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EAN : 9798851062964
385 pages
Auto édité (01/09/2023)
4.23/5   15 notes
Résumé :
Vindobona, Germanie, hiver 917 après la fondation de Rome.

Sur le limes germain, il faisait froid cet hiver. Les barbares de ces contrées septentrionales oubliées des Dieux ne cessaient de comploter et de nous harceler constamment. L’Empereur lui-même était venu sur le front et préparait sa campagne. Mais, contrairement à mes camarades de la Legio X Gemina, cette histoire allait être sans importance pour moi.

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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Et c‘est encore le vent de l'aventure qui souffle chez Alex Speri.
Lorsque des archéologues découvrent un manuscrit d'une facture inhabituelle, ils sont à mille lieues de la découverte qui les attend.
C'est un récit en trois parties : le travail des historiens ainsi qu'une jolie romance, la vie de Quintus Lupus au IIème siècle ap. J.C. et ses fameuses notes qu'il prendra tout au long de son périple.
La route de la soie et l'Empire Céleste racontés à travers les yeux d'un espion romain.
Lorsque le mère de Quintus Lepidus Aelius, ancienne esclave lui apprit en secret sa langue maternelle le suève (germain), elle était loin de se douter de l'opportunité que se secret jouerait dans sa vie et des honneurs qui en découleraient.
Si la civilisation romaine et chinoise vous intéresse ce roman est pour vous.
La formation d'un espion est particulièrement passionnante.
Alex Speri est également un auteur passionné de géographie et de routes. Les via romaines, les pays et les villes légendaires de la route de la soie sont tous nommés. L'auteur à le souci du détail : noms romains, noms chinois expliqués en bas de page car nous entrons dans deux mondes différents. Une cartographie est jointe en fin de texte. Une route longue, pleine de surprises, tempête, froid, attaques, complots, une route qui leur prendra une année.
Quintus Lupus va devoir escorter un sénateur en Chine. Bien que soldat avant tout, il évite les morts inutiles et est loin de considérer les autres comme des barbares, il se montre respectueux et tolérant des autres peuples peut-être est-ce du à ses origines, à sa curiosité pour les autres. En chemin, il apprendra le grec, puis arrivé au Tianxia, le chinois, la calligraphie, le combat restera de longues années en tant qu'ambassadeur.
Une lecture passionnante, porteuse d'une certaine vision des autres.
C'est mon troisième roman d'Alex Speri est dès le départ l'écriture m'emporte dans ses univers, le style est fluide, agréable et ses histoires toujours prenantes. Yaura-t-il une suite comme le laisse espérer l'épilogue ?
Merci pour ce SP via Simplementpro.
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Avec Frumentarius nous voici dans les pas d'Emilio, un jeune chercheur spécialiste de Marc-Aurèle. Son ancien directeur de thèse l'appel à la rescousse après une étonnante découverte lors des fouilles menées sur l'emplacement d'une domus proche de Bologne. Avec cette histoire, Alex Speri signe un très agréable roman qui va nous plonger dans la vie hors du commun de Quintus, ex-légionnaire et véritable Marco Polo antique. L'écriture est fluide et maîtrisé et l'on suit assez facilement l'histoire parallèle de ces deux personnages.

Côté positif : bien qu'elles n'aient pas été faciles à suivre sur ma liseuse, les notes et cartes de fin de bouquin ont été les bienvenues ! L'auteur, même s'il s'en prémunit en rappelant qu'il s'agit d'un roman et non d'un livre d'histoire, réussit à rendre vivante cette fresque qui voit le monde romain découvrir la Chine millénaire. J'ai aimé cette confrontation qui, sans doute, à bel et bien eu lieu.

Côté négatif : si la vie de Quintus est bien exploitée, celle d'Emilio l'est moins. Il pourrait sans doute y avoir plus qu'une banale histoire d'amour. le milieu de l'archéologie doit bien lui aussi avoir sa face sombre… si j'en crois Indiana. Un regret aussi, c'est de n'avoir pas creusé cette histoire de filiation. Cela aurait pu donner lieu à de beaux développements.

