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EAN : 9782330192518
144 pages
Actes Sud (01/05/2024)
4.31/5   8 notes
Résumé :
Après le décès de sa mère Kyôko, Suzuko Niré a grandi dans une famille recomposée mais unie, entourée de sa tante Anzu, de son père, et de son frère adoptif Tôru. Aujourd`hui âgée de quinze ans, l`adolescente porte à ce dernier un amour dévorant et ne souhaite qu`une chose : retrouver celui qui est parti de la maison trop tôt, pour vivre à ses côtés. Son absence provoque chez elle une immense tristesse. Un soir, en rentrant de l`école, Suzuko recueille un moineau b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Suzuko, quinze ans, a perdu sa mère Kyôko juste après sa naissance. Elle a été adoptée par sa tante Anzu qui s'est remariée à son père après avoir divorcé de son premier mari. de cette première union était né un fils, Tôru, qui a maintenant vingt-six ans. Bien qu'ils aient été élevés comme frère et soeur, Suzuko est éperdument amoureuse de Tôru, qui a quitté la maison familiale pour aller faire ses études. ● Ce n'est qu'après avoir lu ce livre que je me suis aperçu qu'il était le tome final d'un cycle romanesque composé de cinq tomes. On peut donc le lire indépendamment des autres, même s'il est sans doute préférable de lire les quatre autres auparavant. ● le titre vient de l'arbre urushi qui produit la laque qu'on utilise dans l'art du kintsugi, cette façon d'assembler les morceaux de poteries cassées en accentuant les brisures avec de la poudre d'or. La mère adoptive de Suzuko fait de la poterie et elle-même s'inscrit à un cours de kintsugi. ● La prose d'Aki Shimazaki, qui écrit en français, est très (trop) simple, en même temps que le récit est lourdement métaphorique ; Suzuko se reconstruit à mesure qu'elle s'initie à l'art de recoller les morceaux ; elle recueille un oisillon à l'aile cassée qu'elle soigne et à qui elle apprend à parler comme si c'était un perroquet… ● Tout cela m'a semblé manquer de subtilité tout exhibant une délicatesse apparente. ● Il n'y a aucune profondeur dans les personnages, les dialogues sont étiques, les onomatopées « cui cui cui » de l'oisillon qui reviennent à plusieurs reprises ridicules. ● Malgré tout, force est de constater que l'ensemble dégage un certain charme, qui explique la note attribuée malgré les critiques exprimées…
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Dernier né du cycle "Une clochette sans battant" (dont l'on comprendra le titre dans ce volume d'ailleurs), Urushi nous présente donc une nouvelle figure de la famille Nire: Suzuko. J'avoue avoir lu les 140 pages d'une traite; pourtant je reste assez mitigée.

Suzuko, 15 ans, est amoureuse de son frère adoptif, Tôru. Déterminée à devenir plus tard sa femme, elle vit mal la distance qui les sépare . Un jour, elle trouve un moineau blessé, dont elle compte bien s'occuper. Cette rencontre va chambouler en elle bien des choses, et la pousser à reconsidérer son destin.

Bon, déjà, ça veut dire quoi, Urushi? Un urushi, c'et un arbre duquel on extrait la sève. Cette sève devient ensuite une laque utilisée dans l'artisanat japonais, dont le kintsugi. Art que va étudier Suzuko, et dans lequel elle va se révéler. J'ai beaucoup aimé cette partie dédiée à cet art japonais encore méconnu par chez nous (mais qui tend à se populariser), tout en délicatesse. Art par lequel Suzuko va se reconstruire. le parallèle entre elle et le kintsugi m'a beaucoup plu, même s'il est loin d'être très subtil.

Parlons de l'histoire maintenant: j'avoue que plus j'en lis, moins je suis touchée par les oeuvres de Shimazaki; et j'ai l'impression que depuis No-no-Yuri, les tomes ne me laissent même pas un semblant d'émotion. Avec Urushi, c'est à peine si l'on effleure une quelconque émotion, car tout est trop traité en surface. Suzuko est si peu décrite psychologiquement ou émotionnellement que j'ai eu du mal à m'y attacher. Pourtant, il s'en passe des choses dans ce tome! Mais à vouloir trop laquer, on finit par n'avoir rien d'autre qu'une triste brillance; et si Shimazaki tente de nous faire passer quelque chose dans Urushi, je suis malheureusement restée hermétique au message.
L'histoire reste assez classique: amour non retourné, homosexualité cachée, reconstruction, recherche de soi... C'est joliment mené, mais ça reste quand même creux.

