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sur 978 notes
Lors de ses deux romans précédents, Philippe Besson cueillait le lecteur dès l'entame du livre.
« Papa vient de tuer maman. » étaient les premiers mots de « Ceci n'est pas un fait divers », une phrase courte, percutante et lourde de sens, annonciatrice d'un horrible fait divers.
Dans « Paris-Briançon », l'auteur annonçait d'entrée de jeu que tous les voyageurs du train de nuit n°5789 n'arriveraient pas vivant à destination.

Ici, rien… juste un été de 1985 en compagnie de jeunes gens qui passent leurs journées à ne rien faire. Des vacances annuelles sur l'île de Ré faites de retrouvailles, de journées langoureuses mêlant insouciance et paresse… une véritable vacance qui prouve que l'auteur n'a pas besoin d'en faire des tonnes pour accrocher son lecteur, juste l'élégance de cette narration délicate qui nous plonge dans la nostalgie d'une époque révolue… allez hop, j'installe mon transat sur cette plage ensoleillée et je profite de cet instant de répit, loin de tout…

Dans cet ouvrage autobiographique, l'auteur de « Arrête avec tes mensonges » nous propulse en 1985, à une époque où il était encore possible de se retirer du monde, dans un endroit dont l'authenticité n'avait pas encore été effacée par la succession de vagues de touristes. Une époque sans portables, sans consoles de jeux, sans réseaux sociaux, où il fallait se bouger le cul pour savoir où quelqu'un se trouvait, où les mauvaises nouvelles du monde ne nous parvenaient pas à chaque instant, où l'on pouvait s'asseoir sur une terrasse et regarder autour de soi au lieu de regarder son écran de téléphone. Juste la farniente et le plaisir d'être ensemble… le pied !

Étant moi-même déjà retourné plus de cinquante fois au même endroit pour les vacances, sur une île pas encore totalement colonisée par les touristes, je n'ai eu aucun mal à emboîter les pas de l'auteur, qui nous fait revivre l'été de ses 18 ans lors de vacances annuelles sur l'île de Ré. le plaisir d'arriver en terrain connu, cet autre chez-soi, celui dépourvu d'obligations, juste retrouver ses amis et profiter de l'instant présent. le temps d'un roman, je suis de nouveau en vacances…

Ce soir d'été proposé par Philippe Besson ne réveille pas uniquement la nostalgie des années 80, mais également celle de mes 18 ans, cette période des premiers émois, faite d'insouciance, de sorties entre amis et de glandage professionnel. de sa plume experte, il capte ces moments débordants de simplicité, il saisit cet instant suspendu où l'ennui est synonyme de liberté, il plante ce décor regorgeant d'authenticité et m'enveloppe de mélancolie et de nostalgie. le bonheur est total !

Pourtant, et on le comprend finalement assez vite, cet été 1985 va laisser une cicatrice indélébile dans le coeur de l'auteur. Un drame se profile à l'horizon, qui va subitement balayer l'insouciance et l'innocence de cette joyeuse bande d'adolescents, les propulsant plus vite que prévu dans le monde des adultes. le genre d'événements qui créent un avant, celui dans lequel on se sentait si bien, et un après, que l'auteur ne fait que survoler rapidement, mentionnant ce que sont devenus les protagonistes de ce récit. La bonne nouvelle étant que l'un d'entre eux est devenu écrivain… et je m'en réjouis à chaque nouvelle parution…

