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EAN : 9782016269527
320 pages
Hachette Romans (05/09/2018)
4.28/5   206 notes
Résumé :
Avant, je me serais décrit comme le mec de base : des notes dans la moyenne, une famille aimante, un petit groupe d’amis.

Avant, j’étais l’archétype du geek qui termine avec la jolie fille à la fin d’un film.

Bref, j’avais une vie banale.

Et puis Georges a débarqué, avec son franc-parler et ses blagues pourries, et tout a changé. Mon monde s’est désaxé.

Clairement, je n’allais pas finir avec la jolie fille... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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Quand Priam ouvre la fenêtre de sa chambre à un jeune garçon qu'il ne connait pas, il ne se doute pas qu'il va changer sa vie. Car cet inconnu n'est autre que Georges, un adolescent joueur, aimé de tous et bien dans sa peau. de leur amitié naîtra une belle complicité qui va mettre en lumière certains côtés de la personnalité de Priam. Cette union les fera grandir et se découvrir...

Illana Cantin signe ici un roman jeunesse qui traite de manière originale les sujets chers aux adolescents : l'amitié, l'amour, la sexualité, la vie après le lycée et le regard des autres.
Elle aborde également des notions moins souvent évoquées comme le manque de confiance en soi, la peur de s'affirmer et surtout la découverte et l'acceptation de qui l'on est vraiment.

J'ai cependant peu accroché sur l'écriture, simple, sur l'histoire, tirée par les cheveux et sur les personnages, très caricaturaux.

Ce roman a toutefois la bonne idée de faire réfléchir et pourra certainement déclencher un débat intérieur.

Merci à Netgalley et aux Éditions Hachette pour leur confiance.
Lien : https://lire-et-vous.fr/2018..
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Il y a des romans qui savent nous séduire totalement. Dès la première phrase, les mots nous emportent, les personnages nous parlent, nous font rire, parfois pleurer, nous agacent, souvent. Il y a des romans que nous sommes tristes de refermer, car nous aurions aimé que l'histoire ne s'achèvent jamais. Il y a des romans qui sont vraiment réels, qui racontent une histoire d'amour belle et délicate. Georges, le monde et moi fait partie de ces romans-là.

Je dois dire que lorsque j'ai acheté ce roman – merci aux algorithmes de suggestion ! – j'étais assez dubitative. « Voilà encore un roman qui va parler d'homosexualité chez les ados et qui va tomber dans les clichés qui vont avec ! » me suis-je dit. Mais comme je n'aime pas avoir dans mes étagères un roman qui n'a pas été lu, j'ai attrapé ce livre et je me suis plongée dedans lors d'un jour de repos. Et quelle surprise que ce roman !

Tout d'abord, le thème principal n'est pas l'homosexualité, mais l'amour. Eh oui, comme le dit et le répète le jeune Priam tout au long de l'histoire, il n'est pas gay. Il aime Georges. Et c'est très différent. Et j'ai beaucoup aimé ce message, qui pourrait aider des dizaines de jeunes à accepter le fait de ne pas être « comme tout le monde ». Cette nouvelle approche m'a paru très intéressante et très délicate. L'auteur désexualise le fait d'aimer une personne du même sexe, pour ne se concentrer que sur le sentiment amoureux, un sentiment unique et commun à tous les êtres humains, un sentiment qui ne s'explique pas, qui ne se contrôle pas. Bien évidemment, en tâche de fond, Illana Cantin évoque les difficultés du coming out, des relations familiales et amicales, de l'acceptation de soi, mais avec douceur, sans jamais basculer dans le déjà-vu.

Georges, le monde et moi est aussi un incroyable roman sur la fin de l'adolescence et de l'insouciance puis sur l'entrée dans un monde plus adulte. Une période effrayante pour bon nombre de jeunes personnes. Ici, le texte est lumineux et plein d'espoir : il n'y a pas de pression à avoir, aucun choix qui ne soit LE bon ou LE mauvais, juste des choix à assumer, quelles qu'en soient les conséquences ensuite.

