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EAN : 9782253104216
504 pages
Le Livre de Poche (03/01/2024)
  Existe en édition audio
3.88/5   3530 notes
Résumé :
Imaginez : Un homme vous sauve la vie, en échange de votre engagement de faire tout ce qu'il vous demande... pour votre bien. Le dos au mur, vous acceptez et vous vous retrouvez embarqué dans une incroyable situation où tout semble vous échapper. Vous n'êtes plus le maître de votre vie et pourtant... à bien des égards, elle est plus excitante qu'auparavant !
Mais peu à peu, le doute s'installe en vous : quelles sont les intentions réelles de cet homme qui s'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (350) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 3530 notes
On pourrait intituler ce "roman" : "Petit traité de psychologie". Oui, c'est de cela qu'il s'agit...
Le "roman", n'en parlons pas, il s'agit juste d'un prétexte à nous montrer comment être heureux, comment se sentir mieux dans sa peau, comment accepter d'être ce qu'on est , comment se comporter vis-à-vis des autres, sans perdre son identité, mais en les respectant.
Bref, tout ça, on connait...mais ça fait tellement de bien à le lire une fois de plus !
Voilà, je n'en dis pas plus. C'est un livre qui fait du bien, qui aide à vivre.
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Un roman bien décevant. Laurent Gounelle auteur de « l'homme qui voulait être heureux » m'avait laissé espérer quelque chose d'autrement plus constructif.
Alléché par le titre qui, suivant les éditions va de « Dieu voyage toujours incognito » à « Les dieux voyagent toujours incognito », je m'attendais à une suite ou au moins à « quelque chose » dans la lignée de son si beau premier roman, mais je me trouvais rapidement devant un traité de « coaching personnel » habillé d'une histoire certes légèrement originale mais beaucoup trop longue.
Je dis volontairement de « coaching », pseudo langage de management, car il ne s'agit nullement d'affirmation du soi véritable et honnête mais d'un recueil de recettes visant à s'insérer correctement dans le monde du travail aux fondements fallacieux, et toujours au détriment d'autrui par des jeux de manipulations privant nos ennemis de liberté pour affirmer la sienne.
Jusqu'au titre qui nous manipule, car de dieux je n'ai pas vu l'ombre.
La seule idée vraiment intéressante et profonde est que « le hasard c'est Dieu ou les dieux qui voyagent incognito » Idée d'ailleurs empruntée à Einstein.
Mais pourquoi avoir choisi un habillage si diamétralement opposé aux idées nobles et vraies de « l'homme qui voulait être heureux » ?
Certes, notre héros a un sursaut vital à la fin du roman, une sorte de révolte salvatrice contre ces idées néfastes et il renoue avec des idées d'amour et de compassion.
Mais l'auteur aurai dû assurément nous faire grâce d'au moins 200 pages d'une écriture, sommes toutes, bien fade et de redondances multiples.
Il est certain que je prendrais plus de précautions avant de m'investir dans un nouvel opus de l'auteur.

Voilà pour ma critique générale. J'oserais à présent quelques mots pour faire part de ce qui m'a heurté dans ce texte :


Pourquoi faut-il que pour acquérir sa liberté, c'est-à-dire au sens de Gounelle, s'affirmer socialement, écraser quelqu'un ?
Ca commence avec les boulangers contraints à perdre leur temps, subir un stress
Puis c'est au tour d'une vendeuse de montre de chez Cartier, qui doit alors qu'elle ne peut être libre d'agir à sa guise subir les caprices d'un homme en quête d'une illusion de liberté.
Puis c'est au tour d'un chauffeur de taxi, certes vieux et borné, de faire les frais d'une moquerie qui le fera souffrir et le mettra hors de lui.
Ensuite ce seront ses collègues de travail qui subiront diverses manipulations verbales ou comportementales les privant, eux de leur liberté.

Pourquoi s'affirmer par l'écrasement de quelqu'un d'autre ; il existe tellement de moyen de « s'affirmer » par sa compétence, son savoir, sa sagesse, son charisme pour obtenir le plus naturellement du monde et sans blessure sa présence.
Et si présence il n'y a pas, à quoi sert de manipuler autrui par différentes techniques si ce n'est pour abuser d'un pouvoir artificiel ?
Pourquoi, par exemple, ressortir d'une boulangerie avec un pain plus cuit qu'on ne le désirerait, parce que l'on n'a pas souhaité ennuyer la boulangère, serait-il la preuve d'un manque de liberté ?