Coup de coeur !
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L'auteur nous livre, un roman, une histoire sans filtre, avec beaucoup de pudeur et sensibilité, sur un fait vécu à la veille de ses 18 ans, C'est l'été 1985, période de vacances ,synonyme de profiter du soleil, de farniente, plage ,retrouver des amis . Un lieu l'île de Ré, envahie de touristes comme chaque année. La jeunesse, bon enfant, profitant des attractions , des animations, des baignades, le temps de se poser, dans un bar pour boire un verre. Une bande d'amis Philippe, François, Christophe, Nicolas, qui vient de s'installer dans l'île depuis quelque mois, Marc et Alice, frère et soeur, parisiens qui viennent se greffer à la bande, une amitié forte, fusionnelle. Les premiers flirts, Philippe qui parle de son homosexualité sans tabou, et vie un amour de vacances avec Marc. Une soirée dans une discothèque , ils s'amusent , profitant un maximum de ce moment ,nous sommes loin de la jeunesse d'aujourd'hui qui ne vit qu'à travers des réseaux sociaux, internet et autres. Un drame vient s'abattre sur eux Nicolas disparaît, comment pourquoi cela reste un grand mystère. Un pan de la vie de l'auteur qui le marquera pendant des années. Un roman faisant ressurgir des faits tels que les non dits, les secrets enfouis, le harcèlement, la mélancolie qui peut être dévastatrice,et source de suicide.
Cette histoire m'a bouleversée, me donnant la chair de poule, de laissant bouche bée. L'auteur grâce à ses mots, son écriture, nous fait , rentrer dans son intimidé , sans voyeurisme, mais avec une grande tendresse. Les personnages dégagent une grande empathie, une sensation de vivre ce drame avec eux, Un livre court nostalgique, qui ne peut nous laisser indifférent,
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Ils étaient cinq, en vacances, dans l'indolence de l'été et de leur jeunesse.
« A un moment, Christophe dit : « on est bien, là, non ? » « François répond en notre nom à tous : « oui, on est bien, là »
Quand j'y repense, ces mots, ces mots tout simples, étaient justes, profondément justes. On avait été bien »

Car cette douceur, cette insouciance vont cesser brutalement lorsque l'un d'eux disparait, sans explication.
Cette histoire, Philippe Besson l'a vécue à 18 ans, alors qu'il passe ses vacances sur l'île de Ré chez des amis. Il ne se passe pas grand-chose durant cette oisiveté estivale si ce n'est cette découverte du désir amoureux, des danses de séduction, et des corps qui se frôlent.
Les cinq amis, quatre garçons et une fille, Alice, qui cristallise les désirs, se retrouvent tous les jours, à la plage, au bistrot ou bien en boite de nuit. C'est de leur âge et les parents leur font confiance.
La disparition brutale de l'un d'entre eux sonne le glas des vacances et c'est un coup brutal qui les éloigne de l'insouciance de leur jeunesse. Mais que faire avec ce manque ?

« Je pensais à Nicolas. A un moment, j'ai même cru le reconnaitre au détour d'une rue. C'était sa silhouette, c'était son allure. Je lu ai couru après, et ce n'était pas lui, évidemment. Ce n'était qu'un mirage, un effet de mon imagination, de mon espérance. »

Ce roman, tout en nuances, glisse doucement dans la chaleur estivale et les amours adolescentes, jusqu'à ce soir d'été où le drame nous rattrape. La nostalgie teintée de mélancolie jalonne ce récit doux-amer où la culpabilité revient par moment hanter le narrateur.
Des personnages attachants, un roman séduisant quoique trop court.



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Un grand merci à Babelio et aux éditions Julliard...

En cet été de 1985, comme tant d'été avant, Philippe, accompagné de ses parents, prend le bateau pour l'île de Ré. À La Noue, ils seront hébergés par Christian, le meilleur ami de son père, et sa femme, Anne-Marie. Après les retrouvailles heureuses et les embrassades, le sac déposé dans la chambre, dorénavant partagée, de François, il s'empresse d'aller le rejoindre place des Tilleuls. Et c'est tout sourire, avec cette perspective des jours qui s'annoncent langoureux et ensoleillés, que celui-ci lui présente Nicolas, tout juste installé depuis l'hiver sur l'île, avec sa mère. Comme d'habitude, ils retrouveront Christophe, l'ami d'enfance de François, plus tard, celui-ci profitant de l'après-midi pour se reposer après une matinée passée en mer avec son père. Face à la plage bondée, chacun savoure ce moment suspendu, annonciateur déjà des magnifiques journées qui les attendent. François, lui, s'intéresse à une jeune fille, de leur âge sensiblement, très jolie. Ce n'est que plus tard que les garçons feront connaissance avec elle, Alice, et son frère, Marc, des parisiens...

