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EAN : 9782221218235
414 pages
R-jeunes adultes (24/05/2018)
3.89/5   2577 notes
Résumé :
Le 5 septembre, un peu après minuit, les services de Death-Cast appellent Mateo Torrez et Rufus Emeterio pour leur annoncer une bien mauvaise nouvelle : c’est aujourd’hui qu’ils vont mourir.

Mateo et Rufus ne se connaissent pas, mais, pour des raisons différentes, ils cherchent tous deux à se faire un nouvel ami en ce jour final. La bonne nouvelle ? Il existe une appli pour ça ! L’appli s’appelle "Le Dernier Ami", et grâce à elle, Rufus et Mateo vont ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (360) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 2577 notes
Dites, que feriez-vous si vous appreniez qu'il ne vous restait qu'une journée à vivre ?…



Ce roman faisait partie de ma wishlist depuis une éternité. J'ai fini par craquer, impatiente de le lire après tous les avis élogieux que j'avais lu et entendu sur ce bouquin. de plus, j'avais déjà lu un autre livre de Adam Silvera que j'avais beaucoup apprécié. J'étais donc à peu près certaine d'aimer « Et ils meurent tous les deux à la fin ».

Bon juste, petite mention sur le mot de l'auteur au début du roman : son texte m'a profondément touchée et je tenais à le mentionner. J'ignore si c'est parce qu'une part de moi s'y est identifiée un peu, mais ses mots m'ont émue.

Bref… que dire sur ce roman ?

Dans une société futuriste où nous sommes prévenu le jour de notre mort (mais nous ne savons ni l'heure exacte ni la manière dont nous allons mourir… bonjour l'angoisse !), nous voilà à suivre les points de vue alternatifs de deux jeunes garçons : Mateo et Rufus. Ils ne se connaissent pas, mais ont un point en commun : ils savent qu'ils vont mourir aujourd'hui.

Bon, vous avez dû vous y attendre en voyant ma note. Effectivement, ce fut un gros coup de coeur. Je ne pensais pas qu'il le serait à ce point, mais je l'ai adoré.
L'écriture est facile à lire, les chapitres sont courts, et les personnages très touchants et extrêmement attachants. (de mon point de vue, du moins) Plusieurs moments m'ont mis les larmes aux yeux… (pour ceux qui auront lu le livre : les moments d'adieux envers certains personnages, l'extrait avec le SDF, ce que dit Rufus à Mateo à un moment ou encore le passage où ils chantent ensemble…)
Je me suis rapidement rendu compte à quel point en peu de temps je m'étais attachée à eux. Vraiment. Je n'ai même pas les mots pour exprimer à quel point.

Je ne dirais pas que ce livre est exceptionnel. Que les évènements sont incroyables et remplis de suspense. Non, je ne pense pas. Je pense simplement que c'est un roman extrêmement touchant où nous suivons deux garçons qui apprennent à se connaître pendant leur dernière journée de vie. Et même s'ils ne vont pas vivre des trucs de dingue, c'est beau.
Pour tout vous dire, j'ai lu les derniers chapitres en larmes. Bah, je suis faible et sentimentale, que voulez-vous. xD J'ai été particulièrement émotive lors de cette lecture, je ne vais pas m'en cacher…

En plus, en finissant le roman, j'ai vu un tiktok où des gens disaient que les comptes instagram mentionnés dans le livre (comprendra qui pourra…) existaient bel et bien. Je suis allée voir, et j'ai vu des posts qui correspondaient au roman. J'ai été prise d'émotion, surtout en voyant les centaines de commentaires où chaque personne avait écrit l'heure et le pays où ils avaient écrit ces mots. Ça parait probablement absurde, mais le simple fait de voir toutes ces personnes liées par cet amour pour ce bouquin m'a redonné envie de pleurer. (+ le fait de voir que l'auteur avait commenté aussi !)
Pour nombre d'entre nous, Mateo et Rufus ont existé dans notre coeur. Ils nous ont donné suffisamment d'émotions pour ce que ce livre nous marque sincèrement.

