Découvrir

L’année dernière, j’avais découvert Hooked et Emily McIntire en même temps qu’une vaste partie du booktok français. Je me suis lancée dans cette histoire sans attente particulière puisque je n’aime ni Peter Pan, ni les retellings de manière générale. Et là, le choc. Ce roman m’a obsédée pendant 3 bons mois durant lesquels j’ai lu tout et n’importe quoi dans l’espoir de retrouver la même vibe. J’ai même craqué et lu Scarred, le “tome 2” en VO, chose que je ne fais d’ordinaire pas – et je m’en suis mordue les doigts parce que j’ai trouvé ça fade. J’ai donc fini par lâcher l’affaire avec Hooked et avec les Never After en général. Jusqu’à Crossed.
Dans ma PAL ebook depuis l’été dernier, je n’y prêtais même plus attention. Mais l’ennui a eu raison de moi, et heureusement, parce que ça a été un coup de cœur comme j’en ai rarement. Vous l’avez surement compris au résumé, au moodboard et aux TWs, on part sur une romance avec un prêtre, et une sacrément tordue et sacrément épicée qui plus est. Tout pour me plaire donc. On ajoute à ça le fait que le mec soit relativement dingue, qu’il n’hésite pas à suivre les gens, à menacer d’autres gens et à en éliminer certains, et on a notre vainqueur pour les élections de mon bookboyfriend du mois. Amaya n’est pas en reste, avec ses mommy issues on fleek et ses réactions face à Cade. Bon, j’avoue qu’elle m’a gonflé à certains moments, mais on pardonne parce que c’était pour le plot.
Comme mot de la fin, je vous dirais que si vous en avez la possibilité, je vous recommande de lire le roman en anglais, parce qu’une fois traduit, vous allez perdre toute l’ambivalence du personnage de Cade que l’usage du français porte en VO. Et aussi parce que sinon vous allez devoir attendre 1000 ans que la ME se décide à le traduire et qu’il est trop génial pour que vous attendiez.

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Moi qui suis d’ordinaire très peu enthousiasmée par les age gaps, j’ai été irrévoquablement conquise par Chiara et Flynn. Leur alchimie est immédiate, et leur romance si prenante que j’ai eu du mal à poser le livre pour faire des choses aussi triviales que manger et dormir. En plus de quoi, l’aspect found family du régiment réchauffe vraiment le coeur et si, au début, j’étais un peu triste de sortir du cadre action/danger/mec-en-uniforme-24/24-dans-la-jungle des romances militaires plus classiques, j’ai vraiment adoré la réflexion plus profonde sur le système des armées aux États-Unis, l’enrollement d’une jeunesse déséspérée, la communauté plutôt toxique des “military wives” et tout ce qui entoure la vie civile des soldats dans les bases militaires.
Pour conclure en quelques mots : Sergent Ladykiller c’est une romance qui claque, avec un côté estival qui ne déplaît pas du tout, avec une prota carrément bornée, un mec capable au possible, une found family dans les règles, bref tout ce qu’il faut pour en faire une lecture géniale, un très bon souvenir, et sûrement une relecture de mon côté la prochaine fois que je me languierais des romances militaires.

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Camille Pissaro semble aujourd'hui bien oublié en comparaison de Renoir et Monet, qui furent non seulement ses contemporains, mais aussi ses disciples. Sans Pissaro, lui-même fortement influencé par les peintres de l'école de Barbizon, il n'est pas certain que l'impressionnisme eut été ce qu'il a été. Camille Pissaro fut un passeur. Il accompagna le mouvement jusqu'au postimpressionnisme de Seurat et Signac. Mais il fut avant tout un artiste génial. Un précurseur plus qu'un suiveur.

𝗛𝗲𝗹𝗹𝗼𝗼𝗼𝗼𝗼 ! Aujourd’hui je vous propose mon avis sur Lɑ ʍɑíՏօղ ղօíɾҽ de Yūsuke Kishi, un roman édité chez @editionsbelfond :

À Kyôto, Wakatsuki est chargé de dédommager les bénéficiaires d’assurance vie, il se doit d’être à l’affût du moindre indice, de déceler si arnaque à l’assurance il y’a ou non, l’affaire à venir en faveur de Komoda le mènera sur une pente plus que mortelle.

