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Critiques de Kathleen Grissom (226)
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La Colline aux esclaves

Chère Lavina, j'ai débuté l'histoire de ta vie et celle-ci ne commence pas de façon joyeuse pour toi, malheureusement. À 6 ans tu es une orpheline irlandaise, tes parents décèdent lors d'une traversée pour l'Amérique. Et toi, après ça, tu te retrouves dans une plantation en Virginie. Tu as des bribes de souvenirs en tête mais ils viennent difficilement. Là-bas, tu es sous la responsabilité d'une jeune métisse qui se nomme Belle, mais tu te lieras avec toutes ces femmes dont Mama Mae, qui saura te donner l'amour dont tu as besoin. Belle, elle, a beaucoup de choses à penser car des secrets elle en garde beaucoup dont celui de ces origines et la maîtresse de maison la surveille constamment. Et toi, tu es la au milieux de tout ça, entourée d'esclaves noirs tu assistes à tant d'atrocités envers ceux qui t'ont donné tant d'amour. Je n'ai pu m'empêcher de réfléchir à comment tu allais finir ma pauvre Lavina, ta chance est probablement celle d'être blanche car ta famille d'adoption on subit tant de violence que j'ai dû parfois arrêter de lire tellement j'étais révoltée. La dure réalité d'une ségrégation raciale aussi injuste soit-elle est je trouve très bien retranscrite ici. Ton histoire est si prenante, révoltante je me suis beaucoup attachés à vous tous. Merci pour cette histoire, et je te souhaite du bonheur dans ta vie après tant de souffrance.
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La Colline aux esclaves

1791, Lavinia est une petite fille de 7 ans qui se retrouve orpheline alors que ses parents ont tenté de migrer aux Etats Unis pour fuir la misère d'Irlande. Le propriétaire du bateau à bord duquel ils étaient décide de la garder et de la placer au sein des cuisines avec les esclaves. Dès lors, elle aura pour famille Belle, la cuisinière. 

A la mort de la fille du domaine qui n'était âgée que de 5/6 ans, elle a la charge de veiller sur la maîtresse du domaine qui la prend pour sa défunte sœur Isabelle. Quelques temps après, elle partira à Williamsburg, chez la sœur de sa maitresse, pendant que cette dernière sera internée. Elle va apprendre à vivre telle une "blanche". Une histoire d'amour va à nouveau changer son destin.



C'est un beau roman, bien écrit que l'on a du mal à lâcher. Il traite de la condition des noirs au sein d'une propriété où le maître, met s'il use de son droit de cuissage, reste humain. Mais quand il n'est pas là, les contremaîtres ont tendance à user voire abuser de leur pouvoir.

Il nous parle aussi de l'abnégation des femmes, souvent considérées comme des objets et qui se doivent d'être telles qu'on souhaite qu'elles soient, et si elles se révoltent les conséquences seront à leur détriment. Malgré tout, ces femmes restent fortes, combatives et courageuses.

C'est un très bel hommage aux femmes



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Fuir la colline aux esclaves / Les larmes d..

J'ai beaucoup aimé ce livre. Que ce soit l'évolution de James dans sa famille qui l'a recueilli ou lors de sa fuite, quelques années plus tard, alors qu'il avait retrouvé Pan un jeune garçon de couleur kidnappé et vendu comme un esclave.

Un récit passionnant, on revit une époque disparue autour de 1930. Des personnages attachants par leur force et leurs combats personnels.
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Fuir la colline aux esclaves / Les larmes d..