Avec sensibilité, un brin de nostalgie, parfois de mélancolie, Philippe Besson nous fait revivre l'été de ses 18 ans. Les vacances à l'île de Ré (quand l'île était encore une île), les amis qu'il retrouve avec joie ou avec qui il fait connaissance, la paresse des jours heureux, la simplicité de l'instant, les sorties à la plage, au bar ou en boîte de nuit, les jeux de séduction, les baisers échangés, l'insouciance, l'inconsistance, la frivolité, le bonheur du quotidien, la promesse d'un avenir radieux... Sorte de moments suspendus, d'une parenthèse enchanteresse avant que ne se joue un drame, un soir d'été. Confrontés à l'impensable et l'incompréhension, abasourdis, ces amis vont, immanquablement, plonger dans le monde des adultes. Perdre leur innocence, leur insouciance adolescente, leur légèreté. Tous alors pétris d'une culpabilité dévorante. Tous ces personnages, l'auteur réussit à les rendre particulièrement attachants, tant leurs portraits regorgent de sincérité, d'authenticité et de tendresse. Et c'est tout en finesse qu'il nous invite à partager leurs émois, leurs balbutiements, leur maladresse parfois. Assurément, l'auteur sait nous émouvoir avec ce récit doux-amer, empreint de délicatesse et porté par une plume élégante et soignée.
Un roman intense...
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Une petite déception pour moi que ce dernier livre de Philippe Besson, même si cela reste une lecture que j'ai appréciée. Peut-être en avais-je lu trop de retours élogieux, peut-être était-ce difficile de lire un autre livre de cet auteur après Ceci n'est pas un fait divers qui m'avait laissée KO debout.

J'ai aimé l'ambiance qui règne dans ce roman, la description de cet été qui marque la fin de l'adolescence pour ce groupe de jeunes, cet été qui se termine mal. J'y ai retrouvé ce que j'ai moi même vécu, étant de la même génération que l'auteur, ces moments d'insouciance, ces moments où le temps s'arrête, où rien ne presse. J'ai revécu avec lui ces étés qui semblent immenses au moment où ils commencent, où la plage est le lieu du farniente, des baignades, mais aussi de la découverte de corps libres des contraintes vestimentaires du reste de l'année. Mais surtout J'ai aimé la description de leurs relations, entre eux d'abord, puis avec les adultes, plus tolérants, plus aptes à cette période à accorder des permissions, ou encore avec cette petite fille trop jeune pour faire partie de la bande, mais qui guette dans l'ombre, comprend beaucoup, sans que personne ne lui explique et prononce des réflexions surprenantes.

Mais j'ai été déçue par le plume, que j'ai trouvé moins percutante que souvent. Je n'ai pas aimé ces réflexions entre parenthèses qui pour moi alourdissent le texte et coupent la fluidité de la lecture. Une écriture que j'ai trouvée un peu plate, plus descriptive que attachée à nous faire partager les sentiments, et qui a peiné à me faire ressentir ce que vivent ces jeunes gens.

