AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Kathleen Grissom (226)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Colline aux esclaves

Lavinia, une petite orpheline irlandaise de sept ans, grandit parmi les esclaves noirs d'une plantation du sud des États Unis. Elle est prise en charge par Mama, la doyenne des esclaves et par Belle, la fille illégitime du maître.

Le racisme et les non dits vont être la cause de tragédies...



Ce roman captivant se lit d'une traite. Impossible de le poser avant le dénouement. Tension et suspens sont au rendez vous pour le plus grand bonheur du lecteur.

J'aimerais voir ce récit adapté au cinéma.
Commenter  J’apprécie          100
La Colline aux esclaves

En 1791, Lavinia, une petite fille de six ans en provenance d’Irlande, voyage en direction de l’Amérique, avec ses parents et son frère Cardigan. Lorsqu’elle se retrouve orpheline sur le bateau, le Capitaine Pyke décide de la prendre en charge, ne sachant à qui la confier. Il la ramènera dans sa propriété où elle aidera les esclaves noirs à la cuisine.

Dès lors “Abinia” (c’est ainsi que les esclaves du domaine prononcent son prénom) sera en quelque sorte “adoptée” par les domestiques - auprès desquels elle trouvera amour et réconfort - et servira les maitres de la grande maison, tout en s’occupant des bébés des uns et des autres, sans distinction de couleur. Lavinia tentera vainement de retrouver son frère.

Le roman de Kathleen Grissom aborde une facette originale de cette période : où et comment trouver sa place lorsqu’on est une rousse irlandaise - ne faisant partie ni d’une classe sociale, ni de l’autre ?… Lavinia va grandir sans jamais vouloir faire de choix d’appartenance à aucun clan. Et devra finalement agir selon ses propres convictions morales et affectives. Les très nombreux protagonistes sont attachants (principalement Mama Mae, Papa George, Oncle Jacob, Belle, Ben, Fanny, Beattie, Sukey, Lucy, Jamie …) Les maitres blancs capables du meilleur comme du pire …

Le déroulement de l’histoire n’est pas mièvre et plutôt réaliste. Un très bon moment de littérature qui me donne définitivement envie de lire la suite (eh oui, il y a une suite !)
Commenter  J’apprécie          91
La Colline aux esclaves

⛓ La colline aux esclaves - Kathleen Grissom ⛓

Traduction : Marie-Axelle de La Rochefoucauld @editions_pocket



États-Unis, 1791. Lavinia, jeune orpheline irlandaise, se retrouve domestique dans une plantation de tabac. Placée avec les esclaves noirs de la cuisine, sous la protection de Belle, la fille illégitime du maître, elle grandit dans la tendresse de cette nouvelle famille.

Cependant, Lavinia ne peut faire oublier la blancheur de sa peau : elle pénètre peu à peu dans l'univers de la grande maison et côtoie deux mondes que tout oppose. Jusqu'au jour où une histoire d'amour fait tout basculer... Le petit monde de la plantation est mis à feu et à sang, de dangereuses vérités sont dévoilées, des vies sont menacées...



Un coup de cœur pour finir le #usbookchallenge en beauté 😊. J'ai adoré ce livre et plus particulièrement ses personnages tellement attachants. L'histoire est racontée par Lavinia l'orpheline irlandaise et par Belle la cuisinière, qui nous font vivre leur quotidien comme esclaves de maison dans une plantation. Il y a évidemment l'horreur de l'esclavage dans ce livre mais aussi la solidarité, la famille sur qui l'on peut compter, comme avec Mama Mae toujours là pour consoler et conseiller ou Papa George pour plaisanter et rassurer. L'écriture est immersive et fluide, le récit n'a pas de temps mort, il se passe toujours quelque chose, on en vient à se dire que 500 pages c'est trop court... Mais heureusement il y a une suite (que je me suis empressée de me procurer aujourd'hui 😁), Les larmes de la liberté que je vais d'ailleurs attaquer de ce pas.

Bref un coup de cœur que je recommande chaudement.
Commenter  J’apprécie          90
Fuir la colline aux esclaves / Les larmes d..

