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Citations de Louise Michel (196)


Aujourd'hui la discipline a fait son temps, les hommes qu'elle a élevés se heurtent et se rebutent dans la libre envolée de l'humanité.
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Une fanfare sonne au fond du noir mystère
Et bien d'autres y vont que je retrouverai.
Écoutez, on entend des pas lourds sur la terre ;
C'est une étape humaine, avec ceux-là j'irai.
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Tout quartier pris par Versailles était changé en abattoir.

La rage du sang était si grande, que les Versaillais tuèrent de leurs propres agents allant à leur rencontre.
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Quand la foule aujourd'hui muette,
Comme l'Océan grondera,
Qu'a mourir elle sera prête,
La Commune se lèvera.


Nous reviendrons foule sans nombre,
Nous viendrons par tous les chemins,
Spectres vengeurs sortant de l'ombre,
Nous viendrons nous serrant les mains.

La mort portera la bannière;
Le drapeau noir crêpe de sang;
Et pourpre fleurira la terre,
Libre sous le ciel flamboyant.


Louise Michel Chanson des prisons 1971
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Votre vote c’est la prière aux dieux sourds de toutes les mythologies, quelque chose comme le mugissement du boeuf flairant l’abattoir, il faudrait être bien niais pour y compter encore, de même qu’il ne faudrait pas être dégoûté pour garder les illusions sur le pouvoir ; en le voyant à l’oeuvre il se dévoile, tant mieux. 
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«  Je suis ambitieuse pour l’humanité ; moi, je voudrais que tout le monde fût artiste , assez poète pour que la vanité humaine disparût" ..
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«  Chacun cherche sa route; nous cherchons la nôtre et nous pensons que le jour où le règne de la liberté et de l’égalité sera arrivé, le genre humain sera heureux »……….
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Dombwroski après avoir été porté à l'Hôtel-de-Ville fut emporté pendant la nuit vers le Père-Lachaise. En passant à la Bastille, on le déposa au pied de la colonne, où à la lueur des torches qui lui faisaient une chapelle ardente, les fédérés qui allaient mourir vinrent saluer le brave qui était mort.
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Écrire ce livre, c'est revivre les jours terribles où la liberté nous frôlant de son aile s'envola de l'abattoir ; c'est rouvrir la fosse sanglante où, sous le dôme tragique de l'incendie s'endormit la Commune belle pour ses noces avec la mort, les noces rouges du martyre.
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La Commune, c'est la forme militante de la Révolution sociale. C'est la Révolution debout, maîtresse de ses ennemis. La Commune, c'est la période révolutionnaire d'où sortira la société nouvelle.
La Commune, ne l'oublions pas non plus, nous qui avons reçu charge de la mémoire et de la vengeance des assassinés, c'est aussi la revanche.
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Les premiers décrets de la Commune avaient été la suppression de la vente des objets du Mont-de-Piété, l'abolition du budget des cultes et de la conscription ; on s'imaginait alors, on s'imagine peut-être encore, que le mauvais ménage l'Église et l'État, qui derrière eux traînent tant de cadavres, pourraient jamais être séparés [sic] ; c'est ensemble seulement, qu'ils doivent disparaître.
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La République est aussi criminelle en cela que l'Empire parce qu'elle a été aussi inintelligente dans le choix des chefs.
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C'est que le pouvoir est maudit, et c'est pour cela que je suis anarchiste.
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Il y eut par le monde autour de 71, de grands soulèvements d'idées.
Un souffle de tempête les semait, elles ont ramifié, grandissant dans l'ombre et à travers les égorgements, elles sont aujourd'hui en fleur ; les fruits viendront.
Vers 70 avant, après, toujours, jusqu'à ce que soit accomplie la transformation du monde, l'attirance vers l'idéal vrai continue.
Est-ce qu'on peut empêcher le printemps de venir, lors même qu'on couperait toutes les forêts du monde?
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Des farouches tribuns qui combattaient l'Empire, plus rien ne restait : ils étaient entrés comme des écureuils dans la loge où avant eux d'autres couraient, tournant inutilement la même roue que d'autres avaient tournée avant eux, que d'autres tourneront après.
Cette roue-là c'est le pouvoir écrasant éternellement les déshérités.
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Son altruisme était invraisemblable et sa charité envers tous les miséreux, animaux compris, était incroyable. Sur son chemin, elle distribuait tout ce qui était sur elle; elle donnait à qui lui semblait plus miséreux qu'elle ses quelques francs, son parapluie, son manteau et serait rentrée, sa journée achevée, absolument dépouillée de tout ce qui la vêtait à son départ.

Aux funérailles de Gambetta, il y eu des foules considérables mais qui n'étaient rien comparées à celle qui a suivi les obsèques de Louise Michel.

Pour la majorité des assistants, c'était une manifestation de sympathie et de reconnaissance pour l'altruisme, la bonté et la charité de la défunte.

Hommage de Mr Stock (des éditions du même nom) à Louise Michel.
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Paris, qui ne voulait ni se rendre ni être rendu et qui en avait assez des mensonges officiels, se leva.
Alors comme on criait au 4 septembre : Vive la République ! on cria au 31 octobre : Vive la Commune !
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Des bruits de trahison du gouvernement commençaient à circuler, il n'était qu'incapable. Le pouvoir faisait son oeuvre éternelle, il la fera tant que la force soutiendra le privilège.
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Les coeurs montaient assoiffés d'idéal;
Tandis que les maîtres plus implacables armaient leurs meutes inconscientes, les entraînant sur le gibier humain, toujours noyée dans le sang, la révolte renaissait sans cesse.
C'était partout une marée montante vers l'étape nouvelle et plus haute, en vue toujours sans qu'elle soit encore atteinte.
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Eh bien, les bulletins de vote destinés à être emportés par le vent avec les promesses des candidats ne valent pas mieux que les sagaies contre les canons.
Pensez-vous, citoyens, que les gouvernants vous les laisseraient si vous pouviez vous en servir pour faire une révolution ?
Votre vote c’est la prière aux dieux sourds de toutes les mythologies, quelque chose comme le rugissement du bœuf flairant l’abattoir, il faudrait être bien niais pour y compter encore, de même qu’il ne faudrait pas être dégoûté pour garder des illusions sur le pouvoir, le voyant à l’œuvre il se dévoile, tant mieux.
Après nous la fin du monde ! doivent se dire les tristes sires qui barbotent ensemble des pots-de-vin plus grands que la tonne de Heideberg, - la fin de leur monde. Oui, - ce sera le commencement d’une éocène nouvelle.
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