Cette semaine, la librairie Point Virgule vous propose de faire de mystérieuses rencontres à travers deux romans au format poche.
- Ce que nous confions au vent, Laura Imai Messina, 10/18, 8,30
- Paris-Briançon, Philippe Besson, Pocket, 8
Le bonheur s'enseigne davantage par l'exemple qu'avec des mots et surtout, qu'il faut avoir une bonne dose de joie de vivre pour pouvoir la transmettre à autrui.
Même si le temps passe, le souvenir de ceux qu'on a aimés ne vieillit pas. C'est nous qui vieillissons.
D'une certaine manière, nous construisons nos vies en miroir de celles des autres. La mort, c'est différent. Tout le monde y réagit à sa manière...
Puis elle leur promettait de ne plus jamais oublier qu'être aimé implique d'énormes responsabilités, en particulier celle de s'aimer soi-même.
Deux choses que découvrit Yui en cherchant le mot « câlin » sur Google le lendemain
Au cours d’une étude menée par l’Advanced Telecommunications Research Institute International de Tôkyô (ATR), on a demandé à un certain nombre de personnes de s’entretenir pendant quinze minutes avec leur partenaire ou conjoint ; au terme de ces discussions, certains ont reçu un câlin et d’autres non. L’étude a mis en évidence un abaissement significatif de cortisol (l’hormone du stress) dans le sang des sujets qui avaient bénéficié d’un geste tendre.
Dans une citation devenue célèbre, la psychothérapeute américaine Virginia Satir (1916-1988) affirme ainsi : We need four hugs a day for survival. We need eight hugs a day for maintenance. And we need twelve hugs a day for growth1.
"Il nous faut quatre câlins par jour pour survivre. Huit pour fonctionner. Et douze pour nous épanouir.
p 72
Pendant presque un an, Yui fit un songe récurrent. Toutes les nuits, elle rêva qu'elle concevait sa fille à nouveau.
Quelque chose en elle lui suggérait que la fillette étant un jour sortie de son ventre, elle pouvait tout reprendre depuis le début, répliquer chaque geste du processus de sa naissance et ainsi la faire revenir.
Il suffit de ne plus parler d'un homme pour l'éliminer à jamais. C'est pourquoi on doit se souvenir des histoires, parler avec les gens, parler des gens ; écouter les gens parler d'autres personnes, et même dialoguer avec les morts s'il le faut.
Si les meilleures choses ont une fin, il en va de même pour les pires.
La tristesse conserve toujours des traces de la joie; (...) nous gardons gravée en nous l'empreinte de ceux qui nous ont appris à aimer, à être tour à tour heureux et malheureux; de ces personnes rares qui ont su nous montrer comment y voir clair dans nos sentiments, comment repérer nos zones hybrides, celles qui nous rendent vulnérables mais aussi différents - uniques et différents.
Même si le temps passe, le souvenir de ceux qu'on a aimés ne vieillit pas. C'est nous qui vieillissons.