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Le sermon sur la chute de Rome

Contrairement aux avis majoritaires, je n'ai pas été enthousiasmée du tout par ce roman, qui m'a semblé long - alors qu'il ne l'est pas, et assez artificiel. Je ne vais pas faire un long développement, mais les personnages sont assez pathétiques et minables, cherchant l'union hâtive et moite des corps mais pas celle des âmes - il est peu question de sentiment, se saoulant pour oublier une mélancolie qui semble sans cause. Certes, les personnages sont attachés au village d'origine, mais celui-ci ne nous est pas présenté, on ne ressent donc pas l'amour pour la terre natale, puisqu'elle n'est pas décrite dans ses paysages, ses odeurs, ses couleurs... De même, Matthieu et Libero sont deux amis d'enfance, mais on n'a pas vu cette amitié se construire entre le Parisien et le Corse d'adoption d'origine sarde - contrairement aux Souvenirs d'enfance de Pagnol.
On passe d'une génération à l'autre sans que cela apporte forcément quelque chose. S'il s'agit de montrer l'écroulement de l'empire colonial français en parallèle avec la chute de Rome, c'est à la fois peu subtil, trop appuyé, et paradoxalement peu présent. La référence à Augustin vient trop tard et trop peu, l'histoire coloniale n'est, elle, qu'un arrière-plan.
J'ai comme eu l'impression que l'auteur voulait dire trop de choses en même temps, et que son roman croise trop de thématiques à la fois, sans les relier totalement entre elles : les études de philosophie à Paris, l'amour du village natal en Corse, les relations à l'intérieur de la famille, le deuil des parents, la biographie de saint-Augustin...
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Slam Dunk deluxe - Tome 1

• Slam Dunk deluxe - Tome 1
• Takehiko Inoué (Scénario & Dessin)
• Kana

Cela fait des années et des années que j'entend parler de Slam Dunk comme étant un si ce n'est LE manga de sport incontournable.
Avec la nouvelle réédition en Deluxe / Perfect / [insérer un synonyme], j'ai sauté sur l'occasion d'enfin découvrir cette œuvre.

Et si j'ai plutôt apprécié ma lecture, je dois dire que j'en attendais tout de même un peu plus. Pour l'instant nous sommes un peu plus dans le style furio (que je n'apprécie pas plus que cela) que dans le manga de sport, et je ne retrouve pas le chef-d'œuvre qu'on m'avait vendu.

Ayant entendu que les quelques premiers tomes pouvaient être un peu pénible avant que le manga prenne vraiment son envol, je vais laisser une chance et continuer ma lecture en espérant que le virage arrive tout de même assez rapidement.
En attendant, ce n'était pas mauvais, mais je m'attendais à mieux pour ce premier volume.
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PH, tome 2 : Les larmes d'Opéra

😝 Annie, are you okay? So, Annie, are you okay? Are you okay, Annie ? 😝

Le retour de la dystopie (STOPIE) !
Bordel voilà que l'autre tarée remet ça...
Un peu de sérieux que diable 😈

Hum, hum.

On reprend exactement là où on s'est arrêté(e)e, à la fin du tome 1 (non ? Sans déconner ?), c'est à dire avec le fameux cliffhanger du c*l que les auteurs et autrices affectionnent tant, dont je vous parlais dans un précédent avis, et Grégory Holtzmann ne fait pas exception, ÉVIDEMMENT 😂

Le ton commence à monter parmi le peuple de la cité grise, ça sent la révolte à plein naseau 👃
Forcément avec un régime qui vire au totalitarisme et qui veut déglinguer un gros pourcentage de la population, ça peut faire grincer des dents 😱
Personnellement, je comprends totalement le projet, si j'avais le pouvoir de le faire, vous pouvez être sûr(e)s que le moindre connard finirait en pâtée pour chats 😉
Ah, vous aviez cru que j'étais sympa ?
OUPSIE 😈
En plus, le comportement des grands dirigeants du monde, qui se gavent et mentent, en chiant sur les autres et sur la planète, c'est pas DU TOUT réaliste, vraiment... 🙄

Hum, hum, bis.

