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EAN : 9782070381302
185 pages
Gallimard (01/02/2001)
3.83/5   277 notes
Résumé :
Pourquoi le narrateur a-t-il fui les bords de la Marne avec Sylvia pour se cacher à Nice ? D'où vient le diamant la Croix du Sud, la seule chose dure et consistante de leur vie et qui, peut-être, leur porte malheur ? De quoi est mort l'acteur populaire Aimos ? Qui sont les Neal, et pourquoi, de leur villa délabrée, s'intéressent-ils de si près à Sylvia, au narrateur, à la Croix du Sud ? Et Sylvia ? A-t-elle été l'épouse de Villecourt ? Et Villecourt ? Que vient-il f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 277 notes
MYSTERIEUX...
Modiano, c'est un flou artistique que j'apprécie depuis peu et je dois dire que j'ai bien aimé ce petit bouquin.
Du mystère, il y en a :
Qu'est-ce que le narrateur fout avec un diamant connu... et qui porterait malheur de surcroit ?
Et d'ailleurs, pourquoi est-il à Nice ?
Qui sont les Neal ?
Où est Sylvia ?
C'est qui ce camelot ?
Bref, on part d'interrogation en interrogation, on commence par la fin et on termine par le début. le narrateur nous prend par la main et nous entraine dans son histoire écrite à la première personne.
Les dimanches d'août sont sympas à lire un dimanche de février. On retrouve l'ambiance soleil trainante et festive du sud de la France, mais aussi celle plus sombre des bords de Marne.



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« J'avais échoué depuis quelques jours sur les bords de la Marne pour prendre des photos. »

Qui sont ces fantômes ? Où sont-ils aujourd'hui ? Sylvia... Que de questions posées par Patrick Modiano dans ce roman. le narrateur a-t-il vécu cet éclat de vie, j'en viens à douter. « Je n'étais plus qu'un somnambule... » « Pourtant, je n'ai pas rêvé » je me suis laissée aller dans les rues de Nice, un petit pincement au coeur dès qu'on me parle d'un temps où la Promenade des Anglais n'avait pas cette résonance d'aujourd'hui. « Rues mortes. » Mais surtout Modiano m'a fait découvrir la région où je suis venue me poser, ces villes, qui ont été mon angoisse car je me perdais constamment en voiture, ont eu un nouvel écho grâce à ses mots, La Varennes Chennevières, les studios de Joinville, les villas du bord de Marne... je les vois autrement et avec affection maintenant. Je me baladerai à l'avenir avec les yeux et les souvenirs de ces Dimanches d'août, illuminés par les brillants de la Croix du Sud, un petit air canaille en plus. Ça sonne. Je décroche le téléphone. Encore lui.
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Cette fois encore, je ne vais pas y aller par quatre chemins pour donner mon avis : j'adore.
Dès l'entrée, Patrick Modiano nous entraîne à sa suite, comme l'habile conteur qu'il est. Il nous plonge en quelques lignes dans les trois courants qui parcourent son roman : le mystère, le mal-être et... son style.

Le mystère entre en jeu par le biais d'une rencontre. le narrateur aborde un camelot qui vend des vestes et des manteaux de cuir sur la Promenade des Anglais, à Nice. Dès les premiers regards entre eux, ont sent un malaise. Leurs paroles viendront le confirmer. On comprend qu'il se connaissent, qu'ils se sont connus dans une situation trouble. Mais aucun détail n'est donné. Seuls les mots nécessaires sont prononcés.
Or, les détails des évènements passés ne sont pas nécessaires : les deux protagonistes les connaissent aussi bien l'un que l'autre, évidemment. Par cette méthode du non-dit, Modiano atteint deux buts : rendre son récit des plus réels (et donc des plus crédibles) et nous pousser à entrer dans la peau du narrateur. En effet, dans la vraie vie, quand on revoit une vieille connaissance, on ne lui rappelle pas son nom, sa date de naissance, le calendrier précis des moments que l'on a pu vivre ensemble ni les noms de tous les autres personnages avec qui on a pu les partager. Par ailleurs, dans ce silence du narrateur (qui parle à la première personne), nous pouvons nous camper avec lui sur ses positions, observer avec son oeil méfiant l'homme qui lui fait face. le narrateur reste secret. Nous partageons ses secrets et les défendrons ensuite avec lui. Modiano nous a pris au piège par cette mise en situation si réelle et l'identification au personnage principal à laquelle il nous convie : nous pouvons continuer.
En continuant, le mystère semble se révéler. Des personnes et des lieux sont cités, des bribes du passé resurgissent. Alors, on est satisfait. On est content de s'identifier au narrateur : il semble que ce soit lui le gentil de l'histoire et il semble aussi qu'il va trouver la solution de son mystère. Mais ce n'est qu'illusion. Car d'autres mystères apparaîtront au fur et à mesure que le passé se révélera et le malaise initial ne fera que croître.

