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EAN : 9782266339865
336 pages
Pocket (11/01/2024)
4.12/5   61 notes
Résumé :
Est-il possible de prendre une revanche sur la vie ?
Il y a des revanches plus cruelles que la blessure qu'elles vengent...

Lysiane n'a jamais voulu être mère, et Jolene n'a jamais considéré comme telle cette tornade blonde aux ongles rouges qui débarquait un lundi sur trois à l'auberge de ses parents pour lui couper les cheveux et faire des remarques acides.
L'enfant grandit loin dans sa paisible province pendant que la mère, partie à... >Voir plus
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Dans un village du nord de la France, Jeanne et Pierre tiennent une auberge. A dix-sept ans, leur fille unique Lysiane, destinée à prendre un jour leur succession, n'a qu'une idée en tête : devenir chanteuse comme Dolly Parton, son idole. Elle fait la connaissance de Fred Solange, un obscur chanteur qui fait des tournées minables et l'accompagne dans son camping-car. Mais Lysiane a un caractère éruptif et Fred se lasse vite d'elle ; ils se séparent. Lysiane ne le sait pas encore mais elle est enceinte de lui. Elle veut avorter mais au moment de subir l'acte chirurgical et sous les supplications de sa mère qui lui demande de lui confier son enfant, elle renonce. Elle accouche d'une petite Jolene, d'après le titre d'une chanson de Dolly Parton. D'abord le bébé est confié aux parents de Lysiane, puis, sur un coup de tête elle veut reprendre l'enfant. S'ensuit une série de tourments et de tortures psychologiques que Lysiane fait subir à Jolene, avec des répercussions sur ses grands-parents. ● C'est le premier roman que je lis de Marjorie Tixier et je dois dire qu'elle m'a complètement bluffé. ● Elle a un vrai don pour raconter une histoire et tenir le lecteur en haleine. A chaque instant du récit on a envie d'en connaître la suite. ● Elle a le goût des nuances dans les sentiments et sait parfaitement en montrer l'évolution. Sous sa plume, les personnages changent imperceptiblement à mesure que le temps passe, et tout est d'une grande sensibilité. ● Les personnages sont travaillés, fouillés, complexes. Celui de Lysiane est détestable et pourtant on peut lui trouver des circonstances atténuantes : un milieu social difficile, des rêves brisés, une personnalité qui ignore le compromis. Elle considère qu'elle n'a pas eu de chance : « Pour Lysiane, tout était toujours une question de chance. […] Chacune [elle et sa fille] avait son destin à tracer, mais la vie était injuste et les chances inégales. Rien ne pouvait la libérer de cette croyance bien ancrée. » ● Au contraire Jolene est une victime qui bouleverse le lecteur et en même temps on a envie qu'elle soit plus combattive : pourquoi, une fois adolescente, ne se rebelle-t-elle pas contre cette mère maltraitante, jalouse, épouvantable ? ● Jeanne et Pierre semblent aussi prêts à faire trop de compromis pour cette fille qui leur gâche la vie. ● En tout cas, les relations entre Lysiane et Jolene, qui constituent le sujet même du roman, sont d'une grande complexité, faites de rancune, de jalousie, de possessivité, d'impulsivité et de manipulation du côté de la mère, et de culpabilité du côté de la fille... « Ta présence me tue et ton absence me brise. Entre les deux, il n'y a rien », dit Lysiane qui se considère propriétaire de sa fille : elle est « l'unique personne qui lui appartenait vraiment. » Araignée malfaisante, Lysiane enroule Jolene dans sa toile. ● La musique tient un grand rôle dans le roman, d'abord comme vecteur de célébrité inopérant pour Lysiane, puis comme exutoire pour Jolene. ● le style de l'autrice est très agréable, avec des touches poétiques bienvenues. ● C'est là un roman remarquable, sans aucune longueur, je l'ai dévoré d'une traite ! Je le recommande vivement. ● Je remercie NetGalley et Fleuve éditions de m'avoir permis de lire ce livre.
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Lysiane, dix-sept ans, pratique l'école buissonnière, pique, dans la caisse de l'auberge de ses parents, pour s'acheter des vêtements et du maquillage.

Elle n'a qu'une chose en tête, devenir chanteuse, comme son idole, Dolly Parton, elle l'écoute en boucle, sur son vélo, dans sa chambre.

Le jour où ses parents découvrent le pot aux roses, "sans gêne ni culpabilité, elle admet qu'elle sèche les cours depuis plusieurs semaines parce qu'elle s'ennuie ferme. C'est sa nouvelle façon de parler." Elle exigera des leçons de musique qu'elle n'a jamais pu avoir, "ce n'est pas un métier chanteuse" lui disait son père et un salaire pour travailler au restaurant.