En conclusion, j'ai passé un bon moment de lecture mais je reste un peu sur ma faim car le roman aurait pu être encore plus dense. Cela dit, la fin du roman est peut-être le début du suivant…
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Un très vieux codex, ouvrage unique en son genre tant dans sa nature et son contenu que par son support, est mis au jour lors de fouilles archéologiques. L'ouvrage relate les mémoires d'un Frumentarius, espion au service de Rome, alors que l'Empire cherche à former une alliance commerciale avec la Chine impériale plutôt obscure et méconnue en ce IIe siècle après J.-C. Un roman quelque peu uchronique dans la mesure ou rien ne permet de penser que les romains n'aient jamais dans la réalité entrepris une telle démarche même si certaines sources attestent l'existence d'échanges commerciaux.
On accompagne donc Quintus Lupius, émissaire de l'empereur Marc Aurèle, dans son périple à la découverte d'autres peuples, d'autres cultures et modes de pensées à l'époque de la Rome antique. Un personnage ouvert d'esprit et ayant la volonté d'apprendre les idiomes et les spécificités des nouvelles civilisations qu'il rencontre. Sur une base historique, Alex Speri développe une fabuleuse épopée parfaitement documentée, tant sur le plan géographique que lexical ainsi que sur les us et coutumes de l'époque, mêlant histoire, aventure et réflexion sociétale. On peut regretter le peu de descriptions des paysages et de l'architecture comme le manque de développement sur les cultures et les groupes ethniques côtoyés tout au long du voyage. La route de la soie recèle bien des trésors sur lesquels l'auteur passe trop brièvement alors qu'il s'attarde sur des lieux communs et de futiles digressions. A ce propos, hormis introduire l'histoire, la partie contemporaine du récit n'a pas réellement d'utilité ni de pertinence. Les personnages sont relativement inintéressants, peu développés et pas particulièrement attachants. de plus, certains points abordés en filigrane et susceptibles d'étoffer la trame de l'histoire restent même pour l'heure sans suite concrète.
Si les traductions et les annotations relatives aux noms des villes et lieux antiques ainsi qu'au vocabulaire de l'époque sont aussi opportunes qu'instructives, leur multiplicité gène sensiblement la fluidité de la lecture.
Un honnête roman d'aventure au style léger et à l'élaboration plutôt simpliste qui, en dépit du remarquable travail de recherches historiques de l'auteur ne captive pas véritablement l'attention. le sujet est intéressant, l'écriture plaisante mais l'ensemble manque de lyrisme et de consistance.



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😊 A la découverte de 😊
Frumentarius Espion au service de Rome d'Alex Speri
Auto-Edition

Un très vieux parchemin vient d'être retrouvé. Dans cet ouvrage unique en son genre, que ce soit par sa forme ou ses composants, les chercheurs vont découvrir les mémoires de Quintus, un Frumentarius, un espion au service de Rome.
Pour les deux chercheurs, cette trouvaille est inestimable et inespérée. Elle les plonge directement à l'époque de Marc-Aurèle par le biais d'un espion d'élite appartenant à la légendaire cohorte des Loups noirs.

Au côtés de Quintus Lupius, nous allons partir de Rome jusqu'en Chine, découvrant des paysages, des peuples et des cultures à l'époque de la Rome antique.
Quintus est issu de la plèbe, fils d'un homme et d'une esclave affranchie, il est issu du peuple. Aux côtés du sénateur durant ce long voyage, il va côtoyer d'autres cultures, d'autres modes de pensées et découvrir l'hermétisme du patricien romain.
Il est fidèle à Rome mais il ne peut s'empêcher de remettre en question tout ce qu'on lui a appris. Ceux que l'on appelle les barbares sont finalement des civilisations tout aussi développées que Rome, et même souvent plus raffinées, plus harmonieuses, plus justes. Quintus s'ouvre au monde et à ses richesses, et s'instruit, grandit.
Si le début de cette aventure m'a paru un peu long et répétitif, l'intrigue devient plus interessante au fur et à mesure du voyage. On s'attache à ce personnage ouvert d'esprit et ayant une grande soif d'apprendre des nouvelles cultures qu'il côtoie.

Par contre concernant la partie de l'histoire qui se passe à notre époque, il y a comme un goût d'inachevé. Les personnages ne sont pas forcément développés et certains points restent même en suspens. C'est dommage car cela aurait pu apporter un petit plus.

