AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Temur Babluani (10)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Le soleil, la lune et les champs de blé

Avec le soleil, la lune et les champs de blé, titre digne d'un tableau…, Temur Babluani, acteur, producteur, scénariste, et réalisateur géorgien de talent, ayant obtenu entre autres L'ours d'argent à Berlin en 1993 pour le Soleil des insomniaques, signe un magnifique premier roman.

Brillamment traduit par Maïa Varsimashvili-Raphael, nul doute qu'il va conquérir le lectorat français comme il a déjà connu un succès remarquable en Géorgie. Publié également en Azerbaïdjan et en Russie où il va être adapté en série, ce roman se révèle une véritable épopée, une large fresque soviétique qui s'étale sur une cinquantaine d'années, des années 1968 à nos jours.



C'est le parcours de Joseph Androunikachvili, dit Djoudé, fils d'un cordonnier du quartier populaire de Tbilissi que nous raconte l'auteur par la voix de Djoudé lui-même.

À l'été 1968, le jeune Géorgien de dix-sept ans, à la demande de son ami Haïm, accepte de dissimuler des cassettes et des pellicules de huit millimètres mystérieuses, loin de se douter que cet acte va changer le cours de son existence.

Il se retrouve, en effet, assez rapidement, accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Menacé à la fois par le KGB et par les caïds de son quartier, il se voit forcé de revendiquer ce crime.



Condamné à dix ans de prison, il demande son transfert dans un camp de travail forcé où chaque journée compte triple, prêt à prendre le risque d'affronter les dures conditions de vie, les camps de ce type se trouvant en Sibérie orientale et dans l'extrême-Nord, et l'atmosphère venimeuse qui y règnent. Une longue vie d'errance et de malheurs va alors commencer pour lui, la poisse lui collant aux basques. Pas moins de cinq morts lui seront attribués, meurtres dont il est innocent.

Mais jamais, Djoudé n'abandonnera l'espoir de rentrer chez lui. Cet espoir de retrouver son père, son ami Haïm et surtout Manouchak, celle qu'il aime, qui a récupéré son diplôme de fin d'études et à qui il a promis d'aller à Venise lui permettent de surmonter les affreux coups du sort auxquels il est confronté.

Le soleil, la plume et les champs de blé est un roman initiatique qui montre comment ce jeune homme innocent va traverser plusieurs expériences traumatisantes et les surmonter pour devenir un homme, un homme brisé qui peut-être se relèvera...



Depuis le déboulonnage de la statue de Staline après les accusations et critiques portées à son encontre par Nikita Krouchtchev lors du XXe Congrès du Parti communiste de l'URSS, à Moscou, souvenir d'enfance de Djoudé, jusqu'à nos jours, en passant par les mines d'or de la Sibérie glaciale, les forêts russes, cette taïga où celui qui s'évadait devenait la proie des loups et des ours s'il ne mourrait pas de faim, les contrées qui bordent la mer Noire et les hôpitaux psychiatriques, on ne peut qu'être sidéré par la corruption omniprésente sous le régime soviétique. Les lendemains de la chute de l'URSS où le capitalisme a remplacé le communisme sont malheureusement loin d'en être exempts…

J'ai été pour le moins hypnotisée par les descriptions de Temur Babluani de ces immensités de forêt boréale difficiles à se représenter et par les six mois passés par Djoudé au fond de cette mine d'or, des scènes quasi apocalyptiques.



Certes, j'aurais aimé que Djoudé se rebelle face aux accusations injustes auxquelles il est soumis mais il est facile de comprendre que c'était la seule solution pour lui de rester en vie. J'ai apprécié qu'à plusieurs reprises grâce à son amour de la lecture, il puisse utiliser les livres pour s'en sortir et faire face de façon noble à la fourberie et à la cruauté. le dessin fait également partie prenante de sa vie et tout comme les rêves l'aident à survivre.

Le soleil, la lune et les champs de blé, de Temur Babluani est un roman initiatique, un roman d'amour, un roman sur l'amitié, un roman d'aventures, qui se lit d'une traite. Roman historique aussi, particulièrement riche avec en arrière fond, la déstalinisation, l'URSS de Khrouchtchev à Gorbatchev, la fin du bloc soviétique, la guerre civile géorgienne qui a suivi et l'arrivée du capitalisme sauvage. Il révèle, à mon avis, bien plus pertinemment et avec encore plus d'impact que n'en aurait un documentaire, la réalité cachée derrière la façade du « bien-être » soviétique.

