Ce qu'on a semé

Dire que je suis une fan inconditionnelle des enquêtes de Sébastian Bergman est l'exacte vérité. En effet, j'ai découvert tout à fait par hasard (et grâce à une opération Masse Critique de Babelio en 2015) le 1er tome de cette série qui en compte actuellement sept traduits en français.
Dès le premier tome, j'ai été séduite par cette série écrite à quatre mains par Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt. Il faut dire que l'équipe d'enquêteurs qui gravite autour de Sébastian est particulièrement efficace et en plus on s'attache à ses personnages récurrents qui vont évoluer au fil du temps.
Sebastian, est quant à lui, un personnage terriblement ambigu. On adore le détester. Enfin, je devrais dire, j'adore le détester. Il est clairement celui qu'il ne faut jamais inviter chez soi sous peine qu'il vous gâche la soirée car il est le champion pour deviner et pointer vos failles, et surtout pour bien insister à leur sujet.
Que devient ce personnage, brillant dans son domaine, certes, mais absolument insupportable pour tout le monde?
Plusieurs années se sont écoulées depuis la dernière enquête et on dirait vraiment que Sebastian s'est assagi. Il cultive avec sérénité ( ou presque ) l'art d'être grand-père.
L'équipe de policiers que j'ai retrouvée avec plaisir a un peu changé dans sa composition et sa hiérarchie puisque c'est maintenant Vanja qui est à sa tête. Ses compétences de leader vont être mises à rude épreuve avec une enquête sur ce qu'il semble bien être un tueur en série qui abat ses victimes d'un coup de feu. Quel lien uni donc les victimes qui semblent toutes avoir de prime abord un profil différent?
L'enquête va finalement avancer relativement vite, à un point que j'en étais presque dépitée...
Mais c'était sans compter sur le machiavélisme des auteurs qui vont tout à coup faire monter en puissance cette histoire.
Je n'en dirais pas plus, si ce n'est qu'enfin j'ai eu mes réponses concernant l'évolution de Billy...un très bon cru, et...vivement la suite, car avec le dernier coup de théâtre, on ne peut qu'avoir envie de continuer à lire cette saga on ne peut plus addictive....


Challenge Mauvais genres 2023
Challenge ABC 2022/2023

Septième volume des aventures de Vanja, Sebastian, Billy et tous les autres...tous membres de la même équipe dans la police criminelle suédoise.
L'enquête policière qu'ils vont mener sera surtout un prétexte pour nous dévoiler l'évolution de chacun de ces personnages qu'on suit depuis un bon moment, et qui ont tous un lourd passé et des vies sacrément difficiles, dangereuses, terribles à bien des égards.
Sans rien révéler pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui n'auraient pas lus les précédents opus, disons juste qu'il est question de très gros secrets de famille, de décès brutaux, de violence et de meurtres commis par des gens insoupçonnables, voilà un panel de ce que ces héros doivent affronter au quotidien.
Le mal sous diverses formes sera mis à l'honneur si on peut dire dans cet épisode : il y aura des histoires de vengeances, de vieilles souffrances jamais digérées, de la suspicion et on sera témoin de l'existence d'un mal plus sombre et plus sournois survenu d'on ne sait où.
J'ai adoré retrouver la brochette de personnages qui me sont devenus familiers, même si j'ai redouté que certains ne s'enfoncent encore plus profondément dans la noirceur, et j'ai été assez touchée par ce qui arrive à certains d'entre eux.
Le roman se lit vite car l'enquête policière est haletante, bien qu'un peu prévisible, mais c'est surtout la vie personnelle des personnages que j'ai suivi avec une grande émotion.
Ce volume est vraiment brut de décoffrage et les révélations sont de véritables coups de poing.