Et oui, je fais partie de ces personnes.
J'ai profondément aimé ce roman, il m'a réellement bouleversée et je suis extrêmement heureuse d'en avoir fait la découverte. ♥
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Aujourd'hui, le bien nommé système Death-Cast est en mesure de connaître la date de votre mort. Aussi, dans les quelques heures qui suivent minuit êtes-vous susceptibles de recevoir un appel d'un salarié de cette entreprise vous informant que vous allez mourir dans les prochaines 24 heures, sans pour autant en connaître les circonstances, que vous pouvez aller sur death-cast.com pour indiquer d'éventuelles demandes spéciales pour vos funérailles mais que vous devez tout de même vivre pleinement votre Jour Final. Cet appel, Mateo Torrez l'a reçu alors qu'il était justement en train de lire sur le blog, Les Décompteurs, des billets postés par les Deckers vivant leur Jour Final. À tout juste 17 ans, le jeune homme peine à mesurer la teneur de cet appel. Se pourrait-il qu'il ne revoit jamais son père, dans le coma, à l'hôpital ? Jeune garçon timide et coincé, avec pour seule amie, Lidia, il regrette déjà la personne qu'il aurait pu devenir. Pour autant, il n'ose s'aventurer dans un monde qui ne veut déjà plus de lui.. Cet appel, Rufus Emeterio l'a reçu aussi, à peu près à la même heure alors qu'il était en train de mettre une bonne raclée au petit ami de son ex, Aimee, avec ses deux potes, Malcolm et Tagoe. S'il ose à peine y croire, il décide d'organiser tout de même une petite cérémonie à Pluton, nom donné pour sa famille d'accueil où il vit depuis que ses parents et sa soeur sont décédés 4 mois auparavant. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et c'est grâce à l'appli Dernier Ami, conçue pour les Deckers se sentant seuls, que Mateo et Rufus vont entrer en contact...


« Et ils meurent tous les deux à la fin »... Voilà un titre on ne peut plus explicite sur ce qui nous attend à la fin de notre lecture. Aussi, se pose la question : est-il utile de lire ce roman si l'on connaît la fin ? de s'attacher à nos deux héros du jour (immanquablement) si l'on sait que l'on va devoir les quitter ? Assurément, oui ! Parce que l'on va vivre, aux côtés de Mateo et Rufus, un Jour Final inoubliable, ponctué d'imprévus et d'émotions fortes. L'on va suivre, ainsi, pendant quelques heures, les pérégrinations, à travers New York, de ces deux jeunes hommes qui ne se connaissaient pas avant et qui vont, peu à peu, se découvrir. Deux jeunes hommes que la vie n'a, malheureusement, pas épargnés. Mateo, un peu trouillard dans la vie, renfermé, un brin geek, et plutôt timide, va, au contact de Rufus, plus téméraire et social, prendre confiance en lui. Il va, également, se rendre compte que vivre est, certes, dangereux mais ô combien exaltant et va tout faire pour ne pas regretter le Futur Mateo qu'il aurait pu devenir. À leurs côtés, l'on va faire connaissance avec les Pluton, Malcolm, Tagoe et Aimee, une bande d'amis sincères, de Lidia, jeune mère dévouée, mais aussi d'inconnus qui vont croiser leur route, qu'ils aient reçu l'appel de Death-Cast ou non. Si ce roman parle, évidemment, de la mort, de regrets et de remords, il évoque surtout la vie, l'espoir, l'amour, l'amitié, l'acceptation de soi et la famille au sens large. Sans jamais verser dans le pathos, Adam Silvera nous offre un roman tout à la fois émouvant et entraînant que l'on referme le coeur serré...

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C'est pas comme si on m'avait pas prévenu.

Avec ce titre, j'aurai pu me douter que j'allais pas me fendre la poire, non ?

Et ils meurent tous les deux à la fin.

Brillant. Car évidement, j'ai de suite envie de le lire et de savoir.