Je remercie pour leur confiance Babelio et les éditions le cherche midi.

Commenter  J’apprécie          902
Le soleil, la lune et les champs de blé

Un roman étonnant qu'il me semble impossible à cataloguer avec précision ! Il est écrit comme une autobiographie mais se déroule comme un catalogue de péripéties dans une saga à long terme ! J'ai mis longtemps à le lire, à petite dose chaque soir, tant la vie de Djoudé Andronikachvili se déroule d'une façon maladroite et à priori malchanceuse.



Je reconnais m'être régalée, alors que ses aventures sont avant tout des “mésaventures” et l'emmènent en Sibérie du temps de l'URSS, ce qui n'est jamais une bonne nouvelle. Lui-même raconte le tout de façon très sérieuse et détaillée mais il constate et n'émet pas de jugement et la dérision pointe derrière chaque phrase de l'auteur, que je découvre avec plaisir ! Djoudé peut paraître un peu gentil mais sa constance envers ses décisions est une critique sans concession de la vie en ex URSS.



Ce pavé aurait pu être indigeste et démotivant, il le sera probablement pour d'autres personnes, mais je l'ai trouvé tellement bien écrit et traduit pour aborder des sujets graves et délicats qui furent une réalité pour des milliers de personnes. Mais il n'est absolument pas politiquement correct et c'est brillamment narré !



Ne passez pas à côté de cette étonnante littérature.



#lesoleillaluneetleschampsdeblé #NetGalleyFrance



Jeux en Foli...ttérature XIX

Challenge Multi-Défis 2024

Challenge Pavés Volumétrique 2024
Commenter  J’apprécie          323
Le soleil, la lune et les champs de blé

1968, Géorgie. Djoudé est un jeune homme épanoui, promis à des études, et amoureux de Manouchak depuis toujours. Son meilleur ami Haïm est très proche de lui. Tout semble aller pour le mieux. Pourtant, le caractère affable et quelque peu naïf de Djoudé va le faire tomber dans un véritable piège. Accusé de crimes qu’il n’a pas commis, le jeune homme va devoir aller en prison. Il va alors s’ensuivre une multitude de péripéties.



Ce roman a été une excellente découverte littéraire pour ma part, et je peux vous garantir que malgré le nombre de pages assez conséquent, vous ne les verrez pas défiler, tant l’auteur a un véritable talent de conteur, et que le personnage principal masculin porte l’histoire tout au fil des pages.



Djoudé va être le fil rouge de ce récit aux multiples rebondissements, et c’est un personnage très bien esquissé, avec ses nombreuses qualités mais également ses failles. Sa naïveté va le mener à devoir affronter beaucoup de problèmes mais son courage lui permettra également de s’en sortir indemne d’une multitude d’aventures rocambolesques.



Je ressors bluffée par ce roman au rythme effréné, mais qui propose également une vision historique de la Géorgie et une promenade littéraire dépaysante. L’auteur propose un récit très minutieux, et malgré le nombre de pages, je n’ai jamais ressenti de l’ennui.



La plume de l’auteur est d’une grande fluidité. Avec un style très cinématographique et beaucoup de dialogues, ce roman se lit avec beaucoup de facilité. Les chapitres sont de taille moyenne, et même s’il n’y a pas d’indication temporelle, je ne me suis jamais perdue.



Un roman dépaysant, servi par un personnage au caractère très bien esquissé, et dans lequel le lecteur suivra ses aventures. Une excellente découverte littéraire que je vous recommande.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
Commenter  J’apprécie          150
Le soleil, la lune et les champs de blé

Un premier roman très prometteur !



Une fresque soviétique qui s'étale sur une cinquantaine d'années, des années 1968 à nos jours !



Dans ce roman historique géorgien à la portée universelle, Temur Babluani déploie une prose hautement cinématographique qui se lit d’une traite et qui révèle, aussi nettement que dans un documentaire, la réalité cachée derrière la façade du « bien-être » soviétique.



Quand Djoudé Andronikachvili, fils de cordonnier d’un quartier populaire de Tbilissi, accepte de cacher de mystérieux films super-8 à la demande de son ami Haïm, il est loin d’imaginer combien cet acte va changer le cours de son existence. Peu de temps après, il se retrouve accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, sans comprendre pourquoi. Une vie d’errance commence...