Depuis le tout début, j'ai suivi les enquêtes de cette petite équipe de la police criminelle suédoise. Je me suis attachée à Torkel, Vanja, Ursula, le nouveau Carlos, Billy et bien sûr celui que j'adore détester Sebastian.
Écrit à quatre mains, les auteurs connaissent le secret de n'en rien faire paraître. Toutefois, j'ai trouvé ce septième opus un peu plus brouillon dans l'écriture (fallait bien que je trouve quelque chose hahahah) que les précédents. Mais les chapitres courts garde le rythme haletant et maintiennent une certaine tension.
On le sait, je ne divulgâche rien, Torkel est à la retraite, alcoolique, il boit son deuil, sa retraite, ses pertes, ses amours. Son laisser-aller fait peine à voir. Sebastian aussi est mis de côté. On ne fait plus vraiment appel à ses services, alors il pratique de façon privée. Et ici, il se liera presque d'amitié avec un de ses patients, Tim, avec qui il partage un terrible malheur. Il savoure son rôle de grand-père et il voue un amour fou à la petite Amanda. Vanja est mère de la petite Amanda et semble heureuse avec Jonathan et Billy, son frère de coeur, attend des jumeaux avec My. Voilà pour les nouvelles.
L'équipe, dont Vanja est maintenant la cheffe, est à Karlshamn où sévit un tueur en série qui tue, d'une balle à la tête, des personnes que rien ne semble lié. Un tireur fou ? Déjà trois meurtres en une semaine, la petite équipe a du pain sur la planche.
Bizarrement, j'ai lu une enquête policière où il y avait beaucoup d'amour. de l'amour malsain, tragique mais aussi absolu, attentif. Ce qu'on a semé dit tout sur les protagonistes, les doutes, les failles, les certitudes, les démons qui les habitent, c'est très personnel et révélateur. On devine bien comment cette enquête policière se terminera mais ça ne gâche absolument pas le plaisir de ces retrouvailles. Et bien sûr, la porte est grande ouverte pour un autre rendez-vous pour ma plus grande joie.

Ce qu'on a semé de Hjorthl & Rosenfeldt, une série suédoise que je suis en tant que lecteur depuis 2015. Avec le temps, Sebastian Bergman psychologue judiciaire, s'est imposé. Un couple comme une sorte de Roméo et Juliette vont se venger et tuer les responsables de leur malheur. Copier sur un crime américain, les auteurs savent nous en mettre plein la vue et malgré les pages tournées, on en veut encore. Il y a aussi l'histoire de Billy le policier tueur qui va connaitre son dénouement. J'ai aimé ce roman sauf que l'histoire de Tim, un patient de Sebastian qui met la table pour une suite à laquelle je ne crois pas, comme trop c'est trop. Vais-je lire cette prochaine histoire, bien sûr que oui.

Une petite ville du sud de la Suède est le théâtre d'une série de trois assassinats en huit jours et les autorités préfèrent confier l'enquête à l'unité criminelle de Stockholm. Vanja et son équipe habituelle d'enquêteurs chevronnés s'attaque donc à une enquête compliquée par l'absence d'indices, de témoin et surtout de liens entre les victimes. Sauf peut-être d'avoir été chacune acquittées dans une affaire de justice malgré de sérieux soupçons. L'hypothèse d'un justicier fait craindre une suite à ces meurtres qui mettrait la ville sous tension.
Au-delà de l'enquête criminelle parfaitement décrite et passionnante, c'est bien l'évocation permanente de la vie privée de l'équipe d'enquêteurs qui sert de véritable mo-teur à cette série dont c'est le huitième épisode. Vanja a succédé à Torkel mis à la retraite pour alcoolisme forcené et son père, le profileur habituel de l'équipe s'est installé à son compte comme psychologue. Mais c'est un nouveau collègue qui va sombrer.

Karlshamn, ville du Sud de la Suède est en pleine terreur. Effectivement plusieurs meurtres sont commis, par qui ? Pourquoi ? Un lien entre les victimes ?
Vanja et son équipe va mener l'enquête !!!

J'ai découvert ce duo de romancier en 2021 et je suis immédiatement tombée sous le charme de leurs plumes !