Prenons ce passage : « Les gens comme lui sont pourtant des inconnus que tu ne reverras jamais. Ta vie, ton avenir ne dépendent pas d'eux. Et pourtant, tu éprouves le besoin de plus ou moins te conformer à… ce qui fera qu'ils t'apprécient. Tu crains de décevoir et d'être rejeté. »
Pourquoi ne pas envisager plutôt le désir de ne pas blesser ? Ce n'est pas une contrainte, c'est une joie.


Nous sommes devant un cours de techniques visant à assurer des abus de pouvoir

Nouvelle idée abordée par Gounelle dans son plan de réalisation de son héros : Ne pas stagner, aller toujours de l'avant et de sortir cette citation de Gandhi, sortie de son contexte :
« Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde. »
De la même façon j'opposerais volontiers cette citation de Jacques de Bourbon Busset (également sortie de son contexte, mais c'est de bonne guerre, non ?) :

De la constance d'un attachement naît la liberté de l'esprit, le plus précieux de tous les biens. L'esprit a besoin d'un point fixe. Quand ce point fixe est assuré par la fidélité à un engagement, il se sent libre de ses mouvements et capable de tout. Âme engagée, esprit libre.

Bref, vous voyez que j'ai eu du mal à adhérer à ces idées qui ne correspondent pas à ma façon de voir la vie, de voir le lien qui doit unir chacun d'entre nous. mais c'est une question de parcours personnel.

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Un vrai petit bijou ! C'est mon cousin (enfin excusez-moi le Papa Noël) qui a eu l'excellente idée de m'offrir cet ouvrage pour Noël et je dois dire que je l'en remercie car j'ai littéralement été absorbée par celui-ci du début à la fin.

Alan Grenmor est un jeune américain de 24 ans qui n'a jamais eu de chance dans la vie. Il n'a jamais connu son père qui s'est enfui dès qu'il a appris que sa mère était enceinte, celle-ci l'a poussé à s'inscrire dans une équipe sportive de haut niveau (bien qu'il ait horreur de cela) afin qu'il puisse faire de brillantes études universitaires et enfin, il vient de se faire plaquer par sa petite amie Audrey. Aussi, ce n'est pas par hasard qu'il ait eu l'idée d'en finir avec la vie et qu'il se retrouve en haut du deuxième étage de la Tour Eiffel, près à sauter...Mais voilà que Yves Dubreuil fait irruption dans sa vie ! Cet homme qu'il ne connaît pas va lui proposer un pacte : rester vivant mais, en contrepartie, faire tout ce qu'il lui demandera ! N'est-ce pas en quelque sorte signer un pacte avec le diable ? Mais Yves Dubreuil est loin d'être le diable puisque tout ce qu'il va faire sera dans l'intérêt d'Alan. Mais, dans ce cas, pourquoi fait-il cela ? Est-il réellement désintéressé ?