Elle aime se faire remarquer, elle est jolie. Un jour, au bar, elle fait la connaissance d'un beau garçon, quand elle apprend qu'il chante dans un groupe, et va sortir son premier album, elle s'accroche à lui, en espérant pouvoir démarrer une carrière. Lui, se lasse et disparait

Peu de temps après, horreur, elle s'aperçoit qu'une petite virgule, a poussé dans son ventre. Elle n'en veut pas, elle persistera tant que sa mère n'aura pas signé, n'étant pas majeur, elle ne peut décider toute seule. Mais cette dernière la poussera à garder cet enfant, elle s'en occupera pour elle, en espérant que l'amour maternel prendra le dessus.

Au dernier moment, elle acceptera et accouchera d'une petite Jolene, le titre d'une chanson de sa chanteuse adorée. Lysiane, n'en veut toujours pas, l'enfant sera confié à ses parents. Elle ira vivre à Lille.

Au bout de quelques années, Jolene, deviendra sa poupée, elle l'habille et la coiffe, comme elle veut, avec brutalité, sans amour. Juste pour l'abîmer.

"Elle avait déjà amnistié la femme en colère et la femme en pleurs. Consolé l'une et l'autre par une caresse et une paire de ciseaux. Puis elle s'était éclipsée dans la nouvelle chambre au balcon qui, comme la potion magique des contes de fées, effaçait jusqu'au dernier soupçon d'une blessure. Mais après les mimiques simiesques et la prise de conscience de la coupe déstructurée, elle se rapprocha encore un peu plus du miroir et laissa tomber ses mains le long de son corps. Abasourdie. Cette fois, ses doigts saisirent délicatement ses mèches brunes pour les remettre en ordre et constater que jamais, au grand jamais, elle n'aurait ni boucles blondes ni longs cheveux pour ressembler à sa mère et lui plaire. A bien y regarder, elle n'avait que son mètre dix de hauteur pour se faire remarquer. Ce qui était déjà trop pour la mère qui courait ailleurs, de nuit, dans la ville inconnue, toujours en quête de nouveaux bars où chanter sa frustration de n'être pas devenue la star qu'elle voyait en elle comme une oasis que seule l'imagination atteint."

Lysiane, développe, une jalousie terrible, envers sa fille, plus aimée, qu'elle ne l'a été, par ses parents, qui réussit, où elle a échoué. Elle est emportée, blessante, maltraitante, horrible.

Ni ses parents, ni sa fille, n'émettent un reproche, ils acceptent tout, surtout ne pas l'énerver. Je vous assure que je me retenais de bondir et de lui dire ma façon de penser.

Ce n'est pas, parce qu'elle n'a pas réussi sa vie, qu'elle doit passer sa hargne, sur ses proches et surtout sa fille, qui subit son ascendant, elle essaiera de la pousser, à faire une carrière, juste pour son ego. Mais elles n'ont pas les mêmes motivations dans la vie. Et pourtant la musique aurait pu les rapprocher. "Pour Jolene, la musique se résumait à un plaisir simple, spontané comme la cueillette d'une fleur sur le bord d'un chemin. Ce n'était rien de plus que boire ou manger, rien de plus que respirer. C'était naturel. Normal et sans histoire."

Lysiane se croit tout permis, gérer la vie de sa fille, sa chose, son instrument, qui va lui permettre, croit-elle, de briller au firmament, comme elle a toujours rêvé.

Un très beau roman, sur les relations toxiques, entre mère et fille.

A l'encre rouge de Marjorie Tixier. Rouge, comme la colère, la jalousie, rouge, les humiliations, la rancune, rouge, le manque d'amour, rouge la couverture, les carnets, les stylos. C'est mon premier livre de cette autrice, mais pas le dernier.

Une très belle écriture, les pages se tournent très vite, on a hâte de découvrir la suite. Je vous le conseille. Très touchant, rempli d'émotions, beaucoup de sensibilité.
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Une fausse mère, une vraie mère et une fille sans père

Dans son nouveau roman, Marjorie Tixier raconte le rêve de gloire d'une jeune fille qui préfère confier sa fille à sa mère pour faire carrière et décide, après son échec, de reporter ses espoirs sur sa fille. Fort en émotions, entre abandon et ressentiment, entre douleur et incompréhension.

