Ce qu'il faut de haine

Bonjour, mes liseurs, aujourd'hui vendredi je te parle thriller.

Jacques Saussey ne me déçoit jamais, son dernier thriller ne fait pas exception.
Ce récit, à la fois addictif et machiavélique, te plonge dans l'horreur dès le début.

Le roman porte parfaitement son titre, car oui ce qu'il faut de haine pour faire subir ça à quelqu'un.
Je ne t'en dirai pas davantage, mais je préviens les âmes sensibles, certaines scènes sont très violentes.

Les chapitres courts donnent un rythme soutenu au récit.
De plus, on alterne de point de vue, y compris celui du tueur.
Parfois, durant plusieurs chapitres, on suit l'enquête ; puis on retrouve Alice qui a découvert le corps, elle est obnubilée par ce crime.
Il y a un réel dynamisme avec ces multiples narrateurs.

L'auteur se joue de toi et de tes perceptions, des déductions que tu vas faire.
J'adore ça, j'ai foncé tête baissée dans les chemins qu'il voulait que j'emprunte, je me suis fait berner : j'adore.
Il joue jusqu'au bout avec les codes du thriller psychologique
La psychologie de ses personnages est pointue et puis la tienne est complètement perdue.

Je me suis posé quantité de questions sur ce tueur et sur son mobile
Sur la victime également, car tu n'as pas d'empathie pour elle, tu en ressens plus pour le tueur !

L'auteur a bien su maintenir mon attention de lectrice : de courts chapitres, une écriture nette, un récit déroutant, des rebondissements imprévus et importants, bref, un rythme cadencé qui se maintient tout au long de la lecture.
Un récit où la vengeance et la folie se côtoient.

Des personnages parfaitement léchés, un tempo qui ne faiblit pas un seul instant et t'embarque dans les multiples enquêtes (l'officielle, mais aussi celle d'Alice)

Une enquête policière intense, des secrets familiaux enfouis et une écriture immersive, un thriller machiavélique, une lecture incontournable pour les amateurs de psychologie noire (très noire).

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Première lecture d'un ouvrage de J Saussey me concernant ...
Je découvre donc une ambiance différente des livres précédents plus souvent lus en vacances, géneralement sur des sujets divertissants teintés d' une pointe de sarcasme.
Donc ici, rien à voir, et c'est donc tant mieux!
J'ai particulièrement apprécié l'écriture qui laisse la parole aux divers personnages, via des chapitres courts et souvent incisifs.
Du suspens qui s'installe et les rebondissements ont fini de me convaincre de poursuivre mon souhait d'alterner les divers genres de lecture parmi le choix immense qui nous est offert.
Un mot de remerciement aux lecteurs inscrits sur l'application, qui par leur message/critique permettent de favoriser et orienter l'intérêt pour de nouveaux livres ! Merci Yael76 !😉

Découvert par hasard dans une boite à livre, j'ai dévoré ce roman policier. Tout est fait pour ne pas lâcher ce livre, l'ambiance, les personnages , le rythme des chapitres, la beauté des décors. Pour les âmes un peu sensibles à éviter. Maintenant je sais que je peux demander les romans de Jacques Saussey au Père Noël sans me tromper.

Le roman débute par la découverte d'un cadavre par une jeune joggeuse, dans les bois. Une mise en scène pas piquée des vers qui donne le ton. Je vais m'abstenir de grignoter pendant cette lecture.

Le récit alterne les chapitres où l'on suit l'enquête et ceux où l'on suit le tueur. Ces derniers sont glaçants. On se retrouve dans la tête d'une personne obsédée par sa quête et dénuée de toute humanité vis-à-vis de sa victime. On apprend au fil des pages comment elle a conçu son plan dans les moindres détails afin de commettre le crime parfait. Un tueur retors et habile qui a tout magnifiquement orchestré. Ça fait froid dans le dos !

Habile, Jacques Saussey l'est également, et retors, comme tout bon auteur de thriller. Il nous livre une intrigue rythmée et parfaitement maîtrisée. Des révélations au bon moment, la tension qui monte crescendo, tout est bien dosé et calculé. L'étau se resserre petit à petit autour du tueur et par la même occasion du lecteur, qui se voit dans l'impossibilité de lâcher son livre. Malin !

