Critiques de Florence Mendez (52)
Je crois que je suis passée totalement à côté de ce roman dont je n'ai lu que des critiques élogieuses.
Je n'ai pas compris si c'était du 1er degrés ou une caricature.
Le sujet aurait pu faire un bon livre mais je n'ai pas aimé le côté vulgaire qui n'apporte rien, les personnages peu attachants et qui n'ont pas d'alchimie entre eux.
Bref, ce n'était pas pour moi
Je n'ai pas compris si c'était du 1er degrés ou une caricature.
Le sujet aurait pu faire un bon livre mais je n'ai pas aimé le côté vulgaire qui n'apporte rien, les personnages peu attachants et qui n'ont pas d'alchimie entre eux.
Bref, ce n'était pas pour moi
J'ai adoré le style franc de l'écriture, trash, tellement vrai et actuel. Ça ne me rassure pas sur les milieux du dark web que je ne maîtrise pas mais suis sure que tout est documenté et qu'on doit pouvoir voir sur le web ce dont vous parlez. Merci Florence Mendez pour ce merveilleux moment de lecture qui m'a bien sorti de mon quotidien.
Après quinze vaines minutes d’attente sur le quai du métro, je tressaille en entendant cette douce voix qui me signale dans les haut-parleurs que le trafic est interrompu suite à un accident grave de voyageur et m’enjoint de prendre une correspondance ou mes pieds pour rentrer chez moi.
Accident de parcours donc sur mon trajet comme avec cette lecture.
Pourtant j’avais tout bien planifié, pour une journée qui me promettait 2h30 dans le métro et de l’attente, ce roman, qui raconte une tentative de suicide ratée sous ce moyen de transport me paraissait tout indiqué.
Dès les premières lignes (pas celles du métro cette fois), je regrette mon choix, mais c’est trop tard, je suis déjà assise dans la rame, il n’est plus possible de faire machine arrière…
Le style trash et assez vulgaire me rebute d’entrée. Je finis par m’y faire, mais je n’ai pas ressenti d’attachement pour les personnages. Le livre étant écrit par une autrice de one-man show, j’espérais au moins que ce livre me ferait rire, mais non, j’ai à peine esquissé quelques sourires…
Il y a des scènes volontairement choquantes que j’ai trouvées gratuites (comme si l’autrice s’était dit ah ouais, c’est bien dégueu ça, je vais le mettre. Et puis, qu’est-ce que je pourrai bien rajouter pour pousser le curseur encore un peu plus loin ?), …
J’ai regretté cette volonté de provoquer à tout crin, je n’ai pas compris le but, ce n’est pas au service de l’histoire. L’effet a été de m’agacer et de me donner envie de partir en courant pour sauter à pieds joints dans le dernier métro. Résultat, je me suis hâtée d’oublier ces scènes, avec une efficacité redoutable puisque j’ai déjà tout oublié après 15 jours.
C’est dommage, le scénario était original, il y avait une bonne idée de départ avec des personnages hauts en couleur : Daphné qui se cherche un tueur pour la suicider après plusieurs tentatives ratées (d’autant que le tueur à gages s’avère débutant et gaffeur hors-norme -dans un genre Gaston puissance 1000), une ancienne psychiatre reconvertie en psychothérapeute après ses ennuis avec la justice, et des flics, un peu … particuliers.
Des sujets intéressants sont abordés (homosexualité, l’influence du porno trash sur la sexualité des jeunes, féminisme, dark web, violences intra-familiales) mais la forme qui ne m’a pas convaincue est venue gâcher les messages. Les ingrédients étaient là mais la mayonnaise n’a pas pris en ce qui me concerne (dommage j’adore la mayonnaise).
Le genre est assez inclassable et la fin toute rose assez déroutante : rose pour un cœur mi-guimauve, mi-entrailles à l’air tout sanguinolent !
Il est tard, le métro me ramène chez moi, timing parfait, j’en suis aux dernières pages, ouf !.
Bonne nouvelle ! j’en ai fini moi aussi de cette histoire et de ce billet et ce n’est pas Daphné qui viendra me contredire puisque Bonne nouvelle est le nom de la station qu’elle a choisi pour mettre fin à ses jours !
Accident de parcours donc sur mon trajet comme avec cette lecture.
Pourtant j’avais tout bien planifié, pour une journée qui me promettait 2h30 dans le métro et de l’attente, ce roman, qui raconte une tentative de suicide ratée sous ce moyen de transport me paraissait tout indiqué.