Dans ce thriller, l’auteur Yūsuke Kishi, met en évidence un aspect très calculateur de la société nippone, il en dépeint une représentation acerbe, où certains sont prêts à tout pour obtenir leur prime d’assurance.

Il instaure une atmosphère particulière, très pesante avec un léger soupçon de normalité, au fil des pages, la tension monte crescendo, et bien que l’action finale soit plutôt rapide, j’ai aimé le contraste entre la droiture du personnage principal et la sournoiserie de ses clients, ainsi que cette plongée dans la culture japonaise, ce fut autant dépaysant qu’attrayant.

Soyez prévenus, cette fameuse maison noire a de quoi vous alerter, vous déranger…

Et toi, as-tu déjà lu l’auteur, sur ce premier titre ou bien La leçon du mal ?

Xoxo 💋
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Je remercie les éditions Neotoon pour l'envoi
Comment vous convaincre de lire ce manwha ?
Déjà, vous avez vu ces dessins de zinzin ? La finesse du trait, la beauté des panels ? Dans un hardback en plus ?
Ensuite l’histoire. Une romance fantastique pleine de mystères, avec supplément humour, backstory triste et redécouverte de soi-même, moi je dis oui.
Et puis les personnages. Parce que oui, Zylith et Zelan sont en or massif 24 carat, mais on en parle de Véra, officiellement nommée meilleure amie au monde et de Monsieur Chatoyant, objectivement le roi de ce manwha ?
Lisez Freaking Romance. Sérieusement. Moi, je retourne attendre la sortie du tome 2 en silence dans un coin.

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For Play, c’est un dernier tome absolument parfait, qui met en avant le dernier membre de ce groupe que nous avons pris tant de plaisir à suivre, un héros costaud, qui cache pourtant un cœur tout en fragilité, une histoire personnelle dramatique, des souffrances qu’il garde pour lui et une nouvelle aventure qui va lui donner ce second souffle qui lui manquait tant, qui va lui faire entrevoir le bonheur auquel il peut enfin prétendre !
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Depuis toute petite, Anna rêve de devenir astronaute. 40 ans plus tard, elle est médecin généraliste et sa vie a été bouleversée par un drame.

Pour son anniversaire, ses proches lui ont réservé une surprise. Ils l'ont inscrite au concours de l'Agence Spatiale Européenne.

Anna pense qu'ils sont complètement fous. Mais, au fond d'elle, elle sait qu'elle va partir participer à ce concours. C'est la promesse qu'elle avait faite à son fils qui se battait contre une terrible maladie.

Anna va donc se lancer à corps perdu dans cette folle aventure qui va lui permettre de rencontrer des gens formidables, qui ont tous un parcours bien différent. Le groupe qui va se constituer, va se nommer « les extraordinaires ».

Anna va-t-elle parvenir à réaliser son rêve et celui de son fils disparu ?


Mon avis

Ce roman est « extraordinaire ».

Le personnage d'Anna est touchant, attachant, fragile.

On se plonge directement dans l'histoire et dans la folle aventure d'Anna et de ses amis.

Ce roman est rempli d'émotions diverses : de la joie à la tristesse.

Il se lit extrêmement vite. La plume de Julien SANDREL nous embarque encore une fois et nous fait voyager.

En résumé, j'ai beaucoup aimé ce roman, c'est une magnifique histoire ! 