Lysiane est une adolescente plutôt sage. Si ses résultats scolaires ne sont guère brillants, elle seconde sans rechigner ses parents qui tiennent une auberge près de Cassel, dans les Hauts de France. Mais Lysiane rêve de devenir chanteuse, alors le jour où un chanteur fait halte à l'auberge, elle n'hésite pas à le suivre, à engager une relation amoureuse. Quelques mois plus tard, l'artiste, qui n'a jamais voulu céder un pouce de son indépendance, prend la poudre d'escampette. Il laisse Lysiane désemparée et enceinte.
Sur les conseils de sa mère, qui lui assure qu'elle s'occupera de l'enfant, elle renonce à avorter et, dès la naissance de sa fille Jolene, part pour Lille où elle trouve rapidement un emploi de serveuse puis quelques cachets pour chanter dans les bars, laissant à ses parents le soin d'assurer l'éducation de sa fille. Elle ne se rend qu'épisodiquement à l'auberge pour regarder Jolene grandir, à la fois irritée de voir ses parents être appelés papa et maman par la petite fille et désireuse de gagner l'affection de ce petit bout de chou qui se passionne aussi pour la musique. Elle va prendre l'habitude de lui couper les cheveux et de dire son mal-être, au grand dam de ses parents. Puis ne viendra plus durant quelques temps, ayant rencontré Bob, un autre musicien. «Un soir, il lui avait proposé de l'accompagner en tournée et elle avait sauté sur l'occasion, persuadée qu'ensuite ils s'installeraient quelque part ensemble et peu lui importait où, pourvu qu'elle rompe sa solitude et mène la vie dont elle avait toujours rêvé. La scène, les concerts, les cocktails, le succès... Et tant pis si elle goûtait à tout cela par procuration. C'était mieux que la routine et le sentiment d'avoir trahi ses idéaux. Elle aurait tout accepté, quitte à être choriste, éclipsée derrière un micro sur pied entre la batterie et le clavier. Elle aurait tout accepté, même de se taire, pourvu qu'il l''emmène.»
La tournée qui suit va apporter la preuve que le talent est très inégalement partagé et ruiner tous ses espoirs. de retour au pays, Lysiane va alors décider de se venger par procuration, en arrachant sa fille de ses grands-parents et en lui offrant une formation au Conservatoire de Lille.
Dorénavant Joline – un nouveau nom pour un nouveau départ – se doit de réussir.
Avec beaucoup de sensibilité, Marjorie Tixier va alors nous raconter les années qui vont suivre et qui tiennent davantage du duel entre une mère frustrée et une fille qui se sent flouée et manipulée que d'une volonté de recoller le spots cassés. Avec beaucoup de sensibilité, la romancière met le doigt sur les faiblesses de l'une et de l'autre, sur l'incompréhension qui croît au fil des mois jusqu'à prendre des proportions trop importantes pour que l'histoire se finisse bien. Un roman âpre, dur, sans concessions qui démontre la large palette de Marjorie Tixier, toujours à fleur d'émotion.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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"À l'encre... " écrire des lettres et des notes de musique ✒...
"... rouge" de la couleur de l'amour, de la passion mais aussi du sang et de la révolte. 🖍

Lysiane a grandi dans les années 1980-1990 au coeur d'un petit village des Flandres, dans l'auberge tenue par ses parents Jeanne et Pierre. Accaparés par leur travail, ces derniers sont peu présents pour leur fille unique qui souffre de ce manque d'attention et d'affection.

Jusqu'au jour où un beau jeune homme, musicien de son état, pousse la porte de l'auberge et s'entiche de la belle Lysiane, pas encore majeure. Peu préparée aux choses de la vie, elle tombe enceinte alors que lui a déjà repris sa route et sa liberté.

A contrecoeur, elle décide de garder son enfant, une petite fille qu'elle a choisi de prénommer Jolene, d'après le titre d'une chanson de son idole, Dolly Parton. En revanche, hors de question qu'elle l'élève. Une carrière de chanteuse l'attend (pense-t-elle) et donc ses parents s'en occuperont à sa place...

Dans la suite du roman, on suit l'évolution des trois femmes : Jeanne la grand-mère, Lysiane la fille et Jolene la petite-fille. Si la première et la dernière ont su tisser de forts liens d'attachement, il n'en est rien de Lysiane avec ces dernières. Elle est insupportable, imbuvable et infecte de bout en bout.

L'auteure a ainsi parfaitement su traduire en mots ce que sont les liens toxiques, l'emprise psychologique et leurs conséquences catastrophiques. Cette thématique est souvent abordée au sein des couples mais très rarement dans la relation parent/enfant. Ici, c'est chose faite et bien faite.

"À l'encre rouge", c'est aussi une histoire de musique et de son apprentissage. L'auteure nous embarque alors dans les coulisses du Conservatoire de Lille, où nous suivons le parcours de Jolene. Et autant dire que la description qui en est faite est pleine de clichés. On se croirait au bagne !

De plus, il y a quelques invraisemblances comme le fait que Jolene intègre le Conservatoire en 1ère année à l'âge de 10 ans en piano ou qu'elle ne valide son 1er cycle qu'à son entrée au lycée. L'âge et le niveau sont incompatibles pour ce genre d'établissement.