Dès les premières lignes (pas celles du métro cette fois), je regrette mon choix, mais c’est trop tard, je suis déjà assise dans la rame, il n’est plus possible de faire machine arrière…
Le style trash et assez vulgaire me rebute d’entrée. Je finis par m’y faire, mais je n’ai pas ressenti d’attachement pour les personnages. Le livre étant écrit par une autrice de one-man show, j’espérais au moins que ce livre me ferait rire, mais non, j’ai à peine esquissé quelques sourires…
Il y a des scènes volontairement choquantes que j’ai trouvées gratuites (comme si l’autrice s’était dit ah ouais, c’est bien dégueu ça, je vais le mettre. Et puis, qu’est-ce que je pourrai bien rajouter pour pousser le curseur encore un peu plus loin ?), …
J’ai regretté cette volonté de provoquer à tout crin, je n’ai pas compris le but, ce n’est pas au service de l’histoire. L’effet a été de m’agacer et de me donner envie de partir en courant pour sauter à pieds joints dans le dernier métro. Résultat, je me suis hâtée d’oublier ces scènes, avec une efficacité redoutable puisque j’ai déjà tout oublié après 15 jours.
C’est dommage, le scénario était original, il y avait une bonne idée de départ avec des personnages hauts en couleur : Daphné qui se cherche un tueur pour la suicider après plusieurs tentatives ratées (d’autant que le tueur à gages s’avère débutant et gaffeur hors-norme -dans un genre Gaston puissance 1000), une ancienne psychiatre reconvertie en psychothérapeute après ses ennuis avec la justice, et des flics, un peu … particuliers.
Des sujets intéressants sont abordés (homosexualité, l’influence du porno trash sur la sexualité des jeunes, féminisme, dark web, violences intra-familiales) mais la forme qui ne m’a pas convaincue est venue gâcher les messages. Les ingrédients étaient là mais la mayonnaise n’a pas pris en ce qui me concerne (dommage j’adore la mayonnaise).
Le genre est assez inclassable et la fin toute rose assez déroutante : rose pour un cœur mi-guimauve, mi-entrailles à l’air tout sanguinolent !
Il est tard, le métro me ramène chez moi, timing parfait, j’en suis aux dernières pages, ouf !.
Bonne nouvelle ! j’en ai fini moi aussi de cette histoire et de ce billet et ce n’est pas Daphné qui viendra me contredire puisque Bonne nouvelle est le nom de la station qu’elle a choisi pour mettre fin à ses jours !
Aimant l'humoriste ainsi que la personne engagée qu'elle est par ailleurs, c'est en suivant Florence Mendez sur les réseaux sociaux que j'ai appris qu'elle écrivait un roman, et qu'elle l'écrivait vite. Ce dernier point me rendait méfiant, mais sans doute était-ce une manifestation de jalousie de ma part.
L'autrice va droit au but mais avec finesse et intelligence, mettant en scène des personnages peu nombreux mais "vrais" au sein d'une intrigue relativement simple mais non dénuée de surprises.
Beaucoup comme moi lèveront à un moment ou un autre les yeux de leur livre, avec une larme peut-être, car il y a énormément matière à se reconnaître dans les tourments et les prises de conscience des protagonistes.
Un livre beau, dur et drôle, comme sa "maman".
L'autrice va droit au but mais avec finesse et intelligence, mettant en scène des personnages peu nombreux mais "vrais" au sein d'une intrigue relativement simple mais non dénuée de surprises.
Beaucoup comme moi lèveront à un moment ou un autre les yeux de leur livre, avec une larme peut-être, car il y a énormément matière à se reconnaître dans les tourments et les prises de conscience des protagonistes.
Un livre beau, dur et drôle, comme sa "maman".
Je connais Florence personnellement et je connais donc sa plume, sa si belle plume. Mais bon, une plume, même magnifique, ça ne fait pas tout... Par contre, quand en plus d'une plume, une réelle histoire est présente dès le debut, là, on se dit "ah ouais quand même...". Finalement j'ai lu presque d'une traite cet ouvrage et j'en suis presque déçue car j'aurais voulu que ce moment dure encore et encore. J'ai adoré l'histoire très originale, le style, j'ai même pleuré (j'avoue). Bref, je ne peux que conseiller, allez-y !!!!
Je ne sais pas comment faire cette chronique, parce que...parce que déjà, j'adore Florence Mendez, j'admire l'humoriste, et j'admire cette personne, son courage, son propos, son humanité si pure !
Il était évident que j'achète et lise son livre.