Ensuite, les personnages sont simplement géniaux. J'ai adoré Priam, notre héros plutôt anti-héros disons-le. Il est perpétuellement angoissé, un maniaque du contrôle qui panique dès qu'il ne peut pas tout anticiper. Il a des parents sympas et compréhensifs, des amis attendrissants. Georges est très profond, parfois un peu dans le « trop » : trop amoureux, trop joyeux, trop … parfait. En lisant l'évolution de leur relation, on sourit, on s'agace. Ils savent incarner une idée et nous faire vivre des émotions multiples et variées. Ils constituent un tandem littéraire vraiment émouvant et attendrissant et font sans doute partie des personnages les plus attachants que j'ai pu rencontrer au fil de mes lectures…

Enfin, l'écriture de l'auteur est magique. Elle embarque et transcende. Pour un roman destiné à un jeune public, je suis épatée de voir autant d'application et de soin – généralement les romans young adult sont un peu plus « légers » concernant le style et le registre de langue. Ici, peu d'argo, peu de vulgarité, des figues de styles et beaucoup de jeu mots.

En bref j'ai beaucoup aimé ce roman, de l'histoire à l'écriture en passant par les personnages. Sans voyeurisme et tout en délicatesse, il nous raconte une sublime histoire d'amour. Un roman à lire et à mettre dans des mains un peu plus jeunes, pour apprendre la tolérance mais aussi aider à l'acceptation de soi.
Lien : https://palduneparisienne.wo..
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Une lecture débuté il y a deux jours, déjà terminé.
Ce livre est mon premier coup de coeur de l'année 2021, quel plaisir de lire l'histoire de Priam, ce jeune adolescent à la vie d'apparence ordinaire mais qui, en de doux murmures, demande à découvrir le sens de son existence.

Je suis tombé amoureux de Priam, mais je suis également tombé amoureux de George, Charlotte, Eliott, Thibaut et Gabrielle, toutes cette bande d'amis - bande d'amour de jeunesse ou d'une vie - m'ont donné l'envie de passer l'épreuve du bizutage afin de faire partie de leur petite troupe.

Au début, j'ai eu quelques appréhension car bien que l'histoire était originale, j'avais l'appréhension de tomber dans le cliché mais comme un ami me l'a récemment dit : il faut des clichés, puis il faut les détruire. Je me suis finalement senti emporter dans le tourbillons de la vie de Priam et de ses amis. Sans regrets (vraiment aucun)

Je lis énormément, mais il est très rare qu'un livre m'arrache de réel larmes, George, le monde et moi, m'a fait pleurer de joie mais aussi aux sanglots.

Peut-être est-ce seulement mon cas, ou celui de peu de gens inscrit sur Babelio, mais j'en retiens deux passages important : l'un m'a fait rêver, l'autre m'a retourné au point où j'ai eu du mal à m'endormir, me rappelant un instant de ma vie bouleversant et qui était juste là, retranscrit presque dans les moindres détails entre ces pages. Ai-je lu ce livre ou, est-ce ce livre qui m'a lu ? le mystère est encore présent.

La seule remarque que je m'apprêtais à faire était ce que l'auteure avait exprimé sur l'anxiété et les crises d'angoisses, considéré comme une "maladie", hors je ne suis pas d'accord avec ça - je parle en connaissance de cause - MAIS, je ne dirais pas pourquoi, mais l'auteure s'est magnifiquement rattrapée.

Alors que dire... c'est parfait. Merci, pour cette belle lecture, ces instants de vie à lire ce livre ne sont et ne seront jamais regretté.

- Elio. D.
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Ce livre était génial ! Ce qui paraît d'abord être un livre pour adolescents, est en réalité bien plus profond que ce que l'on peut supposer à la surface. le roman transmet des messages forts sur l'acceptation de soi, le regard des autres, la place dans la société...