Peu habituée aux romans historiques, j’ai lu celui-ci car on me l’a conseillé. Eh bien, je ne le regrette pas ! C’est l’histoire de la société américaine esclavagiste au début du XIXe siècle. Les normes de l’époque et les conditions de vie y sont bien dépeintes entre la traite des nègres et les blancs qui régnaient en maîtres prétentieux.



James a un père blanc et une mère noire mais il est très blanc de peau. Il a réussi à échapper à son sort à 13 ans en s’enfuyant. Le lecteur suit sa vie ainsi que celle de ceux qu’il a croisés sur son chemin. Il y a beaucoup de personnages et de flashbacks, ce qui demande parfois un effort au lecteur pour se repérer dans ce roman choral. Mais celui-ci en vaut la peine et je conseille à tous les curieux de le découvrir.

Commenter  J’apprécie          91
La Colline aux esclaves

L'auteur plonge le lecteur dans l'histoire tragique de l'esclavage à la croisée des XVIIIe et XIXe siècle, en traçant avec habilité un récit entre espoir, désespoir, secrets et amour. Ce roman a l'originalité d'être conté par deux personnages principaux, permettant d'offrir une alternance des points de vue un chapitre sur deux et soutenir le rythme tout au long du livre.
Commenter  J’apprécie          90
La Colline aux esclaves

Kathleen Grissom nous offre ici une fresque émouvante qui transmet une belle leçon de vie.

Elle nous présente la vie dans une plantation de tabac, au temps de l'esclavage, à travers le regard de Lavinia, petite fille irlandaise préposée à la cuisine; sa narration est émaillée de commentaires du point de vue de Belle, fille bâtarde et métisse du propriétaire, et "mère adoptive" de Lavinia.

Le récit est prenant et bien mené, nous nous attachons à Lavinia et sa nouvelle vie, qui considère ces esclaves noirs comme sa famille, au grand dam de certains blancs, qui n'arrivent pourtant pas à la cheville des esclaves assignés à la grande maison.

Entre secrets de famille, non dits, préjugés et employés blancs qui outrepassent leurs fonctions et ont des comportements totalement malsains, nous plongeons au cœur d'une tragédie dont nous avons découvert les conséquences dès les premières pages. A travers le regard d'une enfant qui ne saisit pas tout ce qui l'entoure et à qui on apprend à ne pas s'exprimer, les répercutions des actions des uns et des autres s'enchainent, éloignant le bonheur de ceux qui le méritent, maitres ou esclaves. Un roman poignant et révoltant; lorsque tout va de mal en pis, on se sent impuissant face à la réaction, aujourd'hui incompréhensible, mais imposée à l'époque par la soi-disant suprématie du blanc sur le noir.

Une histoire de famille, d'amitié, de confiance, qui transmet de belles valeurs mais fait aussi ressortir tout ce que l'humanité a de mauvais.

Une fin un peu rapide à mon goût, mais qui a sue me surprendre malgré tout, car j'ai couru dans le piège du fichu vert tendu par l'auteur.
Commenter  J’apprécie          90
La Colline aux esclaves

La colline aux esclaves est un roman magnifique, que j'ai adoré . Difficile de le lâcher pour aller au travail tellement il me plaisait !

Lavinia a 7 ans quand elle quitte l'Irlande, suite à la mort de ses parents, pour suivre le capitaine qui l'a acheté et l'emmène en Virginie.

Là bas, elle est confiée à une jeune fille noire, Belle, la fille du capitaine et d'une esclave.

Lavinia va grandir avec les noirs, sur une plantation dirigée par des blancs, et elle va peu à peu se rendre compte qu'elle n'a pas la même couleur de peau que "sa famille".

Ceux qu'elle considère comme tels sont des esclaves, et elle va parfois avoir du mal à trouver sa place entre les blancs et les noirs.

Nous avons ici un récit à deux voix, parfois c'est Lavinia la narratrice et parfois c'est Belle. Ce qui donne de la force à ce roman, notamment à la fin, quand on découvre tous les événements grâce au récit de chacune d'elle.