Son livre...je ne saurais pas identifier le pourquoi je n'ai pas eu le ptit "plus" qui amène au coup de coeur, mais franchement est-ce bien grave ? non, parce que j'ai passé un bon moment de lecture, les personnages sont attachants, la structure narrative est ingénieuse, on a du rythme, du suspense, de l'humour, de l'émotion, il y a des sujets tel que les maladies mentales, le suicide qui sont bien traités, avec justesse sans lourdeur (c'était ma crainte au départ, mais c'est bien dosé, bien fait, c'est parfait) (d'après ma sensibilité personnelle).
Ce que j'ai adoré le plus, c'est ce talent pour rendre ses personnages si réalistes (presque proches du cinéma, ce que je veux dire, c'est que je les visualisais sans problèmes, entre leur manière de parler et la psychologie, c'est parfaitement maîtrisé, et j'adore) !
Bravo et ça me donne envie d'aller voir son spectacle !
Il était évident que j'achète et lise son livre.
Son livre...je ne saurais pas identifier le pourquoi je n'ai pas eu le ptit "plus" qui amène au coup de coeur, mais franchement est-ce bien grave ? non, parce que j'ai passé un bon moment de lecture, les personnages sont attachants, la structure narrative est ingénieuse, on a du rythme, du suspense, de l'humour, de l'émotion, il y a des sujets tel que les maladies mentales, le suicide qui sont bien traités, avec justesse sans lourdeur (c'était ma crainte au départ, mais c'est bien dosé, bien fait, c'est parfait) (d'après ma sensibilité personnelle).
Ce que j'ai adoré le plus, c'est ce talent pour rendre ses personnages si réalistes (presque proches du cinéma, ce que je veux dire, c'est que je les visualisais sans problèmes, entre leur manière de parler et la psychologie, c'est parfaitement maîtrisé, et j'adore) !
Bravo et ça me donne envie d'aller voir son spectacle !
Je connaissais Florence Mendez pour ses talents d'humouriste, pour ses prises de paroles courageuses et nécessaires. Elle prend la parole sur des sujets importants. Là où les gens se taisent, elle parle à haute voix. Alors j'ai acheté son livre, livre d'une justesse parfaite. Ce roman parle de féminisme, santé mentale, et ce, sous le spectre de l'humour. Elle a réussi à faire de sujets tabous quelque chose de presque "drôle". Cœur sur elle
Pour poursuivre mon souhait de découvrir divers univers de livres et de les alterner avec Accident de personne ... je suis servie!
Surprenant, caustique, touchant, percutant, loufoque avec une pointe de cru...auté !
Je recommande ce savoureux mélange créé par Florence MENDEZ que je découvre .
Abordant plusieurs thèmes dont le mal-être et la dépression, le regard porté sur soi à partir de celui qu'on a subi par "l'extérieur", mais aussi grâce aux autres pour réussir à se dépasser, au- delà de ce que l'on aurait pu imaginer soi-même...
En attente de découvrir d'autres ouvrages !
Surprenant, caustique, touchant, percutant, loufoque avec une pointe de cru...auté !
Je recommande ce savoureux mélange créé par Florence MENDEZ que je découvre .
Abordant plusieurs thèmes dont le mal-être et la dépression, le regard porté sur soi à partir de celui qu'on a subi par "l'extérieur", mais aussi grâce aux autres pour réussir à se dépasser, au- delà de ce que l'on aurait pu imaginer soi-même...
En attente de découvrir d'autres ouvrages !
Florence Mendez vit dans un univers qu'elle a rendu aussi drôle qu'intelligent. Avec autant de bienveillance que de révolte.
Pour ceux qui ne la connaissent pas encore comme humoriste, foncez la voir !
Pour ceux qui ne la connaissent pas encore comme autrice, foncez la lire !
La plupart des critiques concernant "Accident de personne" décrivent cette puissance d'attraction qui nous colle aux pages du début à la fin. C'est indéniable ! Les chapitres s'enchaînent, le temps est mis sur pause le temps que l'on finisse le roman. Car oui, autant prévenir ses futur.es lecteurxices (ce mot est d'elle), c'est le genre de roman qu'on ne lâche pas tant qu'on ne l'a pas fini.
Chaque chapitre est un plongeon dans la psychologie des personnages où la réalité frôle la fiction et rend chaque situation toujours plus plausible et vraie. On y retrouve même des morceaux de Florence dans l'héroïne principale.
L'intrigue est tellement bien ficelée qu'on commence par des "Attends, mais là, c'est bizarre vu que..." et on finit par des "Rolala, elle avait pensé à tout ! C'était fait exprès le...".
Touchant, terriblement drôle, cru, sincère, trash, réfléchi, percutant et troublant. Qu'est-ce que vous voulez de plus ?