Ceci n'est que mon avis, et la plupart sont beaucoup plus enthousiastes.
Merci à NetGalley et aux éditions Julliard pour cet envoi #Unsoirdété #NetGalleyFrance
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Il faisait seulement 7°C ce matin, mais j'ai étalé la serviette sur le balcon, la crème solaire sur le bout du nez, et pour boucler la boucle, je me suis étalée sur la serviette.
Je vous entends d'ici dire Nan, c'est pas vrai ! Attention, vous n'avez pas bien lu, j'ai jamais dit non plus que j'étais en maillot de bain !
Ensuite j'ai tourné la tête, et à droite sur les autres serviettes il y avait Philippe et Christophe et à gauche, Marc, nicolas, Alice et François. Oui heureusement, j'ai un grand balcon !
Et puis comme Philippe, en réalité c'est Philippe Besson, d'un coup de baguette magique, il a transporté tout ce petit monde sur une plage de l'île de Ré. En ce 18 juillet 1985, il faisait bon de paresser au soleil sur la plage avec les copains.
C'était sympa, on était bien. Bon, j'admets, c'était pas fou non plus, la glandouille habituelle des vacances estivales quand on a 18 ans, quoi.
Sauf que l'été 1985 va marquer la fin de l'insouciance, de l'adolescence, un événement venant précipiter brusquement la petite bande dans un après irréversible après la disparition de l'un d'entre eux. Je ne divulgâche rien puisque l'auteur annonce la couleur lui-même dès le premier chapitre.
Philippe Besson flatte de manière un peu facile les lecteurs de sa tranche d'âge, qui retrouvent avec délice des références à leurs propres années adolescentes dans les années 80, opinent du chef et sourient de toutes leurs dents à l'évocation des vieilles gloires musicales de l'époque comme Daho ou Modern Talking (la maison ne recule devant aucun sacrifice).
Cependant, ce récit intimiste ne m'a pas permis de renouveler le coup de coeur éprouvé l'an dernier pour « Ceci n'est pas un fait divers », la sincérité de l'auteur est touchante, à fleur de peau. Philippe Besson se livre avec ses doutes, ses égoïsmes de jeunesse, ses regrets et ses « et si ? » un peu à la manière de Brigitte Giraud dans Vivre vite (même si là ça ne concerne pas tout le livre). J'aurais cependant aimé que la psychologie des différents protagonistes soit un peu plus fouillée, je suis restée un peu trop à faire la planche, à la surface des sentiments. Et finalement, j'ai eu l'impression de lire la chronique du fait divers tant redouté et décrié par l'auteur dans son précédent roman car l'ensemble reste plat, sans surprise au niveau du style ni de l'histoire.
J'ai malgré tout retrouvé avec plaisir la plume simple et déliée de Philippe Besson, dans ce roman qui m'a semblé comme un amour de vacances ; un moment agréable mais qui sera rapidement oublié comme du sable qui file trop vite entre les doigts.

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Un soir d'été, un drame est venu détruire l'insouciance d'une bande d'amis, alors que l'été promettait des soirées joyeuses et la naissance d'amours d'un jour ou d'une vie.

Avec beaucoup de sensibilité, Philippe Besson revient sur cet épisode qui a marqué son adolescence. En retraçant avec beaucoup de nostalgie, et en remettant l'histoire dans le contexte social de cette époque révolue, il tisse la trame d'un récit intimiste et fait la part belle aux sentiments passés, à l'incertitude de ce qui peut se dire ou se montrer, aux révélations à demi-mots.

Hommage à ce jeune homme mystérieusement disparu, qui laissera pour les année à venir une éternelle cicatrice, celle des remords de ne pas avoir réagi aussitôt, celle des regrets d'être passé à côté de ce que les échanges n'ont pas su révéler.

Merci à Babelio et aux éditions Julliard
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Cela faisait un moment que je n'avais pas ouvert un livre de Philippe Besson. Mais, Babelio à travers une masse critique privilégiée, m'a proposé la lecture de son dernier "un soir d'été". Je me suis alors laissé tenter et j'y ai retrouvé son thème de prédilection , l'homosexualité mais aussi sa plume qui, de par sa sensibilité retient son lecteur.
Philippe Besson arrive à capter les moments les plus simples et à traduire les pensées, les sentiments, les tourments avec une étonnante justesse.
Un conseil, ne lisez pas la quatrième de couverture, faites comme moi entrez dans l'histoire par la première page et ne vous laissez pas spoiler par la 4e de couv', ce serait vraiment dommage.
Merci à Babelio et aux Editions Julliard pour l'envoi de ce roman . Mais une question me taraude, pourquoi ôter le plaisir aux lecteurs en racontant tout dans la 4 ème de couverture ?
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Été 1985, Philippe, 18 ans, retrouve ses amis à l'île de Ré. Ils sont comme tous les garçons et filles de leur âge, désoeuvrés mais ensemble. À cette époque il n'y a pas les portables, les consoles de jeux vidéo, alors la bande traîne son ennui à la plage, au café, en boîte de nuit. Et comme chaque année il y a la soirée d'anniversaire de l'un d'eux. Ils ne le savent pas encore mais ils se souviendront longtemps de cette soirée.