La colline aux esclaves est un roman à lire, pour ne pas oublier l'esclavage, et la dureté de la vie pour les noirs, mais aussi pour les femmes (quelle que soit leur couleur de peau) à cette époque.

Certains passages sont difficiles à lire, criant de vérité, et même s'ils peuvent paraître durs à lire, ils sont nécessaires.

Je mets un grand cinq étoiles, il est dans la lignée de La couleur des sentiments, et je ne vais pas l'oublier de si tôt !
Commenter  J’apprécie          91
La Colline aux esclaves

Un petit coup de cœur.



J'ai vraiment adoré la première partie du roman, qui replonge complètement dans l'inhumanité qu'ont vécu les Noirs du temps de l'esclavage. C'est un pan de notre Histoire qui a été cruel et diabolique, que pourtant le monde entier trouvait "normal" jusqu'à la fin des années 1800..



En revanche, la deuxième moitié m'a moins séduite. C'est un peu longuet, et je n'y ai pas trouvé grand intérêt. Même si ça reste très bien écrit et agréable à lire
Commenter  J’apprécie          80
La Colline aux esclaves

Nous sommes en Virginie à la fin du XVIIIe siècle.

Dans cette plantation, une petite fille arrive : Lavinia,

petite orpheline irlandaise, se retrouve intégrée à la domesticité, ses parents étant décédés avant de pouvoir rembourser la dette de leur traversée.

Les esclaves noires l'accueillent comme un nouveau membre de leur famille et la petite grandit tiraillée entre ses sentiments et sa couleur de peau.

Ce roman choral nous permet de vivre entre 1791 et 1810 le quotidien de cette plantation de tabac grâce aux voix de Lavinia et de Belle, une esclave métisse fruit des amours du maître des lieux avec une esclave.

Les personnages sont attachants et réalistes. J'ai beaucoup aimé le personnage de Lavinia, notamment parce qu'en tant qu'enfant, elle garde une certaine naïveté et met de nombreuses années à comprendre la réalité sordide des relations entre les esclaves et leurs maîtres. Cette innocence est contrebalancée par les chapitres de Belle qui elle, hélas, n'est en aucune façon protégée de la réalité. Elle subit de plein fouet à la fois son statut d'esclave et le fait d'être la fille du propriétaire, entrainant une haine féroce de la part de son épouse.

Je suis restée accrochée à ce roman, impatience de découvrir le destin de tous les personnages.

C'est un roman très émouvant, mettant en lumière des valeurs très fortes comme l'amitié qui peut exister entre les enfants ou la chaleur des "mères de substitution".
Commenter  J’apprécie          80
La Colline aux esclaves

gros coup de coeur pour ce roman!!!

Lavinia, 7ans, arrive d'Irlande sur un paquebot avec son frère, ses parents sont morts pendant la traversée. Elle sera achetée par le capitaine qui la ramène sur sa plantation où elle sera élevée parmi les esclaves par Belle, la fille "cachée" du propriétaire.

D'enfant prostrée, amnésique et apeurée Lavinia deviendra une petite fille curieuse et pleine de vie.

Entourée de tous les esclaves elle devra comprendre que la couleur de sa peau déterminera sa place dans le monde et sur la plantation mais pour elle sa famille sera toujours belle, papa Georges et mama Mae... sa famille noire !



Un livre déchirant, bouleversant... la vie parmi les esclaves d'une plantation de tabac où tout n'est que souffrance et malheur mais où l'on trouve également le plus d'amour et de tolérance !

Quand on pense avoir touché le fond dans l'horreur, l'homme est toujours capable de pire !

Cette magnifique famille d'esclaves va bcp me manquer 🥺

Commenter  J’apprécie          82
Fuir la colline aux esclaves / Les larmes d..