J'ai aimé suivre les avancées de l'enquête pas à pas, avec les différentes équipes. Et j'ai adoré ce sentiment d'ambivalence vis-à-vis de la victime. Quand le bourreau devient victime, les rôles avec le tueur pourraient s'échanger. Mais qui est le pire des deux ?

Le seul petit bémol, ce sont les minispoilers en fin de chapitre. Vous le savez, je ne suis pas fan de ce procédé qui tue le suspense. Toute la lecture change. Je ne suis plus en mode que va-t-il se passer, mais quand et comment ça va se passer.

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu cet auteur, voilà, c'est fait et pour mon plus grand plaisir.
Même si sa lecture peut vous couper l'appétit, ce thriller glaçant se dévore. Je vous le recommande !
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Je découvre Jacques Saussey avec ce livre.
J'avais bien entendu déjà entendu parler de cet auteur, mais n'avais pas encore sauté le pas. Quelle claque! Je suis entrée dans cette histoire sans me douter de ce que j'allais vivre. L'écriture et la narration m'ont fait vivre les montagnes russes … l'angoisse, le dégoût, l'empathie… et surtout cette fin qui m'a scotchée!

Première rencontre avec la plume de l'auteur est c'est franchement : UNE RÉUSSITE !

L'intrigue est ingénieusement construite.
C'est une lecture addictive qui me restera longtemps en mémoire.
Quand à ce final, une apothéose !

J'adore ce genre de thriller qui nous embarque tous du long pour finalement nous scotcher à la dernière page.

Une bonne introduction dans l'univers de Jacques Saussey et pour sur, il ne sera pas le dernier que je vais lire.

Tous les week-end, Alice quitte Paris, pour rejoindre le cocon familial qui se situe dans le Morvan. Elle aime se retrouver dans cet environnement familial, partir de bon matin, courir avec son chien. Mais ce dimanche matin, elle fait une macabre découverte qui va la perturber longtemps. le corps est mutilé, gorgé de larves, un spectacle qu'elle n'oubliera pas.
L'enquête s'avère difficile, un nom est émis sur l'identité de la victime. Finalement , elle n'est pas à plaindre , n'a -t- elle pas commis elle-aussi des actes répréhensibles ? Mais qui a pu lui en vouloir à ce point, et ici dans cette région qu'elle n'habitait pas, qu'elle ne semblait pas connaître ? La gendarmerie prend les affaires en main, plus tard rejointe par une officière de la Police Judiciaire parisienne, la capitaine Marianne Ferrand, le corps étant celle d'une femme habitant à Paris.
Le roman est très bien construit, alternance de plusieurs points de vue, celui d' Alice ( elle mène son enquête seule ), des enquêteurs , mais aussi du meurtrier qui explique comment il a procédé, du début à la fin.
Vous l'avez compris, quand vous prenez ce livre, vous ne pouvez plus le lâcher, je fus tenue en haleine jusqu'au bout. Les scènes sont parfois difficiles à supporter. .Un rythme crescendo, une intrigue d'une intensité extrême, tous les éléments pour nous tenir en haleine jusqu'au dénouement final. Les chapitres sont courts.
L'auteur nous entraîne aussi dans la région, nous parlant de son histoire, des coutumes, de la lumière dans la cathédrale du Puy en Velay. Ce fut pour moi, une bouffée d'oxygène dans ce monde d'angoisse.
Si vous aimez les thrillers psychologiques à multiples facettes, je vous le recommande.
Je remercie NetGalley et les éditions Fleuve noir, pour leur confiance.
#Cequilfautdehaine #NetGalleyFrance

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Bonjour, Chronique de ce polar en retour de lecture.

Alice Pernelle fait son jogging accompagnée de son fidèle chien. elle court le long da la rivière La Cure qui borde le village. Elle aperçoit un corps couvert d'asticots sur les bords de la rivière. Les enquêteurs gendarmes sont chargés de l'affaire. La capitaine de police Marianne Ferrand est dépêchée sur place pour une enquête conjointe sur la mort de Valérie Freysse.