Coup de cœur

J’ai beaucoup aimé ce roman, j’ai voyagé en même temps que Camille et j’ai profité des paysages au fil des pages :)

Je n’ai pas vu ce road trip défilé, et dire que ça ne l’enchantais pas d’aller déposer le vieux van Fripouille a son amie de Marseille :)

Il va arriver à l’héroïne tout un tas de péripéties, bonnes et mauvaises (est ce qu’elle aurait la poisse tellement elles s’enchaînent) mais quel beau parcours et quelles belles rencontres elle va faire :)
J’ai eu envie de partager des moments dans cet écolieu moi aussi :)

Très belle morale et belle histoire merci pour cette belle découverte :)

Marguerite Duras fait partie de ces femmes qui donnent tout: le meilleur et le pire mais qui attirent irrésistiblement.
Je suis partie sur ces traces, il y a quelques années lors d'un voyage au Vietnam, à Saïgon, la ville où elle est née. On peut encore voir le lycée qu'elle a fréquenté et une partie de la ville demeure comme dans ses écrits de : L' amant.
L'an dernier, je suis allée au théâtre du Lucernaire voir l'adaptation théâtrale de la vie matérielle avec Catherine Artigala.
L'actrice collait tellement à son personnage qu'on avait l'impression que Marguerite Duras se réincarnait devant les spectateurs.
La vie matérielle est une confession intime et passionnante d'une femme qui a aimé, qui a souffert notamment de l'alcoolisme.
Marguerite Duras dans ce livre fait un bilan de sa vie personnelle et artistique.
Avec beaucoup de pudeur et d'humilité ,elle nous parle de la vie , des émotions,des incertitudes , des doutes.
Et chacun s'y retrouve un peu, chacun à sa manière.

Un livre bouleversant !

Alors que les Reilly rentrent de week-end un black-out s'abat sur New-York.
Jack, chef de la brigade des enquêtes spéciales, pressentant une nuit difficile se rend à son bureau.
Regan se fait enfermer sur la terrasse de son appartement par un complice d'un ouvrier qui rénove la partie qu'ils viennent d'acheter et où il a découvert un coffre dissimulé.
Lorsque Loraine Lily apprend que son mari a lancer une procédure de divorce et qu'il a vendu le loft aux Reilly elle veut par tous les moyens récupérer le contenu de son coffre qui pourrait nuire à sa carrière débutante d'actrice.
Jack après avoir délivré son épouse se rend dans une galerie où devait être inaugurée une présentation de sculptures de verre de plusieurs centaines de milliers d'euros et qui vient d'être dérobée l'alarme ne fonctionnant pas à cause du black-out.
Kit l'amie de Regan va dans un club humoristique avec une femme qu'elle vient de rencontrer, Georgina. Mais rapidement cette psychopathe l'abandonne entraînant un jeune homme blond pour exercer sa vengeance après avoir plus tôt dans sa vie avoir été abandonnée par une homme.

Plusieurs situations improbables qui se croisent dans un récit quelque peu déjanté où tous les protagonistes vont se rejoindre dans la traque de la psychopathe et dans le dénouement qui de bien entendu résout toutes les affaires.

Pas d'enquête élaborée juste quelques recherches sur le Net et quelques pseudos interrogatoires des témoins pour se renseigner sur la psychopathe. Rien de bien intéressant sur ce point là du roman.

Une histoire sans prise de tête o* il y a pas de suspense car toutes les situations sont prévisibles.

Un policier de quatrième zone.
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Bayard jeunesse a une collection intitulée Les grandes énigmes de l'Histoire, constituée de petits romans d'un peu moins de 100 pages, pour aborder le réel à partir de la fiction.

L'éditeur mentionne que cette collection s'adresse à un public à partir de 10 ans et c'est effectivement l'âge où les enfants veulent se faire peur, avec des ambiances un peu glauques, des mystères qui laissent plusieurs hypothèses ouvertes et où ils souhaitent aborder des thèmes qui démontrent qu'ils ont grandi.

Ce livre a été confié à ma petite voisine de CM2 par sa maîtresse pour une fiche de lecture. Elle m'en a parlé et m'a donné envie de le découvrir quand ses parents s'inquiétaient un peu sur le sujet abordé, avec des meurtres sordides de prostituées à Londres à la fin du 19e siècle et un tueur en série jamais identifié.