J'en arrive donc à parler du second courant dans lequel Modiano nous entraîne : le mal-être de son narrateur (notre mal-être, à nous, lecteurs pleins d'empathie pour ce pauvre homme). Ce mal-être est déjà palpable dans les premières lignes. La façon dont le narrateur s'approche du camelot montre un manque d'assurance, en plus du ressentiment à l'encontre de cet homme. Leur conversation confirmera cette impression.
Puis en découvrant un peu plus la vie quotidienne de notre narrateur, Modiano enfoncera le clou : l'homme est solitaire, habite depuis des mois un logement temporaire (une chambre) dans un ancien hôtel divisé en appartements, il occupe un emploi précaire, il semble ne pas avoir d'ami, ni d'occupation... Un sentiment de vide infini ressort de tous ces détails. le narrateur dit même, page 28, à propos du camelot : "J'aimerais lui transmettre ce sentiment de vide que j'éprouve moi-même." Et page 30, il a cette déclaration désabusée : "Il suffit souvent de quelques années pour venir à bout de bien des prétentions".
Mais il y a bien d'autres preuves de cette vacuité de l'existence de notre narrateur. Tout d'abord, les décors. Hôtels à l'abandon, cafés déserts, maisons décrépies, immeubles en cours de démolition : dans la ville de Nice décrite par Modiano seuls les symboles de solitude, de délaissement sont remarqués. Cela est révélateur de l'état d'esprit du narrateur. Deuxième point : ce mot de "narrateur", justement : je ne parviens pas à le désigner par un autre terme parce que Modiano ne m'y aide pas. Alors qu'il apporte une grande précision dans la description des lieux (noms des rues, des restaurants, des cafés, des cinémas, des magasins) il ne nomme pas son narrateur. Sauf une fois, après soixante ou soixante-dix pages. Il le laisse être tout ce temps un homme sans nom dans une ville à la toponymie ultraprécise.
Cela rejoint sa volonté de le promener uniquement dans des lieux décrépis au milieu d'une ville riche.
De plus, l'écrivain pousse même la sensation de transparence qu'il associe à son personnage en nous faisant croire, une seconde, qu'il s'appelle autrement : lors de la conversation du tout début, le camelot appelle le narrateur par un prénom, avant de se rendre compte qu'il a fait erreur. Il se justifie en indiquant qu'il a toujours confondu le narrateur avec quelqu'un d'autre. Quand on connait la suite et que l'on apprend quel lien existe entre le narrateur et le camelot (un lien qui aurait dû marquer l'esprit de ce dernier), on sent le vide devenir écrasant.
Bien sûr, on peut se dire que cette sensation de vide est une illusion dans laquelle le narrateur aime à se morfondre. On le sent peu entreprenant, on le voit naïf, presque idiot, manipulé par d'autres qui donnent à chaque fois à son existence des orientations que lui-même n'a pas voulu (et s'il les avait voulu, aurait-il été capable de les prendre, ces orientations ?). N'est-il pas un peu neurasthénique, cet homme-là ? de ce fait, ne s'invente-t-il pas des histoires de solitude et de désolation pour le plaisir de se faire pleurer ?
Mais quelqu'un qui vous appelle par un autre prénom, vous aide-t-il à vous sentir important ? Et la façon condescendante dont tout le monde s'exprime ? Et le policier qui écoute, page 140, en hochant la tête, puis raccompagne le narrateur à la porte en lui annonçant qu'il ne peut rien pour lui, comme si l'histoire qu'il racontait n'avait pas d'importance, n'était même peut-être qu'une invention ? Tout confirme à ce pauvre homme qu'il ne représente rien aux yeux des autres. Pourquoi représenterait-il quelque chose à ses propres yeux ?

Venons-en maintenant au troisième courant par lequel Modiano nous entraîne : son style. En tout cas, moi, ça m'entraîne et je nage dans le plaisir en le lisant. C'est d'une simplicité limpide, splendide et pourtant très riche. C'est précis, chirurgical : les personnages ont une consistance, une cohérence époustouflante ; les décors sont partie prenante de l'intrigue (ils aident ou empêchent la fuite, ils imposent les rencontres, les face-à-face) ; les situations et les sensations qu'elles procurent (tensions, malaises, agressivité, désoeuvrement, tendresse) sont peintes avec la finesse et la densité dont est capable un peintre hyperréaliste.