Les enquêteurs découvrent que la victime est une femme détestable, carriériste et qu'elle est à l'origine de plusieurs licenciements marquants dans les entreprises où elle a travaillé. Tous ceux qui l'ont côtoyée se réjouissent de sa mort. Ce qui complique la tâche des enquêteurs de découvrir le coupable car ça en fait des suspects potentiels.

J'ai bien aimé ce roman policier aux multiples rebondissements. C'est rythmé en terme de narration, les actions s'enchaînent, on cavale avec les gendarmes pour résoudre le mystère de la mort de cette entrepreneuse. L'intrigue est intense, le suspense haletant. J'ai bien aimé les chapitres courts qui s'enfilent comme des perles à la lecture.

Il y a beaucoup de descriptions de Pierre-Perthuis qui donnent envie de s'y balader. le descriptif des personnages est parfaitement étudié, de même que la psychologie du tueur. On arrive à se mettre dans sa tête et à comprendre les raisons qui l'ont poussé à commettre ce crime.

J'ai apprécié ma lecture. Je suis ravie d'avoir découverte la plume de Jacques qui s'avère être à la fois percutante et visuelle. Cette ambiance étouffante, anxiogène qu'on retrouve souvent dans les thrillers est omniprésente. Un polar comme je les aime : bien machiavélique !

Bonne lecture amis Lecteurs
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« - Les gens n'aiment pas qu'on fouille dans les égouts du passé. le virus de la haine y est toujours endormi quelque part, prêt à sauter à la gorge de ceux qui le dérangent. »

le contexte local de l'histoire est habilement exposé, avec Paris, le Morvan et l'Yonne en toile de fond, et les enquêteurs qui chercheront à éclaircir le passé de la victime, en examinant ses relations avec le village de Pierre-Perthuis. L'auteur a un don pour décrire une ambiance tendue qui ne cesse de monter en puissance, en emmenant son lecteur dans une aventure palpitante grâce à une plume travaillée et presque visuelle, à la manière d'un film.
Les différents personnages sont présentés de manière détaillée, offrant au lecteur l'opportunité de pénétrer dans l'esprit de l'assassin s'évertuant à se venger, ainsi que dans celui des autres acteurs du roman.
Un récit qui vous tient en suspens, facile à lire, un thriller remarquable comme je les adore.
Le seul point faible est la fin qui m'a légèrement déçu, Jacques a conclu de façon un peu plate. (Je suis peut-être trop accoutumée aux thrillers), mais c'est un auteur que j'aime beaucoup et que je continue de suivre assidûment.

Aujourd'hui, je vous emmène dans le Morvan pour vous parler du dernier thriller de Jacques Saussey Ce qu'il faut de haine aux éditions Fleuve noir.

L'histoire ?
"Ce qu'il faut de haine, tout de même, pour se balader en pleine obscurité, en bateau, avec un cadavre grouillant de vers à ses pieds"

Alice Pernelle, jeune étudiante, passe le week-end chez ses parents dans un petit village et au cours d'un footing, elle tombe sur un cadavre extrêmement abîmé, grouillant de vers...
Les enquêteurs après avoir identifié la victime, explore son passé : Manifestement, beaucoup ne la portaient pas dans leur coeur...
En parallèle, Alice, ébranlée par sa découverte, continue à enquêter de son côté...

Mon avis :
Ce thriller est un excellent roman et j'admire Jacques Saussey pour arriver à se réinventer et imaginer des intrigues très différentes d'un roman à l'autre.
Ce roman n'est pas un page turner avec de l'action et des rebondissements à chaque chapitre, mais il y a quelques coups de théâtre. L'identité du coupable est connue assez rapidement mais le suspense demeure et le dénouement ne déçoit pas.
L'écriture est très belle, j'ai beaucoup aimé quelques images très poétiques tout en étant très noires. La peinture psychologique des personnages est très réussie.
Mon seul bémol concerne certaines scènes qui m'ont littéralement soulevé l'estomac... ce n'est pas tant qu'elles aient été très violentes, j'avais lu pire... mais j'ai du mal avec les histoires comprenant des vers et des insectes...

Un excellent thriller !