Surprenant jusqu'à la dernière ligne ! Dévorez-le ! Vite ! Maintenant !
Pour ceux qui ne la connaissent pas encore comme humoriste, foncez la voir !
Pour ceux qui ne la connaissent pas encore comme autrice, foncez la lire !
La plupart des critiques concernant "Accident de personne" décrivent cette puissance d'attraction qui nous colle aux pages du début à la fin. C'est indéniable ! Les chapitres s'enchaînent, le temps est mis sur pause le temps que l'on finisse le roman. Car oui, autant prévenir ses futur.es lecteurxices (ce mot est d'elle), c'est le genre de roman qu'on ne lâche pas tant qu'on ne l'a pas fini.
Chaque chapitre est un plongeon dans la psychologie des personnages où la réalité frôle la fiction et rend chaque situation toujours plus plausible et vraie. On y retrouve même des morceaux de Florence dans l'héroïne principale.
L'intrigue est tellement bien ficelée qu'on commence par des "Attends, mais là, c'est bizarre vu que..." et on finit par des "Rolala, elle avait pensé à tout ! C'était fait exprès le...".
Touchant, terriblement drôle, cru, sincère, trash, réfléchi, percutant et troublant. Qu'est-ce que vous voulez de plus ?
Surprenant jusqu'à la dernière ligne ! Dévorez-le ! Vite ! Maintenant !
J'ai adoré ce roman que j'ai lu trop vite à mon goût. J'ai été tenue par le suspens, touchée par les personnages. La fin m'a ému, les remerciements m'ont achevé, c'était à l'image de ce roman: drôle et émouvant. Après avoir vu son spectacle on savoure quelques clins d'oeil propres à l'autrice. Mention spéciale au personnage de Gérald dont les caractéristiques et le destin m'ont fait beaucoup rire. Bravo.
Un roman qui se dévore très rapidement et qui m'a captivée. Autant pour ses personnages, la profondeur de sa psychologie que son intrigue, j'ai été séduite.
J'ai été prise ses thèmes assez difficiles que l'auteure aborde avec véracité et également un humour (souvent noir) qui m'a beaucoup plu. Par des faits, des situations ou encore certaines parties de dialogues, l'auteure nous donne à sourire alors même que le contexte ne s'y prête pas forcément. C'est justement dosé et ça apporte une jolie note de légèreté.
Une histoire qui nous parle d'envie de suicide sans y parvenir. Parce qu'elle ne se sent pas à sa place, parce qu'elle a un vécu difficile. Daphnée, une jeune femme qui va vous surprendre.
Martin, qui a subit un père castrateur va, sur le Dark Web se donner une assurance de folie. Une fois confronté aux conséquences de ses actes, il nous apparait être un jeune homme profondément sensible.
Deux personnages centraux que j'ai trouvés très bien construits et très attachants dans leurs fêlures et leur courage. Ils vont mutuellement s'aider durant les dix jours qu'il leur reste avant le passage à l'acte. Ils seront touchants et aussi surprenants.
La santé mentale de ses deux êtres mais aussi des autres protagonistes qui gravitent autour d'eux. Une psychanalyste qui s'est fait abuser et en subit les conséquences. Ces tueurs du Dark Web dont on ne soupçonnerait pas la folie meurtrière dans leur vie publique.
Un soupçon d'intrigue policière aussi avec ce flic écarté qui pourtant mènera ses propres investigations pour ne pas être injustement accusé.
On sent que chaque étape, acte, passif ou encore geste a été longuement pensé. Rien n'est de trop et pourtant beaucoup de choses sont dites. Un récit court mais très fourni.
J'ai adoré.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
J'ai été prise ses thèmes assez difficiles que l'auteure aborde avec véracité et également un humour (souvent noir) qui m'a beaucoup plu. Par des faits, des situations ou encore certaines parties de dialogues, l'auteure nous donne à sourire alors même que le contexte ne s'y prête pas forcément. C'est justement dosé et ça apporte une jolie note de légèreté.
Une histoire qui nous parle d'envie de suicide sans y parvenir. Parce qu'elle ne se sent pas à sa place, parce qu'elle a un vécu difficile. Daphnée, une jeune femme qui va vous surprendre.
Martin, qui a subit un père castrateur va, sur le Dark Web se donner une assurance de folie. Une fois confronté aux conséquences de ses actes, il nous apparait être un jeune homme profondément sensible.
Deux personnages centraux que j'ai trouvés très bien construits et très attachants dans leurs fêlures et leur courage. Ils vont mutuellement s'aider durant les dix jours qu'il leur reste avant le passage à l'acte. Ils seront touchants et aussi surprenants.