Un livre aux multiples retournements et surtout, bien plus qu'un roman à mon goût. Un livre sur la quête de soi, sur la façon dont nous devons prendre notre vie en main et surtout pas la laisser diriger par quelqu'un d'autre et sur plein d'autres choses encore. A découvrir et à méditer !
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Ce livre ne m'a pas complétement transporté mais il est vraiment intéressant puisqu'il décrypte les comportements humain et nous fait beaucoup réfléchir sur notre façon d'agir et de nous comporter au quotidien . Il faut dire que l'auteur est un spécialiste des sciences humaines et connait donc bien son sujet . L'histoire est plaisante à suivre même si je ne me suis pas attachée à Alan ,le héros de cette histoire. Il manque un petit quelque chose qui aurait pu rendre son histoire vraiment belle.
Ce livre est une belle découverte et j'ai appris des choses étonnantes en le lisant ,un bon roman où la philosophie à la part belle.
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Ah, la curiosité me perdra ! Laurent Gounelle, non ! je n'ai pas aimé. J'ai lu ce livre par hasard, entendant dire en bibliothèque, d'une oreille à l'autre : tiens ! tu devrais le lire, il fait du bien !!! Moi je dis non ! Je ne suis pas entrée dans cette histoire que j'ai lue jusqu'à la fin et dont je puis retenir une vision critique éclairée.
Image 1 : le type qui se rend en haut de la tour Eiffel avec des idées suicidaires… Non ! ça ne passe pas. La cause complètement irréelle d'une rupture sentimentale n'engendre pas forcément et heureusement un tel effet !!! Franchement, rire… je préfère l'image du type, Franz Reichelt qui se prend pour un oiseau et qui toutes ailes déployées, saute au nom de la science.
Image 2 : je ne vois pas comment, ni pourquoi, si l'on manque de confiance en soi, on n'en construirait davantage en se rendant dans une boulangerie pour persécuter une vendeuse ; en lui demandant tout et n'importe quoi, pour enfin sortir du magasin en laissant sur le comptoir ce qu'on a commandé en décrétant finalement, qu'on ne prendra rien !!! Non ! je suis parfois plutôt de mauvaise humeur mais quand il m'arrive de la répercuter sur autrui, je passe de façon systématique une très mauvaise journée ; alors que, avec quelques efforts peu contraignants, j'arrive la plupart du temps à me montrer aimable, voire à recueillir une bonne humeur communicative pourtant bien loin de mon état d'esprit initial ; et là oui, je suis assez contente de moi.
Ce livre dont l'écriture technique et froide requière le nombre démesuré de plus de 5000 lecteurs me conforte dans l'idée de ne jamais me précipiter sur l'événement, mais, la curiosité vous dis-je !!!
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Citations et extraits (424) Voir plus Ajouter une citation
-J'ai beaucoup réfléchi à ton cas, finit-il par dire. En fait, tu as plusieurs problèmes imbriqués les uns dans les autres. Le noyau en est ta peur des gens. Je ne sais pas si tu en as vraiment conscience, mais non seulement tu n'oses pas t'imposer, ni même vraiment exprimer tes souhaits, mais tu as beaucoup de mal à aller à rencontre de la volonté des autres et à verbaliser franchement un refus. Bref, tu ne vis pas vraiment ta vie, tu agis trop en fonction des autres par peur de leurs réactions. Les premières tâches que je vais te donner t'apprendront à surmonter ton appréhen sion pour accepter d'ätre en désaccord, à oser contredire pour exprimer tes désirs et obtenir ce que tu veux.

« Ensuite, il va falloir que tu acceptes de ne pas
forcément correspondre à ce qu'attendent les gens, ne pas toujours te conformer à leurs critères, leurs valeurs, mais oser afficher ta différence, parfois même quand elle dérange. Bref, lâcher prise sur l'image que tu souhaites don ner aux autres, et apprendre à ne pas trop te soucier de ce qu'ils pensent de toi.

« Lorsque tu assumeras pleinement tes différen ces, alors tu pourras te pencher sur celles des autres et, si nécessa ire, t'y adapter. Tu pourras ainsi apprendre à mieux communiquer, à entrer en contact avec des inconnus et créer une relation de confiance, être accepté par des personnes ne fonction nant pas comme toi. Mais il faut d'abord que tu aies accepté ce qui te rend unique, sinon tu continuerais de disparaître au profit des autres gens.
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- Je vais te donner un exemple concret : imagine une discussion entre deux inconnus dans la rue. l'un fait un reproche injustifié à l'autre. Si l'autre a beaucoup de cordes à son arc, il pourra par exemple argumenter pour lui prouver qu'il a tort, ou alors tourner la critique en derision par un trait d'humour, ou encore lui poser des questions gênantes pour l'obligor à justilior sa position. Il peut aussi mettre à sa place et essayer de comprendre l'origine du reproche, afin de pouvoir ensuite le détromper tout en gardant une bonne relation, ou encore choisir de lignorer et de passer son chemin. Bref, s'il est capable de faire tout ça, alors au moment ou il entend le reproche, son cerveau dispose de nombreuses possibilités de réponses et la probabilité est élevée qu'il en retienne une vraiment appropriée à la situation : celle qui optimise son intérêt, qui lui apporte le plus de bénéfices. Maintenant, imagine qu'il s'agisse de quelqu'un qui ne sache rien faire de tout cela, alors il est probable que le seul choix auquel son cerveau aura accòs sera d'insulter I'autre, ou de courber l'échine. Mais, dans tous les cas, ce sera son meilleur choix.
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-Un rôle de victime ?
-C'est juste une façon de parler pour désigner une une sorte de positionnement dans lequel certaines personnes se laissent glisser sans y prendre garde. Ça consiste à vivre ce qui nous arrive comme si on nous l'imposait et que nous le subissions malgré nous .
-Je n'ai pas le sentiment d'être comme ça.
-Tu n'en as sans doute pas conscience, mais tu te mets souvent dans une position de victime quand tu utilises des expressions telles que « Je n'ai pas de chance >, « Ça ne se passe pas comme je 'aurais aimé », «J'aurais préféré... » Quand tu me décris ton quotidien, dès qu'un événement ne se déroule pas comme tu le veux, tu as tendance à dire « Tant pis », ou« C'est dommage », « Ça m'est égal », mais tu ne le dis pas avec la sagesse de celui qui accepte sereinement une situation. Non, tu l'exprimes sur un ton de regret. C'est une acceptation résignée, et tu rappelles d'ailleurs parfois que ce n'était pas ton choix. Et puis... tu as aussi tendance à te plaindre, par moments. Tous ces indices montrent que tu te complais dans un rôle de victime...
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- Ma première tâche?
- Oui, ta première mission, si tu préfères. Ce que tu devras faire en atten dant d'autres instructions. Je ne suis pas sûr de comprendre... Tu as vécu des choses qui se sont, d'une certaine manière, gravées en toi, condition nantla façon dont tu vois le monde, dont tu te comportes, tes relations avec les autres, tes émotion s... Le résultat de tout cela est que ça ne marche pas, pour parler clairement. Ça te cause des problèmes et te rend malheureux. Ta vie sera médiocre tant que tu la vivras ainsi. I| faut donc opérer quelques changements..