Une belle histoire qui nous plonge dans l'Amérique des années 1830 et qui fait suite à "La colline des esclaves". Nous retrouvons James Pyke, le fils de Belle, héroïne du premier roman, devenu adulte. La première partie m'a semblé un peu longue, manquant de rythme, écueil compensé en partie par la suite, où l'intrigue s'étoffe et devient plus palpitante. Quant au personnage principal, James, j'ai beaucoup aimé sa complexité. En effet, au fil des pages, il évolue, nous surprend parfois par ses réactions. Ce que j'ai apprécié par-dessus tout, c'est le fait qu'il ne soit pas manichéen. Il n'a rien du héros parfait, mais il pourrait être n'importe lequel d'entre nous, avec ses forces et des failles. Même si je n'ai pas eu le même coup de cœur que pour le premier roman, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire ce roman.
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La Colline aux esclaves

Petite irlandaise d’à peine 6 ans, Lavinia a perdu ses parents lors de la traversée en bateau. Arrachée à son frère, elle est achetée par « Le Capitaine » Pyke, propriétaire d'une très belle propriété en Virginie. Son destin est tout tracé, elle sera servante à « La Grande Maison ». Elevée par les esclaves noirs du « Capitaine », Lavinia trouve en eux une seconde famille. Belle, sa maman d’adoption, Mama Mae, Papa George… Tous la prennent sous leurs ailes.

Chargée d’aider à « La Grande Maison », Lavinia découvre aussi le monde Marshall et Sally, les enfants du « Capitaine ». Lavinia grandira entre deux mondes, ceux de sa couleur et ceux de son cœur.



Lavinia mettre du temps à comprendre que sa simple couleur de peau lui permet d’éviter la faim, les maltraitances, les viols… pour un temps.



Malgré son jeune et bon cœur, elle comprendra vite que le monde « parfait » des blancs n’est pas si parfait que cela.



Ce magnifique roman nous emmène directement au cœur de la Virginie de la fin du XVIIIe. Roman à deux voix : Lavinia et Belle. On découvrira deux parcours, fortement entremêlés à jamais, avec deux vérités. Cette façon d’écrire est très prenante. Le lecteur sait directement les vérités qu’il a envie de crier à Lavinia. C’est une façon de maintenir le suspens que j’ai adoré, vraiment original je trouve. Cela aurait pu être lassant mais pas du tout, l’auteur a d’autres astuces.



Je trouve que cette lecture transporte le lecteur au cœur de l’esclavagisme, des maltraitances, de l’abus de pouvoir, de la souffrance et de l’injustice mais aussi au creux de l’espoir, de l’amour inconditionnel entre deux « couleurs », de la tolérance, de l’ouverture d’esprit.



J’avoue avoir trouvé l’héroïne un peu nunuche par moment. Un peu trop « Tout le monde est gentil », un peu naïve dans son incompréhension de situations souvent flagrante mais cela fait aussi le charme de cette histoire. J’ai été conquise par les autres personnages qui sont extrêmement bouleversants par leur bravoure, dans leurs sacrifices comme dans leurs révoltes.



Par ailleurs, je suis très attirée par le concept du féminisme (sans aucune prétention, j’apprends) et ce roman est un modèle historique concernant cela. Les quelques passages d’oubli de soi, de résignations pour le « bien-être » du mari…. Tout cela m’a choqué ! Je suis admirative du courage de ces femmes mais choquée/frustrée dans l’autre. J’ai juste envie de dire « Les pauvres !!! ». Pensées pour toutes ces femmes !



La Colline aux esclaves est un roman magnique à lire absolument. Magnifiquement écrit, très bien documenté…. Malheureusement, on s’y croirait ! Bref, à lire !

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La Colline aux esclaves

Lavinia, Belle, Mama, Ben, Fanny, Beattie, Dory, autant de personnages qui vous marquent et vous accompagnent le long d'un chemin qui fera battre votre coeur et écourtera vos nuits. On ne peut pas lâcher ce roman. Et quand on le fait après la dernière page, on est tristes et soulagés à la fois.

Le seul reproche que je ferai est que le contexte de l'époque n'est guère décrit, l'histoire se situant en vase clos, dans la maison de Tall Oaks, avec un petit apparté à Williamsburg.
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La Colline aux esclaves

Un roman magnifique où les réalités de la ségrégation raciale apparaissent avec une injustice d’autant plus flagrante qu’elles sont appréhendées du point de vue d’une enfant. Bouleversant.