Je me lance donc dans ce roman « jeunesse » et je me surprends à ne plus le lâcher jusqu'à la fin, justement. Pourtant, en vrai, il ne se passe pas grand-chose. Pourtant, en vrai, je suis un vioque et je devrai pas être autant touché par un roman pour ados. Mais, en vrai, il n'y a pas de règles, non ?

Niveau pitch, tout est dans le titre. C'est l'histoire d'un gars, non, de deux gars, qui apprennent qu'ils vont mourir dans les prochaines vingt-quatre heures. Il leur reste alors à vivre leurs derniers instants et si au départ ils ne se connaissent pas, ils ne vont plus se lâcher, tout comme je n'ai pu décrocher. Matéo et Rufus, je vais garder le souvenir longtemps de votre histoire.

Une petite touche dystopique, une belle dose d'humanité et quelques pincées de boules dans la gorge, j'ai juste adoré ce roman. On ne sait pas, tout le temps, qu'est ce qui fait que la sauce prend ou pas. Ici, je me suis immédiatement attaché à Mateo, à son incompatibilité avec l'existence, avec sa foi en l'extraordinaire. J'ai été, comme envouté par les pérégrinations de ces deux jeunes hommes à travers la ville. Par leur différence, et cette fin qui inexorablement les rassemble.

J'ai adoré les suivre mais surtout, j'ai trouvé tout aussi brillant de découvrir, le temps de brefs chapitres, ceux qui ne vont pas mourir à la fin. Ceux qui passent dans le roman, comme dans la vie des deux garçons…

Cinématographique et intime à la fois, émouvant, parfois déroutant, je redoutais la fameuse fin qui par arrive trop vite. J'ai refermé ce roman en me disant que parfois, certaines histoires ne s'achèvent jamais, et j'avoue, j'ai versé ma petite larme.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Dans un monde futuriste, où des Death Casteurs vous appellent pour vous prévenir qu il vous reste 24 heures à vivre, sans que vous ne puissiez déterminer ni le temps, ni la cause; plein de choses sont mises en place pour votre dernière journée sur terre. Des endroits spécifiques réservés aux Deckers (ceux qui ont été appelé pour apprendre qu ils allaient bientôt faire leur dernier voyage) afin de connaître des sensations fortes et payer moins cher sont mis en place, et des applications en tous genres sont telechargeables. Dont "Dernier Ami" qui vous géo-localise et vous met en contact avec d autres Deckers.

Mateo, un jeune garçon de 18 ans, hyper craintif, renfermé et d une gentillesse extrême va rentrer en contact avec Rufus qui a un an en moins que lui et est son opposé à tous les niveaux. Et pour cause, au moment de l appel de Death Cast, il est occupé de tabasser quelqu un.

Ces deux garçons vont vivre leurs dernières heures en essayant d en profiter jusqu au bout.

J ai beaucoup aimé ce roman pour la jeunesse qui aborde plein de thèmes délicats: la mort inéluctable, la parte d un proche, l homosexualité, le coma,... Mais porteur d un beau message qui dit qu il faut être la personne que l on souhaite être, sans reporter en permanence ce qui nous tient à coeur.

Le style est assez agréable, avec un langage jeune. l'histoire est bien rythmée si ce n est quelques longueurs par moment qui auraient pu être coupées, simplement, car elles ressemblent à du remplissage qui n était pas nécessaire.

La fin est passionnante et prend d ailleurs un second souffle lorsqu on l aborde, comme un coureur en fin de marathon.

Je recommande aux ados à partir de 14 ans.
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Mateo Torrez et Rufus Emeterio sont des étrangers… des étrangers qui ont une grande chose en commun. Ils vont tous les deux mourir aujourd'hui. Ils ne savent pas comment ni quand exactement, juste que leurs chiffres sont en hausse et qu'une horloge invisible quelque part compte à rebours. Ne voulant pas passer ces dernières heures seuls, ils se retrouvent sur l'application Last Friend, et partent pour vivre autant de vie qu'ils peuvent se presser dans leurs dernières heures.