J'ai beaucoup apprécié ce roman qui montre les conditions de vie lors de la révolution industrielle et des différences selon les quartiers, entre les populations éduquées, qui savent lire, écrire, qui vont au théâtre, et celles vouées à la pauvreté où les enfants doivent travailler. Il montre aussi que le besoin de main-d'oeuvre engendre l'immigration, mais qu'en parallèle la crainte de la différence pousse à une méfiance injustifiée et au rejet. C'est aussi une bonne manière de présenter les enquêtes policières avec des moyens d'un autre siècle sans utilisation des empreintes digitales ou de l'ADN. L'importance de la presse écrite est aussi mise en avant. L'affaire est décrite, mais avec des mots et des images qui mettent une distance suffisante pour faire comprendre la terreur sans la faire vivre.

C'est un roman policier avec une enquête réalisée en parallèle par trois personnages, un policier, son fils accompagné d'une petite fille d'un milieu défavorisé et un journaliste. Mais c'est également un roman historique qui s'appuie sur des éléments réels de cet épisode. Il est complété de documents d'archives en fin de l'oeuvre pour aller plus loin.

Pour les enfants demandant des titres angoissants et les parents cherchant une collection instructive, Les grandes énigmes de l'Histoire constitueront un bon terrain d'entente !

Passionnant - Poétique - impitoyable
Ce roman est d'une grande beauté grâce à la nature et ses esprits, cruel avec les hommes, mais qui nous permet de voir la lumière des mangeurs de nuit. Tel un conte soufflant le chaud et le froid dans le cœur des enfants et des adultes.

C'est pour des romans comme celui-ci que je passe des nuits blanches à lire sans pouvoir m'arrêter, à l'affût des fées qui soufflent aux oreilles leurs histoires.

Entremêlant des contes nippons et Amérindiens, racontant des faits historiques de peuples qui ont souffert mais qui se taisent. Dans la culture nippone, on ne se manifeste pas, on ne se plaint pas...
"Tanin o kizutsukenaide kudasai" (il convient de ne pas nuire aux autres, jamais).

Tout commence avec une photo, une picture bride pour être une mariée sur image.
Et les images du passé ne cesseront de défiler dans celles du présent.

Un magnifique récit qui a fait battre mon petit cœur.

Dans ce roman aussi glaçant que dramatique, Bernard Minier nous conte la "putain" d'histoire de cinq jeunes de 17 ans : Henry, Charlie, Johnny, Naomie et Carla vivant sur une île froide et hostile au bord du Pacifique Nord dans l'état de Washington.
Ce thriller noir nous conte une aventure féroce pleine de rebondissements. Il nous réserve bien des surprises, dévoilant les dessous d'une affaire plus complexe qu'initialement prévue. Le romancier nous dévoile petit à petit l'enquête menée par plusieurs groupes d'intervenants : l'équipe de nos cinq amis, une bande de jeunes malfrats, un futur sénateur très puissant et son enquêteur privé ancien flic, et pour couronner le tout, un "Corbeau" dévoilant les secrets des habitants de cette ile ténébreuse.
Anges ou démons, chacun soupçonne les autres, qui est coupable ? pour savoir le fin du fin de cette histoire, lisez ce récit du formidable conteur d'histoire qu'est Bernard Minier.

Cette histoire se savoure comme un bonbon . C'est touchant , tout en délicatesse .
La relation entre Noémie et sa grand- mère est forte . Étant moi - même grand - mère, je souhaite de tout coeur établir cette belle complicité avec mes petites - filles .
L' histoire est simple , la relation amoureuse est vécue différemment par les deux générations , et elles s'apportent l'une l'autre du soutien , de la compréhension .
L' aventure nous conduit en Italie où Mamie y a laissé son premier amour qu'elle n'a jamais oublié . Elles partent donc toutes les deux à la recherche de ce bel italien . Je ne vous dévoile pas la suite , lisez - le , c'est un pur moment de lecture plaisir .

