Grégory, jeune avocat, se fait "harponner" par un autre avocat connu, Bolton, chargé des affaires de personnes immensément riches. Il se voit confier une mission : escorter une jeune fille, Jenny, auprès de sa mère en Amérique, en échange d'une grosse somme d'argent. Grégory n'aime pas l'injustice, (il n'a pas hésité à envoyer l'un de ses clients en prison au risque de sa vie) et la richesse ne l'attire pas. Pourtant, il accepte et quitte donc Vienne. On va alors lui proposer différents marchés, de résoudre des affaires toutes aussi tortueuses qu'incompréhensibles, autant pour lui que pour nous. Sa mère l'a abandonné quand il avait 3 ans mais elle aurait quelque chose à voir avec ces histoires. Quand à Jenny, elle vient d'apprendre qu'elle a été adoptée de manière illégale. Tout est lié et ce n'est qu'à la fin du roman qu'on comprend comment et pourquoi.
Tout est tiré par les cheveux.
Assez frustrant de lire sans comprendre mais j'avais quand même envie de savoir.
Par contre, ce monde de richesse et de corruption, sans foi ni loi, est absolument répugnant.
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Roman trouvé dans une cabane à livres. Intrigué car une de mes amis avait séjourné chez l'autrice pour écrire un article sur elle il y a bien longtemps.
Un roman qui évolue dans un milieu d'argent, où les scrupules ne sont pas de mise. Au grand dam du héros Grégory, jeune avocat d'affaires qui se trouve malgré lui embringué dans une affaire qui le dépasse d'abord, puis qu'il va réussir à apprivoiser puis à retourner en sa faveur.
La fin est un peu décevante.
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J'ai aimé ce roman qui réunit les ingrédients classiques du thriller : suspense, argent, sexe...
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Peu de réalisme dans ce roman où l'argent coule à flot avec des personnages peu crédibles.
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Il revint rapidement et, d'un geste sec, déposa le café sur la table. Il s'attardait et triturait la fiche, il attendait sans doute que je le paie. Son instance était gênante. Obstinément, je regardais ailleurs. Il repartit, j'étais sûr qu'il jurait. J'aurais dû en faire autant pour me soulager. Depuis ce matin, j'avais la certitude désagréable que je ne valais plus un clou. Hier au tribunal, un greffier m'avait dit que j'étais naïf, mais qu'il trouvait cela touchant. J'aurais préféré qu'il me traite de con, ç'aurait été moins grave.
- Ah bon, Harry Bolton apprécie l'honneur ? Quelle chance ! Il fait peut-être aussi des études anthropologiques et vous considère comme un spécimen rare. De la race des honnêtes hommes...
J'en étais malade. Et si ce vieux routier des dossiers avait raison ? Si je n'étais qu'un pauvre type ?
La famille noire, gaie et bavarde, passa à côté de nous et avança vers une porte. La fiancée nous jeta un coup d’œil puis leva le regard sur son homme, maigre comme un clou, mais le rythme à fleur d'épiderme.
Interview avec Christine Arnothy sur France Culture