Ce qu'il faut de haine

Le moins que l'on puisse dire c'est que ça commence fort, très fort même, avec la découverte d'une scène de crime particulièrement sordide. Et ce n'est que le début, les enquêteurs vont découvrir un mode opératoire plus pervers que tout ce qu'ils auraient pu imaginer.

L'enquête autour de ce crime va se dérouler en simultané à Paris (c'est la brigade criminelle qui va être saisie du dossier) et dans le Morvan (via la gendarmerie). L'une des grandes questions autour de ce crime sera en effet de faire le lien entre la victime qui vivait et travaillait à Paris, et la commune de Pierre-Perthuis où le corps a été retrouvé.

Au fil de leur enquête, les policiers vont découvrir que la victime était une femme détestée de tous. Il faut dire que les RH d'entreprises en difficulté la recrutaient pour mettre en place un plan d'épuration du personnel. Plan qu'elle exécutait sans une once d'empathie ou de considération.

Il est vrai qu'en découvrant le personnage le lecteur n'a pas vraiment envie de lui souhaiter tout le bonheur du monde, mais de là à lui souhaiter une fin aussi horrible, il y a un pas. Un pas que l'assassin a franchi avec une détermination sans faille, il en faut de la haine pour mettre en place une vengeance aussi impitoyable.

Les chapitres consacrés à l'enquête (ou plus exactement aux enquêtes) sont entrecoupés par l'enquête d'Alice (la jeune femme qui a découvert le corps) mais aussi par des chapitres donnant la parole à notre assassin.

Jacques Saussey opte pour une approche directe et des chapitres courts afin de maintenir le lecteur en apnée. Lecteur qui devra avoir le coeur (et les tripes) bien accroché, l'auteur ne nous épargne rien dans le calvaire qu'a subi la victime.

Une intrigue maîtrisée de bout en bout dont le dénouement vient balayer tout ce que l'on tenait alors pour acquis.

J'avoue ne pas avoir eu des masses d'empathie pour le personnage de Marianne Ferrand, la capitaine de la Crim' en charge de l'enquête. Un peu plus pour le gendarme Gontran de Montboissier et beaucoup plus pour la jeune Alice Pernelle.

Les personnages secondaires ne servent pas uniquement de faire-valoir, ils ont un réel rôle à jouer dans le déroulé de l'intrigue.

Une lecture totalement addictive, j'ai quasiment dévoré le bouquin d'une traite.
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Le nouveau thriller de Jacques Saussey est très rythmé. Les chapitres sont courts, on alterne entre les personnages. Difficile de le poser tant qu'il n'est pas terminé.
Les personnages sont nombreux sans que le lecteur ne soit perdu. Au contraire, cela apporte encore plus de richesse à cette histoire. Les enquêteurs sont multiples (amateurs ou non) et chacun a un bout du dénouement.
Dénouement qu'on découvre au fil de l'eau car on suit le meurtrier dès le début. On a cependant quelques retournements de situation mais j'aurais bien aimé être un petit peu plus surprise.
Très bon thriller que je vous conseille !

Alice est en train de faire un footing avec son chien quand elle ombre sur une scène d'horreur. Un cadavre écartelé entre les arbres, recouvert de vers. A mesure que l'enquête avance, on découvre le machiavélisme derrière le crime. Qui pouvait en vouloir à ce point à la victime ? Que faisait-elle en Bretagne alors que la fille de la victime affirme qu'elle n'a aucun lien avec la région.
C'est un thriller qui fait froid dans le dos !
La plume m'a cueillie tout de suite, je l'avoue avec cette scène affreuse d'entrer de jeu. Je voulais en savoir plus assurément.
Alice n'est pas de la police mais elle se sent obligée d'aider la police à retrouver le coupable de ce crime atroce. La victime est une working girl qui n'a pour seule famille que sa fille. Celle-ci n'a pas une larme quand on lui annonce la mort de sa mère. Tout le monde semble détester cette femme, qui ne pense qu'à son travail. Il ne semble n'y avoir aucune raison pour que son corps soit découvert en Bretagne.
Rien est épargné au lecteur pas même les détails les plus sordides du meurtre et de sa mise en exécution. Je l'avoue parfois j'ai eu la nausée.
L'enquête est difficile et compliquée. de multiples pistes, pas mal de zones d'ombre et une fin cynique à souhait.
Un thriller que je vous recommande.