Quelle belle lecture. Après avoir lu les critiques, j'avais peur d'être déçue car les lecteurs disaient qu'ils n'avaient pas retrouvé tout de suite les personnages du premier volume auxquels je m'étais attachée, que ce n'était pas vraiment une suite... Mais, rassurez-vous, on est, dès les premières pages, happé par le personnage de James et les personnages qui gravitent autour de lui. On est charmé, et apeuré, pour le petit Pan. On est touché par le dévouement de Robert, Henry, Addy et bien d'autres.

L'auteure écrit magnifiquement bien et arrive à nous faire vivre la terreur vécue par les esclaves noirs. Cette période, tellement horrible qu'elle nous semble irréelle.

Cette lecture est un vrai coup de cœur car elle montre comment l'entraide, au péril de la vie, peut surpasser toute discrimination. C'est une belle leçon de vie et d'espoir.
Commenter  J’apprécie          80
Fuir la colline aux esclaves / Les larmes d..

Les larmes de la liberté est la suite de La colline aux esclaves dont je n'avais pas du tout apprécié l'aspect invraisemblable de quelques situations comme vous le savez déjà probablement si vous me lisez. Vous avez certainement lu également que je me suis retrouvée avec ce second roman sans l'avoir cherché car la bibliothécaire l'a remis dans les mains de ma soeur lorsqu'elle est allée avec ma fille à la bibliothèque pour récupérer notamment deux autres romans Charleston que j'avais suggérés à l'achat. Et elle a bien fait car j'ai beaucoup aimé cette suite "Les larmes de la liberté". Il est très réussi !

Il n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier roman. Le second est très compréhensible sans cela, mais il est vrai que cela peut aider à mieux appréhender le contexte et connaître toute l'histoire antérieure si le coeur vous en dit.

Ici, l'histoire qui se passe au début du 19ème siècle se focalise sur le personnage de Jamie, le fils de Marshall, propriétaire héritier d'une plantation, et de Belle, une mulâtre esclave. Je ne dirais pas ici les raisons qui mène Jamie dans la ville de Philadelphie pour ne pas spolier celles qui voudraient lire le premier roman. Jamie, du fait qu'il a été conçu par une mulâtre et malgré qu'il soit blanc, risque d'être découvert parce qu'il a la particularité reconnaissable d'avoir un oeil aveugle. Cela le rend facilement identifiable par les terribles contremaîtres qui le recherchent et cela peut durer toute une vie. Les esclaves en fuite ne le savent que trop bien et Jamie est désormais considéré comme l'un d'entre eux bien qu'il ait été élevé tout à fait comme un blanc jusqu'à sa fuite parce que son père veut le vendre comme esclave. C'est pour cette raison qu'il doit passer sa vie à taire ses origines et sa véritable identité, notamment pour ne jamais être considéré autrement qu'un blanc et pouvoir vivre en liberté. A treize ans, il est totalement apeuré dans sa fuite lorsqu'il trouve de l'aide auprès d'un esclave prénommé Henry ayant fuit lui aussi et vivant dans la peur également d'être découvert un jour. Quinze ans plus tard, Henry se cache toujours vivant éloigné de son fils Pan et de sa femme s'aventurant uniquement à aller les voir une fois par semaine. Mais sa femme malade, bien qu'il en rejetait l'idée, finit par décéder. Henry n'a alors pas d'autres solutions que de confier Pan âgé de douze ans à Jamie dont la nouvelle identité après avoir été celle de James Smith, est devenu légalement celle de James Burton, un homme notable qui donne des cours de dessin. Pan se plait dans sa nouvelle vie de domestique où tous ses besoins sont satisfaits comme jamais. James et Pan s'attachent fortement l'un à l'autre. C'est la curiosité surprenante du garçon, son côté vif et joyeux qui plaisent beaucoup à James. Pan, lui, est en admiration devant son maître qui le protège et dont il apprécie l'humour et la chaleur. Mais voilà que Pan qui souhaitait offrir un second perroquet à son maître pour le rendre de nouveau heureux, défit l'interdiction de son père qu'il a pourtant suffisamment entendue, de s'approcher du port car il risquait grandement d'être enlevé pour être vendu comme esclave. Ce qui va se produire évidemment. A partir de ce moment, l'histoire de James nous sera racontée, dévoilant l'évolution de sa vie depuis son arrivée à Philadelphie jusqu'à son ascension et devenir James Burton pour ensuite le suivre dans sa recherche pour retrouver Pan, ce qui va le mettre face à ses pires cauchemars car il risque d'être découvert.