À cause du risque de spoiler salement, je ne peux pas vous parler de ce qui arrive à Franck, Annie, Evie, Tom, Seb, Omar, Andrei, Samuel, Caleb, Lucy, Carly, Johan et tous les autres 😱
Ouais, y'a du monde dans ce bouquin 🤣

Je pensais pas que c'était possible mais j'ai encore préféré ce tome au 1er 💜
Et même si j'ai mis une plombe et demi pour le lire pour cause d'emploi du temps de ministre et de fatigue chronique, j'ai adoré le dénouement de cette histoire 🥰

Par contre, j'ai absolument RIEN compris à l'épilogue 🤣 Mais apparemment, c'est normal, alors ça va 🤭
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Les Lupercales

😒 Aujourd'hui, je rigole pas 😒

Parce que cette histoire ne donne pas envie de rire.
Ouais, je casse l'ambiance dès le début 😜

Si vous me connaissez, vous savez que je ne lis pas du tout en numérique, mais là, j'avais pas le choix, ma sœur cachée adorée Stéphanie Herell a sorti sa nouvelle "Les Lupercales" en ebook uniquement et je ne pouvais pas ne pas la lire 🤷🏻‍♀️
Donc je l'ai prise et je l'ai lu sur ma tablette !

Sabine a rdv avec son petit copain Paul pour la St Valentin, mais pour une raison qu'on ignore, elle a pas l'air super enthousiaste...
Elle est mal à l'aise, on sent qu'il y a un truc qui cloche 🤔
Et en plus avant de le rejoindre, elle fait un cauchemar chelou genre flash-back antique bien glauque... AMBIANCE ✨

Stéphanie a un don particulier pour donner vie aux pires trous du cul possibles 🙄
Déjà dans Emily Stone, j'avais été plus que servie, puis Prorok ensuite...
Mon vieux...
Paul est encore un sacré spécimen 🤮
Une raclure de fond de chiotte comme on en fait rarement, bref, ce mec est un sac à merde 🤷🏻‍♀️

La nouvelle est courte, se lit très vite mais le 1er mot qui me vient à chaud c'est "intense" 😳
Elle a réussi à mêler en quelques pages violence contemporaine et rites antiques avec un talent plus que certain 💜
Malgré le peu de pages, on réussit sans mal à s'identifier à Sabine et à sa situation, on ne peut qu'être empathique 😕

Et cette couverture de Maxence Madone 🐻 est absolument magnifique 💜 Non mais regardez moi ces jeux de lumière 🤩

La nouvelle est à 1€ et Stéphanie s'engage à reverser l'intégralité de ses droits d'auteur à l'association @leasolidaritefemmes qui aident des femmes victimes de violence 😔
Du coup, vous savez ce qu'il vous reste à faire 💜
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Après minuit

L’histoire commence le 30 octobre 2022, à Liverpool, il est juste minuit, et le changement d’heure se profile à l’horizon. Jen Brotherwood, sculpte sa citrouille pour Halloween en attendant que son fils Todd rentre à la maison. Même s’il a dix-huit ans, il est censé être rentré avant une heure de matin. Elle s’inquiète, mais finit par le voir arriver. En une fraction de seconde, elle va voir Todd sortir un couteau et tuer un homme qu’elle ne connaît pas.

Il se laisse menotter sans tenter le moindre signe de rébellion, c’est son père Kelly qui va perdre son sang-froid au commissariat. Que s’est-il vraiment passé et qu’est-ce qui a amené Todd à devenir un meurtrier ? C’est la question à laquelle va devoir répondre Jen, avocate de profession.

