D'or et de jungle

Depuis que les gouvernements, principalement occidentaux, tentent enfin de réguler les activités des GAFAM, les libertariens qui sont à leur tête rêvent de posséder leur propre État afin de se débarrasser de toutes contraintes.
Un certain Ronald va proposer ses services à un homme à la tête d'un empire de la tech afin que lui et ses « amis » puissent réaliser leur rêve.
C'est le sultanat de Brunei qui va servir de terrain d'expérimentation. Malgré ses richesses nées de la manne pétrolière et un gouvernement autoritaire qui applique la charia à la lettre, l'ancien protectorat britannique a des faiblesses que Ronald et les sbires dont il s'entoure vont exploiter.
Si la théorie développée par Jean-Christophe Rufin est vraisemblable et si son roman se lit sans déplaisir avec un certain empressement à connaître la fin qui s'avère surprenante, j'ai trouvé les personnages caricaturaux et l'écriture un peu bâclée par rapport à ses précédents récits qui m'avaient séduite. Je pense à « Rouge Brésil », le « Collier rouge » ou encore « Check-point ».


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J'ai lu, apprécié l'écriture et le thème de la manipulation de l'information via toutes les techniques disponibles de nos jours. Les descriptions du Sultanat permettent de se faire une idée de ce mico-Etat..
Par contre , j'ai trouvé l'histoire et son déroulé très "léger"....un roman d'espionnage "à l'eau de rose"....il me semble que toute cette équipe fait preuve d'amateurisme dans la mise en oeuvre de ce "coup d'état" et qu'une mise en oeuvre de ce niveau ne passerait pas la phase 1 de l'histoire. J'ai lu le Serment de Tom Clancy récemment et qui me semble refléter la réalité de ce monde souterrain; à coté, D'or et de Jungle fait figure de très grand amateurisme!! Agréable à lire!!

Quand Flora voir resurgir dans sa vie le charmant Ronald Daume, elle se méfie. Il a un nouveau projet en tête : monter une équipe pour fomenter un coup d'état. Et il a besoin de Flora, nageuse accomplie et petite fille de mercenaire. Elle ne peut résister à l'appel de l'Aventure : l'opération va-t-«elle réussir ou va-t-elle échouer comme leur précédente mission à Madagascar ?...

Un roman de J. C. Rufin, qui se lit sans déplaisir, mais je n'ai pas retrouvé le charme de ses précédents romans (« le grand Coeur », « Rouge Brésil »…) ni l'ambiance particulière des enquêtes d'Aurel (série « Aurel le Consul »). L'action se déroule de manière méthodique (la préparation, le coup d'état, la conclusion) et prend le pas sur les personnages qui sont évoqués trop rapidement . J'ai beaucoup aimé certains personnages (Flora, Jo), mais ils sont sacrifiés au nom des péripéties; j'aurais aimé avoir des portraits plus approfondis. L'intrigue est cependant intéressante car l'auteur, comme il le précise dans la postface, s'appuie sur des sources solides : fiction certes, mais ce qu'il dit sur les coups d'état, les pays, les ambitions des GAFAM … ne sont pas inventés (et à y réfléchir, ça fait froid dans le dos ! ).
En résumé, un livre que je n'ai pas détesté, mais ce n'est pas un coup de coeur.

Oubliant son consul-inspecteur aux allures de Colombo, sans la 403, l'auteur nous entraine dans la mise en oeuvre d'un “coup d'état clés en main”. Cela parait réaliste et par conséquent inquiétant. Mais on se laisse volontiers piéger dans le déroulement de l'intrigue. A lire, pas pour se faire peur mais pour méditer sur les tendances actuelles des dérives potentielles de la technologie… Saint GAFAM ne priez pas pour nous.

Mr Rufin nous avait habitué à mieux, c'est le moins que l'on puisse dire.
Pourtant l'idée de départ était intéressante : un des Gafam mandate une "agence" pour prendre le contrôle d'un état afin de développer ses activités sans contrainte.
Malheureusement l'idée n'est pas du tout développée (au total une petite dizaine de page lui est consacrée).
Le livre se résume à une équipe de "pieds nickelés" qui montent un coup d'état peu crédible.
Ça se lit sans plus.