Happé par les rouages de l’ex-URSS, il est transporté jusque dans les camps de prisonniers soviétiques, les mines d’or de la Sibérie glaciale, les forêts russes où nul ne peut survivre seul, les contrées ensoleillées qui bordent la mer Noire, les hôpitaux psychiatriques.



Durant cet extraordinaire périple qui s’étend des années 1970 à nos jours, Djoudé n’abandonne jamais l’espoir de rentrer chez lui, où l’attendent son père et son amour d’enfance, et d’éclaircir le fond de l’histoire.



Je remercie @Cherchemidieditions et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas encore.



Ce roman autobiographique très riche est à la fois un roman initiatique, un roman d'amour et d'amitié, et un roman d'aventures. Le contexte historique est très bien documenté sur la déstalinisation, l'URSS de Khroutchev, la Russie de Gorbatchev avec la fin du bloc soviétique, la guerre civile géorgienne et l'arrivée du capitalisme.



Malgré le nombre de pages conséquent, je ne les ai pas vu défiler car la plume fluide et le talent de conteur de l'auteur rendent la lecture très agréable. Le protagoniste, Djoudé, est le fil conducteur de ce récit aux multiples rebondissements et c'est un personnage au portrait psychologique très détaillé qui révèlent peu à peu ses failles, comme sa trop grande naïveté qui va l'amener à se confronter à de nombreux problèmes.



Le rythme effréné, le style visuel, cinématographique, de l'auteur et les nombreux dialogues contribuent à faire de ce roman un très agréable moment de lecture dépaysant, distrayant et instructif à la fois.

Commenter  J’apprécie          131
Le soleil, la lune et les champs de blé

Djoudé Andronikachvili, est fils de cordonnier. Pauvre, il est le roi de la débrouille. Un jour. Il tente de cacher de mystérieux film super-8 à la demande de Haím son ami. Il est loin de se douter des conséquences. Il est amoureux de Manouchak et compte bien passé sa vie avec elle. Jusqu'à ce qu'il est accusé d'un crime qu'il n'a pas commis et une vie d'errance commence alors pour lui. Son périple commence dans ses années 1970 et se poursuit jusqu'à nos jours.

J'ai été happée par l'histoire de Djoudé car c'est vraiment un homme ordinaire.

Issu d'un milieu populaire, il n'a pas un sou a gaspiller. C'est la débrouille avec ses amis, Haïm et lui se serrent les coudes. C'est pourquoi quand son ami lui demande de cacher ses vidéos, il n'hésite pas à lui rendre service. Il poursuit sa vie insouciant, il tombe amoureux de Manouchak qu'il aimera toute sa vie.

Il va finir en prison, puis va être déporté, être à la fois très pauvre puis riche mais une seule chose va rester immuable : son amour pour cette femme.

J'ai aimé la façon simple de raconter sa vie, la plume est fluide et détaillée.

Manouchak est une femme naïve, un peu simplette et pas très belle mais Djoudé l'aime ainsi et va lui resté fidèle toute sa vie. C'est peut-être ça qui fait que j'ai tant apprécié ce livre. Le fait que ça soit des personnages qui n'ont rien de séduisant ou particulier mais qui vivent une vie extraordinaire.

Djoudé va connaître les camps de travail, l'exil. Il vit en Géorgie et vit sous le régime du communisme.

C'est une histoire que j'ai trouvé passionnante.

Je recommande.

Commenter  J’apprécie          80
Le soleil, la lune et les champs de blé

2024, l’année à pavés ? En voici un qui fait son poids. À paraître chez Cherche-midi Éditions le 11 janvier, il fait partie de ceux que j’espérais bien lire, parce que Temur Babluani est un auteur géorgien. Et c’est désormais chose faite. Temur Babluani est également scénariste, réalisateur, producteur et acteur. Autant qu’on puisse le savoir, il s’agit d’un premier roman, l’auteur est surtout connu dans son pays comme à l’international pour son film Le Soleil des insomniaques (1992). Temur Babluani était en France au mois de novembre présent au festival Un week-end à l’est – le festival des cultures de l’est – consacré à la Géorgie, et je regrette vraiment de n’avoir pu le rencontrer.