Le lendemain, étrangement, lorsqu’elle se réveille Todd est à la maison comme tous les autres jours et ne comprend pas de quoi elle parle : nous sommes en fait revenu à J-1…

Jen, va essayer, dans ce couloir du temps qui va la faire remonter de plus en plus loin, des années en arrière, tenter de comprendre, et d’essayer de modifier le cours des évènements. Cette boucle temporelle va entraîner une introspection, la culpabilité de ne pas avoir été une bonne mère, qui est depuis toujours chevillée à son corps va encore prendre de l’importance, tandis que les certitudes tombent, les mensonges vont s’accumuler et la conduire à soupçonner tout son entourage. Le tout sur fond de policiers infiltrés, de gangs bien organisés…

Ce roman m’a beaucoup plu, car j’aime ces histoires de boucles temporelles, mémoriser les faits importants survenus lors de la journée où on atterrit le matin, pour tout garder et pouvoir analyser et qui sait modifier l’avenir… J’ai adoré par exemple 22/11/1963 mais ce roman est différent, il creuse plus les personnalités de héros de la vie courante, et leurs difficultés face à la vie, plus proches de nous, en fait.

Gillian McAllistair aurait pu se contenter d’analyser les relations de cause à effet ayant entraîner le meurtre, au cours d’une banale introspection, une sorte d’anatomie d’un meurtre ; au contraire elle va aller disséquer tous les éléments, les évènements plus ou moins importants remontant jusqu’à sa rencontre avec Kelly pour prendre les choses en mains au lieu de se victimiser.

Je ferai remarquer, au passage, que Gillian McAllistair nous engage à réfléchir, sur l’attention que l’on porte ou ne porte pas sur certaines choses qui se passent dans la vie de tout un chacun, et qui pourrait influer différemment l’avenir à défaut de retourner dans le passé pour le comprendre et le modifier…

Coup de génie vraiment ! car c’est encore un roman lu en apnée, et qui donne envie de découvrir davantage son univers.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Sonatine qui m’ont permis de découvrir ce roman et la plume de son auteure.

#Aprèsminuit #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Porcelaine sous les ruines

Pas mal ! J'avoue être agréablement surprise d'avoir apprécier ce livre qui n'est pas du tout mon genre de prédilection. Pour parler honnêtement la romantasy c'est pas du tout ma cam. La romance qui s'éternise dans un univers de fantasy c'est ce que j'aime le moins. J'ai l'impression qu'on perd un temps considérable dans le texte alors qu'il y a bien plus intéressant ailleurs.
La première moitié de porcelaine sous les ruines n'a pas fais exception, je n'ai pas été particulièrement emballée. J'ai déjà lu l'autrice, j'ai adoré son précédent roman ( du thé pour les fantôme) mais même si c'est très bien écrit je ne retrouvais pas ici, la poésie de sa plume.
La dynamique ennemi to lovers fonctionne correctement selon les codes du genre. D'un côté une femme froide et orgueilleuse et de l'autre un homme beau a en crever, arrogant mais attachiant. En somme rien de nouveau sous les tropiques. Ils se détestent mais sont pétris de désir l'un pour l'autre.
Au final c'est la seconde partie du roman qui m'a convaincue. L'autrice est parvenu à donner quelque chose d'intéressant à son univers. Ça donne un souffle très agréables car des enjeux autres que ceux amoureux trouvent leur place. L'ensemble est prévisible, mais s'avère divertissant.
Finalement ce sont tous les détails d'univers, du passé des personnages, des enjeux propre à la fantasy, des personnalités des persos secondaires qui m'ont fais passer un bon moment. C'est lent et contemplatif, ça cherche la beauté dans le monde et la nature ce sont des parties que j'ai aimé.
J'en sors donc agréablement surprise. Il est possible que ce soit l'une des rares romantasy à m'avoir plû ainsi.
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Echecs (BD)