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La Colline aux esclaves

L’histoire se passe à la fin du 18è siècle. Lavinia est une petite irlandaise qui a traversé l’Atlantique avec sa famille dans l’espoir d’une vie meilleure. Malheureusement, ses parents meurent en mer et son frère est vendu à son arrivée. Lavinia se retrouve donc seule à 6 ans, et le choc est si grand qu’elle ne se rappelle de rien lorsqu’elle débarque sur les terres américaines. Ni de ce qu’elle vient de vivre, ni de ses parents. Le capitaine du bateau la prend sous son aile et la ramène chez lui, dans sa plantation de tabac. Là, il confie Lavinia, jolie blanche aux cheveux roux, à ses domestiques noirs.



Lavinia grandit donc auprès de Belle, la fille cachée métisse du capitaine, de Mama et ses filles. Elle devient très amie avec les deux jumelles Fanny et Beattie et parvient à surmonter son chagrin grâce à cette famille de substitution bienveillante.



Le capitaine a quant à lui une femme et deux enfants. Si la petite Sally aime beaucoup la compagnie des enfants noires de son âge, Marshall lui semble avoir davantage conscience que la société veut qu’on ne se mélange pas. S’il ne les méprise pas pour autant, on sent bien qu’il souhaite que chacun reste à sa place.



Le malheur vient frapper aux portes du domaine lorsqu’une mort tragique survient. Dès lors, tout change. Certaines personnes ne parviennent pas à s’en remettre, d’autres doivent vive dans le remord. Et la petite Lavinia subit tous ces bouleversements. A mesure qu’elle grandit, sa place au sein de cette famille devient compliquée. Car bien qu’elle ait grandi avec sa famille de substitution noire, des esclaves rappelons-le, elle reste une blanche, qui devra un jour rentrer dans le rang qui lui est destiné.



C’est un roman passionnant. On suit les personnages sur des années et on s’attache ou on les déteste, selon les cas. Toujours est-il que nous suivons les épreuves de leur vie avec une empathie grandissante. Et puis le contexte historique est riche, entre la situation des esclaves dans les plantations et celles des blancs à la ville (je schématise en opposant noirs et blancs mais après tout, c’est bien de cela qu’il s’agit !). Lavinia doit osciller entre les deux et a du mal à trouver sa place.



Des heureux évènements, des tragédies, des personnages aux réactions inattendues… il y a de tout dans ce roman, de quoi ne pas voir le temps passer et être traversé par des émotions totalement antagonistes.



Superbe !
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C'était notre terre

J’ai adoré entrer dans ces plaines et ces coutumes qui m’étaient inconnues.

Je me suis prise d’affection dès les premières pages pour Mary, la voir évoluer de jeune fille à femme forte et qui fait tout pour être indépendante. Son caractère montre que, malgré la descente aux enfers de son mari, elle a su se montrer humble, courageuse et déterminée.



Abe m’a révolté. J’aurai aimé le voir plus combattif. Il a le cœur pur mais n’est pas aussi fort que Crow Mary. Il aurait pu être tellement plus.



Va-la-première et Crow Mary, deux noms pour une seule et même personne entre deux mondes. Une héroïne forte qui a soif de justice et de vérité.



Je ne connaissais pas l’auteure, mais sa plume m’a totalement convaincue. J’ai été subjuguée par les descriptions, savoir que cette histoire est vraie, ça amène beaucoup d’émotion.

L’histoire est fascinante, intransigeante dans cette dure réalité des massacres des populations amérindiennes.

Cette lecture a été bouleversante.
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C'était notre terre

Si je partais avec beaucoup d’aprioris en lisant le résumé, c’en fut tout autre. J’ai lu cette histoire en 24h. Le contexte historique me faisait très peur mais au final, j’ai beaucoup appris sur cette période. Et je fus sidéré d’apprendre que c’était une histoire vraie ! Quel puissant roman ! Il mêle parfaitement les sentiments, l’Histoire, les valeurs des tribus et la différence de religion. Il aborde des sujets forts qui étaient souvent tus à l’époque.