Et petit bonus tout à fait personnel pour moi, ce livre m'a permis de tester mes premières notions d'italien. Je commence à apprendre cette langue et j'ai pris beaucoup de plaisir (et de fierté aussi 🤓) à traduire les quelques dialogues en italiens de ce livre.

📖 Retrouvez le livre par ici https://www.amazon.fr/Frumentarius-Espion-service-Alex-Speri-ebook/dp/B0CBN2X2HD
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IIe siècle après J.-C., l'Empire romain cherche à former une alliance commerciale avec la Chine, si peu connue à l'époque... et pour ça il va y envoyer un espion.
Bienvenue dans « Frumentarius » d'Alex Speri ! Roman ô combien intéressant et légèrement uchronique puisque les romains n'ont en réalité jamais poussé physiquement jusqu'à la Chine.
Un grand merci pour cette collaboration commerciale non rémunérée !

Mais ça ne change pas l'ambiance historique très bien retranscrite ! On sent le très long voyage, les changements de paysages entre verdure et DÉSERT !
Même si je regrette un peu le manque de descriptions de lieux et de bâtiments pour mieux les visualiser, j'ai trouvé que le manuscrit de Quintus est un très beau voyage entre les paysages et les cultures !

Manuscrit, oui, puisqu'on suit une double narration entre la découverte et la lecture du manuscrit, aujourd'hui et le IIe siècle.
Et si la partie présente permet de bien comprendre l'enjeu historique de cette découverte, je l'ai trouvé un peu rapide et factuelle.

En bref, c'est un roman bien rythmé et recherché, très intéressant niveau voyage !
Une bonne découverte pour moi !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le texte commençait par la locution suivante : Ego can dico quod non est mortuorum.
Je traduisis à haute voix : « Je raconte ce que les morts ne peuvent pas. » Puis, me penchant de nouveau sur le codex, je lus : mon nom est Quintus Lepidus Ælius, je suis né en l'an 893 après la fondation de Rome, la troisième année du règne de l'Empereur Antonin. Les chrétiens, eux, se réfèrent à l'année 140 après la naissance de leur Christ. Ces mêmes chrétiens qui refusent d'honorer les Dieux et l'Impérator. Je ne leur fais pas confiance ! Puisse Jupiter les foudroyer tous !
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Au bout de deux minutes d'un passage à tabac en règle, le centurion les stoppa et déclara :
_ Ça suffit ! C'est assez réaliste comme cela. Quintus, ça va ?
_ Je comprends désormais pourquoi on parle de la puissance des légions romaines, répondis-je en grinçant des dents.
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Lorsque je sortis dans la cour, le centurion me salua, et faisait ramasser les corps meurtris des hommes flagellés. Il lança devant ses troupes : « Tout homme qui manque de respect à une bure rouge sera exécuté par l'offensé. Tout homme cherchant à venger un mort, tué par une bure rouge, sera fouetté. Tout homme faisant couler le sang d'une bure rouge sera crucifié. Tout homme tuant une bure rouge sera condamné à la damnatio ad bestias. Suis-je clair ? » Le groupe répondit d'une seule voix : « Ita, Centurio ! ».
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_ Le Tianxia ? Demanda Shagaar
_ C'est possible... Je ne connais pas ce nom...
_ C'est le Tianxia ! Et pourquoi y allez-vous ?
_ Eh bien, plus précises seront nos cartes... plus nombreux seront nos marchands... plus nous y gagnerons tous autant que nous sommes !
Et bien sûr ces marchands passeront par la Bactriane...
_ Cela semble évident ! conclut le Sénateur
Je dois avouer que cette transaction mercantile portant sur nos vies me mit très mal à l'aise.
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_ Le monde... Ce n'est rien de plus qu'une succession de terres et de mers habitées de peuples aux langues différentes. Quel besoin y a-t-il de dépêcher des hommes pour le découvrir ? D'une certaine façon, je trouvais le commentaire du marchand très philosophique.
_ Le commerce ! Si nous savons où envoyer nos commerçants, notre économie fleurira. Intervint le sénateur.
_ Ah... C'est donc une question d'argent... Je comprends mieux...
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