J'ai beaucoup aimé ce livre, et la plume de l'autrice est immersive. Les personnages sont touchants, attachants, avec chacun un caractère se démarquant des autres. Je ne me suis pas ennuyée une seconde durant ma lecture, j'ai été emportée.
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Un roman ado qui fait réfléchir, qui est intelligent et bienveillant. Ce sont vraiment les adjectifs qui me viennent à l'esprit pour décrire Georges, le monde et moi.

J'ai découvert ce récit à l'époque où il s'appelait encore « Georges » et qu'il était en entier sur Wattpad. C'est l'un des romans qui m'a donné espoir de rester sur cette plateforme de lecture/écriture tandis que les chroniques et fanfictions volées aux 4 coins d'Internet pullulaient sur ma page d'accueil. Et c'est clairement le livre que je tends aux personnes qui crachent sur Wattpad (sans y avoir jamais mis les pieds of course) en affirmant qu'il n'y a pas que de la merde (toujours sympa quand toi-même tu publies dessus yé).

Georges, le monde et moi, c'est un roman qui m'a beaucoup parlé à l'époque où je l'ai lu, car j'avais le bon âge (celui des protagonistes) et que je me posais des questions semblables (surtout sur l'orientation pro, la notion de l'amitié, du pardon, de l'acceptation…). À ma relecture récente, j'ai senti les 4 ans qui se sont écoulés depuis, j'ai mûri et grandi et les protagonistes m'ont semblé presque gamins, mais je les considère toujours avec extrême bienveillance. J'ai un peu l'impression de me revoir lycéenne en eux et c'est un sentiment nostalgique assez réconfortant en soi !

Mais passons au roman en lui-même : le résumé n'en révélant par énormément, sachez que c'est un roman d'amour, oui, mais un roman young adult avant tout. Il y a donc des questionnements, des situations difficiles, des personnages torturés par leurs émotions et dilemmes internes, des décisions à prendre qui favorisent l'émancipation. Mais la saveur de Georges, le monde et moi, c'est dans sa justesse. La justesse des pensées des personnages, de leurs actions, de leurs décisions. Je me rappelle qu'à l'époque de ma 1ère lecture, j'avais été bluffée par la pertinence des pensées des personnages, par la cohérence… Évidemment, il y a une touche un peu « too-much » dans l'histoire, car il faut bien donner du peps et de la tension à l'intrigue, mais ça reste largement acceptable.

Priam, le protagoniste, n'agit pas toujours en accord avec ce qu'il affirme, mais ça ne m'a pas gênée : qui n'a pas déjà agi d'une façon qu'il n'avait pas prévue, en écoutant son coeur plutôt que sa tête ? Priam est un garçon attachant, accessible, à la personnalité facile et au comportement pas compliqué à suivre. Il est entouré de sa bande d'amis, qu'on présente tous assez bien pour qu'ils aient une « présence » (sauf Thibaud, peut-être). Puis il y a Georges, ce garçon un peu indescriptible, à la fois extravagant et très discret. Une figure qui m'étonne et me surprend agréablement. Une figure qui donne ses couleurs au roman.

L'écriture… je suis toujours charmée par la plume d'Illana, on y ressent une grande sensibilité, sans tomber dans le mièvre ou le romantisme. Sa plume est percutante et simple (on reste sur du roman ado réaliste), mais elle ne tombe pas dans la facilité. On ressent son travail sur les mots, le rythme…

Bref, un roman assez doux, mais avec sa dose de passages douloureux où l'on remet tout en question. Je ne parle pas franchement de la thématique LGBT du roman, car… je l'ai jamais senti comme une histoire qui veut se prôner comme un fier défenseur des couleurs arc-en-ciel, mais plutôt comme un roman sur l'acceptation de soi, de l'autre, par les autres. Priam est le premier à râler à propos de l'étiquette qu'on veut lui coller, alors ce roman n'a pas besoin de cette étiquette.