Je garde un très bon souvenir de ce roman, d’avoir appris plus sur cette période de l’Histoire, leur condition de vie, leurs principes et la force d’une famille.
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C'était notre terre

L'autrice nous offre une histoire captivante qu'il est difficile de lâcher tant elle est écrite avec sensibilité et une grande attention aux détails. C'est un récit rempli de réalisme et d'humanité, avec des personnages attachants et une héroïne incroyablement courageuse.



J'ai adoré suivre l'histoire de Crow Mary et celle de sa famille au fil des décennies. C'est un personnage incroyable qui suscite beaucoup d'admiration, et d'autant plus qu'il s'agit d'une histoire inspirée de faits réels. Les personnages qui gravitent autour d'elle sont aussi très attachants et très bien développés. Mention spéciale au personnage de Jeannie que j'ai particulièrement affectionné, elle apporte une touche de fraîcheur au récit.



C'est une histoire qui explore de nombreuses thématiques : les cultures divergentes, la progression d'un mariage qui semble voué à l'échec, ou encore la force et la détermination d'une femme à préserver ce (et ceux) qu'elle chérit.



La plume de l'autrice est très fluide, et m'a transporté au coeur des tribus indiennes et de leurs coutumes si singulières. C'est une véritable plongée dans un autre univers, au coeur des années 1800.



Un récit émouvant et fascinant qui met en lumière l'histoire des Amérindiens, leur culture, et les difficultés auxquelles ils ont dû faire face. Une belle ode à la nature, à la famille et aux traditions.
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La Colline aux esclaves

Gros coup de cœur pour ce roman parfaitement construit ! Dans « La colline aux esclaves », Kathleen Grissom nous fait revivre l’esclavagisme au cœur des Etats-Unis, à la fin du XVIIIeme siècle.



C’est avec une écriture entraînante et addictive que nous suivons Lavinia, Belle ou encore Mama Mae et sa famille au service du Capitaine Pyke. Dès le prologue, nous savons qu’une tragédie se prépare et pourtant, tout au long de cette lecture, je n’ai cessé d’espérer une autre fin.



L’autrice ne ménage pas son lecteur avec ce roman. C’est une véritable tragédie, certains passages sont extrêmement violents et m’ont brisé le cœur. Et bien que j’ai longtemps eu foi en certains personnages, espérant qu’ils finiraient par « s’améliorer », j’ai fini par comprendre que Kathleen Grissom ne souhaitait pas écrire un conte de fée.



Ce roman est tiré d’une histoire vraie. « La colline aux esclaves » est une retranscription des horreurs qu’ont vécues les populations noires durant des siècles. C’est une prise de conscience des dérives mégalomanes de l’Homme blanc qui en vient à posséder des êtres humains (!!!). En conclusion, c’est un roman dur, injuste mais authentique et nécessaire qu’il faut lire absolument.
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La Colline aux esclaves

Cette année, pour ses 10 ans, Charleston réédite ses plus grands romans et croyez-moi, j’ai bien compris pourquoi ce titre en fait partie ! Drames, intensité, émotion, amour, destinées difficiles et personnages qui seront pourtant toujours soudés, tout y est pour nous transporter dans une épopée magnifique.



Au cœur du récit, va se trouver Lavinia, toute jeune irlandaise orpheline, elle trouve sa place en tant que domestique au sein de la plantation des Pyke. Sa place est toute particulière, seule blanche parmi les domestiques noirs de la plantation. Ils la prennent sous leur aile et elle va vite les adopter comme leur vraie famille. Mais en grandissant, sa peau blanche lui permet d’accéder à un autre destin que celui du reste de sa famille. Et pourtant, c’est quelque chose qu’elle ne comprendra jamais tellement elle ne fait pas de différence entre ce qu’elle peut obtenir et ce à quoi sa grande famille noire serait en droit d’espérer.



De domestique elle deviendra la maitresse, et c’est là toute la beauté du roman justement parce que son enfance l’a forgée ainsi, jamais elle ne traitera ses amis et sa famille comme méritant moins qu’elle.