Au début de la lecture de "Echecs" de Victor Pinel, on est un peu perdu : plein de personnages, pas de lien entre eux, mais où cela va t'il donc nous mener ?
Et puis après on se prend au jeu, en se rendant compte que chacun représente en fait une pièce d'un jeu d'échecs, avec ses pouvoirs et ses particularités, et qu'une partie est en train de se jouer...
Pas besoin de connaitre les règles (personnellement je suis archi-nulle aux échecs !) pour se retrouver pris dans l'intrigue de ce roman graphique : c'est diablement bien ficelé, et ce jusqu'à la dernière page. J'ai bien aimé les couleurs tirant souvent vers le sépia, et le trait fin.
Bref, un super album que je recommande chaudement !
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Le Couteau : Réflexions suite à une tentative d..

De la lame aux larmes.
Que pouvait faire Salman Rushdie de la terrible attaque au couteau dont il a été victime le 12 août 2022 ? Pas seulement des cauchemars et une collection de cicatrices. Il était écrit qu'il en ferait un livre. Ce dernier est indispensable, fatwa contre l'obscurantisme mais surtout un éblouissant récit personnel de survie.
Il nous offre un témoignage aussi sincère que chirurgical de sa reconstruction psychologique et physique qui m'a rappelé « le lambeau » de Philippe Lançon. Dans les deux cas, deux survivants qui ne se présentent pas comme des héros mais comme des hommes agressés pour ce qu'ils représentent et défendent, qui ne mettent pas de pudeurs sur les douleurs morales et corporelles, qui doutent mais qui s'accrochent et qui refusent de sombrer dans la haine pour ne pas perdre leurs âmes. le besoin de mettre des mots sur des actes effroyables participe à la posologie des écrivains … pour tourner un peu la page.
Salman Rushdie nous raconte ainsi sa tentative d'assassinat, sa passivité au moment de l'évènement, les frôlements de la mort, son retour à la vie, l'amour des siens, tous les soins apportés à sa tripaille agrafée, non sans ironie avec les trajets à contre-sens de sondes intrusives, ses peurs face aux incertitudes des diagnostics et ses réflexions sur… l'Autre.
Il ne nomme pas son assaillant, un mépris plus que mérité pour un être qui a perdu toute humanité. Salman Rushdie essaye de retracer le parcours de ce pathétique illuminé qui n'a pourtant pas la lumière à tous les étages, mais il se heurte au mur infranchissable de la bêtise. le récit est édifiant, ne manque pas d'élégance, d'humour et je recommande vivement le passage virtuose dans lequel l'auteur invente une rencontre fictive, à couteaux tirés si j'osais, avec son agresseur dans sa prison.
Le destin de Salman Rushdie est fascinant.
J'ai toujours été plus admiratif de l'homme que de l'écrivain. le réalisme magique de ses histoires ne m'a jamais touché. « Quichotte » avait été une grande déception, « La Maison Golden » n'était pas faite pour ma pomme, « Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits », c'est Voltaire qui nous sert un Djinn. « Shalimar le Clown » et « Les enfants de minuit » me laissent de meilleurs souvenirs de lecture mais je trouve que sa vie est de loin son meilleur roman. Il lui doit une grande partie de son immense célébrité, ce dont il a bien conscience et qu'il ne manque pas de regretter dans son livre.
La fatwa datait de 1989. Il avait conscience du danger mais avec le temps, peu à peu, on lui parlait de plus en plus de ses romans pour ce qu'ils étaient et moins des réactions qu'ils suscitaient de la part de tous les barbus fanatiques qui ne l'avaient jamais lu.
Salman Rushdie a perdu un oeil. Pas son regard.
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La ligue des chats contre l'humain écolo

Michel, chat calme et peureux doit cohabiter avec Pascal, l 'autre chat de la maison extraverti et vindicatif, enfin tant que le danger reste loin de lui.
De petites saynètes pour nous raconter le quotidien de ces deux raminagrobis et de tous leurs "amis" puis l'arrivée d'un troisième chat, favorite de leur maîtresse jusqu'à ce que, elle aussi soit détrônée par un ennemi commun, un adorable chiot.
Des dessins et des dialogues burlesques.
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Mashle, tome 13