Lien : https://littcentcinquante.wo..
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
En début d'année, le professeur de philosophie nous avais demandé de répondre en quelques lignes à la question : "Qui suis-je ?" Je n'avais pas été très inspiré, alors j'avais écris : "Je suis un humain."

Aujourd'hui, si on me reposait la question, voilà ce que je répondrais :

"Au sens biologique du terme, je suis un être de l'espèce humaine. Je suis formé physiologiquement de la même manière que tous les gens de cette classe et, même si je souhaitais y changer quelque chose, je le resterais. Même si, du jour au lendemain, je décidais de changer de sexe, je resterais au sens biologique du terme un être de l'espèce humaine. C'est une vérité.
Aux sens psychologique et philosophique, je suis beaucoup plus. Je suis un individu qui a cherché, qui a pensé trouver mais s'est trompé. Je suis un individu angoissé par cette recherche, si angoissé qu'on m'a collé une étiquette médicale sur le front. Je suis aussi la joie, la colère intérieure, celle qui bouillonne sans s'autoriser à exploser, je suis le doute, les moments de confiance soudains et toutes les émotions que j'ai appris à contrôler. Je suis le contrôle lui-même, la maîtrise rebelle qui n'obéit pas à elle-même. Je suis mes sentiments, ce mélange de tout, ce qui fait qu'en dressant une liste de mes états d'âme les plus récurrents, on pourrait me reconnaître.
Aussi étrange que cela puisse paraître, je suis mes émotions. Rien de plus."
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- Tu as passé les dix-sept dernières années de ta vie à réfléchir, t'en as pas marre ?
- D'accord ! Alors fais ce que tu veux, vis ta vie, j'en ai rien à faire.
- Je veux t'embrasser, a-t-il avoué en faisant un pas vers moi, comme si son corps ne pouvait se retenir d'être près du mien.
J'ai levé un sourcil; sa déclaration pulvérisait toutes mes résolutions. Pour la première fois depuis que je le connaissais, Georges prononçait un mot qu'il s'était interdit.
- Depuis quand tu veux quelque chose ?
- Depuis que "j'aimerais bien" n'est plus assez fort pour exprimer ce que je ressens pour toi.
J'ai laissé sa dernière réponse en suspens, peut-être pour le faire poireauter, ou peut-être parce que les pensées s'enchaînaient si rapidement dans mon esprit que cela finissait par être le blanc total.
Puis j'ai décidé.
- Tu peux m'embrasser.
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On a tendance à se concentrer sur les bas de l'existence, mais quand on les comparait aux hauts, on voyait bien que leur nombre était risible.

Approximativement, j'avais eu cinq bas dans l'année contre environ huit cents hauts. Certains appellent ça l'optimisme, je dirais plutôt qu'il s'agit de la face cachée de la vie.
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J’aurais bien voulu ne pas m’inquiéter, être le genre de types qui vivent au jour le jour, mais ce n’est pas moi. Il faut toujours que j’analyse tout. Toutes les possibilités, toutes les variantes. Et comme si ça ne suffisait pas, j’angoisse pour chacune d’elles. Si bien qu’une fois qu’on fait le calcul, il en résulte énormément d’anxiété.
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Comment faisait-il pour se faire à ce point aimer des autres ? J'en étais incapable, moi. Peut-être qu'après tout, c'était ça la clé: peut-être que pour être aimé, il fallait s'aimer soi-même.
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Vidéo de Illana Cantin
Entretien avec Illana Cantin à l'occasion de la rencontre entre l'autrice et les lectrices de Babelio.com le 18 septembre 2020. Découvrez les mots choisis par l'autrice pour évoquer son roman 'Rose Rage', paru aux éditions Hachette Romans.
Merci à Lauren Malka pour l'animation de la rencontre dans les locaux de Babelio.
Retrouvez toutes les critiques de 'Rose Rage' sur Babelio : https://www.babelio.com/livres/Cantin-Rose-rage/1229723
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