À mon avis, ce n'est pas le meilleur travail de Silvera.

Il y avait beaucoup de choses que j'aimais à ce sujet. J'ai aimé les deux personnages principaux. J'ai aimé leurs deux voix et la façon dont la trajectoire de leur journée les a fait passer d'enfants qui perdaient leur temps, qui attendaient de vivre pleinement leur vie plus tard, à des gens déterminés à tirer le maximum de la fin de leur vie. Et plutôt qu'un sombre paysage nihiliste de fin de journée, les protagonistes vivent les thèmes du pouvoir rédempteur de l'amitié et de la mort étant la force qui fait vivre les gens. Je voulais encourager Mateo à être aventureux et à vivre des expériences de vie avant qu'il ne soit trop tard, et je voulais encourager Rufus à se pardonner ses erreurs et à laisser ses dernières heures avoir un sens. C'était une histoire douce-amère où deux personnes étaient le bon instrument pour améliorer la vie de l'autre... mais seulement au dernier moment.

Dans ce livre, Silvera utilise un point de vue changeant, racontant parfois l'histoire du point de vue de Mateo, parfois de Rufus, puis parfois d'une poignée de personnes apparemment aléatoires, dont les histoires finissent toutes par être connectées. Je sais que l'idée ici est de brosser un tableau d'ensemble de l'interdépendance des destin mais j'aurais préféré avoir toute l'histoire d'un ou de deux points de vue.

Aussi, j'ai eu un peu de mal avec le rythme. Que demander dans un livre qui se déroule en moins de vingt-quatre heures et qui promet de se terminer par la disparition des personnages principaux… Je ne m'attendais pas à sentir autant d'endroits où l'histoire traînait.

Silvera a construit des personnages vulnérables et des mondes qui sont des véhicules parfaits pour cette douleur particulière de briller à travers. Cependant, quelque chose dans la composition chimique de ces personnages particuliers et de ce monde particulier n'a pas tout à fait gelé aussi bien que les autres livres que j'ai lus.

Alors, est-ce que je le recommande? Oui, en fait. Malgré mes plaintes ci-dessus, c'est encore une lecture agréable, et encore une histoire touchante d'amitié, de mortalité et d'amour. Il promet toujours un chagrin d'amour et un livre ensuite. Il vaut vraiment la peine d'être lu par tous les fans introspectifs de Young Adult Fiction.
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Citations et extraits (311) Voir plus Ajouter une citation
Cher lecteur,

J’ai toujours écrit des histoires personnelles, et ce livre ne fait pas exception à la règle. Mais contrairement à mes deux premiers romans, l’intrigue de « Et ils meurent tous les deux à la fin » n’est pas une fanfiction tirée de mes propres expériences ; elle est née de mon inexpérience. J’ai beau être jeune, j’ai raté tellement d’années de ma vie. J’ai perdu trop de temps à faire la fine bouche, à ne pas exprimer mon avis et à mentir au lieu de nouer des amitiés profondes, à attendre mes dix-neuf ans pour faire mon coming out, à ne pas dire bonjour aux mecs mignons dans le métro, à ne pas chanter devant mes amis parce que je n’aime pas ma voix, et cetera, et cetera.
C’est en écrivant ce livre que je suis devenu plus audacieux, inspiré par le garçon qui démolit les murs autour de lui, brique par brique, jusqu’à se libérer de ses peurs et de son manque de confiance en lui, et par l’autre garçon, qui m’a poussé à réparer mes erreurs et à arranger les choses tant qu’il est encore temps. J’ai goûté du crocodile, et je ne recommencerai plus jamais. Je me sens de taille à défendre mon opinions contre les vôtres. Je dis la vérité, même quand c’est difficile, parce qu’une amitié peut s’en trouver renforcée. Tout le monde sans exception sait que je suis homosexuel, y compris - et c’est peut-être le plus important - les élèves des États conservateurs dans lesquels je fais des tournées, et tant pis si ça ne plaît pas à leurs parents. Je n’ai toujours pas osé dire bonjour à un mec mignon dans le métro, mais j’ai fait le premier pas avec un invité de mon coloc qui flirtait sans arrêt avec moi ; aujourd’hui, c’est mon nouveau copain. J’ai chanté avec des auteurs de Young Adult dans un bar karaoké à trois heures du matin en pleine semaine, et ça m’a rendu heureux même si j’étais très mauvais.
Je pense sincèrement qu’on devrait commencer à vivre sa vie le plus tôt possible et du mieux possible, car à la différence des personnages de ce livre, je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre dans cet univers. Et vous non plus. Alors n’attendez pas trop longtemps pour devenir la personne que vous voulez être ; le temps file.