• Mashle, Tome 13
• Hajime Komoto (Scénario & Dessin)
• Crunchyroll

Si je continue d'émettre certains doute sur la série Mashle, ce tome 13 était tout de même meilleur que les précédent. On vient nous montrer du personnage badass et ce des deux côtés de la loi.
Des bons gros méchants, des bons gros alliés bien costaud... On se rapproche de la fin du manga et il était temps de nous montrer qu'il n'y avait pas que quelques magiciens tout juste bons à faire des tours de carte ans cet univers.
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Sur la dalle

Comme beaucoup d'entre nous, j'attendais avec impatience le nouveau roman de Fred Vargas, après "Quand sort la recluse" (déjà moins apprécié que les précédents).
J'ai donc acheté "Sur la dalle" dès sa sortie en 2023.
Las! J'ai peiné à retrouver des émotions passées, me forçant sans plaisir à aller au bout de cette histoire abracadabrantesque.
Je l'ai relu, il y a quelques mois, espérant retrouver un certain intérêt.
Quelle déception!
Aussi, j'ai lu que José Dayan allait adapter ce roman en téléfilm avec Yvan Attal dans le rôle du commissaire Adamsberg!
Où est passé Jean-Hugues Anglade, parfait dans le rôle?
Je négligerai ce film, comme je l'ai fait pour l'adaptation de
"Pars vite et reviens tard " de Régis Wargnier .
Je n'ai rien contre ces acteurs.
Mais quand 7 des romans de Vargas ont été adapté en téléfilms (par la même José Dayan) de manière impeccable avec un casting qui colle merveilleusement
aux personnages des livres, d'autres adaptations font pâle figure.
Il ne me reste plus qu'à me replonger dans les débuts de Fred Vargas avec des personnages comme "les Evangélistes" (Debout les morts ) +
Louis Kehlweiler, Marthe (Un peu plus loin sur la droite; Sans feu ni lieu).
Tous ces personnages ont de sacrés caractères, les intrigues sont passionnantes et déroutantes.
Madame Vargas, revenez à vos premières amours, avec votre verve si personnelle, votre poésie et votre humour décalé , mais non boiteux.
A l'image de ce pauvre fantôme de Combourg.
J'ai nommé Malo-Auguste de Coëtquen.
Pour peu que l'on soit un peu curieux, une recherche sur Internet m'a fait découvrir un article intéressant de Ouest France intitulé:
"Légendes de l'Ouest: quand le château de Combourg hantait les nuits du jeune Chateaubriand".
Et m'a donné l'envie de lire dans "Les mémoires d'outre-tombe" de cet auteur, plus particulièrement les passages où il évoque la chambre de l'Enchanteur et la tour du chat noir.
Et qui sait de lire l'oeuvre en entier!
Si d'aventure Fred Vargas écrit un jour un autre roman, j'attendrai la parution en poche( prix plus abordable), espérant malgré tout être moins amère.

Mais pour les personnes qui ne connaissent pas Fred Vargas, j'ai voulu leur confirmer qu'elle est la "reine du rompol" de ses débuts :
1994: ceux qui vont mourir te saluent
1995: l'homme aux cercles bleus (apparition d'Adamsberg)
jusqu'en 2011: L'armée furieuse.
A noter que dans la période 2011-2014, elle n'a plus écrit.
J'ai trouvé un changement indéniable à la fois dans le style et dans les intrigues.
Voilà ce que j'avais sur le coeur depuis longtemps.