Mais en écrivant tout ça, je réalise que j'ai oublié quelque chose : l'amour. Oui, ce roman porte en lui une belle histoire d'amour. Un quatrième courant, plus profond. C'est un amour triste, un amour errant, clandestin, perdu. Un amour sur la défensive. Un amour reclus dans une solitude à deux. Sans doute le mystère et le sentiment de vide qui m'ont marqué tout au long de ma lecture ont occulté un peu cet amour. Il éclaire pourtant ce vide, de loin en loin. Et il est le fondement même de toute l'histoire. D'ailleurs, il est, comme elle, parcouru d'ombres.
A propos de la femme qu'il aime, le narrateur dit : "Je me suis rapproché d'elle et bientôt son parfum était plus fort que l'odeur de la chambre, un parfum lourd dont je ne pouvais plus me passer, quelque chose de doux et de ténébreux, comme les liens qui nous attachaient l'un à l'autre."
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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N°705 - Décembre 2013.
DIMANCHES D'AOUT – Patrick Modiano – Gallimard (1986)

J'aime bien lire les romans à énigme surtout quand ils sont écrits par Modiano.
Cette fiction leur empreinte le délicat suspense de la disparition d'une femme, Sylvia, dont Jean, le narrateur, nous conte l'histoire. Elle se confond un peu avec la sienne propre puisqu'il est aussi son compagnon. Elle évoque le milieu un peu interlope de gens qui changent d'identité pour mieux brouiller les pistes et se développe autour d'un bijou qui a traversé l'histoire, a appartenu à des personnages parfois prestigieux mais qui porte en lui la malédiction et la mort. C'est, en effet, le thème éternel des choses qui portent malheur à ceux qui les possèdent et quand cette chose est un diamant, le mystère est plus profond, plus dense, plus excitant aussi. Ici, C'est un diamant dénommé « La croix du sud » qui est arrivé en possession de Sylvia. Elle le porte sur elle mais, Jean et elle souhaitent le vendre autant pour s'en débarrasser et exorciser ainsi la fatalité qui s'accroche à lui que pour réaliser une bonne affaire financière.
A l'aide de nombreux analepses comme Modiano les affectionne, Jean, relate le récit qui conduit le lecteur de Nice aux bords de la Marne. On y rencontre Villecourt qui passe avec le temps du statut de fils de famille un peu indolent à celui de colporteur un peu louche surtout désireux de récupérer son bien et peut-être Sylvia. Quand le narrateur le rencontre pour la première fois, sur les bords de Marne leurs propos sont emprunts de courtoisie mais, bien plus tard quand ils se retrouvent à Nice, leurs paroles son pleines de sous-entendus, de non-dits mais aussi de menaces. C'est qu'entre eux qui se connaissent depuis longtemps il y a un secret, celui de la mort du comédien Aimos, officiellement tué par une balle perdue pendant la Libération de Paris mais qui en réalité a été assassiné. Il y a aussi Sylvia qui partageait la vie de Villecourt avant de rencontrer Jean et de s'enfuir avec lui, abandonnant famille et confort. Avec lui elle ne connaîtra que les hôtels miteux [Dans ce roman comme dans bien d'autres, il y a dans ces établissements des odeurs un peu nauséabondes qui me paraissent être caractéristiques d'une ambiance autant que d'un état d'esprit], la fuite et la crainte d'être reconnue et rattrapée. Nice apparaît comme une étape, vers Rome peut-être et une installation définitive dans un anonymat italien après avoir négocié son bijou auprès des richissimes résidents niçois.
Seulement rien ne se passe comme prévu et le amants en cavale croise un couple anglo-américain, les Neal, dont le mari semble reconnaître Sylvia pour l'avoir déjà rencontrée.[Comme souvent chez Modiano, il y a ce genre de réminiscence qui entretient le suspense]. Ce couple d'étrangers est bien étrange ce qui amène Jean et sa compagne à se méfier, ne parvenant pas à savoir exactement qui ils sont. Les différentes informations qu'ils glanent à leur propos sont pour le moins contradictoires et même inquiétantes surtout quand M. Neal souhaite faire l'acquisition du bijou de Sylvia.

Villecourt, quant à lui est comme une tache dans ce décor niçois d'hiver froid et lumineux et les Neal apparaissent comme des personnages à la fois fantomatiques et inquiétants, lui parce que son histoire personnelle est plus que bizarre et embrouillée (Il a changé de nom et fait de la prison), elle parce qu'elle a eu des relations intimes pendant l'occupation avec un collaborateur notoire, tout cela révélé par un consul américain. Quant à la maison un peu délabrée qu'ils habitent il est difficile de savoir à qui elle appartient en réalité.