Encore un fois Hjorth et Rosenfeld frappe fort, très fort !
Une enquête ou la rancune est maître mot, mais également l'amour... Jusqu'où pouvons nous aller par amour ?
En parallèle il y a la vie des différents protagonistes ! C'est un bonheur de les retrouver, c'est comme une bande de potes, ou chacun avance, malgré, ses peurs, ses doutes, ses failles...
Les chapitres sont courts ce qui donne un bon rythme au roman. Une tension à chaque page...
Je n'ai qu'une chose à dire... Vivement le prochain !

Les romans de HJORTH ET ROSENFELDT, je ne les lis pas dans l'ordre pour deux raisons :
1- On peut très bien les lire dans le désordre
2- Je fais comme je veux 😊
De toute façon, peu importe l'ordre, j'adore ce duo d'auteurs et leurs personnages. Pour preuve, en règle générale, je n'aime pas quand plusieurs intrigues s'entremêlent ou pire cohabitent dans un même roman.
Ici nous en avons 3 et non des moindres et pourtant « ça passe crème » et alors que l'une d'entre elle est terminée, on reste vraiment scotché au roman pour que ça ne s'arrête surtout pas et qu'on en sache encore un peu plus, qu'on reste encore un peu avec Sebastian, Ursula, Billy et Vanja.
Les cadavres se suivent et semblent faire partie d'une liste dont le fil rouge apparait peu à peu à Vanja et son équipe. Un tueur en série si proche et si méthodique sévit et profite de la situation. Une petite fille depuis longtemps disparue continue de hanter les rêves de son père.
Ne vous attendez pas à trouver toutes les réponses mais les auteurs, comme ils savent si bien le faire depuis le tout premier roman de cette série, savent harponner leur lecteur et l'entrainer dans des intrigues hyper bien conçues, sans temps mort et avec beaucoup d'action et de rebondissements, apanage des excellents polars.
Hjorth et Rosenfeld font partie sans conteste des meilleurs auteurs de polars suédois et n'ont vraiment rien à envier à leur célèbre compatriote Camilla Lackberg.

À nouveau, les auteurs Suédois nous surprennent par la richesse de l'intrigue, et par les multiples rebondissements qu'ils nous font vivre. J'ai lu les sept (7) livres de la série dans l'ordre, et je ne le regrette pas. Même si certains faits rapportés étaient enfouis loin dans ma mémoire, voire même oubliés, cela m'a permis de mieux apprécier la tournure prise par l'histoire, une fois que les crimes furent résolus, au 2/3 du livre.

Il est agréable de voir évoluer, grandir et dépérir certains des membres de la "Brigade criminelle", autrefois dirigée par Torkel. Ce dernier est mis à la retraite, après avoir vécu des problèmes personnels, et remplacé par Vanja. La fille de Sébastian va devoir gérer de gros dossiers, en plus de l'enquête sur une série de meurtres.

Pour le dernier tiers du livre, je n'envisageais nullement la tournure prise par les évènements. La finale relève du grand art, bien que tirée par les cheveux à mon humble avis. Enfin, les auteurs lèvent aussi le voile sur le prochain tome de la série, alors qu'il y a, à la toute dernière page du livre, une brève introduction du prochain volume. Il est à se demander si l'imagination des auteurs se tarira à force de "sortir des squelettes dans le placard".