C'est une histoire si prenante et qui monte tant en puissance que l'on s'inquiète vraiment pour nos héros. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé leur personnalité : Pan est un garçon touchant par sa candeur, sa fraîcheur de coeur et d'esprit, et James est un héro très intéressant dans son évolution personnel avec une pointe d'humour bienvenue et agréable. Certains personnages secondaires sont très attachants également. Par ailleurs, j'ai trouvé original le thème du roman par rapport au regard porté sur l'esclavagisme et la place à trouver lorsque l'on est métisse, particulièrement comme dans la situation de James où on a été élevé et considéré comme blanc et libre par certains, et est pourtant résolument un noir-esclave de sang pour d'autres. De plus, lui-même possède ses propres préjugés sur les noirs qu'il considère comme inférieurs de par l'éducation qu'il a reçu de sa grand-mère blanche qui ignorait, si mes souvenirs sont bons, qu'il était l'enfant d'une mulâtre. Il est alors très intéressant de voir comme son regard va évoluer de par le fait qu'il vit tour à tour deux situations opposées, celle de penser et se sentir blanc et celle d'être considérée et traitée comme un esclave. Pour finir, ce roman évoque aussi une passion contrariée que James va vivre avec une jeune femme de la haute société.

Les larmes de la liberté est une histoire forte, poignante et passionnante qui réservent de belles surprises et de très beaux personnages qui pour survivre et/ou aider ceux qui sont asservis sont amenés à se dépasser devant l'adversité en devenant de véritables héros agissant dans l'humilité et l'altruisme le plus total.

Un très bon roman coup de coeur !!!

www.ladyromance.over-blog.com
Commenter  J’apprécie          80
La Colline aux esclaves

La colline aux esclaves a été écrit par Kathleen Grissom qui s’est laissée emporter par l’univers que dégageait une ancienne demeure qu’elle rénovait et qui se nommait « La colline aux esclaves ». C’est donc dans un monde impitoyable, terrible et bouleversant que l’imagination de l’auteure nous plonge.



La plume de l’auteure est agréable mais contient des mots d’une triste et ancienne réalité, celle de l’esclavagisme. Les points de vues alternent celle de Lavinia et de Belle. Cette dernière étant la mère adoptive de Lavinia. Elle apporte certaines explications que ne peut savoir sa fille.



A l’âge de sept ans, Lavinia, a perdu ses parents ainsi que la mémoire. Elle est recueillie par une famille bourgeoise qui détient des esclaves et ce sont ces derniers sa nouvelle famille. Mais la petite, surnommée Abinia, évolue dans un endroit où elle est entourée de personnes à la peau noire alors qu’elle a la peau blanche et est rousse. Ignorante, elle ne comprend pas ce que subit sa famille de coeur et pourquoi sa différence la privilégie davantage.



Lavinia a vécu de terribles événements ce qui, par conséquent, la rendent assez bébé et très peureuse. Elle recherche en outre, à tout prix, une famille à qui se raccrocher. Elle souhaite que les esclaves qui s’occupent d’elle soit fiers et prend ses tâches à la cuisine et à la maison très à coeur. Cette petite, qui est trop gentille, est très attachante même si elle est très discrète. J’ai aimé lire son évolution puisque, en effet, nous la voyons grandir dans un foyer assez particulier. Elle passe d’une petite fille, à une jeune fille puis à une jeune femme. Petit à petit elle prend conscience de ce qui se trame à La colline aux esclaves. Plus d’une vingtaine d’années défilent dans le roman ! Ce qui parfois m’a étonnée et même embêtée car nous avons par exemple l’impression qu’en quelques pages nous vivons deux Noël. Aussi, les passages terribles, tragiques et tristes s’enchaînent. Ce que vivent les esclaves est imaginable tant la cruauté est constamment présente.