J'eus l'impression qu'il allait brandir un bistouri pour m'opérer du cerveau sur-le-champ.

il reprit: On pourrait en parler pendant des heures mais ça ne servirait à. rien, si ce n'est à t'informer des raisons de ton malheur. Mais tu resterais malheureux... Vois-tu, quand un ordinateur marche mal, il faut installer de nouveaux programmes qui fonctionnent mieux.
-l'ennui, 'est que je ne suis pas un ordinateur.

-Tu saisis la philosophie, en tout cas : il faut que tu vives un certain nombre d'expérien ces qui fassent évoluer ton point de vue, qui t'amènent à dépasser tes craintes, tes doutes, tes angoisses, etc.
-Et qu'est-ce qui me prouve que voUs savez... programmer correctement ?
-Tu t'es engagé. Alors, inutile de poser la question. Cela ne servirait qu'à alimenter tes peurs, qui sont déjà nombreuses, si j'ai bien compris.

Je le regardai un certain temps, muet et songeur. Il soutint mon regard sans rien dire. De longues secondes s'écoulèrent, qui me semblèrent des heures. Je finis par rompre le silence. Qui êtes-vous, monsieur Dubreuil? Ah ça, c'est une question que je me pose parfois I dit-il en se levant, me précédant dans le couloir. Viens, je te raccompagne. Qui suis-je? Qui suis-je? déclama-t-il en marchant, et sa voix puissante résonna dans le vaste escalier.
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-Tiens ! C'est ta mission !
Je pris le papier, la main tremblante, et l'inclinai en direction des flammes pour poUvoir le lire. Des noms. Une liste de noms et, en face de chacun, une adresse.
-Qu'est-ce que c'est?
-Tu dois les tuer. Tous. C'est ta première mission. La première. le fouet de Catherine claqua très fort, entrain ant un déluge d'aboiements.
- Mais je ne suis pas un criminel ! Je ne veux tuer personne Cela te fera du bien, dit-il en détachant chaque mot. Un vent de panique s'empara de moi. Mes jambes flageolaient. Ma mâchoire tremblait. Mais pas du tout. Je... j'en ai pas envie. Du tout. Je... je veux pas.
-Tu en as besoin. Crois-moi, dit-il d'une voix en joleuse. C'est à cause de ton histoire, tu comprends. C'est dans les ténèbres que tu apprendras à sortir des ténèbres. N'aie pas peur.
-Je peux pas, haletai je. Je... je peux pas.
-Tu n'as pas le choix.
Sa voix devenait insistante. Son regard me pénétrait, tandis qu'il se rapprochait lentement de moi.
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Laurent Gounelle a répondu aux questions de ses lecteurs à l'occasion de la sortie de son nouveau roman « Un monde presque parfait » (Mazarine).
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