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3,67

sur 1082 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
On dit qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture... on dit mais on fait !
C'est plus fort que nous.
Et outre la couverture, on est bien souvent sensible au titre.

Foenkinos, c'est l'auteur qu'on connait, dont les mots glissent, qui nous raconte une histoire facile, qui va rapidement nous emporter. C'est la valeur sûre pour un moment chaleureux. C'est peut-être pour ça qu'il est souvent programmé en janvier non ? Passons...

La vie heureuse donc... On rentre dans le dur de l'hiver, les fêtes sont passées et cette année plus qu'une autre, on a tous senti que "les fêtes" justement étaient moins festives. Il fait gris, en janvier on déprime, on se gave de galettes en portant des couronnes ridicules mais soudain, Foenkinos arrive avec son petit rayon de soleil.
Il se pose sur les tables des libraires avec son titre qui nous donne envie de tourner les pages, d'y goûter aussi... à la vie heureuse.

Il a la recette depuis pas mal de temps, il a la prose nostalgique qu'on adore. La description des petits moments de rien mais les petits moments qui comptent. Comme de revoir une camarade de lycée, de retrouver une vieille photo de classe dans les cartons, comme les petites phrases aux grands sens que l'on retrouve un jour : "on se reverra".

C'est ce qu'Amélie a écrit sur la photo d'Eric. Tiens, il n'y avait jamais trop fait attention. Il se trouve qu'Amélie avait vu juste, les voilà qu'ils se retrouvent, qu'elle lui propose de travailler avec elle. Eric a pourtant une belle carrière, il a gravi les échelons, il connaît son travail sur le bout des doigts, il a beau être bien payé, il se fait chier. Atrocement Eric ! Alors il prend le risque, il saute dans le bain.

"La vie heureuse" bien d'autres en on parlé avant moi. Il inonde la toile. C'est le livre qui s'avale plus vite qu'une frangipane. C'est le livre qui analyse notre société de blasés. Qui va nous présente un concept décalé : n'aurait-on pas besoin de se confronter à la mort pour savourer la vie ?
Il a peut-être pas tort David. C'est prenant au début. Une première partie addictive, une deuxième légèrement décevante, une troisième prévisible. J'ai voulu aimer pourtant, j'adore Foenkinos et son écriture un peu doudou.

Peut-être que j'avais mangé trop de galette ce jour-là.
Je sais pas vous, mais moi il ne va pas me rester en tête. Et c'est même pas grave. Foenkinos il en écrira d'autres et nous continuerons à l'attendre et à le lire.
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"Jamais aucune époque n'a autant été marquée par le désir de changer de vie. Nous voulons tous, à un moment de notre existence, être un autre."

Il y a des livres dont on n'attend rien. Il y en a d'autres dont on attend beaucoup trop.
Celui-ci fait partie de la seconde catégorie.
Après "Numéro Deux", je n'avais qu'une hâte, me replonger dans un roman de l'auteur.

Le sujet me parle énormément et pourtant... c'est une déception.
J'aime beaucoup la première partie et ensuite, je n'arrive plus à accrocher à ce récit dans les 2 parties suivantes.
Je ne m'attache ni à Amélie, ni à Éric, nos protagonistes.

Je comprends le message de l'auteur et pourtant, il m'a manqué quelque chose. Je n'ai pas réussi à être emportée et j'ai trouvé ce roman trop peu abouti tout en étant long à terminer (le problème lorsqu'on décroche...).

C'est un rendez-vous manqué pour ma part mais, comme toujours, je vous conseille de vous faire votre propre opinion.

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L'année dernière, j'avais rencontré la plume de cet auteur avec "Numéro 2", que j'avais bien aimé. J'ai donc voulu continuer la découverte. Et comme le résumé était sibyllin... Je ne savais absolument pas ce que j'allais trouver dans ces pages.

L'impression finale est assez étrange.

Je n'ai pas spécialement accroché aux personnages, je suis restée un peu à distance. Au départ, malgré l'écriture agréable, je me demandais où l'auteur voulait m'emmener. Les vies d'Amélie et d'Éric me paraissaient très mornes et déprimantes, routinières, assez vides au final.

Puis vient la Corée, et ce qu'il découvre, au point d'en être changé profondément.
A partir de là, je me suis laissée portée par la narration. J'ai trouvé l'idée développée par "Happy Life" intéressante, et j'ai apprécié la manière dont l'expérience est racontée. C'est assez doux malgré le thème. Même si j'ai été un peu moins convaincue par la dernière partie, un peu plate à mon goût. Sans surprise et un peu attendue : on voit venir la fin.