La santé mentale de ses deux êtres mais aussi des autres protagonistes qui gravitent autour d'eux. Une psychanalyste qui s'est fait abuser et en subit les conséquences. Ces tueurs du Dark Web dont on ne soupçonnerait pas la folie meurtrière dans leur vie publique.
Un soupçon d'intrigue policière aussi avec ce flic écarté qui pourtant mènera ses propres investigations pour ne pas être injustement accusé.
On sent que chaque étape, acte, passif ou encore geste a été longuement pensé. Rien n'est de trop et pourtant beaucoup de choses sont dites. Un récit court mais très fourni.
J'ai adoré.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
Première critique pour moi c'est dire l'enthousiasme suscité par ce livre!
J'ai adoré, je l'ai dévoré, je n'ai pas pu m'en détacher. Je n'ai qu'un conseil à vous donner, prévoyez une après-midi, déconnectez vous et laissez vous embarquer.
Le style est simple mais pas simpliste, l'histoire est folle mais de cette folie par laquelle on en peut que se laisser porter. Les personnages sont attachants, intrigants, exaspérant pour certains qui frôlent parfois le cliché voir qui le bousculent carrément, qui rentrent dedans du haut de leur bourrinitude. Mais quelle claque...
Derrière ses airs un peu gauche, parfois un peu télescopé, se cache une subtilité, une délicatesse (tmtc), une finesse qui m'a particulièrement émue. Dans la vie rien n'est parfait, et ce premier roman ne l'est pas, mais il tient toutes ses promesses et puis surtout, quand c'est parfait ça devient vite chiant, et là croyez moi, vous ne vous emmerderez pas une seule seconde. Un énorme coup de coeur
J'ai adoré, je l'ai dévoré, je n'ai pas pu m'en détacher. Je n'ai qu'un conseil à vous donner, prévoyez une après-midi, déconnectez vous et laissez vous embarquer.
Le style est simple mais pas simpliste, l'histoire est folle mais de cette folie par laquelle on en peut que se laisser porter. Les personnages sont attachants, intrigants, exaspérant pour certains qui frôlent parfois le cliché voir qui le bousculent carrément, qui rentrent dedans du haut de leur bourrinitude. Mais quelle claque...
Derrière ses airs un peu gauche, parfois un peu télescopé, se cache une subtilité, une délicatesse (tmtc), une finesse qui m'a particulièrement émue. Dans la vie rien n'est parfait, et ce premier roman ne l'est pas, mais il tient toutes ses promesses et puis surtout, quand c'est parfait ça devient vite chiant, et là croyez moi, vous ne vous emmerderez pas une seule seconde. Un énorme coup de coeur
Accident de Personne, c'est le genre de roman qu'on lit en une ou deux fois! ça se dévore! Peut-être pas parce que c'est l'histoire la plus originale du coin, ou parce que c'est la plus belle plume (ceci dit, l'une comme l'autre me convenaient très bien!), mais certainement parce que c'est fait pour "nous" parler.
On connait tous quelqu'un comme un ou plusieurs personnage(s) de cette affaire. Peut-être même que ce quelqu'un, c'est nous. Je n'ai jamais lu quelque chose d'aussi parlant pour ma génération, quelque chose de si ancré dans ma réalité.
Faire une remarque comme celle-ci doit sembler très égocentrique, mais ça n'est pas mon but. Ce que j'essaye de dire par là, c'est que la lecture va toucher. Il y a un avertissement au départ, sur la question du suicide -donc les personnes concernées par cette question sont prévenues. Néanmoins, l'intrigue ne tourne pas autour de ce sujet, et bien d'autres maux ou douleurs de la vie sont présentés (la violence sous toutes ses formes).
Sur une note plus personnelle, qu'il n'est pas forcément pertinent à lire et dévoile une partie de l'intrigue:
J'aimerais offrir Accident de Personne à des ami(e)s, mais j'ai peur que la lecture soit un peu difficile -sans parler des gens concernés par les violences et cruautés du livre (VSS, suicide, drogue, etc), il n'y pas vraiment de filtre. On embarque pour une aventure sinistre et intense, où toutes les émotions seront sollicitées. Incroyable. Merci à l'autrice, Florence Mendez.
On connait tous quelqu'un comme un ou plusieurs personnage(s) de cette affaire. Peut-être même que ce quelqu'un, c'est nous. Je n'ai jamais lu quelque chose d'aussi parlant pour ma génération, quelque chose de si ancré dans ma réalité.
