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EAN : 9782823602685
112 pages
Editions de l'Olivier (22/08/2013)
2.95/5   22 notes
Résumé :
"Ils se donnaient le mot et depuis peu ce mot était amour, c'est l'homme qui avait jeté le premier ce mot provocant sur l'écran, qui disait l'aimer, tandis qu'elle ouvrait de grands yeux.

Pour elle, le mot amour n'avait pas de sens en tant que nom commun, ça devait être un nom propre, le nom toujours de quelqu'un. Et plus encore amour était un verbe qui se conjuguait en actes. De nouveau, Béa était promise à la totalité du temps : le passé, le présent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Béatrice, Béa, Bee. La belle abeille. Seule dans sa ruche ni ouvrière ni reine, la monotonie d'un couple où Angel ne la touche plus depuis des années. Les toiles d'araignée se tissent dans son triangle du plaisir qui a encore ce besoin de se sentir vivre, aimer et caresser. Pourquoi Angel ne la regarde plus ?

Alors, maintenant, il y a internet. Créer un profil sur un site de rencontre, croiser le regard de Vanessa, Vaness, van qui lui demande si elle est bi. Mais derrière ce pseudo ne se cache pas forcément une amie, une rencontre, mais juste un pervers ou un vieux. Et puis il y a cet inconnu. Marié, des enfants. La donne change. Ou pas. Une attente, une rencontre, des échanges. Des billets de train. L'amour sur un quai de gare. Cette première rencontre, je sens que je vais apprécier l'histoire, un scénario simple d'adultère mais si derrière ce geste d'amour ou de désespoir, une renaissance surviendra peut-être. Je me fais déjà le film, on se fait tous un film dans la tête.

Le jour J a sonné au réveil de Béa, ce matin. Se préparer devant le miroir de la salle de bain, se lisser les cheveux, se parfumer le triangle oublié, se faire belle – miroir, ô mon beau miroir – quelle robe, quel string, quelle couleur de rouge à lèvres ? Démarrer la voiture et aller le chercher à la gare, aller à sa rencontre et lui proposer un sourire sur un quai de gare où le vent s'engouffre, faisant voler sa longue crinière brune. Un CD dans la voiture, surtout éviter les bouchons, tourner en rond pour trouver une place de parking et se refaire à nouveau le film, de ces échanges nocturnes, de ces envies réciproques, ces désirs de deux corps laissés à l'abandon depuis trop longtemps. L'amour et sa fièvre.

Une nuit à l'hôtel, plaisir intense de capter la chaleur de l'autre, de s'enivrer de son parfum, de suer de plaisir dans des draps maculés de son suc vaginal mélangé au sperme de l'inconnu. Pas de coq pour réveiller ces deux âmes, mais un réveil dans la réalité. Je sens un désarroi chez Beeeee. Elle ne bourdonne plus ce matin, perdue qu'elle est dans cet acte adultérin comme si elle regrettait son geste alors qu'entre Angel et elle il ne se passait plus grand-chose, surtout sous les draps.

Je découvre ainsi la plume d'Eva Almassy, que je ne connaissais pas avant d'ouvrir les pages de cette histoire intense de passion, de désir et d'adultère. Une jolie écriture, tantôt poétique, parfois directe qui balance les vérités comme une pluie battante venant fouetter le visage de deux êtres pudiques sur un quai illuminé de gare. Un homme ébloui par le sourire d'une femme, une femme attiré par le silence d'un homme.

« Il y a vingt ans, complètement éblouie par Angel, elle voulait capter dans ses doigts le rayon solaire de son urine, sentir comme c'est chaud, avant ou après l'amour, horloge d'eau, émission de fièvre. »
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Au moment même ou un article de l'Obs proposait trois livres consacrés à des rencontres initiées sur le Web, j'accrochais à mes lectures un roman aux éditions de l'Olivier daté d'août 2013, récit d'une liaison nouée sur le Web.


Vous avez dit novateurs ?
Ont-ils lu la prose si efficace d'Eva Almassy, cette romancière bien connue des amateurs de l'émission les papous dans la tête. Leurs facéties autour d'un Jean-Bernard Pouy dit le poulpe, d'un Serge Joncour, Loup de mer, ou de l'Oulipo Hervé le Tellier, qui ont souvent épinglé les espaces numérisés dans leurs délicieuses parodies.


Quoi de plus anonyme qu'un message numérique, quoi de plus virtuel que ces mots échangés, si faciles à effacer, sans un grattoir, ni une gomme.
Comment qualifier ce roman "l'Accomplissement de l'amour", dont l'auteur la romancière, Eva Almassy en a monté les mailles, au fil des mois, pour Béa à la recherche du bonheur, explorant seule l'espace numérique, sans savoir à quel avenir ce jeu, à deux ou à trois la mènerait. 