Ouf! Je termine à l'instant la lecture des sept romans de la série dont celui-ci marque la fin provisoire. Provisoire parce le cliffhanger final ne laisse aucun doute. Il y aura une suite
J' ai consacré près de deux semaines à ce Binge reading ( il faut que je me surveille, ces temps -ci j'abuse des mots anglo-saxons; il est vrai que certains linguistes estiment que ces emprunts n'ont rien d'inquiétants, qu'ils se sont toujours produits et que ce qui compte est la préservation de la structure de la langue ; mais j'ai un doute sur l'emploi de "reading". Bref...)
Donc je le termine donc: sept volume et plus de trois mille pages en édition numérique, absorbés en une quinzaine de jours. A-t-elle été bien employée ? C'est selon. Comme je l'ai dit dans mes critiques de deux autres tomes de la série, l'intérêt premier de beaucoup de séries de ce genre réside dans la vie privée et sentimentales des personnages ;et ceux-là, sur trois mille pages, on a le temps de les connaître et de les voir évoluer. Et c'est justement là que le bât blesse un peu : on se rend compte au fil des pages qu'ils ne sont pas tous très crédibles et souvent mal construits, avec trop de contradictions internes pour pouvoir fonctionner sans le fameux pacte de suspension de l'incrédulité.
Quant aux intrigues, là aussi, il y a beaucoup d'invraisemblances. Les deux histoires de tueurs en série enchevêtrées dans le présent ouvrage n'échappent pas à la règle. Mais après tout c'est peut-être, nécessaire pour vraiment susciter l'intérêt du lecteur. Rien de plus ennuyeux souvent que les enquêtes objets des "true crimes" (et encore un anglicisme, un! Eh bien tant pis ! Et d'ailleurs à les refuser, le français québécois obtient souvent des résultats assez navrants. Bref, pour la deuxième fois...) Donc ma réponse à la question sur le bon emploi du temps consacré à cette lecture sera mitigée. Mais enfin ça se lit sans déplaisir. Heureusement, parce, comme je le disais plus haut, nous n'en avons pas fini avec Bergman.et alii.
Mais, o amis et co-lecteurs qui avez partagé mon expérience de lecture intégrale de la série, je vous dirai ceci : si vous faites partie de ceux qui n'ont jamais lu Proust et pensent en être incapables, vous voyez bien que non! La Recherche n'est pas plus longue que la saga de la brigade criminelle de Stockholm. Et ensuite vous aurez peut-être même envie de relire l'oeuvre de Proust, et peut-être même une autre fois encore; beaucoup le font, c'est mon cas) alors qu'il me semble peu probable qu'il s'en trouve d'aucuns pour relire la série des Bergman

Après avoir dévoré les 3 premiers tomes de Dark Secrets, j'ai été infidèle à Sebastian Bergman et l'ai – Pardon Sebastian ! - oublié avant que le dernier titre des duettistes suédois apparaisse sur Babelio, le rappelant à mon souvenir. Surprise, surprise ! Instantanément, j'ai éprouvé à nouveau le plaisir intact de plonger dans cette série intelligente. J'ai retrouvé comme si nous nous étions quittés la veille, des amis trop longtemps négligés dont j'étais heureuse de découvrir ce qu'ils étaient devenus en mon absence.


Sebastian a vieilli, moi aussi. Désormais retraité, son addiction sexuelle a laissé place au plaisir de s'occuper de sa petite-fille, enfant de Vanja tardivement identifiée comme sa fille. Tous les autres sont encore là, au premier ou second plan, au gré de la fantaisie des auteurs : Torkel a été mis à la retraite, Billy est sur le point d'occuper le devant de la scène dans cet opus. Vincent, François, Paul et les autres, ah non, je m'égare. Bref, ils sont venus, ils sont tous là.


Comme d'habitude, l'auteur à 4 mains ne s'inscrit pas dans le schéma classique du polar. Partis sur une intrigue conventionnelle, meurtre et traque des meurtriers dans un road-movie évoquant la fuite en avant de Bonnie & Clyde, Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt prennent un virage inattendu à 90° pour explorer un autre filon, qui ne surprendra pas un lecteur attentif depuis les origines de la série car il est remarquable de constater comment les auteurs – depuis le premier tome - ont semé des petits cailloux blancs, qui tôt ou tard trouvent leur justification, montrant à quel point nulle place n'est laissée à l'improvisation de dernière minute. Malgré une trop longue interruption dans mon suivi de cette série, je constate que la vie des personnages est toujours plus importante que la résolution de l'enquête. Les puristes du polar peuvent déplorer ce parti-pris. On aime ou on n'aime pas. Personnellement, j'aime. Et je ne suis pas la seule.


Depuis la fin de cette lecture, je n'ai plus qu'une envie, boucher le trou des épisodes 4, 5 et 6 aussi rapidement que ma médiathèque le permettra.