Lire
Je réveillerai les couleurs du bonheur m'a donné l'impression de découvrir le journal intime d'un adolescent, mais écrit à la troisième personne. On apprend progressivement à le connaître au travers des différentes activités qui occupent ses journées.
Lucas est un garçon qui se cherche. Il n'est plus un enfant mais pas encore un adulte. Il est loin de se sentir aussi épanoui qu'il le souhaiterait.
Il est amoureux de la fille la plus brillante de sa classe alors que ses propres résultats sont en chute libre. Au club de foot, il est remplaçant du goal, il joue donc rarement et ne peut montrer de quoi il est capable. Heureusement, il a la chance d'avoir une bonne bande de copains avec lesquels il partage beaucoup. Il peut aussi compter sur sa voisine, Paulette, une vieille dame affectueuse à qui il se confie souvent.
La discorde entre ses parents vient s'ajouter à ses angoisses. Tout comme sa petite soeur au coeur tendre, Manon, avec qui il s'entend très bien, il ne peut envisager de les voir se séparer. Cette éventualité les perturbe, ils se posent de multiples questions sur ce que deviendra leur vie future, ballotés entre l'un et l'autre. Lucas fait donc la promesse à Manon de tout faire pour les réconcilier.
Ce roman peut être lu par des adultes comme par des ados. Les chapitres sont courts, l'histoire se lit vite. La plume est facile, fluide, rythmée. J'ai bien aimé l'usage du vocabulaire employé par la jeunesse actuelle, c'est amusant.
La couverture est lumineuse, une promesse de bonheur, comme celle de Lucas.
J'ai cependant trouvé que Manon, par rapport à sa conversation, ne faisait pas son âge. Elle fait plus jeune.
Au vu de ce que suggéraient le titre et le résumé du livre, il n'a pas répondu à mes attentes. Découvrir ce que Lucas allait entreprendre pour réparer l'amour de ses parents motivait ma lecture. Or, cet aspect-là n'a pour moi, pas vraiment été développé comme je me l'imaginais. Je n'en dirai pas plus, ceci n'étant que mon ressenti.