Avec tout plein d’amour,
Adam Silvera
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La première fois que j'ai embêté mon père en lui posant des questions sur l'amour, j'avais neuf ans, je dis à Rufus en passant de nouveau en revue les cartes postales, dont certaines représentent des endroits de la ville où je vis que je n'ai jamais visité. Je voulais savoir s'il était caché quelque part sous le canapé ou tout en haut dans le placard, là où je ne pouvais pas encore l'atteindre. Mon père ne m'a pas dit "l'amour est en toi" ou "l'amour est tout autour de toi". [...] Il a dit que l'amour est un super pouvoir qu'on a tous, mais je ne serai pas toujours capable de le contrôler, surtout en grandissant. Il a ajouté que même si mon pouvoir devenait complètement indomptable et touchait quelqu'un auquel je ne m'attendais pas, il ne fallait pas que je prenne peur.
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"Ça a beau être super tordu, c'est en survivant que j'ai compris qu'il valait mieux être en vie en ayant envie d'être mort que de mourir en ayant envie de vivre pour toujours."
"Papa m'a appris qu'il ne fallait pas s'empêcher de se laisser aller à ses émotions, mais qu'il était important de se battre pour chasser les émotions négatives."
"Voici ma vision d'Utopie : un monde sans violence et sans tragédie où les gens vivent éternellement, ou en tout cas jusqu'à ce qu'ils aient pris la décision d'aller découvrir ce que la suite leur réserve, après avoir vécu une vie passionnante et heureuse."
"Ça craint d'être humain, mec. On pense qu'on est tellement indestructibles et éternels, tout ça parce qu'on est capables de penser et de s'occuper de nous-mêmes, contrairement aux cabines téléphoniques et aux bouquins. Mais je parie que les dinosaures pensaient aussi qu'ils seraient les maîtres du monde pour toujours."
"La vie n'est pas faite pour être vécue dans la solitude. Et les Jours Finaux non plus."
"Et on n'a sûrement pas besoin d'être du même sang pour avoir l'impression de perdre une partie de soi-même à la mort de quelqu'un."
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En refusant de vivre comme si j'étais invincible tous les jours où je n'ai pas reçu d'alerte, j'ai gaspillé tous ces hier et maintenant il ne me reste plus du tout de demain.
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- Je t’aurais aimé si on avait eu plus de temps. (Je finis par lâcher le morceau parce que c’est ce que je ressens en ce moment, et ce que j’ai ressenti pendant toutes les secondes, minutes et heures qu’on a passés ensemble.) Peut-être que je t’aime déjà. J’espère que tu ne m’en veux pas de te dire un truc pareil, mais je sais que je suis heureux. Les gens ont tout un tas de règles pour savoir au bout de combien de temps on a le droit de dire ça. Même s’il nous reste peu de temps, je ne te mentirai pas. Les gens gaspillent du temps à attendre le bon moment, malheureusement on n’a pas ce luxe. Si on avait toute notre vie devant nous, je parie que t’en aurais marre de m’entendre te répéter à quel point je t’aime, parce que je suis sûr que c’est ce qui se serait passé. Mais comme on va mourir, je peux te le dire autant de fois que je veux : je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime.
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