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3,67

sur 1072 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Eric Kherson, cadre dans la société Decathlon , sent poindre un détachement vis-à-vis de son travail.
Il n'a plus aucun avis sur rien.
Divorcé, il se laisse ravir des jours de garde de son fils pour la Noël notamment.
Au début, il m'a fait penser à Meursault dans Camus car je venais de regarder le documentaire sur la vie de l'écrivain.
J'ai donc tout naturellement pensé à cette imperméabilité du personnage de "L'étranger".
Eric accepte une proposition de travail de la part d'une vague connaissance de lycée devenue directrice du cabinet au ministère du commerce extérieur. Il pense que son dynamisme reviendra.
Ils se rendent en Corée pour rencontrer les dirigeants de Samsung et la situation se complique.
Eric n'est pas Meursault, c'est un homme épuisé par le travail, victime de sa propre dépendance au travail.
Ce fameux burn-out qui grille plus d'une personne dans notre société. Et c'est bien vrai qu'il faut beaucoup donner de soi-même dans une vie professionnelle.
C'est en Corée que va s'opérer un grand changement, ce pays au grand taux de suicide.
Il découvre la société "Happy life" qui propose une curieuse thérapie. Ils organisent l'enterrement fictif de la personne en situation de mal-être. C'est au seuil de leur propre mort qu'ils sont censés revoir leurs valeurs.
À partir de ce moment, le roman s'accélère et heureusement car la première partie comporte trop de longueurs qui s'étalent quand même sur 85 pages avec ça et là des réflexions très intéressantes, heureusement.
La vie d'Eric prend une toute autre tournure. Tout cela exprimé avec le talent d'écrivain de David Foenkinos et l'idée originale qu'il a exploitée.
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Éric Kherson quitte un poste prestigieux chez Decathlon pour rejoindre le cabinet du ministère du Commerce extérieur. Lors d'un voyage à Séoul, il fait une expérience étrange, il simule son propre enterrement. Il en ressort changé à jamais.

Si le sujet est inattendu, j'ai trouvé le roman dans son ensemble assez creux. David Foenkinos n'a pas réussi à me faire vivre cette expérience et à me convaincre qu'elle valait la peine d'être tentée.


La vie heureuse est un roman de David Foenkinos sur l'ambition et la quête de sens, une histoire de redécouverte de soi, entre Paris et Séoul, grâce à une simulation inattendue. Thème passionnant, mais les personnages sonnent creux.

Lien : https://dequoilire.com/faut-..
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Éric décide de quitter un poste à responsabilité chez Décathlon pour intégrer un poste à Bercy, au Commerce extérieur. Cette démission surprend autour de lui :
« Son entourage se montra franchement surpris, comme si on n'avait jamais envisagé qu'il puisse partir. Cette stupéfaction dans le regard des autres le déstabilisa. »
Son nouveau poste dans un cabinet du gouvernement, il le doit à une de ses anciennes connaissances, Amélie Mortiers, qui l'a contacté via Facebook. Pourquoi pas changer de vie ?
Ce quadragénaire n'a plus envie de se battre pour la réussite. Il faut préciser qu'Éric est mal dans sa peau depuis que sa femme l'a quitté. A cela il faut ajouter la mort de son père. Il doit sans cesse affronter ses peurs
C'est lors d'un voyage professionnel à Séoul que ses doutes refont surface. Il s'interroge sur sa place véritable dans cette vie qui le bouscule sans cesse.
Dans ce roman, on suit les deux protagonistes de l'histoire, avec leur force et leurs fêlures.
Beaucoup de lenteur dans le début du récit avant d'entrer dans le vif du sujet. J'ai bien aimé le voyage à Séoul et les interrogations du héros, ses doutes, le tout dans une chaleur accablante qui rajoute à son malaise.

Un roman dont la lecture est agréable, fluide, mais qui sera vite oublié.
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« La vie heureuse », utopie de solution miracle pour soulager le mal de vivre de gens riches et branchés.