La colline aux Esclaves est un roman très touchant et bouleversant. Il nous révolte également devant la méchanceté et l’inhumanité de certains personnages alors que d’autres nous prouvent que l’amour existe bel et bien encore dans ce monde si cruel. Alors qu’au début j’ai eu du mal à me mettre dans l’histoire, passé la moitié, j’ai été davantage prise par le livre. Je ne peux que vous conseiller La colline aux esclaves, une lecture déchirante et surprenante par bien des aspects.
Lien : https://paroledelea.wordpres..
Commenter  J’apprécie          80
La Colline aux esclaves

e viens de refermer la dernière page de "La colline aux esclaves", et je suis émue aux larmes. Ce livre m'a beaucoup touché. J'ai aimé découvrir l'histoire de Lavinia dans cette plantation de tabac en Virginie.

Je me suis tout de suite attachée à cette petite fille qui vient de perdre ses parents, et qui arrive d'Irlande, seule au monde. Elle est tout de suite confiée aux domestiques de la plantation, qui vont devenir sa famille. Elle est attachante, serviable, et malgré ses cheveux roux et sa peau pleine de tâches de rousseur, elle va finir par se sentir comme chez elle. Mais en grandissant, elle va peu à peu se rendre compte de la différence de leur couleur de peau, et ce que cela implique. Sa peau blanche lui ouvrira les portes d'un monde nouveau, un monde différent, privilégié.



En plus de suivre la vie de Lavinia, on va découvrir les conditions de vie des esclaves dans une plantation à la fin de 18ème siècle. La condition d'esclaves me révoltent toujours : ils ne s'appartiennent même pas eux-même, en sont réduits à obéir sans condition. Ils sont mal-nourris, mal-considérés, fatigués. Mais j'ai beaucoup aimé les sentiments qui se lient entre eux, l'amour qu'ils se donnent les uns les autres. Ils sont unis, et vivent en communauté, ensemble. Il y a un contraste saisissant entre l'amour et la joie qui les lient, et la solitude de leurs maitres.



Au niveau du style d'écriture, on a un texte fluide, facile à lire, qui permet de s'immerger totalement dans l'histoire. Les chapitres sont courts, et je les ai enchainés sans discontinuer. Je me disais : "encore un chapitre, et puis un autre..." et même si je ne voulais pas terminer le livre trop vite tant j'étais bien dedans, les pages se tournaient toutes seules.



L'histoire de Livinia, de sa mama, de son papa Georges, de Belle à qui elle a été confiée, m'a chamboulée. Ce livre a été une très belle découverte et est, à mon sens, à la hauteur des grandes sagas qui marquent.

Livre à découvrir absolument !
Lien : http://les-lectures-d-helene..
Commenter  J’apprécie          80
C'était notre terre

Graou tout le monde !

Une petite histoire sur les amérindiens comme je les aime avec des vérités sur ce peuple trop peu étudié. Avec des valeurs incroyables et un contact avec la nature inégalée.



On est en 1863 au cœur de la tribu des Crow avec une jeune femme au nom de : Va-la-première. Celle-ci vit paisiblement avec pour rêve de s’unir avec Gros-nuage. Malheureusement ce jeune guerrier amoureux des chevaux va décéder lors d’une chasse. Désemparée et désespérée mais également pour protéger sa famille, elle va se rapprocher d’Abe Farwell, un vendeur de fourrures qui va la renommer : Mary. Un soir, un groupe de marchands ivres va faire un carnage et tuer les hommes Nakota et violer les femmes. Face à l’indifférence et à l’inaction de ceux qui l’entourent, elle va prendre les armes et sauver les femmes.



