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Suzuko, quinze ans, a perdu sa mère Kyôko juste après sa naissance. Elle a été adoptée par sa tante Anzu qui s'est remariée à son père après avoir divorcé de son premier mari. de cette première union était né un fils, Tôru, qui a maintenant vingt-six ans. Bien qu'ils aient été élevés comme frère et soeur, Suzuko est éperdument amoureuse de Tôru, qui a quitté la maison familiale pour aller faire ses études. ● Ce n'est qu'après avoir lu ce livre que je me suis aperçu qu'il était le tome final d'un cycle romanesque composé de cinq tomes. On peut donc le lire indépendamment des autres, même s'il est sans doute préférable de lire les quatre autres auparavant. ● le titre vient de l'arbre urushi qui produit la laque qu'on utilise dans l'art du kintsugi, cette façon d'assembler les morceaux de poteries cassées en accentuant les brisures avec de la poudre d'or. La mère adoptive de Suzuko fait de la poterie et elle-même s'inscrit à un cours de kintsugi. ● La prose d'Aki Shimazaki, qui écrit en français, est très (trop) simple, en même temps que le récit est lourdement métaphorique ; Suzuko se reconstruit à mesure qu'elle s'initie à l'art de recoller les morceaux ; elle recueille un oisillon à l'aile cassée qu'elle soigne et à qui elle apprend à parler comme si c'était un perroquet… ● Tout cela m'a semblé manquer de subtilité tout exhibant une délicatesse apparente. ● Il n'y a aucune profondeur dans les personnages, les dialogues sont étiques, les onomatopées « cui cui cui » de l'oisillon qui reviennent à plusieurs reprises ridicules. ● Malgré tout, force est de constater que l'ensemble dégage un certain charme, qui explique la note attribuée malgré les critiques exprimées…
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🐦 J'ai été sélectionnée pour lire ce roman lors d'une Masse Critique Privilégiée.
Je l'avais choisi pour sortir de ma zone de confort.
Je n'ai pas pris grand risque avec seulement 140 pages.

🐦 L'autrice nous décrit quelques années de la jeune Suzuko niré.
Elle est en plein doute. Amoureuse de son frère, Tôru, qui est en fait son cousin. Ben oui, c'est assez simple.
Sa mère, Kyôko, est décédée et elle est donc adoptée par la soeur de sa mère, qui va épouser son père. Son père, lui, adoptera, à son tour, son fils après le divorce de ses parents.
Bon, peut-être pas si simple.
Quoiqu'il en soit, cette famille recomposée est solide et aimante.
Kyôko recueille à son tour un petit oiseau blessé et elle va se trouver des points communs avec ce petit animal.

🐦 Elle va donc se chercher en amour, se poser des questions quant à son avenir professionnel également.
De la joie, de la colère, de l'incompréhension, de la tristesse, des rencontres, des réparations, l'apprentissage de la patience et du kintsugi.
Un petit instant de vie comme nous en connaissons tous mais raconté de manière très poétique par cette autrice.
Des chapitres très courts mais qui s'enchaînent très vite.

🐦 C'est le premier roman que je lis de Aki Shimazaki mais la surprise est bonne.
Le livre se referme et l'oiseau s'envole ou par..le ^^.
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Ce roman est le dernier de la pentalogie "Une clochette sans battant", titre dont on ne comprend le sens que dans ce tome.
Nous retrouvons les personnages des romans précédents mais dans une autre configuration, celle d'une famille recomposée. Suzuko, orpheline de mère, peu après sa naissance, est adoptée par sa tante; celle-ci est divorcée, a un fils Tôru, et se remarie avec le père de Suzuko. Chacun adopte l'enfant de l'autre. Suzuko et Tôru sont donc frère et soeur mais aussi cousins. Vous suivez toujours????? Suzuko est amoureuse, à sens unique, de son cousin. Va-t-elle pouvoir être heureuse?
Le roman aborde des thèmes récurrents chez Aki Shimazaki comme l'importance de la famille et l'art comme ouverture à la vie. Ici, il s'agit du kintsugi, un art ancestral qui consiste à réparer des objets en céramique ou porcelaine avec de la laque urushi, qui provient de l'arbre du même nom, saupoudrée d'or, qui devient ainsi une oeuvre d'art plus belle que l'original. L'auteure semble croire que cette belle métaphore s'applique à la vie et je dois dire que je ne partage pas totalement son optimisme.
Alors que j'avais été touchée, émue par les deux premiers tomes "Suzuran" et "Sémi", par la sensibilité de l'écriture et par l'atmosphère de quiétude qui s'en dégageait, celui-ci, comme les deux précédents, "No-no-yuri" et "niré", m'a laissée assez froide. le charme n'agit plus parce que l'auteure ne se renouvelle pas, que des scènes sont répétées sans réelle valeur ajoutée et parce que, finalement, le style est plat avec des phrases se limitant souvent à sujet-verbe-complément, ne véhiculant aucune émotion. La lecture reste néanmoins intéressante pour ce qu'elle nous apprend de la culture japonaise mais cela ne suffit pas à mon bonheur de lectrice. Je tenterai quand même une pentalogie antérieure par curiosité.
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Ce n'est pas un coup de coeur mais Urushi est un bon livre, du cycle Une clochette sans battant.
Dans un texte très condensé,l'auteur dit l'enfance et l'adolescence de Suzuko . Elle vit dans une famille recomposée, heureuse ,avec son frère adoptif Toru son aîné.
Le récit explore les sentiments que voue Suzuko à Toru, son cousin en fait , et comment par le dialogue elle va se libérer de ce lien', grandir, ouverte ensuite à l'amour avec un jeune de son âge,Le livre aborde aussi le thème de l'homosexualité.