Joseph dit Djoudé Andronikachvili est fils de cordonnier, sa mère a depuis longtemps quitté le foyer et pris la tangente, il survit tant bien que mal dans un quartier populaire de Tbilissi, aux côtés de ses amis, dont Haïm. Lui-même vit de petites embrouilles chez ses oncles et fréquente les petits groupes mafieux qui font leur loi dans la capitale de cette république soviétique. Nous sommes en 1968, le pays est sous le joug soviétique, il faudra attendre encore 20 ans avant que le pays ne se libère de ses entraves. Deux décennies pendant lesquelles notre drôle d’anti-héros, Djoudé Andronikachvili va à peu près tout connaître de l’URSS : embarqué, sans le vouloir vraiment, dans les combines de son ami, affilié à des pointures plus grosses que lui, il va finir par s’accuser du meurtre de deux hommes et partir, dans sa posture de nouveau forçat, au nord de la Sibérie, extraire l’or d’une mine. Et ce n’est que le tout début d’une vie d’errance et de galères, d’absences, de mendicité, d’un géorgien broyé par la grande machine soviétique.



Àun avenir pratiquement tracé, tout juste diplômé, aux côtés de celle qu’il aime et qui l’aime, la courageuse Manouchka, il a suffi d’une entourloupe pour que le jeune étudiant qu’il était, d’une fidélité excessivement naïve et presque simplette à l’égard de son ami, se retrouve très vite déporté dans l’un des pires camps de travail de l’URSS. Une naïveté qui confine à la gentillesse et à la bêtise dont il fera preuve tout au long de sa vie et qui lui vaudront des centaines de kilomètres de marche dans la taïga et la steppe sibériennes, des centaines d’heures de camps, des années de vie dans le coma. C’est rocambolesque, Djoudé est un personnage à la fois attachant et agaçant, qui passe son existence à subir les aléas de la vie et les volontés des plus puissants que lui, les truands qui vont finir par devenir des hommes riches parmi les puissants. Un chat noir, plus endurant qu’il n’y parait à première vue qui va apprendre la survie dans des pays où la moindre défaillance peut vous laisser sur le carreau. L’avalanche d’aventures de Djoudé est le témoin d’une Géorgie soviétique des années 60 et d’une Géorgie libre des années 90, et entretemps de l’invraisemblable union soviétique : la notion de justice est totalement aléatoire pour le cas de note Géorgien et n’est pas loin de représenter l’absurdité du système soviétique calqué sur les humeurs d’un Staline imprévisible et paranoïaque. S’il y a bien une chose que l’on apprend ici, que l’on souligne et reconnaît à Djoudé , qui est devenu voleur et assassin, c’est sa constance et son indéfectible lien envers ses vieux amis et celle qu’il aime.



On rajoute à cela le ton gouailleur du narrateur, qu’il garde même dans les situations les plus graves, au fin fond du monde, au fin fond de la grotte d’or, de la Sibérie, les plus désespérées. Comme si rien n’était pour lui ni grave ni sérieux dans le monde qui l’entoure et qu’il ne comprend pas forcément, l’homme s’adapte aux situations qui lui tombent sous le nez, plus qu’il ne les provoque, débrouillard, il prend tout avec un détachement certain, rien ne semble vraiment important. Néanmoins, et c’est cela qui le sauvera, ce sont ses valeurs, fidélité, amitié et amour, qui le porte du début à la fin de son épopée sibérienne et qui contribueront à venir à bout des obstacles, les kilos d’or rescapés de la mine et des vies des bagnards, enterrés comme l’union soviétique, déterrés opportunément après sa chute, ne l’aideront pas. Le souvenir et l’image de Manouchka agissent sur lui comme un fil conducteur auquel il s’accroche âprement lors de son exil, le souvenir le ramenant dans sa Géorgie natale.