Il y a aussi cette fuite éperdue et irraisonnée. Cette angoisse ne venait pas du diamant mais de la vie elle-même un peu comme si elle devenait, avec le temps, une impossibilité. Il y a certes, cette certitude que le bijou porte malheur, entraîne la mort de qui le possède mais aussi de la part du couple Jean-Sylvia cette envie de vivre, de se mêler à la foule pour échapper à la Camarde qui guette, ce besoin de se fondre dans l'anonymat [«Jamais nous n'avons été aussi heureux qu'à ces moments-là, perdus dans la foule au parfum d'ambre solaire... Nous étions comme tout le monde, rien en nous distinguait des autres, ces dimanches d'août »].

C'est donc une histoire un peu embrouillée avec des séquences qui se recoupent ou appartiennent au passé, des personnages d'autres romans de Modiano qui surgissent … Tout cela entretient le suspense. Au bout du compte, c'est encore une fois un roman qui se lit bien et dont j'aime toujours autant le style et l'ambiance.



©Hervé GAUTIER – Décembre 2013 - http://hervegautier.e-monsite.com
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Relu hier soir. Dans les années 80, on suit à Nice, Jean, un homme qui tombe par hasard sur une ancienne connaissance à lui sur un marché. le type est devenu un vendeur quelconque, loin des souvenirs de Jean qui a vécu des moments troublés avec lui et une femme dont tous les deux étaient amoureux, Sylvia. Petit à petit, par fragments et ellipses, comme sait si bien le faire Modiano avec son écriture dépouillée, le lecteur va plonger dans le passé de ces trois personnages, liés à ce qu'on soupçonne être le vol d'un bijou de grande valeur, La Croix du Sud. Parcours labyrinthique et cotonneux, ce puzzle aux morceaux choisis délicatement par Modiano, où s'esquisse une grande histoire d'amour, nous plonge tout droit au coeur de... nous-mêmes, de nos failles, de nos regrets et nos espoirs déchus. Beau.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
A ma vue, il a perdu son bagout de camelot. Il parlait d'une manière plus sèche, comme s'il voulait établir une distance entre son auditoire et lui et me faire comprendre que ce métier qu'il exerçait, là, en plein air, était au-dessous de sa condition.
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Jamais nous n'avons été aussi heureux qu'à ces moment-là, perdus dans la foule au parfum d'ambre solaire... Nous étions comme tout le monde, rien ne nous distinguait des autres, ces dimanches d’août.
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Peu à peu, la pénombre a envahi la chambre, sans que nous nous en apercevions. Elle a regardé son bracelet-montre :
-Je vais être en retard pour le diner. Ma belle-mère et mon mari doivent déjà m'attendre.
Elle s'est levée. Elle a retourné l'oreiller et a écarté les draps.
-J'ai perdu une boucle d'oreille.
Puis elle s'est habillée devant l'armoire. Elle a enfilé son justaucorps vert, sa jupe de toile rouge qui la serrait à la taille. Elle s'est assise pieds nus sur le rebord du lit et elle a mis ses espadrilles.
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" Je me suis rapproché d'elle et bientôt son parfum était plus fort que l'odeur de la chambre, un parfum lourd dont je ne pouvais plus me passer, quelque chose de doux et de ténébreux, comme les liens qui nous attachaient l'un à l'autre. "
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Autour de moi, des femmes et des hommes, aux raideurs de momie, prenaient le thé, silencieux, leurs regards fixés vers la Promenade des Anglais. Eux aussi, peut-être, épiaient parmi cette foule en procession des silhouettes de leur passé.
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Vidéo de Patrick Modiano
Avec son dernier roman "La Danseuse", Patrick Modiano parvient-il à nous emporter ? Et que penser de "L'Hôtel des oiseaux" de Joyce Maynard, autrice abonnée aux best-sellers du New York Times, et dont le roman se retrouve au coeur de polémiques sur l'appropriation culturelle aux Etats-Unis ?
Géraldine Mosna-Savpye et Nicolas Herbeaux en parlent avec nos critiques, Elise Lépine, journaliste littéraire au Point, et Virginie Bloch-Lainé, productrice à France Culture.
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Vignette : Maryna Terletska/Getty Images _____________ Livres, films, jeux vidéo, spectacles : nos critiques passent au crible les dernières sorties culturelles par ici https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrosjQHaDUfeIvpobt1n0rGe&si=ReFxnhThn6_inAcG une émission à podcaster aussi par ici https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-midis-de-culture
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