Pour être honnête, je ne sais pas si je m'en souviendrai longtemps, il ne fera sûrement pas partie des romans qui m'auront marquée. Mais, le temps d'une lecture, j'ai eu l'impression de mettre sur pause dans un quotidien bien rythmé. Même si je pense que j'en attendais un peu plus, d'une certaine façon c'était un moment apaisant

Et ça n'est pas une sensation désagréable.
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Bof ! Je n'ai vraiment pas été transcendée par ce livre.
Cela fait le deuxième livre de David Foenkinos qui me déplait, j'en ai lu plusieurs et j'ai été plusieurs fois agréablement surprise mais là, vraiment...
Le temps du récit utilisé m'a semblé mal utilisé , on ne sait pas trop si cela se passe au présent, au passé , si c'est immédiat ou si ça a déjà au lieu depuis plusieurs années ou si ça va avoir lieu.
Le thème traité est assez irréel, la relation entre les personnages est assez ambiguë, on se demande bien ce qui va pouvoir se passer jusqu'au bout.
Eric passe pour un personnage fade et sans grande envergure et pourtant, c'est lui qui mène sa barque jusqu'au bout et réussit dans le milieu professionnel et personnel.
Le titre du livre n'est pas très bien choisi à mon sens même si c'est du second degré et qu'il y a forcément des non-dits et des sous-entendus.
C'est un peu abracadabrant et cela m'a quelque peu gênée : je ne suis pas du tout adepte de cette histoire !
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Je suis restée imperméable au personnage d'Eric et donc à ce roman, par le ton volontairement en distanciation par rapport aux personnages. On reste en surface, on dirait que l'auteur énonce des faits, de loin, des analyses, bonnes, certes mais ce recul m'a vraiment empêché de rentrer dans l'action. Eric, don, a fait sa réussite professionnelle chez Decathlon malgré ce qui lui le taraude toujours, la mort de son père qu'il aimait tant, et dont il se sent responsable. Sa mère accentue ce sentiment, sans rien exprimer réellement et ses non-dits provoquent les incompréhensions qui les éloignent. Il va s'enfoncer peu à peu dans la mélancolie et quand Amélie une ancienne camarade de classe, va le contacter pour travailler avec elle dans le gouvernement Macron, il va accepter. Seulement voilà, le burn out va s'installer et lors d'un voyage à Séoul, il perd pied et en même temps renaît en faisant l'expérimentation de « happy life ». je n'en dirais pas plus. Son regard sur la vie va changer.
Ce livre parle essentiellement de cela, comment on peut se laisser enfermer dans la vie qui ne nous convient pas, par le besoin de toujours être en mouvement, toujours paraître, être celui (celle) que l'on veut que l'on soit, alors que l'on s'éloigne de ses propres besoins.
Le message est toujours utile car on se laisse trop souvent emporter sans prendre le temps de se poser et de faire ce que, vraiment, l'on veut faire de sa vie. Mais c'est l'écriture et la façon d'aborder le thème qui m'a gêné
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Erik Kherson a démissionné de son poste (directeur commercial de Décathlon) pour suivre une ancienne camarade de lycée, en voyage d'affaire à Séoul. Il ne sait pas encore que cette ville va lui apporter une expérience unique : en regardant en face la mort, il va reprendre goût à la vie et profiter pleinement de l'existence…

le titre du roman ,« La vie heureuse », fait référence au centre « Happy life » qu'Erik découvre un peu par hasard - et le hasard joue un rôle important dans ce roman qui réfléchit aussi aux différents incidents qui peuvent influer dans nos existences. Des personnages se croisent, se ratent et se retrouvent … Je ne dévoilerai pas ce que sont ces fameux centres de « Happy life », car le lecteur ne l'apprend qu'au milieu du roman ; mais j'ai trouvé cette idée intéressante -pas sûre cependant que j'aurais le courage d'essayer ! 😊
Lecture agréable , mais il m'a manqué un « petit quelque chose » pour être vraiment enthousiaste : j'ai trouvé que la narration manquait de souffle et j'ai trouvé l'écriture, sans réel relief.
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Le début du roman m'a beaucoup plu : personnages engoncés dans la gagne à tout prix, critique de la réussite et des failles qu'elle masque, de ces cadres prêts à tout pour que leur vitrine brille. Jusqu'à la chute, la remise en question à la faveur d'une expérience inédite en Corée du Sud. Et puis l'auteur m'a perdu car les personnages sont devenus invraisemblables. Je n'ai plus eu envie d'y croire et j'ai abandonné. Cette vue heureuse m'aura donc laissée sur ma faim.
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Il est particulier pour moi de lire cet auteur, lui qui a écrit à la fois certains de mes livres préférés (Charlotte, La Délicatesse) et les plus décevants (Numéro Deux et malheureusement celui-ci).
Outre un prémisse que je ne crois pas, je trouve ce livre totalement plat. Pas de dévoilement de l'auteur ou de prise de risques, un livre qui a été écrit comme une fin en soi.
De plus, la modernité imposée du livre n'a pas du tout marchée selon moi: un rappel de l'historique du Covid, de nombreuses mentions aux réseaux sociaux et même un détail de certains messages "il envoya un coeur rouge". Je le ferme en sachant fermement qu'il ne changera rien chez moi.
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