Béa l'appelle page11: où êtes-vous ? Je désespère !
Lui : je ne suis pas parti.
Béa : pourquoi ? Mais pourquoi ! Pourquoi!


Ce livre est pour moi autant un canular, qu'un défi littéraire lancé à ses compagnons, les Papous sur France Culture.
Elle pouvait en rester là, me faire rire, nos amuser comme rarement un livre pouvait nous amuser, à tel point que nous saluons aujourd'hui non seulement l'article de l'Obs, et 3 auteurs, mais surtout le prix Inter 2019 attribué à Emmanuelle Bayamack-Tam - Arcadie (P.O.L.)
.

Quelle prémonition pour un livre qui est passé en 2013 sans doute inaperçu. L'incursion du personnage, Vanessa 85, est une trouvaille de plus, une concurrente qui révèle un homme déchiré, dont les selfies montrent toute l'ampleur des drames du web, et toutes les subtilités qui sont à découvrir dans "l'Accomplissement de l'amour" de Eva Almassy. Beau pied de nez à la France Inter qui imaginait cueillir une première.


Heureux les paranoïaques qui s'imaginent qu'on les observe, écrit-elle page 17.

Faut-il parler de cruauté quand les mots de Béa ne décrivent plus une lune de miel, ni une béatitude mais ce projet absurde de créer ensemble une petite société anonyme. Elle ajoutait qu'elle essaya de le mémoriser pour la journée, et de lui donner une permanence provisoire comme si elle retenait ni plus ni moins les traits d'une personne qu'elle devait interviewer.


À ce moment-là du livre on bascule d'un jeu au combien sombre, triste et amer, vers un trip artificiel où les événements se déroulent selon une convention prédéterminée de ce qu'il faut faire. Les événements deviennent mécaniques, il faudra coucher, la réalité se passe de vous et Béa est une complice à son insu.


Plus loin encore elle décrit, "la robe noire, la robe de satin qui l'entourait comme si elle avait mis sa tête sous l'immense cloche d'une église, pas la cloche elle-même mais sa lourde résonance, les profondes vibrations, les impitoyables battements trop forts pour elle."


Non ! Cette rencontre passe à côté de ce qu'elle cherche vraiment car elle s'habille d'un sourire, un grand sourire d'excuse.Toutes ces années elle allait partout seule, enfermée dans le halo d'un Angel absent qu'il la téléguidait depuis la maison, Béa emprisonnée dans la bulle d'un pouvoir qu'elle n'avait pas eu le courage de faire éclater.

Cette aventure signe définitivement l'ampleur du manque, du vide. Elle voit s'en aller tout le bonheur possible de cette matinée, qu'il est en train de tuer, car il n'y a plus de partage, elle ne peut plus repasser de l'autre côté du côté de la vie.
Dans le vide d'après, le vide de l'après, tout ira bien, Béatrice a toujours su faire çà, s'occuper silencieusement à ne rien faire.
La puissance évocatrice de Eva Almassy trouve le terroir propice à surligner la cruauté du virtuel, comme notre cruauté à créer l'illusion.


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« Mais c'est inimaginable. »
Mais qu'avez-¤¤¤¤¤¤oO2OO¤¤O1OO¤¤O0OO¤¤us fait Angel ? Et vous... l'inconnu, l'homme d'une nuit ? Comment tout le monde a pu laisser Béa partir seule, sombrer dans cette froideur ? Béa, impuissante face à son envie, son désir de retrouver son corps et des sensations oubliées depuis si longtemps -Angel, son compagnon, préférant et ce depuis des années, perturber les rares moments de quiétude de Béa dans son bain, par un jet d'urine (ou de l'inconvénient de toilettes installées dans les salles de bains... ça, je le savais !) plutôt que de la toucher.
Tout est froid autour d'elle, même les instruments de son médecin. Alors elle se lance dans des messages anonymes sur le net espérant trouver du côté féminin un peu de chaleur.. Mais voilà, les faux profils sont monnaie courante et elle -naïve, qui se met à nue- découvre les tromperies d'un autre genre. Elle retourne malgré tout quelques semaines plus tard sur le site. La pêche est meilleure, un homme la désire. Au fond elle ne désire rien d'autre. Mais entre ce qu'il désire et ce qu'il dit désirer, un gouffre. Et Béa ne s'en rend pas compte à temps...

