La Maison des mensonges

C'est mon 3ème livre lu de cet auteur. Après Âmes Soeurs, lu il y a un bon moment, puis Les passagers, j'ai trouvé ce thriller psychologique bien addictif. Des 3 lus, c'est pour moi celui qui sort du lot.
C'est un thriller psychologique et familial de très bonne qualité avec une alternance de chapitres de Nina (la fille) et Maggie (la maman). On est vite pris par leur histoire complexe de non-dits remontants à de nombreuses années.
Au fil des pages, on passe d'un rebondissement/mensonge à un autre sans avoir le temps de souffler. L'auteur a fait en sorte qu'on ai envie de lire cette histoire d'une traite, même si la vie réelle m'en a empêché.
Pendant un bon moment, je n'ai pas réussi à choisir de « camp » pour l'une et l'autre car chacune a fait ses propres erreurs/actions qui ont engendré les conséquences du moment présent mais vers la fin, on prend fatalement parti.
Le dernier quart de lecture perd en intensité, et même s'il y a un épilogue, il reste pour moi trop vague.

Voilà un roman qui ne vous épargnera pas !

Commençons par ma petite réserve : sur le fond, je dois bien avouer que j'ai trouvé l'ensemble assez peu crédible. L'auteur a choisi parfois la facilité et beaucoup d'éléments sont un peu trop gros et font, que cette histoire ne pourrait pas exister dans le monde d'aujourd'hui - mais je dirais, tant mieux ! 😅🤭

Sur la forme cependant, je n'ai pas de reproche à faire. Tout m'a plu dans la construction de ce roman au suspens maîtrisé et à la tension omniprésente. Les personnages de Nina et de Maggie nous paraissent dès le début diaboliques et il va sans dire que l'on veut absolument découvrir ce qu'elles cachent pour essayer de comprendre pourquoi elles en sont arrivées à de tels extrêmes ! La psychologie des personnages est fouillée et chacun de leurs actes trouve une justification. Acceptable ou non… à vous d'en juger 🙈

Entre mensonges, vérités tues et faux-semblants, le pari du thriller psychologique est réussi. C'est prenant, addictif, rempli de rebondissements et explosif jusqu'aux dernières pages, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde entre les murs de cette lugubre maison !