Il a des romans dystopiques qui racontent les malheurs du monde, famines, guerres et bouleversements climatiques, et il y a ce roman où le malheur serait plutôt l'ennui des riches.

- Ceux qui voyagent à travers le monde en première classe.

- Ceux qui sont remerciés de leur poste, mais n'ont jamais d'inquiétudes de fin de mois, et grâce à leurs contacts, trouvent un travail plus intéressant.
- Ceux qui peuvent voir la beauté des grandes oeuvres en visitant les musées en dehors des heures d'ouverture.

Bien sûr, on nous répète qu'ils ont travaillé très fort, ne comptant pas leurs heures et sacrifiant leur vie de famille. Mais ils sont aussi parfaitement égoïstes et déconnectés de la réalité.

Le héros peut même créer une entreprise et ouvrir de nouvelles succursales sans aucune anicroche, en trouvant tout le personnel de confiance nécessaire.

La prose est belle, les pages tournent facilement. L'idée de visualiser sa propre mort et de faire une sorte de deuil de soi n'est pas inintéressante, mais j'attendais davantage d'un auteur confirmé.
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Elle, elle a de l'ambition, les dents longues et travaille dans un ministère (du commerce pas du sport). Elle écrit à une vieille connaissance pour lui proposer un poste. Lui, il a escaladé (!) toute la hiérarchie chez Decathlon, il en a marre. Sa proposition à elle tombe à pic : il prend la balle au bond (!). Dans ce roman, notre auteur surfe (!) sur tous ces gens qui décident de tout plaquer et de s'autoriser une autre vie. Mais qui dit nouveau travail, dit nouveau marathon (!). Un voyage professionnel en Corée lui fait découvrir une thérapie troublante avant de réellement se noyer (!) : se faire enterrer vivant quelques minutes. C'est le déclic.. Si le roman est évidemment bien écrit, si quelques réflexions sont bien posées sur des clichés typiquement contemporains, ce n'est pas LE grand roman non plus. Ceci étant, l'auteur peut quand même se féliciter d'être à nouveau monter sur le podium (!) des meilleures ventes de ce début d'année.
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Un texte qui ne m'a pas touchée malgré une écriture qui reste fluide.
Je vous explique pourquoi je pense être passée à côté.

- Bon déjà, il y a le bon livre au bon moment.
Ne m'attendant pas à ce thème, et avec ce titre, je pensais partir pour un texte beaucoup plus joyeux.
- L'auteur y reparle du COVID, comme toute mauvaise chose, c'est un sujet que j'ai enterré tout au fond de ma mémoire sans aucune cérémonie préparatoire à son enterrement.
RIP à tout jamais COVID. "J'ai vécu ça moi ! Non !"
- Je ne me suis pas attachée aux personnages.
- J'ai trouvé le tout un petit peu long et répétitif.

Après, c'est le genre de texte qui te fait poser des questions.
Mais c'est vrai ça ! On dit "Carpe Diem est mon adage préféré" mais on n'oublie bien souvent de le mettre en application.
Bon, c'est décidé, aujourd'hui, je sors danser sous la pluie et j'oublie l'orage comme dit Sénèque.

Bref, je dois reconnaitre que j'ai regardé la couverture à plusieurs reprises pour être sûr d'être dans un roman de Foenkinos. J'avais l'impression de lire un livre de développement personnel comme un Gounelle.

Je vous en souhaite une bonne lecture si vous ne l'avez pas encore lu et une vie heureuse mais un peu moins compliquée que celle de son héros.
N'attendons pas de faire un burn-out pour se remettre en question ;-).
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Recommencer sa vie à zéro ?

Éric quitte un poste à responsabilité chez Décathlon pour travailler au commerce extérieur après avoir été débauché par Amélie, camarade de lycée dont il n'a pas eu de nouvelles depuis le bac. Celle-ci, via un groupe Facebook d'anciens élèves, lui offre la possibilité de se réinventer professionnellement. Éric accepte. Lors d'une mission à Séoul, Éric rentre dans une boutique nommée « Happy life ». Et en ressort transformé.