Héritière d'un empire économique, Mila Stenson gère ses affaires d'une main de fer. Alors que son projet d'aller coloniser Mars est au point mort, elle reçoit un étrange message de l'Antarctique la sommant de s'y rendre. En dépit de son aversion pour le froid, elle décide d'y aller en espérant, en même temps, trouver une réponse à ses inquiétants rêves qui hantent chacune de ses nuits ainsi qu'une solution pour son problème de santé puisque là-bas est implanté l'un de ses complexes médicaux ultra performants. Bien entendu, elle est loin de s'imaginer ce qui l'attend au cœur des glaces.

La Couleur du Froid est un roman d'anticipation qui nous propulse dans un futur proche, en 2070. Sans surprise la Terre est en souffrance. Le projet de coloniser Mars, porté par certaines multinationales, piétine réduisant ainsi comme une peau de chagrin les chances de survie de l'humanité. L'Antarctique est devenue le théâtre des rivalités d'entreprises privées qui cherchent à y développer leur business ou un site privilégié pour l'armée qui y conduit ses essais. Le traité sur l'Antarctique signé en 1959 garantissant la protection des lieux seulement dédiés à l'étude scientifique a donc été rompu.

Ainsi, Jean Krug a fait de l'Antarctique le cœur de son roman. Les descriptions sont vertigineux et les sensations sont intenses. Bien que l'endroit soit un objet d'étude depuis de nombreuses années, il est loin d'avoir révélé tous ses secrets. Or, l'auteur se sert de ses mystères que la rationalité scientifique n'explique pas pour y introduire un soupçon de surnaturel qui donne vie au froid. L'univers n'en est que plus immersif et intriguant puisque Jean Krug y mélange bien volontiers les genres. En effet, au-delà d'un récit prospectif reposant sur des principes scientifiques fort pédagogiquement expliqués, La Couleur du Froid est aussi un thriller qui essaime son lot de meurtres et de disparitions. Sans trop vous en dévoiler sur l'intrigue, Jean Krug parle de société secrète et manipule allègrement ses personnages et accessoirement ses lecteurs pour nous emmener sur un terrain très surprenant.

Cette science-fiction mêlant uchronie et horrifique nous entraîne au cœur d'une expédition glaçante. La Couleur du Froid est un texte riche de thématiques variées. En faisant de l'Antarctique presque son protagoniste principal, Jean Krug remet ce continent austral au cœur des préoccupations nous rappelant la nécessité de le protéger car il est la clé de la survie humaine.

Dans son livre, il change de paradigme. En effet, alors que l'humanité est obnubilée par le réchauffement, lui imagine plutôt une issue inverse davantage tournée vers un refroidissement climatique. Cela a le double intérêt de rappeler la nécessité du froid pour la régularisation des températures mais aussi et surtout que la vie dépend juste d'une question d'équilibre. Trop chaud ou trop froid aboutit au même résultat, à savoir la disparition de tout être vivant.

Au-delà de son propos écologique et climatique, il émet également une critique économique et sociétale en épinglant notamment cette aberration visant à détourner les améliorations que les nouvelles technologies permettent d'apporter au corps pour des fins futiles comme le prolongement de personnes âgées aisées. Il met donc en exergue le détournement des richesses pour servir exclusivement les intérêts privés plutôt que ceux de la communauté.

Le texte est puissant et la plume, engagée.

Jean Krug nous promet même une déferlante émotionnelle à travers sa communauté de personnages ballotés par le destin.

De livre en livre, sa plume s'affine pour nous livrer des textes de plus en plus incisifs. Entre décor grandiose et réflexions politiques et environnementales, Jean Krug se fait l'auteur d'un récit sans concession dont vous ne sortirez sans doute pas indemnes... plus sur Fantasy à la Carte.