Le roman nous fait traverser bien des drames dont une partie sont liés au traitement atroce réservé aux esclaves noirs. Leur quotidien est une menace permanente pour leur vie et surtout pour garder leur famille auprès d’eux. Entre les viols des femmes, les hommes qui sont très brutalement corrigés et les membres de la famille vendus du jour au lendemain, on sent nous aussi à quel point leur avenir est menacé.



Le roman explore aussi le métissage forcé qui se crée lorsque le maitre de la plantation « profite » de ses esclaves. Les liens familiaux sont donc vite très complexes. Pour autant, jamais ces enfants n’auront d’autre destin que celui d’esclave, le maitre ne reconnaissant jamais ces enfants illégitimes comme les siens.



N’hésitez pas à découvrir de destin de Lavinia dite Abinia, Mama Mae, Belle, Papa George, Oncle Jacob, Beattie, Fanny et tant d’autres. Vous serez forcément touchés !
Lien : https://liseusehyperfertile...
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La Colline aux esclaves

Fin 18ème, début 19eme. Lavinia, enfant de 7 ans est recueillie par le capitaine Pyke suite au décès de ses parents sur le bateau. Cette enfant, blanche, arrive ainsi à la grande maison du capitaine. Ce sont les domestiques, esclaves qui vont s'en occuper, l'aimer. L'avenir découvre le monde de l'esclavage, le manque de libertés. Elle ira peu à peu dans la grande maison. Une histoire d'amour oubplus exactement de lien fera tout basculer

Roman captivant, avec beaucoup de rebondissements

J'ai bien aimé
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La Colline aux esclaves

Je pense que j'ai déjà lu ce livre car le récit m'était très familier. Mais cela ne m'a pas gâché le plaisir de le (re)lire car il est vraiment bien écrit et j'adore les récits historiques.

Bien que le personnage principal m'horripilait par sa naïveté et son égocentrisme, j'ai compatit à son histoire. Les autres personnages sont plus intéressants, même si assez typiques, voire clichés, à ce genre d'histoire. Cependant, ils sont, pour certains, très attachants.

L'écriture de l'auteure est vraiment agréable et dynamique. Il n'y a pas vraiment de temps morts dans le récit et donc le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. J'ai lu que c'était son premier roman et je dois dire que franchement cela ne se voit pas. Je regarderai si elle en a publié d'autres depuis par curiosité.

Bien que l'histoire se suffise à elle-même, j'aurai aimé une suite ou une petite prolongation pour savoir comment évoluent les personnages et la vie qui se reconstruit dans cette plantation. Mais je suppose que cela aurait été compliqué pour l'auteure qui aurait dut se débattre avec les mentalités de l'époque qui n'aurait pas permis à Lavinia, une blanche propriétaire, de retrouver ses liens avec sa famille noire.
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La Colline aux esclaves

Enfin terminé. J'ai vraiment eu du mal sur la fin. Ce livre n'est pas mal écrit mais il manque de profondeur. Je n'ai pas détesté ma lecture (sauf les cinquante dernières pages) mais je ne garderai pas ce livre en mémoire bien longtemps.

Je ne vous recommande pas l'achat de ce bouquin mais plutôt de le prendre en bibliothèque. Pour ma part, c'était une trouvaille de boite à livre que je vais remettre en boite à livre.

Voilà, rien de plus.
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La Colline aux esclaves

J'ai un penchant pour ces romans.

Qui, me semble-t-il, tirent bien profit (surtout leurs auteurs)

de filons inépuisables....

la guerre de sécession

l'esclavage

les Indiens

la guerre contre l'Espagne

etc...

on remarquera que cela concerne surtout les Etats-Unis.

Mais ces ouvrages sont vite traduits, et vite édités en poche.

La lecture n'est point désagréable. Mais les fils sont cousus de blanc (et de noirs aussi, ah ah le vilain jeu de mots).