Faire une remarque comme celle-ci doit sembler très égocentrique, mais ça n'est pas mon but. Ce que j'essaye de dire par là, c'est que la lecture va toucher. Il y a un avertissement au départ, sur la question du suicide -donc les personnes concernées par cette question sont prévenues. Néanmoins, l'intrigue ne tourne pas autour de ce sujet, et bien d'autres maux ou douleurs de la vie sont présentés (la violence sous toutes ses formes).
Sur une note plus personnelle, qu'il n'est pas forcément pertinent à lire et dévoile une partie de l'intrigue:
J'aimerais offrir Accident de Personne à des ami(e)s, mais j'ai peur que la lecture soit un peu difficile -sans parler des gens concernés par les violences et cruautés du livre (VSS, suicide, drogue, etc), il n'y pas vraiment de filtre. On embarque pour une aventure sinistre et intense, où toutes les émotions seront sollicitées. Incroyable. Merci à l'autrice, Florence Mendez.
Une lecture faite en seulement quelques heures, c'est dire à quel point j'ai été emportée par ma lecture.
L'écriture m'a fait peur au début car j'ai l'habitude de lire pour me détendre et donc, on ne va pas se mentir, le vocabulaire n'est pas forcément super recherché. J'ai eu peur de me perdre dans les personnages aussi. Et... Ca a été une très agréable surprise. Les personnages sont recherchés et à l'image des gens que l'on peut rencontrer, il me semble, tous les jours : des mysogines, des machos, des pauvres gars / filles qui n'ont pas eu l'éducation propice pour devenir des gens stables. J'ai reconnu dans chacun des personnages des caractères que j'adore et que j'exècre à la fois.
En ce qui concerne l'histoire, j'ai beaucoup aimé comment on traitait le thème de l'euthanasie, ce n'est pas larmoyant, et ce n'est pas stricte non plus. Le personnage doute, tente des choses... C'était vraiment bien. J'ai été émue par les retournements de situation et par les péripéties vécues.
Je ne suis qu'à moitié satisfaite de la fin en revanche. Je l'ai trouvée trop vite expédiée... Ca m'a empêchée d'en profiter pleinement et de ressentir les émotions attendues. Toutefois, ça reste une excellente lecture, rapide, avec une écriture originale, des personnages attachants... J'enchaîne les coups de cœur, j'ai peur pour mes prochaines lectures.
L'écriture m'a fait peur au début car j'ai l'habitude de lire pour me détendre et donc, on ne va pas se mentir, le vocabulaire n'est pas forcément super recherché. J'ai eu peur de me perdre dans les personnages aussi. Et... Ca a été une très agréable surprise. Les personnages sont recherchés et à l'image des gens que l'on peut rencontrer, il me semble, tous les jours : des mysogines, des machos, des pauvres gars / filles qui n'ont pas eu l'éducation propice pour devenir des gens stables. J'ai reconnu dans chacun des personnages des caractères que j'adore et que j'exècre à la fois.
En ce qui concerne l'histoire, j'ai beaucoup aimé comment on traitait le thème de l'euthanasie, ce n'est pas larmoyant, et ce n'est pas stricte non plus. Le personnage doute, tente des choses... C'était vraiment bien. J'ai été émue par les retournements de situation et par les péripéties vécues.
Je ne suis qu'à moitié satisfaite de la fin en revanche. Je l'ai trouvée trop vite expédiée... Ca m'a empêchée d'en profiter pleinement et de ressentir les émotions attendues. Toutefois, ça reste une excellente lecture, rapide, avec une écriture originale, des personnages attachants... J'enchaîne les coups de cœur, j'ai peur pour mes prochaines lectures.
Cela fait plus d'un an que mon burn-out m'empêche de lire quelque roman et exception pour celui-ci dont je n'ai pu décrocher et que j'ai lu d'une traite sans m'arrêter. Puissant donc de m'avoir réconciliée avec mes capacités de concentration. Le trio est attachant et bourré d'humanité, des personnages qui m'ont accompagnée le long de cette lecture et dont on aimerait tant qu'iels existent en tant que personnes. Bravo Florence vous avez visé juste pour ce premier roman plein d'espoir.
Daphné est virée de son job, sent son couple au bord du gouffre et, de toute façon, elle ne sent pas à sa place depuis toujours. Rien ne va plus et donc elle décide de se suicider et fait appel à un professionnel pour y parvenir. Sauf que ce dernier se trompe de cible et tue une parfaite inconnue. Bouleversée, Daphnée ne sait plus si elle souhaite réellement mourir. Sauf qu’un contrat est un contrat.