Une écriture assez puissante mais qui ne me touche pas vraiment. Malgré tout, je trouve que le style choisi colle parfaitement au tempo donné dans ce court roman. Il est en accord avec les pensées de la protagoniste principale. On ressent parfaitement les émotions contradictoires, la femme perdue, la femme qui voit renaitre le désir en elle, la femme en plein questionnement, la femme troublée ou désabusée.
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N¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤oO7OO¤¤O6OO¤¤O5OO¤¤O4OO¤¤O3OO¤¤O2OO¤¤O1OO¤¤O0OO¤¤us avons vécu des choses
Séparément
Puis ensemble.

Nous avons été seuls
Séparément
Puis ensemble.

Béa et Angel vivent l'un à côté de l'autre ; plus rien ... rien non plus sous les draps ...

"Un conjoint vous prend votre temps, il le prend pour le sien, il vit dans votre temps, il s'y promène, il nage dans votre journée ... et c'est vous qui n'avez plus pied, qui vous noyez".

Un autre, oui, pour se sentir revivre, pour que le désir refasse surface. Vivre intensément un jour, une nuit .

"L'après diffère de l'avant, comme sont bleus les oeufs de rouge-gorge".

Deux étrangers et pourtant !

J'aimerais vous serrer dans mes bras, juste une fois.

"Quoi qu'il advienne cet inconnu sera l'homme au singulier.
Il ressemble à un phare et Béa à la mer ; elle observe ce qui se passe en elle à des milliers de kilomètres à la ronde".

Enfin se sentir vivante !
Et puis .....

Tout retombe comme un "soufflé" raté.

Tant de vérités, assénées, sans appel, comme un couperet.

Ce livre est profondément bouleversant et désenchanté.

Une illusion pleine de vide.

Aimer à tout prix, Aimer jusqu'à l'imprévisible , Aimer jusqu'à l'impossible !
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Des années qu'Angel ne la t¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤oO2OO¤¤O1OO¤¤O0OO¤¤O2OO¤¤O1OO¤¤O0OO¤¤uche plus, ne l'honore plus. Ils se voient mais ne se regardent pas, ils se parlent mais ne s'écoutent plus. Ils cohabitent, se déchirent dans un désert aride d'amour et de sentiments. Un renoncement morbide de soi et de son corps.

Alors quand Béatrice croise au hasard le sourire d'un inconnu, c'est un tsunami dans tout son Être. Elle veut aimer et être aimée, se sentir à nouveau exister dans le regard de l'autre. Après cette misère d'amour et de caresse, son corps réclame et crie l'agonie. Béatrice veut que tout son corps transpire l'amour et le désir.

Ils correspondent d'abord, puis s'apprennent et s'apprivoisent peu à peu. Ils échangent leurs maux, leurs vies, leurs attentes. le manque se fait ressentir et ils deviennent rapidement avide l'un de l'autre. de lui, nous saurons peu de chose mise à part qu'il est marié et père de trois enfants.

Et puis vient enfin la rencontre tant attendue, une ardente patience à peine supportable. Mais quand l'instant si désiré arrive, le cheminement tortueux de Béatrice me perd en chemin. Je ne la comprends plus, ne la suis plus dans son raisonnement et le déroulement de cette rencontre. Elle hésite, avance, recule, perdue entre ses désirs et ses choix. Un malaise permanent entre ses deux Êtres que tout réunis. L'inconnu est spectateur, proche du désarroi tandis que Béatrice frôle la névrose, zigzagant entre passion et incompréhension de l'autre, entre plaisirs retenus et flashback permanent de l'emprise d'Angel.

Est-ce moi qui ai mal perçu cette confusion de sentiments qui se manigance dans sa tête ? Peut-être… Une frustration de ne pouvoir me glisser dans l'histoire et d'insuffler à cette femme pourtant décidée et sûre d'elle, l'envie de profiter de l'instant présent.

Malgré un agacement envers cette femme rebelle et passionnée, j'étais en totale immersion dans ce roman. Une histoire d'infidélité, en somme banale, mais portée par la force d'écriture d'Eva Almassy. Une découverte, un vrai régal et une puissance verbale qui me donne l'envie de découvrir d'autres romans de l'auteure. Elle jongle avec les mots, nous balance de belles métaphores. Une plume divine qui bouscule notre âme et nous renvoie naturellement vers une certaine réflexion sur soi et le couple. le jeu d'écriture m'a fait pensé à celle d'Emmanuèle Bernheim mais avec une brise émotionnelle et poétique en plus. Elle a cette façon unique de marier les opposés pour donner cette puissance vertigineuse à la passion et à l'amour, qu'elle veut nous transmettre.

L'accomplissement de l'amour ou quand Aimer intensifie notre sensation d'exister!