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Lieutenant Bertillon, tome 1 : Amotken

"Lieutenant Bertillon" est une nouvelle série lancée aux éditions Dupuis où nous suivons une enquête mené par le lieutenant Bertillon dans une fête foraine. Un incendie, un mort et personne ne parle. Arrivera-t-il à leur tirer les vers du nez ?
Une enquête plutôt sympathique, assez déjantée, mêlant l'univers des forains et vieilles traditions ancestrales. Après, on est pas sur du mystère très travaillé, l'enquête servant plus de prétexte à l'histoire qu'autre chose. Les adeptes de polar resteront sur leur faim, pour ma part, ça m'a suffit. En revanche, je suis moins fan du dessin. J'aime bien le trait de Cyrille Pomès, mais dans les expressions, dans les mouvements de ses personnages, c'était souvent trop caricatural. L'univers, l'ambiance de la BD était déjà bien assez déjantée, il n'y avait pas besoin d'en rajouter, à mon avis !
Une petite BD sympathique, mais sans plus. Pour les néophytes des BD d'enquêtes...
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La Fileuse de verre

Lecture agréable sur les gondoles de Murano et de Venise. Nous suivons la vie de la famille Rosso, artisans verrier, à Murano. Plus précisément c'est Orsola Rosso qui nous fait vivre la vie de cette famille, ses joies, ses peines...
Le texte s'étend sur 500 ans mais les personnages évoluent de façon normale, c'est ce qui est étonnant dans cet ouvrage.
J'ai beaucoup apprécié la plume de Tracy Chevalier et son immense talent de conteuse.
Très bonne lecture et très agréable découverte.
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Le chameau sauvage

Curieuse impression que celle de commencer par se régaler à la lecture d'un roman pour finir par considérer cette lecture comme une corvée !
Alors que j'avais été conquis de bout en bout par "Au printemps des monstres " et les nombreuses digressions qui font le charme de Philippe Jaenada, j'avais déjà ressenti un sentiment de lassitude à la fin de "La serpe". Ici, après m'être délecté de la narration à la première personne de ce parangon de loser qu'est le dénommé Halvard Sanz (!), j'ai ressenti un basculement aux deux tiers du roman, l'humour qui m'avait tant séduit jusqu'alors se faisant plus rare alors que l'histoire tend à se limiter à la relation un brin redondante de notre anti-héros avec la tout aussi sobrement dénommée Pollux Lesiak.
Et le chameau sauvage là-dedans ? Eh bien, il intervient à la 329° page (sur 335) dans un documentaire animalier qui convainc notre narrateur, peu enclin à la réussite, d'adopter le comportement du chameau australien en question : il suffit de se croire invincible pour le devenir.
Un roman qui aurait gagné à être plus court mais dont l'humour de la première partie balaie finalement les réticences générées par une suite moins enlevée.
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Mashle, tome 12

• Mashle, Tome 12
• Hajime Komoto (Scénario & Dessin)
• Crunchyroll

Après avoir trouvé un adversaire à sa taille (enfin), Mashle (et ses amis) vont devoir s'entrainer pour level up un peu avant de retourner fracasser ou se faire fracasser.
Si pour Mashle on a aucun doute sur le fait que cela sera profitable, sur les autres, j'émets un doute tant l'écart de niveau est énorme, mais bon... la magie du shonen viendra peut-être me prouver que j'ai tord.
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Un gentleman à Moscou

« A man must master his circumstances or otherwise be mastered by them »

« A gentleman in Moscow » d’Amor Towles 📓

Cette phrase introduit parfaitement l’histoire du héros de ce roman qu’on ne présente plus.