Merveilleux JCR qui ne cessera jamais de nous surprendre, nous ravir, nous faire réfléchir (vaste programme eut dit le Général), du quasi reportage avec "Check point" à l'histoire, petite ou grande, avec, entre autres, "Rouge Brésil" en passant par le polar/humour avec son consul atypique Aurel Timescu, jusqu'à cette fiction (si peu !) d'aujourd'hui, aventure digne de John LeCarré ou Ian Fleming qui ,nous
plonge dans un monde que nous avons du mal à saisir, où la désinformation alimente nos indignations, où la "cancel culture" disqualifie le dialogue et la raison, où un "wokisme" dégénéré fait le lit de l'exclusion, de la violence et de la haine
,quand les égouts sociaux se gavent tous les jours des vomissures de millions de courageux anonymes.
Alors, fiction cette prise de pouvoir par le Dollar à milliards,
les apprentis sorciers des "GAFA".?
Lisez , pensez, et concluez...
En tout cas ce tout jeune Académicien mérite bien son épée!!

Je me faisais une joie de lire ce roman et j' ai été comblée jusqu' à un certain point : c' est une aventure géopolitique qui pourrait se produire, selon l' auteur dans sa postface, avec une belle galerie de personnages originaux, décrits avec moult détails humoristiques qui se retrouvent rassemblés pour s' emparer d' un petit état d' Asie ...Jusqu' au début de ce putsch, j' ai tenu sans ennui mais les derniers chapitres m' ont un peu lassée, trop embrouillés à mon goût, n' ayant pas de formation géopolitique !Il reste que c' est bien écrit, les personnages sont intéressants et ont une histoire, il y a de l' humour ...J' adore cet auteur dont j' ai lu nombre d' ouvrages dont la série du consul Aurel et des romans historiques, mais celui-ci m' a peu passionnée !

C'est l'histoire d'une société qui propose à ses clients un coup d'État clé en main. La proposition de cette prestation est faite à une grande société américaine de la Silicon Valley pour lui permettre de s'affranchir des règles éthiques, environnementales, économiques, financières... qui lui sont de plus en plus imposées. J'ai beaucoup aimé le début du livre. Je trouvais l'idée intéressante. L'auteur décrit la mise en place de l'équipe, les travaux préparatoires notamment. En revanche, le déroulé de l'opération m'a beaucoup moins passionné (peu crédible pour moi) et la fin m'a paru insipide. Je trouve que les personnages ne sont pas très attachants et les dialogues assez succincts. Ce n'est malheureusement pas la première fois que je suis déçu par un livre de cet auteur.

🫴 Et si ces entreprises toute puissante de nouvelles technologies pouvaient expérimenter et créer dans un pays dont l'état n'impose aucune loi éthique, constitutionnel ou environnementale ? Un rêve pour elles.

🫴 Mais c'est la qu'intervient Donald avec sa nouvelle agence et son projet d'offrir à ces entreprises des GAFAM un pays où ils pourront s'y développer sans avoir à se poser de questions.

🫴 Après quelques recherches, le pays idéal est trouvé pour un parfait coup d'état, sans victimes, sans éclaboussures. Quelques fake-news et interventions sur place camouflées... Et le tour est joué. Et est-ce vraiment si simple ?

🫴 Tel un enfant devant son premier Spirou, j'ai été happée par ce roman, si réaliste, si pertinent qu'il en donne des frissons. Renverser un État pour pouvoir, sous effigie de l'argent, faire ce que bon nous semble. Je suis persuadée que certains (nommés dans ce livre même) y pense plus sérieusement qu'on ne l'imagine.

🫴 Les fake news sont aussi utilisées ici pour créer le chaos. Chose que l'on a déjà expérimenté hors de la fiction. Et c'est pour cela que ce livre flirt avec la réalité. le côté fictionnel n'existe que parce que ce livre est rangé dans les romans.

🫴 J'admire la langue de JC Rufin, comme Pierre Lemaitre, ils nous délectent de leur abondance d'adjectifs succulents et descriptions goûteuses. Rien n'est alambiqué, tout est franc, ouvert. Des apartés viennent soutenir des phrases courtes et rythmées qui donnent une vie au texte. On sous entend un peu de mesquinerie par moment. Et je me gausse.

🫴 C'est un vrai plaisir à nouveau de se plonger sous la plume de JC Rufin. Ces romans semblent toujours trop courts.

Livre écouté via Audible avec la voix de l'auteur, un vrai plaisir supplémentaire.

Très déçu. Certes c'est bien écrit, et l'idée me paraît marrante. Or, le pitch séduisant, a priori, se heurte à une écriture molle, prévisible, sans surprise. On dirait une série moyenne, pas si mal, mais trop long, trop évidente. Comment dire, du sous-Hug/Camut ? J'admets un faible pour des auteurs décalés qu'il faut dompter pour apprécier. Là, il n'y a rien à dompter, hormis l'envie de laisser tomber en cours de route.