Un excellent roman, dans un village Crow avec des traditions et des rêves de liberté plein la tête. Mary va se retrouver dans cette vie assez triste et monotone, avec un mari qui essaye d’échapper à ses envies de boisson, mais surtout elle cherche à renouer les liens entre les différents peuples et à concilier ses enfants à la vie de métisse. On a peur pour elle, on essaye de comprendre ses décisions et on en veut tellement à ces colons de détruire ce qu’il reste de cette tribu. Vous savez comme j’aime ces livres, qui contient cette part d’horreur, avec les traitements sur la nature et les hommes. N’hésitez pas à découvrir ce fabuleux roman immersif qui laisse la place aux femmes, à leurs envies et à leur liberté.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70
La Colline aux esclaves

C'est un roman pragmatique, écrit avec intelligence.

Il n'est plus d'actualité, mais c'est une petite pépite trouvé dans un vide grenier. Il m'a captivé jusqu'à la fin.

Les chapitres alternés entre Lavinia et la vision de sa vie de petite fille orpheline, jusqu'à un âge adulte de femme marié soumise à son mari autoritaire et raciste. Et ceux de Belle ou la réalité des faits sont cruels et douloureux pour une femme née d'un père blanc et d'une mère noire, dans cette partie des Etats-Unis où les droits fondamentaux sont tous sans exception bafoués, méprisés jusqu'à parfois aller jusqu'à la mort.

Tous les protagonistes sont touchants, plein d'amour, d'intelligence sans pour autant être larmoyants, juste la dure réalité de la vie de cette population opprimée et courageuse.

Dur de les laisser derrière pour rencontrer d'autres personnages, d'autres romans, mais vraiment un bon moment passé avec eux, je recommande la plume de Kathleen Grissom.
Lien : https://labiblidevilene.wixs..
Commenter  J’apprécie          70
Fuir la colline aux esclaves / Les larmes d..

Lorsque James Pyke fuit sa maison et sa famille pour sauver sa vie et ne pas être vendu comme esclave il trouve refuge vers Philadelphie. Il trouvera de l'aide auprès d'Henry, ancien esclave et il sera prit comme apprenti et assurera sa survie et sa prospérité loin de chez lui.

Lorsqu'henry réapparaîtra dans sa vie des années plus tard pour lui confier son fils Pan, James ne se doute pas que tout son univers va s'en retrouver bouleverser et qu'il va devoir affronter les démons de son passé !



J'avais adoré le premier opus, la colline aux Esclaves et j'étais contente de retrouver la plume de l'auteure. Nous suivons cette fois ci essentiellement James, le fils de Belle une vingtaine d'années plus tard et nous avons des nouvelles des autres protagonistes que très brièvement. James, bien installé dans la haute société de Philadelphie, prospère dans son travail, artiste respecté et célibataire convoité voit son ascendance noire remettre tout en question. Une seconde partie haletante et pleine d'émotions que j'ai littéralement dévoré !

J'espère que l'auteure sortira d'autres romans car j'adore vraiment son univers !!!

Commenter  J’apprécie          72
La Colline aux esclaves

Curieuse de découvrir ce roman depuis très longtemps, j'ai passé un bon moment de lecture, même si j'ai trouvé l'ensemble un peu inégal.

Le roman débute lorsque nous rencontrons Lavinia. Alors que ses parents sont morts dans la traversée qui les amenait d'Irlande aux Etats-Unis, elle est "recueillie" comme main-d'oeuvre à la plantation de tabac de James Pyke, capitaine du navire sur lequel elle se trouvait. Âgée de 7 ans, la petite fille grandit parmi les domestiques de couleurs, qui deviennent sa famille. Pour moi, cette première partie m'a semblé longue : on apprend à connaître les personnages, ceux qui élèvent Lavinia mais aussi ceux qui occupent la "grande maison". La condition des esclaves noirs des plantations est abordée, mais vraiment en arrière-plan. Ce n'est seulement que lorsque Lavinia devient adolescente qu'un tournant est apporté au roman : le rythme est plus enlevé, on aborde des thématiques plus intéressantes, la tension monte tout doucement. Cette seconde partie m'a plus plu, j'ai vraiment été prise dans l'intrigue de ce roman et j'avais hâte d'y revenir.