Je choisis volontairement de ne pas aller plus loin dans le résumé de ce texte. La 4ème de couv n'en dit pas plus, j'abonde dans son sens : moins on en sait, plus l'étonnement est grand à la lecture. Si vous êtes curieux.se, d'autres bookstagrammers en dévoilent beaucoup plus (mais c'est dommage!).

La construction du roman est intéressante. L'auteur alterne les personnages d'Éric et Amélie, nous faisant suivre en parallèle leurs vies respectives dans une même temporalité. Deux vies qui se rapprochent ou s'éloignent. Cela permet de rythmer un récit qui m'a semblé assez plat par ailleurs.

Peut-être est-ce dû à l'introspection constante des personnages. Des adultes qui interrogent leurs choix, leur banalité, leur utilité sur cette planète. La monotonie de leur vie transparaît à travers le style même du texte qui prend son envol en même temps qu'Éric monte dans l'avion pour Séoul.

Ce roman propose un éloge de inattendu et de la capacité (ou non) de chacun à l'accueillir, l'accepter et le transformer en une force et un nouvel équilibre. de taciturne Éric devient empathique, d'hyperactive Amélie devient apaisement.

J'ai vraiment adoré mes précédentes lectures de l'auteur, dont l'admirable Charlotte reste le bijou le plus précieux. Avec La vie heureuse, je ne retrouve pas le souffle romanesque qui avait animé les précédents. le ton m'a paru las, pesant et, bien que les personnages passent par chez moi (Rennes), je ne suis pas parvenue à me sentir concernée.

En revanche, j'ai été touchée par les derniers mots qui ont fait écho à une remarque régulière chez moi...
Et si ?
Si le facteur avait sonné plus tôt... ? Si j'avais choisi à droite et non à gauche... ? Si je ne m'étais pas trompé en donnant le numéro... ? Si ce genou n'avait pas été écorché ce jour-là... ?

Bilan :
Un roman surprenant et original pour son contenu mais qui n'a pas déclenché les émotions pourtant attendues et désirées !
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Voilà une vie heureuse pleine de "délicatesse". Oui, même si l'histoire est bien différente, les émotions m'ont semblé bien similaires à ce roman précédent. David réécrirait-il toujours selon le même pattern ou aurait-il un message qu'il ne cesserait de vouloir transmettre ?

Une histoire en trois période. Et si la première ma semblé longuette et la dernière un peu mélo, la deuxième m'a franchement bien amusé.

Allons David, il est temps de renaître et de laisser enfin exploser cette vie heureuse qui n'ose l'être !
Lien : https://www.noid.ch/la-vie-h..
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Plaisant à lire mais en deçà des quelques autres romans de David Foenkinos que j'ai vraiment aimés, comme le Mystère Henri Pick ou La Délicatesse pour les meilleurs. L'histoire est sympa même si parfois c'est un peu bancal. Bref, pour passer quelques heures agréablement sans plus.
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Après « Numéro deux », David Foenkinos publie un nouveau roman avec un sujet encore une fois très accrocheur : l'idée d'organiser et de « vivre » ses obsèques. Cela passe par l'inscription sur l'épitaphe, à un certain temps couché dans le cercueil. Pour beaucoup, ce rite est un déclic, une expérience qui remet sa vie en question. Pour écrire cette histoire, le romancier s'est inspiré des fausses funérailles qui existent réellement en Corée du Sud.

L'ouvrage atteint son apogée véritablement au milieu du récit lorsque l'idée des funérailles est évoquée pour la première fois. C'est à partir de ce moment-là que j'ai été véritablement embarquée, même si j'ai apprécié tout du long l'histoire. de là à me mettre dans un cercueil pour réfléchir au sens de ma vie, peut-être pas tout de suite !
Commedansunlivre28 mars 2024
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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