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EAN : 9782073004420
208 pages
Gallimard (02/02/2023)
3.28/5   16 notes
Résumé :
S’apercevant un matin qu’elle ne fait plus de rêves, la journaliste Camille Dutilleul part à leur recherche.
Son enquête la mène à un groupe de scientifiques qui étudient l’influence de l’eau sur les songes : il y aurait chez les endormis, transmis par l’eau, un royaume unique et commun. Mais leur principal sujet d’études, Andrea, un jeune poète napolitain, est malade. Lui non plus ne rêve plus et sa peau bleuit.
Camille l’enlève. Commence alors une c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un roman qui cache un poème, un livre essentiel, qui n'a sur Babelio visiblement pas les lecteurs qu'il mérite.
Que les mauvais coucheurs ne parlent que de l'intrigue, que les blasés aient l'acrimonie facile ne m'étonne pas - mais il n'est pas question que leurs anathèmes ferment pour tant d'internautes le seuil de la vie littéraire.
"La Disparition des rêves" emporte et donne à réfléchir sur ce que notre société fait à notre part onirique. C'est un roman lanceur d'alertes qui a su garder la grâce plus légère du road trip, ainsi constitue-t-il pour notre époque une nourriture essentielle capable de nous garder optimistes quant à la réconciliation du poétique et du politique.
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L'idée de départ est excellente, l'écriture est excellente, mais l'histoire est ennuyante. D'abord braqué sur "l'événement" de la disparition des rêves, le projecteur narratif se déporte petit à petit d'une part sur l'histoire personnelle de la narratrice, bien plus fade et convenue que le point de départ du scénario, d'autre part sur un personnage, Andrea, que le manque de charisme et la passivité désolante qui le caractérisent (appelés "lenteur") empêchent d'être véritablement énigmatique. En guise de "roadtrip", on nous sert une balade de santé en voiture, dont les étapes ne semblent parfois même pas constituer une progression dans l'histoire mais une errance biographique, un voyage rétro-initiatique, pourrait-on dire. La fin, qui donne le fin mot de l'énigme, rabat encore l'histoire sur une fable décadentiste, limite complotiste, étrangement puérile, qui est loin de faire rêver. Une déception prometteuse, dans la mesure où les talents d'écriture de l'auteure permettent tout de même de rester attentif jusqu'au bout.
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Dans ce roman l'autrice nous emmène en voyage à travers la France puis l'Europe. C'est une aventure qui mêle poésie, science-fiction, écologie, amour, partage et bien d'autre thèmes encore...
On se met très facilement à la place du personnage principal. le fait de pouvoir voyager en lisant m'a beaucoup plu, en m'imaginant des lieux, des odeurs, des bruits et j'ai particulièrement apprécié l'importance donnée à l'amitié. La fidélité qu'ont les amis de l'héroïne envers elle et vice-versa pousse à envisager nos propres rencontres avec un autre oeil, voire à tisser des liens différemment. Je recommande !
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Malgré une idée prometteuse à l'origine, l'histoire est loin d'être prenante.

On frôle le grotesque et le complotisme, c'est légèrement affligeant.

C'est trop rocambolesque et mal mis en scène pour être intéressant.

Un livre que j'oublierai demain.
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Un premier roman édité chez Gallimard, bravo, je salue l'exploit. le récit d'une journaliste qui se rend compte qu'elle ne rêve plus. C'est inquiétant. elle décide de porter plainte puis d'enquêter. L'historie vire au fantastique. Un peu trop évanescent pour moi mais une très belle plume. Bravo !
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critiques presse (3)
Actualitte
26 juin 2023
Inscrit dans un univers qui rappelle celui de Boris Vian, ce premier roman, souvent drôle, est original et infiniment poétique.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Bibliobs
21 mars 2023
Avec une inventivité foisonnante, Marianne Rötig rend compte des dérives de l’époque et invite joyeusement à la résistance.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Marianne_
13 février 2023
Conte des temps modernes, polar métaphysique, « La disparition des rêves » de Marianne Rötig (Gallimard) dessine, après « Cargo » (2018), une trajectoire menée par des personnages singuliers à travers l'espace européen. Poétique et drôle.
Lire la critique sur le site : Marianne_
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
J’ai eu quelques histoires, d’amour et d’amitié, souvent entre les deux. Il y a eu le premier garçon puis le deuxième. Mais l’amour, c’était aussi les rues, les cafés, les bibliothèques. Cela, je ne l’ai su qu’après ; qu’il était autour et dedans, dans les façons que nous avions de marcher et de sentir, dans nos timidités, notre soif. Qu’apprendre est en soi de l’amour.
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Le sommeil fut doux, le premier depuis longtemps, peuplé par les paysages qui avaient défilé devant mes yeux. À l’aube, je rejoignis le Chat qui avait préféré dormir dans la voiture.
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Il faisait partie de ces gens dont on ne comprend pas s’ils dorment et à quelle heure : ses mails arrivaient au milieu de la nuit comme au petit matin. Je savais pouvoir le joindre sur chacune des innombrables messageries de notre début de siècle et j’avais parfois l’impression que si deux personnes sonnaient, l’une à son domicile, l’autre au bureau, Bertrande se présenterait à l’une comme à l’autre,frais, proposant un café, « à moins que tu ne préfères une anisette ? ».
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J’ai eu la sensation d’être suivie ou, plus précise encore, l’impression – rouge – d’une présence qui me précédait et me guidait ; le poète m’est venu en tête qui faisait un clin d’œil en se vidant un peu plus de son sang. J’ai retrouvé le vestiaire, mon manteau, la voix disait encore – peu importe maintenant de prendre une nouvelle douche, c’est dans l’autre sens qu’elles sont nécessaires, pour que les microbes n’entrent pas, la vermine.
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Ne consulte-t-on pas une carte tout aussi bien qu’une voyante ? En dézoomant très légèrement du phare d’Eckmühl, l’ordinateur m’apprit que le lieu-dit le plus proche s’appelait LA JOIE, comme le concept de Spinoza. Ma tête se mit à courir la campagne, tous songes dehors, et les mots s’agençaient comme dans l’automate d’Archibald : La joie est l’accord avec ce qu’on peut… Toute augmentation d’agir accroît la joie…
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