Une bonne lecture donc, surtout grâce à la seconde moitié du roman qui était passionnante. J'aurai toutefois apprécié que certains aspects et thèmes de ce roman soient plus développés, tout comme la fin.
Commenter  J’apprécie          70
La Colline aux esclaves

Ca a été une merveilleuse lecture, très émouvante. Le récit est très fluide, les pages défilent alors que l’histoire se met en place tout doucement. La tension monte doucement pour finir sur un récit haletant sur les cent dernières pages.



J’ai vraiment beaucoup aimé les personnages de cette histoire, tout particulièrement Lavinia, notre héroïne, qui était très attachante et très touchante. Elle a une candeur qui ne la quitte jamais vraiment, même une fois devenue adulte. J’ai adoré voir les relations qu’elle développe avec tous les personnages qui l’entourent, cette solidarité qui va tous les unir.



Les personnages secondaires sont tout aussi captivants et incroyablement bien construits, aussi bien les personnages bienveillants que les personnages malveillants. Tous sont très crédibles, tout le monde n’est pas 100% gentil ou 100% méchant, on trouve des nuances en chacun.



J’ai également beaucoup aimé comment le thème de la ségrégation raciale est abordée dans ce récit. Plutôt que d’en faire un récit incroyablement moralisateur dans lequel les différences de traitement entre les blancs et les noirs seraient sans cesse soulignées, on trouve un récit où la ségrégation est sous-jacente à chaque moment, mais n’est jamais le sujet principal de l’histoire. C’était très bien fait.



Evidemment, si vous aimez les récits historiques, je vous conseille chaudement celui-là, il se lit vraiment bien et ne laisse pas indifférent.
Commenter  J’apprécie          71
La Colline aux esclaves

Il y a des périodes historiques que j'apprécie de voir traitées dans des romans (même s'il s'agit de périodes les sombres). Tel est le cas dans ce livre de Kathleen Grissom qui aborde la période où l'esclavage sévissait aux États-Unis.

Certains chapitres sont narrés par Lavinia. Il s'agit d'une fille blanche qui, a la mort de ses parents, a été recueilli par le maître des plantations (alias le capitaine). Elle est amenée au quartier des esclaves mais sera libérée une fois jeune adulte du fait de sa couleur de peau. La jeune fille atterrit dans la case de Mama Mae qui s'en occupe conjointement avec Belle. Cette dernière est la deuxième narratrice de La colline aux esclaves. Elle est la fille illégitime du capitaine et a été aussi recueilli enfant par Mama Mae. Tous vivent ensemble et travaillent à la maison du capitaine. J'ai apprécié ce choix narratif qui permet de nuancer quelques peu le point de vue car les ressentis diffèrent selon la vision d'un enfant ou d'un adulte. Le récit permet de se rendre compte de ce que pouvait être la vie à la plantation en tant qu' esclave mais aussi du côté des propriétaires où la femme blanche est également considérée comme un objet.

Le choix du personnage de Lavinia m'a également séduite et je l'ai trouvé fort intéressant. En effet, de par son passé et de par sa couleur de peau elle va être des deux côtés de la barrière à savoir tantôt esclave, tantôt maître.

A ma grande surprise j'ai lu La colline aux esclaves en trois jours seulement alors qu'il fait presque 800 pages. Je l'ai littéralement dévoré. Outre l'histoire en elle-même, l'écriture de Kathleen Grissom m'a subjugué. Cela a été aussi le cas des personnages auxquels je me suis beaucoup attachée. Je suis passé par toutes les émotions avec eux au fil des situations qu'ils ont vécu.

Grâce à La Colline aux esclaves je clôture mon bilan livresque que de mars en beauté. Véritable coup de cœur, je conseille à tout le monde de découvrir ce merveilleux roman.
Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Kathleen Grissom (1153)Voir plus

Quiz Voir plus

Couleur: Violet

Cette variété de quartz violet est utilisée en joaillerie et classée comme pierre fine. Elle se nomme:

Jade
Rubis
Améthyste

8 questions
40 lecteurs ont répondu
Thèmes : couleur , violet , culture générale , littérature , cinema , art , peintureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}