se permettent de déclarer coupables. 
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