J’ai choisi ce roman simplement à sa quatrième de couverture et j’ai pu le lire dans le cadre d’une masse critique Babelio. Dès les premières pages, je suis happée par le style percutant, ciselé avec des phrases courtes. Puis, je découvre qu’il s’agit d’un roman choral. Chaque chapitre nous décrit les actions, les pensées des protagonistes de cette histoire. La construction de ce roman est particulière et j’avoue que j’ai aimé lire cette histoire originale. C’est un roman qui traite du suicide, de la solitude, de l’amour (assez cru par moment), de la violence psychologique que physique mais c’est aussi un roman d’espoir car même si vous avez l’impression d’être seul.e ce n’est pas le cas.
Je conclurai avec les mots de l’autrice issus de son avertissement : « Mourez le mieux et le plus tard possible. Parce que la vie, malgré les sales tours qu’elle nous joue parfois, est incroyablement belle. C’est ce que raconte ce livre. Prenez soin de vous ».
J’ai choisi ce roman simplement à sa quatrième de couverture et j’ai pu le lire dans le cadre d’une masse critique Babelio. Dès les premières pages, je suis happée par le style percutant, ciselé avec des phrases courtes. Puis, je découvre qu’il s’agit d’un roman choral. Chaque chapitre nous décrit les actions, les pensées des protagonistes de cette histoire. La construction de ce roman est particulière et j’avoue que j’ai aimé lire cette histoire originale. C’est un roman qui traite du suicide, de la solitude, de l’amour (assez cru par moment), de la violence psychologique que physique mais c’est aussi un roman d’espoir car même si vous avez l’impression d’être seul.e ce n’est pas le cas.
Je conclurai avec les mots de l’autrice issus de son avertissement : « Mourez le mieux et le plus tard possible. Parce que la vie, malgré les sales tours qu’elle nous joue parfois, est incroyablement belle. C’est ce que raconte ce livre. Prenez soin de vous ».
Je n'avais encore jamais lu de roman comme celui-ci. Une plume déconcertante, très particulière à laquelle on adhère ou pas et je le conçois. C'est parfois cru, c'est dur, c'est sombre mais c'est aussi drôle, intelligent et ce roman fait réfléchir. C'est un roman également empreint d'amour. Un grand huit dans lequel je n'ai pas hésité à monter, pourtant peu adepte des montagnes russes et de ce genre de sensations. Ce livre est un ascenseur émotionnel. Je ne sais pas si je suis bien placée pour vous le recommander ou non mais l'avertissement des premières pages est à prendre très au sérieux. Bonne lecture et prenez soin de vous!
Coup de cœur ❤ pour Florence Mendez nous invite dans ce livre avec une histoire sombre mais remplie de rencontres et d'amour.
Elle aborde le suicide avec beaucoup de justesse, de détails et cela est vu du point de vue des divers protagonistes de l'histoire.
J'ai adoré et c'est mon premier coup de cœur ❤ de 2024
Elle aborde le suicide avec beaucoup de justesse, de détails et cela est vu du point de vue des divers protagonistes de l'histoire.
J'ai adoré et c'est mon premier coup de cœur ❤ de 2024
Pour certains le nom de Florence Mendez ne sera pas inconnu, pour moi c'est une très belle découverte par le prisme de ce premier roman « Accident de personne ».
Née en 1987, elle a fait ses débuts comme humoriste dans un one-woman-show « Délicate », elle y aborde ses difficultés en tant qu'autiste et son combat pour sa santé mentale, elle est également chroniqueuse sur France Inter.
C'est un roman qui sort des sentiers battus, presque inclassable, un peu de thriller, un peu de romance et surtout une grosse dose d'humour ce qui nous donne un cocktail détonnant, très frais qui contraste avec un sujet noir : le suicide. D'une lecture facile de par ses paragraphes courts, l'autrice y donne la parole alternativement à tous les personnages. Il faut, toutefois, éloigner les oreilles trop chastes car le langage est un peu trash voire parfois cru.
