Dans ce roman l'autrice nous emmène en voyage à travers la France puis l'Europe. C'est une aventure qui mêle poésie, science-fiction, écologie, amour, partage et bien d'autre thèmes encore...
On se met très facilement à la place du personnage principal. le fait de pouvoir voyager en lisant m'a beaucoup plu, en m'imaginant des lieux, des odeurs, des bruits et j'ai particulièrement apprécié l'importance donnée à l'amitié. La fidélité qu'ont les amis de l'héroïne envers elle et vice-versa pousse à envisager nos propres rencontres avec un autre oeil, voire à tisser des liens différemment. Je recommande !
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Malgré une idée prometteuse à l'origine, l'histoire est loin d'être prenante.
On frôle le grotesque et le complotisme, c'est légèrement affligeant.
C'est trop rocambolesque et mal mis en scène pour être intéressant.
Un livre que j'oublierai demain.
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Un premier roman édité chez Gallimard, bravo, je salue l'exploit. le récit d'une journaliste qui se rend compte qu'elle ne rêve plus. C'est inquiétant. elle décide de porter plainte puis d'enquêter. L'historie vire au fantastique. Un peu trop évanescent pour moi mais une très belle plume. Bravo !
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Inscrit dans un univers qui rappelle celui de Boris Vian, ce premier roman, souvent drôle, est original et infiniment poétique.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Avec une inventivité foisonnante, Marianne Rötig rend compte des dérives de l’époque et invite joyeusement à la résistance.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Conte des temps modernes, polar métaphysique, « La disparition des rêves » de Marianne Rötig (Gallimard) dessine, après « Cargo » (2018), une trajectoire menée par des personnages singuliers à travers l'espace européen. Poétique et drôle.
Lire la critique sur le site : Marianne_
J’ai eu quelques histoires, d’amour et d’amitié, souvent entre les deux. Il y a eu le premier garçon puis le deuxième. Mais l’amour, c’était aussi les rues, les cafés, les bibliothèques. Cela, je ne l’ai su qu’après ; qu’il était autour et dedans, dans les façons que nous avions de marcher et de sentir, dans nos timidités, notre soif. Qu’apprendre est en soi de l’amour.
Le sommeil fut doux, le premier depuis longtemps, peuplé par les paysages qui avaient défilé devant mes yeux. À l’aube, je rejoignis le Chat qui avait préféré dormir dans la voiture.
Il faisait partie de ces gens dont on ne comprend pas s’ils dorment et à quelle heure : ses mails arrivaient au milieu de la nuit comme au petit matin. Je savais pouvoir le joindre sur chacune des innombrables messageries de notre début de siècle et j’avais parfois l’impression que si deux personnes sonnaient, l’une à son domicile, l’autre au bureau, Bertrande se présenterait à l’une comme à l’autre,frais, proposant un café, « à moins que tu ne préfères une anisette ? ».
J’ai eu la sensation d’être suivie ou, plus précise encore, l’impression – rouge – d’une présence qui me précédait et me guidait ; le poète m’est venu en tête qui faisait un clin d’œil en se vidant un peu plus de son sang. J’ai retrouvé le vestiaire, mon manteau, la voix disait encore – peu importe maintenant de prendre une nouvelle douche, c’est dans l’autre sens qu’elles sont nécessaires, pour que les microbes n’entrent pas, la vermine.
Ne consulte-t-on pas une carte tout aussi bien qu’une voyante ? En dézoomant très légèrement du phare d’Eckmühl, l’ordinateur m’apprit que le lieu-dit le plus proche s’appelait LA JOIE, comme le concept de Spinoza. Ma tête se mit à courir la campagne, tous songes dehors, et les mots s’agençaient comme dans l’automate d’Archibald : La joie est l’accord avec ce qu’on peut… Toute augmentation d’agir accroît la joie…