Philippe Besson, avec son écriture si particulière avec cette sensibilité qui affleure à chaque page, nous raconte un évènement tragique survenu pendant ses vacances d'été alors qu'il venait d'avoir 18 ans. Philippe Besson retrace avec délicatesse cette période de la fin de l'adolescence où l'on se sent libre, insouciant, où s'ennuyer est la principale activité. Entre amitiés et amours d'été un beau roman empreint de nostalgie et de mélancolie.

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Cinq gars, une fille .
Dont Philippe Besson, dix-huit ans, qui vient chaque année chez le meilleur ami de son père qui habite l'ile de Ré, avec sa famille .
Là, il partage la chambre de François, c'est comme ça chaque été. Cette année, c'est spécial, au copain Christophe ( un fils de pécheur ), s'est ajouté Nicolas, puis Alice qui plait beaucoup à François, et Marc son grand-frère.
[ En ce temps-là, ce n'est pas bourgeois, l'île] , mais Alice et Marc sont parigots, et ne viennent pas du même milieu. Qu'importe ! C'est l'été. Et la plage, le soleil, la boîte de nuit, les feux d'artifice gomment presque tout , ainsi que les hormones. François craque pour Alice, qui elle craque pour...
Philippe , notre narrateur vit lui aussi ses émois amoureux, mais avec les garçons.
Un soir, alors qu'ils sont tous à une soirée, en train de se déhancher au son de Marcia Baîla, l'un (e) d'entre eux disparaît, on ne le/la retrouvera jamais...

Et c'est ce fait divers, cette béance, cette première fissure dans l'insouciance de sa jeunesse, que nous raconte Philippe Besson, qui le temps d'un roman, nous raconte un vrai traumatisme, de ceux qui ne font pas de bruit. En 1985, voyez-vous, une disparition sur l'île de Ré de faisait pas la une des chaines d'info , lesquelles n'existaient pas, pas de réseaux sociaux non plus où basculer notre angoisse. Non, on se taisait, on avançait, on oubliait...
Sauf que le jeune Philippe n'a jamais oublié, lui, son ami(e), et nous livre un témoignage sincére, pudique et troublant de cette amitié qui ne fût qu'une parenthése de sa vie, quinze petits jours, environ...
Et son album photo personnel, rejoint un peu le notre : les vacances d'été à la mer (ici sur une île), le soleil, les parents qui ne sont qu'un vague décor, la liberté d'aller et venir, les copains d'abord..., la plage, le soleil, les rapprochements garçons-filles ( ou garçons-garçons), les soirées, la musique.
Ah parlons-en de la musique ! C'est fou comme un roman racontant ce qui passait à la radio, envoie comme nostalgie.... [ François chante à tue-tête : " Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi." ]
Et c'est cela qui est beau dans ce roman, ces thémes qui s'entrechoquent : une disparition de jeune et en parallèle , un instant (vacances ) et un lieu où tout est fait pour l'insouciance le plaisir, le bonheur...
Oserai-je dire que j'ai aimé ce voyage sur l'ile de Ré, ce retour aux années 80 et la nostalgie, les souvenirs que ça a évoqué chez moi.
Un joli livre très court, ( trop court ?. En même temps, les dix-huit ans, ça se doit d'être fulgurant...).
A la fin, Philippe Besson nous dit ce que les autres amis , sont devenus, et j'ai eu envie d'aller voir ceux restés sur l'ïle de Ré, un peu comme si ses amis étaient devenus les miens ...
Un roman beau et délicat...

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