Quel bonheur de retrouver JACQUES SAUSSEY que j'adore car je sais que je vais passer d'excellentissimes heures de lecture.

Une jeune joggeuse découvre au bord de la Cure, un cadavre dont le corps est grouillant de vers. Elle sera hantée par sa découverte et ne trouvera plus le sommeil.

L'enquête commence. La victime était connue mais pas appréciée car elle était chargée de licencier dans les diverses entreprises où elle travaillait

Une fois de plus je suis emprisonnée par la plume de JACQUES SAUSSEY, impossible de lâcher ce thriller Autant vous dire que je dors peu ces derniers temps, puisque mes trois dernières lectures sont des polars addictifs.

Outre la jolie couverture, "ce qu'il faut de haine" possède également une intrigue magnifiquement bien construite. de nombreux rebondissements, une plume toujours aussi addictive. Des chapitres courts qui donnent un rythme magistral à l'intrigue. de plus l'auteur y dénonce un fait sociétal : les licenciements abusifs et ses conséquences.

L'enquête est parfaitement bien menée, et les surprises de Jacques on ne peut qu'affirmer qu'il a une nouvelle fois été magistral.

N'hésitez pas vous serez conquis(e).

Retour en métropole pour Jacques Saussey qui emporte son lecteur en plein coeur du Morvan, dans la petite commune de Pierre-Perthuis, à 5 kilomètres au sud de Vezelay.

Dans ce village où tout le monde se connaît, en particulier ceux que l'on peut considérer comme des « notables » - membres du conseil municipal, gendarmes, propriétaires fonciers - une étudiante joggeuse découvre un cadavre qu'elle n'est pas prête d'oublier, malgré le fait qu'elle étudie la médecine.

Le corps d'une femme gisant aux abords de la rivière, dévêtue, écartelée et entièrement recouverte d'une couche de vermine grouillante.
Le légiste déclarera qu'en réalité la victime d'une cinquantaine d'années a été séquestrée plusieurs jours avant d'avoir été transportée dans ce taillis en une mise en scène macabre.

Rapidement, on l'identifie comme une femme particulièrement haïssable, cadre supérieur diplômée X-Ponts, ayant oeuvré sans vergogne pour sabrer dans les effectifs de sociétés en difficultés financières. On appelle ça un "manager de transition". Mais il semble qu'elle y ait trouvé du plaisir.

Car son attitude a poussé plusieurs personnes au suicide. de là à devoir suivre toutes les pistes de ceux ou celles qui auraient pu exercer une telle vengeance …

Les forces de police et de gendarmerie s'unissent, à Paris comme sur place, pour remonter tous les fils tordus de cette enquête où tout semble montrer que le meurtrier a longuement préparé son crime de haine.

L'auteur nous dévoile ses réflexions, ses précautions, son mobile, s'exprimant à la première personne. Une belle occasion de décrire l'ambiance d'un village où restent enfouis des secrets, des relents de brouilles anciennes et jamais résolues, des paysages mouillés de pluie …

Comme dans la plupart des romans de Jacques Saussey, les femmes jouent ici un rôle de premier plan : la jeune Alice Pernelle qui a découvert le corps et veut contribuer à l'enquête, la capitaine de police parisienne Marianne Ferrand qui se remet mal de sa nouvelle solitude, Valérie Freysse, l'ex-bourreau devenu victime de son arrivisme et de son impitoyable cruauté.

La construction de l'intrigue est précise comme la description minutieuse et décourageante des vérifications opérées par les policiers pour remonter toutes les pistes imaginables, le plus souvent menant à des impasses. Mais comme toujours, il reste un détail infime – qui ne constitue cependant pas une preuve d'incrimination assez solide … Serait-on en présence d'un crime parfait ?