Puis il est noté en p.181 l'oeuvre de Felix Mendelssohn la "Romance sans paroles" alors que ce sont les "Romances sans paroles" au pluriel.

Mais pas d'inquiétude, cela n'enlève en rien le fond du propos. Ce ne sont que des points de détail.

De façon générale, j'ai bien aimé ce roman qui est bien construit et où les personnages font l'objet d'un traitement psychologique adéquat. de plus, la plume de Marjorie Tixier est agréable à lire, juste, parfois poétique.

⚠ J'aurais toutefois une mise en garde à faire pour les prochains lecteurs. Attention, pendant tout le temps de votre lecture, vous aurez la chanson "Jolene" de Dolly Parton qui va tourner en boucle dans votre tête ! 🤯😂
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C'est parce que j'avais découvert l'auteure avec son roman précédent "Un autre bleu que le tien" (2021), que j'avais beaucoup apprécié, que j'ai eu envie de lire son dernier opus.
Lysiane, fille de restaurateurs dans un village entre Lille et la Belgique, se voit en la prochaine Dolly Parton, loin de la grisaille et de l'ennui de sa vie; mais à 17 ans, elle tombe enceinte d'un chanteur qui commence à avoir du succès, auquel elle s'est accrochée pour réaliser son rêve mais qui l'abandonne au bout de quelques jours.
Devant les supplications de sa mère, Lysiane accouche et abandonne le bébé à ses parents pour vivre sa vie à Lille. Elle rejette sa fille, Jolene, ne vient la voir que rarement, essaye de l'enlaidir en lui coupant les cheveux n'importe comment. Mais lorsque la petite à 10 ans, elle l'arrache à l'amour de ses grands-parents car elle a décidé que sa fille serait sa revanche sur la vie, qu'elle deviendrait une grande musicienne classique. Mais Jolene prendra un autre chemin, s'arrachant à l'emprise de sa mère dans la douleur et la culpabilité.
Le personnage de Lysiane incarne les dégâts que peuvent faire des rêves piétinés et le besoin de faire porter la responsabilité de ses échecs à d'autres (les parents, l'enfant d'une grossesse non désirée). On ne peut que détester cette femme aigrie, dure comme la pierre, qui ressent un profond sentiment d'injustice, mordue par la jalousie à l'égard de sa fille plus talentueuse, plus aimée.
Le personnage de Jolene incarne, elle, les dégâts que peuvent provoquer le rejet et la dureté d'une mère sur sa fille; les non-dits sur son père, la culpabilité qu'instille sa mère en lui répétant que c'est à cause d'elle qu'elle végète comme serveuse, le poids de la revanche que sa mère fait peser sur ses épaules la rongent.
C'est la musique, très prégnante dans le roman, qui permet à Jolene de sortir de sa relation toxique avec sa mère, musique qui aurait pu les réunir mais les éloigne; Jolène vit, respire la musique, c'est comme le sang nourricier qui circule dans ses veines alors que, pour sa mère, la musique n'est qu'un moyen d'être dans la lumière, d'échapper à une vie étriquée.
Ce roman sur une relation mère-fille inexistante, sur le combat d'une petite fille devenue adolescente puis femme pour sortir de l'emprise délétère d'une mère frustrée et jalouse est poignant. La couleur rouge qui teinte ce roman, en commençant par la couverture est le symbole du déchirement, de la douleur mais aussi de l'énergie créatrice, de l'amour qui unit Solène à Jan avec lequel elle partage la passion de la musique.
Malgré quelques longueurs, un bien beau roman.
#Alencrerouge #NetGalleyFrance
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
- Je ne fais pas de la musique pour décrocher des titres, mais pour moi, rien que pour moi d'abord. Parce que ça me sauve.
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Alors, Pierre commença "pianissimo". Jeanne avait un problème.
Poursuivit "piano". Elle était malade.
Expliqua "forte" que c'était un cancer et conclut "fortissimo" que dans six mois elle ne serait plus là.
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Le Conservatoire, ce n'est pas pour les filles dans son genre, qui viennent de nulle part avec l'envie bonasse de pousser la chansonnette sur une scène de bastringue. Elle, son style, c'est Dolly, la blonde pulpeuse qui s'accroche au micro comme une strip-teaseuse à sa rampe de pole dance. C'est les reins cambrés, les lèvres ourlées, les doigts sorciers, c'est la beauté fatale qui ne se laisse pas approcher.

Pauvre idiote, ta place n'est pas dans un Conservatoire !
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Si, autour d'elle, tout semblait flou, incontrôlable et sans repères, la musique, au contraire, se passait de logique et de vérité pour se nourrir d'émotions.
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Et c'est ainsi que, pour se consoler de ses manques, elle se mit à écrire, entre quelques notes de musique et quelques tours de balcon.
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