Le fou et l'assassin, tome 2 : La fille de l'assassin

La Fille de l'Assassin clôt cette introduction (en deux parties) au nouveau cycle le Fou et l'Assassin. le fil rouge est essentiellement consacré aux relations entre Fitz et Abeille qui doivent apprendre à accepter leur nouvelle vie à Flétribois, bientôt impactée par l'entrée en scène de deux personnages assez insupportables : Évite et FitzVigilant. Tout ce qu'il faut savoir tient dans ses quelques lignes. La quatrième de couverture de l'ouvrage donne un programme plus alléchant mais révèle une grande partie de l'intrigue…

A priori, le rythme ne parait pas très haletant et pourtant, quelques péripéties viennent épicer le récit. le récit demeure donc plaisant, surtout pour les nostalgiques, bien que certaines longueurs peuvent avoir raison des moins motivés. le lecteur est pourtant le seul qui est à la première place et le seul apte à émettre des conjectures, notamment sur l'avenir de la petite Abeille.

Il est toutefois dommage de constater qu'une nouvelle fois Robin Hobb tombe dans un des ses grands travers : bousculer le dénouement de ses intrigues. S'il est ici trop tôt pour parler de fin (car après plus de 700 pages nous n'avons droit qu'aux premiers jalons de l'intrigue), le rythme du dernier tiers de l'ouvrage est bien trop rapide au regard de ce qui précède. L'événement final est quant à lui surprenant et frustrant à la fois. Veut-on nous inciter à lire la suite en insérant une « fin » de saison digne d'une série télé ?

Fitz, préoccupé par son chagrin, l'arrivée de nouvelles têtes, la gestion de son domaine, ses manuscrits semble oublier l'essentiel. Difficile de croire qu'un personnage tel que lui ne fasse pas de lien entre sa fille et les Blancs, semble ignorer ses tâtonnements de Vif, oublie aussi facilement la disparition d'une messagère… Ses écrits laissant progressivement la place à ceux d'Abeille, de légitimes interrogations ne peuvent qu'être posées. Les pistes ouvertes vont amener l'auteure à faire des choix difficiles : les adeptes seront-ils convaincus par cette nouvelle orientation ? La route risque d'être sinueuse et le pari risqué…

Si à la fin du tome précédent, on avait laissé Abeille, la petite fille de Fitz, perdue dans les couloirs secrets de Flétribois ,ce n'est rien à côté de ce qui lui arrive à la fin de ce volume. D'où notre intérêt accru pour la suite probable à venir.
Et pourtant, pendant un bon tiers du livre, on tourne un peu en rond.
Ceci dit, ce n'est pas désagréable de contempler Fitz dans son rôle de père désarmé, lui qui a combattu des dragons et bien d'autres ennemis tout au long de sa vie mouvementée.
Mais voilà que des événements imprévus viennent mettre en péril ses bonnes intentions paternelles. Et tout s'accélère, et le voilà reparti dans des galères bien malgré lui.
Ah ! Il n'est pas facile d'être un descendant de la lignée des Lonvoyant !
Mais il ne doit pas être facile non plus d'être dans la tête de Robin hobb et de toujours trouver à prolonger cette histoire parfois un peu tirée par les cheveux, il faut bien l'avouer. Mais elle a l'art de nous faire nous y replonger sans hésitation.

suite et fin du tome 1 français qui m'avait fortement déçu ...
Légèrement plus palpitant, mais des longueurs subsistent.
J'ai apprécié la première personne employée alternativement pour le père et la fille, les mêmes événements vus par des yeux différents, mais la rencontre du fou et le mystère de son fils "inattendu" ne m'ont pas convaincu.

Que de bons moments passés encore en compagnie de Fitz Chevalerie !
Le début du livre est encore consacré à sa vie dans le domaine de Flétribois en compagnie de sa fille Abeille qui se familiarise avec les passages secrets de la maison, et se lie d'amitié avec un chat...
Le père et la fille essaient de s'apprivoiser mais la venue de Evite et de Fitz Vigilant envoyés par Umbre leur compliquent la tâche.
Certes les choses sérieuses commencent vraiment en fin de livre, et arrivent finalement par surprise : l'auteur avait réussi à endormir notre méfiance et l'on est d'autant plus frustré qu'il faudra sans doute attendre de longs mois pour connaître la suite.

Ce second tome de L'assassin royal, est un peu entre deux eaux. le récite est lent, la fin est un peu balancée et c'est assez décevant étant donné l'énorme talent de Hobb. en fait, ce tome est une mise en place pour le troisième, et on est surpris d'apprendre que les deux volumes... n'en forment qu'un dans sa version original. le choix de Pygmalion, de diviser le livre en deux, porte donc atteinte à l'oeuvre.
Lien : http://avisdupublic.net/crit..

La force de Robin Hobb ? Réussir à m'accrocher à son récit malgré des longueurs et des personnages horripilants et je reste polie. J'ai stoppé à de nombreuses reprises ma lecture tant certains passages m'ennuyaient et parfois m'exaspéraient, mais dès que je posais mon livre je n'avais qu'une envie, retourner à Flétribois !

J'ai eu envie de frapper Umbre, de jeter dehors Évite et de secouer un bon coup Fitz pour le réveiller, pour lui ouvrir les yeux ! Oeil de Nuit me manque, sans lui Fitz est l'ombre de lui-même, il semble incapable de faire les choses bien.

Petit à petit le temps passe, Abeille grandie et comprend que le monde qui l'entoure lui est souvent hostile. Elle et son père se relèvent de leur deuil, mais tous semblent se liguer pour les empêcher de se trouver, de se comprendre. Peu à peu tout s'éclaire pour nous lecteur, mais pour notre héros, c'est le flou total alors qu'il a la réponse sous les yeux.

Deuxième partie un peu plus prometteuse que la première.
Mais bon j'adhère toujours un peu moins que pour ses autres série. Peut-être que le tome suivant parviendra à me faire changer d'avis. En tout cas la fin n'a pas été pour moi une surprise.

Sinon mis à art cette comparaison avec d'autre produits de sa plume le roman reste agréable à lire.