On dit qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture... on dit mais on fait !
C'est plus fort que nous.
Et outre la couverture, on est bien souvent sensible au titre.
Foenkinos, c'est l'auteur qu'on connait, dont les mots glissent, qui nous raconte une histoire facile, qui va rapidement nous emporter. C'est la valeur sûre pour un moment chaleureux. C'est peut-être pour ça qu'il est souvent programmé en janvier non ? Passons...
La vie heureuse donc... On rentre dans le dur de l'hiver, les fêtes sont passées et cette année plus qu'une autre, on a tous senti que "les fêtes" justement étaient moins festives. Il fait gris, en janvier on déprime, on se gave de galettes en portant des couronnes ridicules mais soudain, Foenkinos arrive avec son petit rayon de soleil.
Il se pose sur les tables des libraires avec son titre qui nous donne envie de tourner les pages, d'y goûter aussi... à
la vie heureuse.
Il a la recette depuis pas mal de temps, il a la prose nostalgique qu'on adore. La description des petits moments de rien mais les petits moments qui comptent. Comme de revoir une camarade de lycée, de retrouver une vieille photo de classe dans les cartons, comme les petites phrases aux grands sens que l'on retrouve un jour : "on se reverra".
C'est ce qu'Amélie a écrit sur la photo d'Eric. Tiens, il n'y avait jamais trop fait attention. Il se trouve qu'Amélie avait vu juste, les voilà qu'ils se retrouvent, qu'elle lui propose de travailler avec elle. Eric a pourtant une belle carrière, il a gravi les échelons, il connaît son travail sur le bout des doigts, il a beau être bien payé, il se fait chier. Atrocement Eric ! Alors il prend le risque, il saute dans le bain.
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La vie heureuse" bien d'autres en on parlé avant moi. Il inonde la toile. C'est le livre qui s'avale plus vite qu'une frangipane. C'est le livre qui analyse notre société de blasés. Qui va nous présente un concept décalé : n'aurait-on pas besoin de se confronter à la mort pour savourer la vie ?
Il a peut-être pas tort David. C'est prenant au début. Une première partie addictive, une deuxième légèrement décevante, une troisième prévisible. J'ai voulu aimer pourtant, j'adore Foenkinos et son écriture un peu doudou.
Peut-être que j'avais mangé trop de galette ce jour-là.
Je sais pas vous, mais moi il ne va pas me rester en tête. Et c'est même pas grave. Foenkinos il en écrira d'autres et nous continuerons à l'attendre et à le lire.