Lien : http://marque-pages-buvard-p..
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critiques presse (1)
Liberation
26 août 2013
C’est un grand plaisir de retrouver cette rentrée la fantaisie sagace d’Eva Almassy.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Chez elle, quand Béatrice prend ces bains du soir ou de la nuit, que ce soit à minuit, à une heure ou à trois heure du matin, Angel chaque fois, et ça n'a donc rien de physiologique ni rien avoir avec le hasard, viendra demander à la porte de la salle de bains, "est-ce que je peux faire pipi", comme pour la marquer, l'incluant dans son territoire domestique. Barbe bleue à l'envers, il ouvre la porte de chacune de ses heures, c'est elle son château. Il est le maître du temps. "De quelles servitudes dois-je me libérer, de toute cette brutalité, ce viol commis chaque nuit sans qu'il le fasse même exprès, ma nudité dans l'eau qu'il contrepisse, cet homme si délicat autrefois dans la cuvette presque contiguë, et la chasse qu'il tire et par où s'en va la journée comme un déchet, quelle vie de chien que la mienne, je ne peux même pas prendre un bain jusqu'au bout de mes pensées."
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... le premier mail est parti un 26 octobre.
Le ciel de votre automne.

Ils se donnaient le mot et depuis peu ce mot était "amour", c'est l'homme qui avait jeté le premier ce mot provoquant sur l'écran, qui disait l'aimer, tandis qu'elle ouvrait de grands yeux.

Pour elle,le mot "amour" n'avait pas de sens en tant que nom commun, ça devait être un nom propre, le nom toujours de quelqu'un. Et plus encore "amour" était un verbe qui se conjuguait en actes. De nouveau, Béa était promise à la totalité du temps : le passé, le présent et l'espoir. Dans la sincérité brutale d'une nouvelle relation, on se voile moins la face, attentif jusqu'à l'obsession à ce qui se passe en soi, on se fait de petits reportages à flux tendu sur des événements intérieurs que l'autre à suscités et dont il est le destinataire ultime. Leur messagerie ressemblait à un nouveau-né qui avait toujours faim. Ils se relevaient la nuit pour la nourrir de mots et d'images.
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Si peu dormi la nuit dernière, la dernière nuit d’avant la nuit. Comme un animal sauvage, un fauve qui va vers le point d’eau, elle s’est levée cinq, six, sept fois, a regardé s’il y avait oui ou non une élettre dans sa boîte. Souvent l’inconnu ne dormait pas lui non plus, insomnies synchrones, regards blancs de leurs écrans et petits mots de part et d’autre, des une ligne, trois lignes vite expédiées, des sincères et réciproques « bonne nuit », souhaités à l’envi et démentis, charriés par les petites heures qui confluent à l’aurore. On a rien à se dire et on se le dit quand même, et vous, et vous, et toi, « mon aimée », à demain, oui, à demain, sauf cette dernière nuit. Une lionne famélique tournait en rond sous la lune, au sommeil chaloupé, sans la moindre goutte de mot pour désaltérer sa profonde gorge de fauve.
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Que sait-il d’elle, cet inconnu ? Mais rien. Et elle, de lui ? Même moins. Qui es-tu toi pour me rendre malade de désir ? De quel droit ? Ils avaient à peu de chose près le même âge, un homme, une femme, ce grand jeu vieux jeu. Deux sexes égalent du sexe. La nue tension minimum. Il est à bord du TGV, ce soir, dès cet après-midi, dès tout de suite, il faudra se jeter l’un sur l’autre, lui jeter à la figure son amour, l’en gifler, lui frapper la poitrine, mon poing est le contrepoids de ton cœur pourri, tu aurais dû te choisir une femme plus jeune, plus belle que moi, plus rieuse.
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Il pleuvait lorsqu’ils arrivèrent devant l’hôtel. Elle serrait le parapluie à deux mains, il écarta le manche de devant son visage, sa bouche, il l’embrassa, ta langue est ronde et la mienne pointue, songea Béatrice, docile et désirante maintenant. Ou ce fut peut-être sa salive qui « songea », et les minuscules muscles horripilateurs de la peau qui font dresser les poils sur le corps dans les grosses frayeurs. Est-ce qu’on fuit l’ours parce qu’on a peur, ou bien a-t-on peur de l’ours parce qu’on le fuit ?
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Video de Eva Almassy (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Eva Almassy
Eva Almassy - L?accomplissement de l?amour .Eva Almassy vous présente son ouvrage "L?accomplissement de l?amour". Parution le 22 août 2013 aux éditions de l'Olivier. Rentrée littéraire 2013. Notes de Musique : "Amour" by Avec Noir (http://sirhcswerdna.wix.com/chris-andrews#!sans-blanc/c22te)
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