Memento mori

C'est loin d'être anodin d'être victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC), accident brutal et violent qui chamboule notre vie du jour au lendemain.

Dans les récentes publications qui nous sont arrivés dernièrement, deux récits de jeunes femmes qui ont subi cette épreuve et qui à leur manière raconte tout cela, entre hospitalisation, réeducation et espoir au bout On avait découvert l'an passé en France l'oeuvre de Tiitu Takalo, l'une des plumes les plus talentueuses
de la bande dessinée finlandaise, lauréate en 2015 du prix Finlandia, plus prestigieuse récompense
que puisse remporter une bande dessinée en Finlande,.

Ici, elle raconte avec poésie et une grande sincérité cette déflagradation qu'elle a subi en 2015.
Elle raconte notamment son impuissance et son désespoir,
les cicatrices de son corps et les expressions de la douleur.
Memento mori est à la fois un soutien pour les autres malades et une fenêtre sur la réalité pour ceux d'entre eux

qui ont été épargnés par des maladies aussi terrifiantes jusqu'à présent.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Comment vivre après un AVC ( = Accident Vasculaire Cérébral)
Un beau roman graphique qui respire la vie ! Mais qui, toutefois m'a fait peur car il me fait prendre conscience que cela peut m'arriver à n'importe quel moment ... 😱 Sommes nous assez armés pour affronter un tel choc ?
Des planches magnifiques et réalistes !

Cueillie au creux de son sommeil par une hémorragie cérébrale, la dessinatrice Tiitu se retrouve à l'hôpital où commence un long chemin de croix. Scannée, examinée, traitée comme une maladie et bien peu comme une personne, ignorée par les médecins, ballottée d'institutions en institutions, elle passe de longues journées entre angoisse et espoir. Elle découvre pour la première fois de son existence sa fragilité et le renoncement à tout ce qui faisait son quotidien solide et banal. A l'aide d'une palette resserrée de couleurs autour d'une gamme de bleu gris et de rouge, Tiitu Takalo exprime avec brio tant l'effroi et la soudaineté de la maladie que le long chemin de la convalescence. L'album arrive à tenir deux aspects opposés du récit, celui d'un documentaire précis sur l'environnement des soins et les sentiments expressionnistes de l'autrice. Cet équilibre entre la technique médicale et les tourments personnels font de « Memento mori » un album marquant et singulier.

AVC, le mot fait peur et pourtant je n'en connaissais que la partie visible de l'iceberg. A travers ce récit autobiographique l'auteure finlandaise partage son vécu de cette maladie qui l'a touchée sans crier gare. Un choix de couleur très réussi ainsi qu'une mise en page qui a du sens et transmet beaucoup. L'ouvrage commence quelques temps avant la rupture d'un anévrisme dans le cerveau de Tiitu puis le lecteur la suivra tout au long de la recherche de diagnostic, de l'opération, du suivi après… Les proches/l'entourage de Tiitu sont aussi abordés ainsi que les répercussions de la maladie sur le travail de l'artiste. J'ai un peu moins accroché pour la deuxième partie de l'histoire (plus centré sur la dépression) mais sinon j'ai trouvé l'ouvrage intéressant.

Bon je suis pas une grande fan de graphique alors les étoiles sont jamais trop nombreuses.
Le sujet traité est l'avc, je ne suis pas concernée alors j'ai eu du mal à m'identifier mais j'ai trouvé le thème poignant et très bien traité, elle parle de tout les aspects de la maladie et clairement beaucoup sont inconnus du grand public (voir des médecins généralistes). Elle mène un combat pour qu'on l'aide à guérir complètement.
Un graphique très émouvant.