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C'est le livre de la vie après la mort, c'est aussi le livre des disparitions mystérieuses. Leonora croit à la vie après la mort. Quand elle est sur le point de mourir d'un cancer, elle confie à sa fille unique Maria qu'après sa mort, elle lui fera un signe précis. Leonora décède. Maria détecte un jour ce signe tant attendu, venant de sa mère depuis l'au-delà. Puis, soudain, Maria est retrouvée pendue à une poutre du salon d'un chalet de vacances au bord du lac de Thingvellir. Y a-t-il une vie après la mort? Maria a-t-elle voulu y rejoindre sa mère qu'elle aimait tant?
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Erlendur enquête de façon officieuse sur le décès de Maria, qui ne peut être qu'un suicide, même si son amie Karen n'y croit pas un seul instant. Désoeuvré, Erlendur se plonge alors dans de vieilles affaires de disparitions de personnes qui n'ont jamais été élucidées. Celle de son frère, Bergur, d'abord, quand enfants, ils marchaient sur la lande en pleine tempête. Celle de David, disparu depuis 1976 et dont le père vient toujours régulièrement questionner Erlendur. Celle d'un jeune homme qui avait quitté, en pleine tempête de neige, une fête à Keflavik. On avait juste retrouvé une de ses chaussures. Et enfin celle de cette jeune fille d'Akureyri, Gudrun, étudiante à Reykjavik, partie un jour dans sa Mini jaune et disparue sans laisser de traces. On n'avait même pas retrouvé sa voiture. Ces disparitions sont-elles des accidents ou des suicides? Pourquoi des gens en bonne santé n'auraient-ils plus le désir de vivre? Erlendur va enquêter également de façon officieuse et solitaire sur la disparition de David et de Gudrun.
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C'est un texte très émouvant, plus roman psychologique que polar. Eva Lind, la fille d'Erlendur ne se drogue plus. Son frère, Sindri Snaer va bien. Eva essaye de réconcilier son père avec sa mère pour reformer une vraie famille. Sans succès. Le roman baigne dans une ambiance de nostalgie, Erlendur est de plus en plus obsédé par un passé qu'il ne peut pas changer. Les disparus restent disparus. Les personnes irréconciliables restent séparées. Certains crimes restent impunis. Si Hypothermie n'est pas le dernier opus publié de la série des Erlendur, c'est le dernier où Erlendur est celui qui mène l'enquête. Ce Erlendur désabusé, mais à l'esprit toujours aiguisé, n'en est que plus humain.

Joe (de son vrai prénom Joséphine) est pleine d’énergie. Parfait pour jouer à la baby-sitter pendant 1 mois pour garder sa nièce de 3 ans. Le seul souci c’est que l’énergie ne suffit pas quand le second baby-sitter est un homme qui nous agace autant qu’il nous attire…

Joe est la soeur de Sidonie que nous avions découvert dans « Oh my Lord ». C’est donc avec plaisir que l’on retrouve le petit monstre Birdie.

Pour le reste, je suis assez mitigée sur ce roman. J’ai parfois eu du mal à supporter la personnalité ou les réactions de Joe: un coup son immaturité peut être drôle mais à force cela devient pénible de la voir sans cesse prendre la fuite par peur et de répéter sans cesse le même schéma. Néanmoins, son franc-parler est rafraichissant et j’aimerais parfois posséder sa spontanéité.

En ce qui concerne Jude, je trouve qu’il n’a pas le rôle qu’il mérite dans ce roman: ses démons a lui ne sont que survolés, à peine aborder alors qu’on ne cesse de s’attarder sur les peurs de Joe. Pourtant, je pense que ce personnage masculin aurait pu être intéressant.

Cela reste du Emma Green, toujours agréable à lire et un plaisir de retrouver d’anciens personnages!

Pour comprendre l'apport de Ghelderode au théâtre, il faut bien sûr tenir compte des caractéristiques du champ littéraire à l'époque, connaître quelque peu le travail de ses contemporains, s'intéresser aux théories futuriste et expressionniste… Cependant, l'observateur passerait à côté d'une part essentielle de l'œuvre s'il n'attachait un instant ses pas à cette culture belgo-flamande ayant servi de ferment au travail de l'écrivain (d'où notre intérêt pour le carnaval et la peinture de Ensor).
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