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Il y a comme un rituel au mois de mai que je ne raterais pour rien au monde depuis ma découverte de cette auteure avec sa toute première série le poids des secrets. En mai parait le grand format, tout nouveau avec sa jolie couverture, et le précédent en format poche. Je pourrais attendre de réunir la série pour la déguster en intégralité, mais impossible de ne pas succomber.
Urushi vient clore le cycle Une clochette sans battant, Suzuran en japonais, titre inaugural du cycle dans lequel Aki Shimazaki explore sous toutes ses formes, et sous tous les points de vue le destin d'une famille recomposée dans un Japon qui n'aime rien tant que l'ordre, la tradition et la discrétion.
Suzuko et Toru sont officiellement frères et soeurs car l'une ayant été adopté, alors qu'ils sont cousins. Suzuko est secrètement amoureuse de Toru, sans qu'il y ait réciprocité, et pour cause, mais pas que pour cette raison, et on l'apprendra au cours du récit avec la délicatesse et la poésie dont l'auteur nous démontre à chaque opus l'étendue et la profondeur.
En effet cette dernière n'a pas son pareil pour nous dresser le portrait de deux âmes torturées, deux adolescents égarés pour qui il est difficile d'exprimer sentiments, mal être et envie de liberté.
Ce dernier opus est l'histoire d'une réparation, d'une résilience, et d'une forme de renaissance ; d'une réconciliation intérieure. Aki Shimazaki écrit dans une langue imagée, usant de toute la symbolique que peut offrir la langue japonaise et qu'elle transmet parfaitement en français, langue de son expression. Elle nous livre un texte brut, sans fioriture, ni bavardage. Tout y est condensé ; elle va à l'essentiel, et comme à chaque fois la magie opère.
Ce cycle s'achève donc. L'année prochaine en mai, commencera un nouveau qu'il me tarde déjà de découvrir….

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Dernier né du cycle "Une clochette sans battant" (dont l'on comprendra le titre dans ce volume d'ailleurs), Urushi nous présente donc une nouvelle figure de la famille Nire: Suzuko. J'avoue avoir lu les 140 pages d'une traite; pourtant je reste assez mitigée.

Suzuko, 15 ans, est amoureuse de son frère adoptif, Tôru. Déterminée à devenir plus tard sa femme, elle vit mal la distance qui les sépare . Un jour, elle trouve un moineau blessé, dont elle compte bien s'occuper. Cette rencontre va chambouler en elle bien des choses, et la pousser à reconsidérer son destin.

Bon, déjà, ça veut dire quoi, Urushi? Un urushi, c'et un arbre duquel on extrait la sève. Cette sève devient ensuite une laque utilisée dans l'artisanat japonais, dont le kintsugi. Art que va étudier Suzuko, et dans lequel elle va se révéler. J'ai beaucoup aimé cette partie dédiée à cet art japonais encore méconnu par chez nous (mais qui tend à se populariser), tout en délicatesse. Art par lequel Suzuko va se reconstruire. le parallèle entre elle et le kintsugi m'a beaucoup plu, même s'il est loin d'être très subtil.

Parlons de l'histoire maintenant: j'avoue que plus j'en lis, moins je suis touchée par les oeuvres de Shimazaki; et j'ai l'impression que depuis No-no-Yuri, les tomes ne me laissent même pas un semblant d'émotion. Avec Urushi, c'est à peine si l'on effleure une quelconque émotion, car tout est trop traité en surface. Suzuko est si peu décrite psychologiquement ou émotionnellement que j'ai eu du mal à m'y attacher. Pourtant, il s'en passe des choses dans ce tome! Mais à vouloir trop laquer, on finit par n'avoir rien d'autre qu'une triste brillance; et si Shimazaki tente de nous faire passer quelque chose dans Urushi, je suis malheureusement restée hermétique au message.
L'histoire reste assez classique: amour non retourné, homosexualité cachée, reconstruction, recherche de soi... C'est joliment mené, mais ça reste quand même creux.