Début des années 1920, alors que son pays change du jour au lendemain sous la férule des révolutionnaires bolcheviques, le comte Alexandre Ilitch Rostov, aristocrate habitué aux fastes de son rang, est condamné par un tribunal à vivre en résidence surveillée dans le luxueux hôtel Metropol de Moscou.
Il décide alors de suivre les préceptes de son aïeul et de faire contre mauvaise fortune bon cœur et tenter de vivre au mieux et fidèle à ses principes, entre les 4 murs de sa cage dorée, car comme le dit si bien l’auteur:
« Yes, exile was as old as humankind. But the Russians were the first people to master the notion of sending a man into exile at home. »

J’appréhendais cette lecture quand j’ai compris qu’elle se déroulerait dans le vase clos de cet hôtel. C’etait sans compter sur le talent de l’auteur à conjurer des scènes tantôt drôles, historiques, irrésistibles, émouvantes, graves et d’une profonde sagesse. L’amour de l’âme russe que transmet le personnage principal et l’auteur touche en plein cœur et on ne peut que se délecter de ce très beau texte et du destin de ce personnage haut en couleur qui touche en plein cœur.
On s’attache à lui, à la galerie de personnages qui l’accompagneront durant ces 30 années, ses amitiés, ses amours, ses ennemis, sa passion pour la gastronomie, la musique et la littérature.
Un très beau roman &#xNaN
N’hésitez pas à me dire si vous l’avez aussi lu et aimé …
Je vous souhaite un très beau week-end
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L'origine de l'oubli

L'origine de l'oubli : Une Aspiration Vers La Lumière Après Une Perte Dévastatrice. Écrit par Anaïs Jeanneret.

Un livre accessible, délivrant une histoire poignante. C'est celle de Mila, dévastée par la perte de Simon. Désormais, ses journées s'écoulent entre les routines avec Zoé, leur fille de cinq ans, et une douleur qui engourdit tout... L'écriture est d'une grande finesse !

Anaïs Jeanneret, est une actrice, mannequin, romancière et photographe française, née dans le 16ᵉ arrondissement de Paris.
Lien : https://lapressedusoir.fr/lo..
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À contre corps

Angèle, très introvertie et mal dans sa peau, voit avec mépris l'arrivée de sa nouvelle colocataire Loélie, qui est apparemment beaucoup plus confiante en elle. Elle n'hésite pas a répondre méchamment à tous ceux qui la critiquent et Angèle est très impressionnée.
Bien au-dessus des apparences ce cache une personne complexée. Beaucoup de jeunes filles qui passent par cette période compliquée de l'adolescence pensent qu'elle est dure et Angèle est de celles-là, elle qui se compare sans cesse aux autres.
Ce livre est très facile à lire, très intéressant. Il nous fait réfléchir sur "la métamorphose du corps de la femme" à l'adolescence et les différentes réactions face à la puberté.
Nous vous le conseillons vraiment pour les passionnés de lecture.
Aya et Julia
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Molière, l’Opéra et les Femmes !

Je me suis régalée avec ce livre culturellement passionnant, abordant des thèmes littéraires et des problématiques sociétales intemporelles alliant rigueur scientifique, finesse, pédagogie, et laissant la part belle aux touches humoristiques et aux clins d'œil au lecteur. « Molière, l'Opéra et les Femmes ! » réjouira un large public issu de tous horizons.
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La colocataire

Cette histoire est très embarquante . On est aux côtés d'Oli , journaliste de presse écrite spécialiste des faits divers. Elle est en couple avec celui qui fut son amant 10 ans plus tôt pendant son mariage avec une détective qu'Oli croisait dans les affaires qu'elle couvrait pour son journal.
Il est question d'un fait divers qui fit la une des journaux australiens. 3 jeunes femmes colocataires : à l'issue d'une fête, une est retrouvée morte poignarder, la seconde est à ses côtés avec l'arme et baignée de son sang et la troisième a disparu.
La 2nde fut logiquement désignée coupable après ses aveux et les preuves accumulées mais quid de la 3ème ? Et si l'affaire avait été correctement jugée?
10 ans après l'affaire refait la Une des journaux, Oli reprend elle aussi le fil de l'enquête entre recherche de vérité et du scoop pour son journal.

L'histoire est plutôt bonne, on est dans un récit très cinématographique et la fin est hélas un peu accélérée sans qu'on en soit époustouflé.

Livre lu en SP via netgalley.
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