Bref à lire car cela existe et il faut connaître aussi le moins bien pour apprécier le mieux, à lire donc, à un moment perdu, mais alors très vite car quel dommage de perdre du temps ainsi.
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La Colline aux esclaves

Ce roman me fait envie depuis sa sortie aux éditions Charleston tout simplement car le sujet de l’esclavagisme est un thème que j’apprécie particulièrement de lire, qui m’intéresse, me passionne et me révolte à la fois. Généralement, lorsqu’un livre traite ce sujet, je sais que je vais adorer ma lecture. Cela n’a pas manqué avec La colline aux esclaves.







L’histoire nous plonge directement au cœur des plantations, principalement à travers le regard d’une orpheline irlandaise, Lavinia, qui va atterrir à 6 ans dans un monde totalement inconnu, recueillie par les esclaves du capitaine qui dirige la plantation et qui va notamment la confier à Belle, dont on va également suivre l’évolution de très près puisque les chapitres alternent entre les points de vue des deux personnages féminins.







Lavinia a été, dès les premières pages du roman, un personnage pour qui j’ai ressenti énormément d’affection. La petite fille que l’on rencontre au début de l’histoire est emplie d’une innocence des plus touchantes, ne comprenant pas très bien pourquoi autant de différences sont faites entre des individus qui, à ses yeux d’enfant, sont pourtant très similaires. Les réflexions de Lavinia sont empreintes d’une certaine pureté qui donne du baume au cœur puisqu’à travers elles, l’auteure nous fait comprendre à quel point il serait sage et simple de considérer tous les hommes sur un pied d’égalité, sans s’attarder sur leur couleur de peau ou leur ethnie. Toutefois, la réalité est bien plus sombre et la petite fille, qui va devenir jeune femme sous nos yeux, va vite réaliser que dans ce monde, être blanche est un privilège.





Belle est une jeune femme également très touchante. C’est une héroïne qui correspond en tout point à l’idée que je me fais d’une femme forte et courageuse. Belle se bat pour s’émanciper mais elle va faire face à tout un tas d’obstacles qui vont parfois altérer sa combativité sans pour autant jamais vraiment lâcher prise.







Autour de ces deux héroïnes gravitent de nombreux personnages qui constituent sans conteste l’une des forces du roman. Lavinia va être accueillie à bras ouverts par des femmes et des hommes remarquables, qui n’ont pas grand-chose mais un amour infini à donner. Il est bien difficile de ne pas s’émouvoir face à tant de bonté chez ces esclaves qui, loin de l’opulence et du luxe, semblent avoir tout compris en prônant des valeurs au-devant de laquelle la famille et la tolérance priment.







Aussi, le roman n’est pas exclusivement centré sur le quotidien des esclaves mais s’intéresse également aux tourments qui agitent les membres de la famille propriétaire de la plantation. J’ai aimé ce côté de l’histoire qui montre qu’il y a du bon et du mauvais de chaque côté de la balance. Alors que l’auteure dessine des personnages que l’on aurait, dans un premier temps, envie de détester pour le seul fait d’avoir des esclaves sous leur domination, ces derniers vont se révéler plein de facettes qui m’ont poussées à ressentir de l’empathie pour eux et à vraiment m’y attacher pour certains. Évidemment, certains personnages sont totalement abjects, mais pour la plupart, il est difficile d’avoir un avis tranché.







Au-delà des personnages, La colline aux esclaves est un roman percutant du fait de l’horreur qu’il contient. Plein de réalisme, l’histoire nous décrit le quotidien des esclaves à une époque où la torture est commune, où l’homme blanc affirme sa suprématie en usant de méthodes toutes plus écœurantes les unes que les autres. Parfois dur à lire, ce livre n’en reste pas moins extrêmement prenant. Une fois plongé dans cet univers rude, il est difficile de décrocher. Pour ma part, j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce roman, sans ressentir aucune longueur, tant j’étais immergée dans l’histoire.







Malgré la rudesse de l’histoire, l’auteure réussit le pari d’insérer énormément d’émotions dans son livre ce qui conduit logiquement au coup de coeur. Ce monde plein de cruauté m’a bouleversée, me faisant ressentir un cocktail d’émotions explosif : peur, colère, injustice, tristesse, joie… C’est un roman indéniablement marquant et qui ne peut laisser totalement indemne. Si je devais citer un bémol, ce serait la fin que j’ai trouvée un peu en dessous par rapport au reste de l’histoire.