Encore un polar à dévorer en vingt-quatre heures, avec bien entendu, une chute (!) très inattendue.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

Alice, étudiante en médecine, passe quelques jours chez ses parents, dans le Morvan. Comme chaque jour, elle fait un footing, avec son chien, lorsque tous deux font une macabre découverte : un cadavre, mutilé, au bord de la rivière. Très vite, l'enquête révèle qu'il s'agit d'une femme, qui vivait sur Paris. Dès lors, le Capitaine Marianne Ferrand, de la PJ parisienne, et le lieutenant de gendarmerie Montboissier vont collaborer… Cependant qu'Alice, horrifiée et intriguée, cherche aussi à savoir ce qui s'est passé…
Encore une première pour moi, avec cet auteur jamais lu auparavant. Encore une réussite, puisque j'ai été happée par cette intrigue prenante, aux scènes parfois rudes, qui m'a tenue en haleine par de nombreux rebondissements et fausses pistes, qui m'a trompée aussi de nombreuses fois. C'est rythmé par une construction en courts chapitres, qui font alterner les points de vue narratifs, et les personnages sont dotés d'une psychologie « au cordeau » (notamment le tueur, dont on découvre les pensées et le cheminement au fur et à mesure, et qui fait froid dans le dos… notamment la victime aussi, qui, en parfaite garce, ne provoque aucune empathie, bien au contraire…!!!) En bref, une belle découverte !

Je ne lis plus vraiment de thriller mais je l'ai lu sans déplaisir. Certes la mise à mort de la victime est écoeurante, mais j'ai bien aimé le twist concernant l'identité de l'assassin. Une fois passée la révélation du nom de l'assassin pour le lecteur, il faut encore lire l'autre moitié du livre et j'ai trouvé cela assez long.
Et puis, honnêtement, faire de la première victime un monstre pareil qui a réussi Polytechnique parce qu'elle a couché, c'est vraiment peu convainquant. Et insultant pour ceux qui ont réussi le concours.
Ce n'est pas le meilleur roman policier que j'ai lu et je l'oublierai sans doute rapidement. Je ne pense pas m'aventurer à lire un autre livre de cet auteur mais il ne faut jamais dire jamais.

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SANS MOI



Je n'ai personnellement pas du tout aimé les Saussey. J'ai fait l'effort sur les 3 premiers. Me disant, laisse lui une chance ce sont ses premiers. Puis je suis passé aux derniers. Pour voir. Si bonification...

Las, que nenni question évolution. Toujours aussi mal travaillés. Intrigues indigentes. Personnages peu consistant. Raccourcis faciles ... Consternation.

J'admets toujours que l'on peut aimer. Mais je me demande toujours le pourquoi. Pourquoi autant de succès. Tant mieux pour lui. Mais ce sera sans moi.



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Au début de ce roman on s'attend à un petit meurtre de campagne au fond d'un bois et pourtant il en est tout autre. C'est un meurtre des plus atroces qui s'est joué dans ce coin reclus.
Surtout sur c'est Alice une jeune étudiante qui en fait la découverte. Une découverte qui va par la suite devenir une obsession.

Une femme que tout le monde détestait, haïssait, que tous le monde voulait voir morte. Une femme intransigeante qui avait fait du mal autour d'elle, qui avait su réduire à néant des familles. Mais est-ce que cela vaut pour autant une crime atroce ?

Un roman remarquablement bien construit entre les visions du tueur, des enquêteurs et d'Alice qui essaye tant bien que mal de donner un sens à ce tragique événement !
Folie, suspense, vengeance sont les maîtres mots de ce roman fort en rebondissement 😱
Vous allez passer des bons moments ça c'est certain !

Mon premier livre de cet auteur que j'ai découvert à travers une conférence dans le cadre de "Quai du Polar", à Lyon, début avril 2024.
Honnêtement, je n'ai pas été collé au mur par l'histoire ou l'intrigue mais finalement, je me suis retrouvé à tourner les pages avec avidité pour tenter d'en deviner la conclusion.
Je reste un peu sur ma faim mais je ne m'arrêterai certainement pas là pour avoir un avis tranché sur un écrivain et motard très sympa :)