S'ajoute à cela la plume de l'auteure qui manque cruellement de naturel, avec des dialogues qui sont surfaits et semblent plus là pour rappeler qui est qui par rapport à qui (on a donc souvent du "ma mère, Kyôko", "ma grand-mère, Fujiko-san"). Sauf que les personnages se parlent entre eux, et non au lecteur. Et je ne sais pas vous, mais personnellement, je n'ai pas besoin que l'on me rappelle lors des repas de famille que ma tante X est la mère de ma cousine Y. Je le sais, c'est ma famille proche et je la côtoie depuis ma petite enfance. Alors pourquoi les Nire ont-ils besoin de constamment rappeler qui est qui? Bref, je m'égare, mais j'avoue que c'est ce qui m'a gênée dans ce tome, à tel point que je me suis interrogée sur la qualité de la traduction. Spoiler, Shimazaki écrit en français. du coup, c'est dommage de manquer d'autant de fluidité dans la langue source du roman.

Mais alors, me direz vous, pourquoi un trois étoiles si c'est aussi mauvais que je semble le dire? Parce que mine de rien, il y a un côté apaisant dans les oeuvres de Shimazaki qui me plaît. Comme tout est traité en surface, rien ne me bouleverse, et de temps en temps, c'est agréable de juste lire et se laisser porter sans craindre les enjeux.
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En ce début de mai paraît le dernier tome du cycle Une clochette sans battant, URUSHI d'Aki Shimazaki

On retrouve la famille niré et notamment la benjamine, Suzuko.
Elle a grandi dans l'amour et la protection de sa famille atypique et singulière.
Mais, elle est à cet âge où l'on quitte l'enfance et les émulations de l'adolescence malmènent. Elle ressent des sentiments confus pour Tôru, son frère et cousin. Il vit loin maintenant. Cette distance provoque chez elle une tristesse profonde.

Dans son quotidien, elle a l'opportunité de suivre un stage de Kintsugi. C'est un art ancestral japonais qui permet de réparer des céramiques brisées avec de la laque Urushi et de la poudre d'or. On l'appelle aussi l'art de la résilience.

Suzuko va t-elle trouver l'apaisement et sa voie grâce à cet art ? Parce que c'est elle, la clochette sans battant. le cycle s'achève avec elle.

J'ai aimé chaque membre de la famille niré. Avec son écriture épurée et sa délicatesse, Aki Shimazaki leur fait traverser les épreuves de la vie de notre époque.
C'est toujours un rendez-vous de mai … on cultive sa patience.
J'ai commencé ce cycle avec Suzuran, à la sortie du confinement, en 2020. Je suis allée respirer le grand air des plages normandes.

Une autre famille et ses secrets va naître pour 2025.
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Le talent d'Aki Shimazaki a encore frappé ! Quelle beauté autant dans l'écriture que dans l'histoire. Nous suivons à nouveau, et pour la dernière fois, les personnages de la saga "Une clochette sans battant". Cette famille m'a beaucoup émue. Ici, nous plongeons dans les baskets d'une jeune de fille de 15 ans. La justesse du ton est bien présente et nous ramène à ces instants suspendus de l'adolescence. Il peut bien sûr être lu indépendamment du reste de la saga mais il clôt à la perfection cet arc. Lancez vous dans les saga de cette autrice si vous ne connaissez pas. C'est un savant mélange entre douceur, poésie et émotions !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Si vous n'avez pas beaucoup d'amis, cela signifie que vous avez beaucoup d'expérience de vie.
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L'amour est l'amour. Je suis sûr que tu comprends ça.
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-Est-elle mariée?
-C'es un homme.
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« Tsubaki » de Aki Shimazaki, c'est à lire en poche chez Babel.
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