Daphné vient de se faire virer de son travail, sa vie de couple ne fonctionne pas. Elle n'envisage pas de futur et songe à mettre fin à ses jours, mais se sent trop lâche au moment du geste fatal. Elle essaye de trouver une solution sur la toile, suite aux conseils d'un informaticien elle s'aventure sur le dark web et tombe sur un forum de cinglés : « sur lequel des tueurs de tous bords s'échangent les récits glaçants de leurs exploits. Moi j'ai eu accès qu'à la section « contrats » où les utilisateurs extérieurs peuvent laisser « des demandes ». J'ai été surprise du succès rencontré. Il y a bien sûr des gens qui cherchent à se débarrasser d'autres gens, mais aussi beaucoup de personnes désespérées qui, comme moi, cherchent quelqu'un pour les exécuter. Des gens très malades en grande souffrance à qui l'euthanasie a été refusé à l'étranger ; ou d'autres qui ont également perdu le goût de vivre, mais qui tout de même pensent à leurs proches et pour des questions d'assurance-vie ne peuvent pas mourir suicidés ». Elle poste, donc, une annonce : « Femme, 25 ans, suicidaire ratée. Cherche professeur pour cours particulier ». Elle reçoit un tas de réponses saugrenues, mais celle de Martin attire son attention : « Ton annonce m'a bien fait marrer. Si tu veux, on peut en discuter ». Après un mois de dialogues, ils tombent d'accord, Martin sera « son tueur » et devra pousser Daphné sous une rame de métro.
Sans vouloir dévoiler complétement l'intrigue, je peux vous dire que ce plan rencontrera des difficultés. Et on verra intervenir une psychiatre déclassée en psychothérapeute, des policiers frustres et pourris. On sourit, on rit et on se pose des questions, bien sûr, sur la santé mentale, mais bien d'autres thèmes sont abordés, l'homosexualité, le machisme, le féminisme, l'empreinte laissée par l'éducation des parents. On se laisse embarqué par cette histoire au scénario solide et on retiendra surtout le sage avertissement en début de roman : « Mourez le mieux et le plus tard possible. Parce que la vie malgré les sales tours qu'elle nous joue parfois, est incroyablement belle ».
Merci à l'agence Merci Madame et à Massot Editions pour cette agréable lecture.
Née en 1987, elle a fait ses débuts comme humoriste dans un one-woman-show « Délicate », elle y aborde ses difficultés en tant qu'autiste et son combat pour sa santé mentale, elle est également chroniqueuse sur France Inter.
C'est un roman qui sort des sentiers battus, presque inclassable, un peu de thriller, un peu de romance et surtout une grosse dose d'humour ce qui nous donne un cocktail détonnant, très frais qui contraste avec un sujet noir : le suicide. D'une lecture facile de par ses paragraphes courts, l'autrice y donne la parole alternativement à tous les personnages. Il faut, toutefois, éloigner les oreilles trop chastes car le langage est un peu trash voire parfois cru.
Daphné vient de se faire virer de son travail, sa vie de couple ne fonctionne pas. Elle n'envisage pas de futur et songe à mettre fin à ses jours, mais se sent trop lâche au moment du geste fatal. Elle essaye de trouver une solution sur la toile, suite aux conseils d'un informaticien elle s'aventure sur le dark web et tombe sur un forum de cinglés : « sur lequel des tueurs de tous bords s'échangent les récits glaçants de leurs exploits. Moi j'ai eu accès qu'à la section « contrats » où les utilisateurs extérieurs peuvent laisser « des demandes ». J'ai été surprise du succès rencontré. Il y a bien sûr des gens qui cherchent à se débarrasser d'autres gens, mais aussi beaucoup de personnes désespérées qui, comme moi, cherchent quelqu'un pour les exécuter. Des gens très malades en grande souffrance à qui l'euthanasie a été refusé à l'étranger ; ou d'autres qui ont également perdu le goût de vivre, mais qui tout de même pensent à leurs proches et pour des questions d'assurance-vie ne peuvent pas mourir suicidés ». Elle poste, donc, une annonce : « Femme, 25 ans, suicidaire ratée. Cherche professeur pour cours particulier ». Elle reçoit un tas de réponses saugrenues, mais celle de Martin attire son attention : « Ton annonce m'a bien fait marrer. Si tu veux, on peut en discuter ». Après un mois de dialogues, ils tombent d'accord, Martin sera « son tueur » et devra pousser Daphné sous une rame de métro.
Sans vouloir dévoiler complétement l'intrigue, je peux vous dire que ce plan rencontrera des difficultés. Et on verra intervenir une psychiatre déclassée en psychothérapeute, des policiers frustres et pourris. On sourit, on rit et on se pose des questions, bien sûr, sur la santé mentale, mais bien d'autres thèmes sont abordés, l'homosexualité, le machisme, le féminisme, l'empreinte laissée par l'éducation des parents. On se laisse embarqué par cette histoire au scénario solide et on retiendra surtout le sage avertissement en début de roman : « Mourez le mieux et le plus tard possible. Parce que la vie malgré les sales tours qu'elle nous joue parfois, est incroyablement belle ».
Merci à l'agence Merci Madame et à Massot Editions pour cette agréable lecture.
Un récit noir, mais infusé d'amour et d'espoir, sur une jeune femme suicidaire.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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