Ma vie à t'attendre - Présentation par Julien Aime
Le bonheur des autres est cruel. Il vous renvoie à votre existence médiocre et votre avenir sans joie ni promesses.
« Sortir dans la rue était difficile pour Louis.
Surtout quand il était avec Anna. Elle ne supportait pas les regards qui glissaient sur eux , sur leurs visages et leurs corps à l’opposé des chemins de l’existence : lui affaibli par la maladie, et elle arrondie par la vie.
Elle les détestait ces yeux compatissants , gênés souvent et dégoûtés parfois.
Ils lui faisaient mal » .
Mon estomac se serre. C'est donc ça le futur qui a gagner?! Un monde où les hommes sont réduits à être des consommateurs dont le moindre besoin est enregistré, analysé et anticipé par des robots et algorithmes au service de multinationales connaissant tout de leurs vie?
Victor Hugo a écrit : "Les amis sont des anges silencieux, qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne savent plus comment voler."
- Tu fais un vœu ?
- Oui! Toi aussi ? demanda-t-elle en fermant les yeux et en serrant sa main plus fort.
- Oui !
- T’en fais un important, hein ! Pas sur le foot , d’accord ?
- T’inquiète !
- Sur papa et maman ?
Il sourit.
- Chut ! Dis rien, si tu veux qu’il se réalise !
«Les grands livres nous parlent. En lisant, nous apprenons sur nous- même. Nous nous révélons à nous- même , Tel trait de caractère. Tel sentiment.
La lecture , c’est un échange entre toi et les mots, lui disait mamie Katell » ..
Une conversation véritable »
« Les amis sont des anges silencieux, qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne savent plus comment voler » ..
VICTOR HUGO .
Un père c'est pas que donner la vie. C'est donner de l'amour pour la vie, aussi.
La lecture fait travailler l'imagination, la réflexion. Elle fait appel à ce que vous êtes vraiment, là, à l'intérieur de votre coeur...A ce que vous pensez, à vos souvenirs, à votre vision de la vie...
La majeure partie des résidents n’ont pas choisi de terminer leur vie ici. Ce sont leurs enfants et les médecins qui ont pris la décision pour eux. C’était trop risqué et contraignant de les maintenir à domicile. Alors quand ils arrivent, ils râlent, ils se plaignent : ils auraient préféré continuer leur existence chez eux, dans leur maison ou leur appartement, là où ils ont tous leurs souvenirs, toutes leurs habitudes. Le déménagement est bien souvent vécu comme un véritable déchirement. Une trahison parfois, avec des pleurs et des cris. Et puis, peu à peu, ils s’y font à cette nouvelle chambre, ces nouveaux voisins, ces nouveaux visages. Ils s’y font à ce nouveau rythme de vie, ces repas et activités aux horaires réguliers. Quand ils n’ont pas oublié pourquoi ils étaient là.