Cette odyssée, au sens littéral du terme puisque Djoudé est constamment guidé par le souvenir de son amour de Manouchka, compte un nombre improbable de rebondissements, de coups du sort, ou opportunités, à peu près tout ce qui pouvais vous arriver d’invraisemblable et d’inattendu au sein de cette union, dont la dislocation va permettre aux voyous d’autrefois vont prendre des allures d’homme politique respectable sur les plateaux surexposés de la télévision. On ressent que l’auteur avait beaucoup à dire, lui qui a été censuré par le régime lors de la réalisation de ses deux premiers films – Le vol des moineaux et Frère – sur l’histoire et la dictature qui a étouffé à mort citoyens comme républiques, lesquels ont encore bien du mal à retrouver une entière indépendance de ce qui représente aujourd’hui le principal successeur de l’Union Sovietique, la Russie voisine.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
Commenter  J’apprécie          52
Le soleil, la lune et les champs de blé

Géorgie 1960, un jeune adolescent qui rêve des Beaux-Arts, vol un jean pour se permettre de s'acheter un pantalon correct pour des entretiens. Mais qui aurait pu imaginer que le vol de ce jean allait entrainer Djoudé, 17 ans, dans une descente aux enfers. Pris entre les histoires de gangs du quartier et le KGB, il va être incriminé d'un meurtre, puis de trois, puis de cinq. Dont aucun n'est de son fait, il est innocent. C'est au fin fond de la Sibérie dans une mine d'or, dont peu survivent, qu'il va débuter sa peine. Mais ce ne sera que le premier arrêt dans tous les lieux (camps, prisons) qu'il va fréquenter.



Le roman de Temur Babluani retrace 50 ans de la vie de Djoudé qui ne lâche pas ses rêves, qui garde espoir de pouvoir un jour retrouver sa liberté et pouvoir vivre.



Tel un film, l'auteur nous fait visiter l'immensité et la dureté de ce pays continent. L'inhumain transperce, le malheur, les palettes de gris, la saleté, la violence, un portrait réaliste de désespoir qu'était l'URSS à la fin du XXième siècle.



Ce livre est magnifique et cru. Il garde en fil d'Ariane une lueur d'espoir et d'amour pour Manouchak. Malgré toutes ces histoires, ces aventures, il vit.
Commenter  J’apprécie          40
Le soleil, la lune et les champs de blé

Un nouveau livre historique, je fonce direct. Parfois ça passe ou ça casse là j'ai été transportée. Le résumé nous promettait une prose cinématographique, je confirme l'ambiance est parfaitement décrite. On se sent vraiment en URSS, les descriptions ne sont pas assommantes et accompagnent à merveille cette grande aventure. En commençant les premières pages j'ai eu un peu peur de l'écriture que je trouvais assez brute de décoffrage ce qui peut être un frein pour moi au vu de la longueur du roman. Et le fait que le personnage principal change de casque prenant parfois le rôle de narrateur m'a laissé assez perplexe. Mais on s'y fait vite tant l'histoire est bien rythmée, difficile de s'ennuyer tant il s'en passe des choses. C’est justement toutes ses péripéties qui m'ont parfois frustrée. J'avais un peu l'impression que l'auteur laisser le personnage principal volontairement tomber dans des pièges pour alimenter son récit. Histoire de dresser un portrait complet de la situation de ce pays à cette époque, je trouve que le fil conducteur perd en crédibilité à la longue . Toutefois sans ça, cette histoire aurait peut-être perdu son côté exaltant qui nous pousse à tourner les pages avec autant de vigueur. En tout cas, ce fut un voyage dépaysant avec un personnage hyper attachant. Une duologie aurait été parfaite pour imbriquer plus naturellement toutes ces aventures et éviter les facilités scénaristiques comme les ellipses, ou encore atténuer cette sensation de surenchère.

Je remercie donc infiniment les éditions le cherche midi et Babelio dont les masses critiques sont une occasion en or pour découvrir des auteurs sur lesquelles je ne me serais jamais penché naturellement.

Commenter  J’apprécie          40
Le soleil, la lune et les champs de blé

Malgré la noirceur de ce roman qui se lit comme un polar, il y a un côté conte de fées dans Le Soleil, la Lune et les champs de blé. Le texte est ponctué de rêves prémonitoires, et une grande douceur règne entre certains personnages.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          10
Le soleil, la lune et les champs de blé

Un formidable roman initiatique qui commence en Géorgie dans les années 1960 et se déroule sur tout le territoire de l’Union soviétique pendant plus de cinquante ans.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Temur Babluani (24)Voir plus

Quiz Voir plus

Fleurs, fruits, livres, chansons 🌸🍓📘🎶

Quelle chaleur!😓 Heureusement, j'ai gardé une ... pour la soif.

pomme
poire

10 questions
371 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}