Je vous le recommande évidemment si le sujet de la ségrégation raciale vous intéresse et vous touche, mais je le recommande aussi à tous ceux qui ont envie de découvrir une flopée de personnages forts et attachants, véritable force du roman.
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La Colline aux esclaves

Je comprends les excellents avis que j’ai pu entendre partout concernant ce roman : je l’ai adoré !



Pourtant, ce n’était pas forcément bien parti entre lui et moi… J’avoue, en ouvrant ce livre, je me disais « Encore un énième roman sur l’esclavage, je sais à quoi m’attendre, je sais ce qu’il contient. ». Effectivement, je n’ai pas eu énormément de surprises concernant l’intrigue de ce livre, mais ça ne m’a pas dérangé. Car l’important n’est-il pas de rencontrer des personnages qui vous font ressentir des émotions ? Et d’ailleurs, l’horreur de la réalité de l’époque pourra-t-elle jamais devenir « lassante » ? Serais-je à ce point blasée du monde que même des récits tels que celui-ci pourraient me laisser insensible ? Heureusement, la réponse est non !



La grande force de ce roman est de nous intégrer au sein d’une famille d’esclaves, et de nous faire ressentir l’amour fabuleux qu’ils partagent. C’est par ailleurs une famille qui n’est pas sans secrets, ajoutant de nombreuses intrigues à l’histoire principale du roman qui est celle de Lavinia. Et Kathleen Grissom a parfaitement réussi à m’intégrer à cette famille, dont je ressentais les émotions comme si j’en faisais moi-même partie. J’ai ressenti leur peur permanente, leur sentiment d’impuissance, d’injustice, leur rage, leur désolation, et leur frustration.



J’ai beaucoup aimé les deux figures féminines du roman, Belle et Lavinia. Particulièrement Lavinia, que nous suivons de son enfance à l’âge adulte. Ce ne sont pas deux personnages sans défauts, au courage immense et à la rage de vaincre. Ce sont deux personnages qui subissent ce que leur condition de femme et/ou d’esclave leur impose, et sont victimes de cette époque cruelle. Elles ont aussi leurs défauts, qui m’ont donné envie de les secouer parfois. Mais elles vont chacune lutter pour essayer de protéger leur famille, et c’est en cela que je les ai aimées et admirées.



La colline aux esclaves n’est pas qu’un roman sur l’esclavage, mais surtout un roman sur deux destins de femmes. Une petite pépite pleine d’émotions, que je ne suis pas près d’oublier…
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La Colline aux esclaves

C'est un roman à deux voix, deux femmes, l'une esclave dans une plantation et l'autre blanche mais, ayant perdu ses parents lors de la traversée entre l'Irlande et les Etats-Unis, elle a été recueillie par le propriétaire de la première et élevée avec les esclaves.

Leurs destins vont être liés malgré les chemins que vont prendre leurs vies, différentes et pourtant si proches.



L'histoire se déroule entre la fin du 18ème et le début du 19eme siècle, dans le sud des Etats-Unis, où les noirs n'ont rien et les blancs ont tout (je dis bien les blancs au masculin car les femmes blanches restent tout de même sous la "domination" et le bon vouloir de leur cher et tendre...).

On y apprend aussi comment ces plantations du Sud s'organisaient : la hiérarchie entre noirs et blancs, entre esclaves eux-mêmes (certains postes étaient plus enviables que d'autres !) et comme cette facette de l'histoire US me passionne, c'est un point très positif !



Le style de Grissom est fluide, agréable, et on se plonge facilement dans l'histoire, tout comme on s'attache à ses personnages. Malgré tout, je regrette le manque de profondeur de certains personnages qui auraient mérité un autre sort dans les mains de l'auteur (Will ou Marshall par exemple) ou le manque de développement de certaines intrigues qui restent bien trop superficielles...
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