S'ajoute à cela la plume de l'auteure qui manque cruellement de naturel, avec des dialogues qui sont surfaits et semblent plus là pour rappeler qui est qui par rapport à qui (on a donc souvent du "ma mère, Kyôko", "ma grand-mère, Fujiko-san"). Sauf que les personnages se parlent entre eux, et non au lecteur. Et je ne sais pas vous, mais personnellement, je n'ai pas besoin que l'on me rappelle lors des repas de famille que ma tante X est la mère de ma cousine Y. Je le sais, c'est ma famille proche et je la côtoie depuis ma petite enfance. Alors pourquoi les Nire ont-ils besoin de constamment rappeler qui est qui? Bref, je m'égare, mais j'avoue que c'est ce qui m'a gênée dans ce tome, à tel point que je me suis interrogée sur la qualité de la traduction. Spoiler, Shimazaki écrit en français. du coup, c'est dommage de manquer d'autant de fluidité dans la langue source du roman.

Mais alors, me direz vous, pourquoi un trois étoiles si c'est aussi mauvais que je semble le dire? Parce que mine de rien, il y a un côté apaisant dans les oeuvres de Shimazaki qui me plaît. Comme tout est traité en surface, rien ne me bouleverse, et de temps en temps, c'est agréable de juste lire et se laisser porter sans craindre les enjeux.
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Urushi est le cinquième et dernier tome du cycle "Une clochette sans battant". Pour avoir lu ses 4 cycles de 5 tomes en 5 ans, je peux vraiment dire que c'est le cycle le plus faible des 4. Ou peut-être me suis-je lassé ? Mais je pense que le problème vient d'ailleurs... J'y reviendrai...
Cet Urushi m'a davantage séduit que les deux précédents volumes car l'histoire de Suzuko nous plonge dans l'adolescence et ses premiers tourments amoureux. le secret de son frère est un attrait supplémentaire même s'il n'est que peu traité (avec un manque de connaissance des thématiques LGBT flagrant). En résumé, le livre dégage encore un peu du charme de Shimazaki, mais ses défauts deviennent de plus en plus apparent. La simplicité de son style, unique car c'est une japonaise écrivant en français qui n'est pas sa langue maternelle, frôle parfois la maladresse. Avec des emplois de mots qui me semblent parfois décalés. Par ailleurs, les pensées de l'adolescente me semble parfois très peu réaliste. C'est une adulte qui parle, pas une jeune fille de 15 ans. Même si la culture japonaise et donc la vision du monde et les attentes des ados diffèrent, cett Suzuke est bien trop raisonnable pour être crédible et intéressante. Elle passe son temps à lire des livres d'art, à penser à son avenir et à se former dans des ateliers remplis de personnes âgées, elle réfléchit à sa vie amoureuse comme on prépare son testament ! Et surtout, de notre point de vue occidental, comment comprendre qu'elle puise envisager d'épouser son frère adoptif en le justifiant par le fait que le mariage entre cousins est admis au Japon. Ce livre parle d'un inceste fantasmé et la romancière semble totalement faire abstraction de cette thématique majeure de son roman. Enfin, dans ce court roman de 180 pages, les informations sont répétées inlassablement, comme si l'autrice ne faisait pas confiance à ses lecteurs pour suivre. Ou alors c'est un travail qui manque de relecture ? Panne d'inspiration ? Travail à la chaîne à la demande de l'éditeur (un roman par an) ? La subtilité se perd, l'émotion qui montait lorsque je la lisais avant a disparu, mais reste toujours un certain charme (et le peu de temps que cela prend de la lire)... qui va me donner envie d'honorer le rdv du prochain roman.
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Le talent d'Aki Shimazaki a encore frappé ! Quelle beauté autant dans l'écriture que dans l'histoire. Nous suivons à nouveau, et pour la dernière fois, les personnages de la saga "Une clochette sans battant". Cette famille m'a beaucoup émue. Ici, nous plongeons dans les baskets d'une jeune de fille de 15 ans. La justesse du ton est bien présente et nous ramène à ces instants suspendus de l'adolescence. Il peut bien sûr être lu indépendamment du reste de la saga mais il clôt à la perfection cet arc. Lancez vous dans les saga de cette autrice si vous ne connaissez pas. C'est un savant mélange entre douceur, poésie et émotions !
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J'avais pu découvrir cette talentueuse auteure Aki Shimazaki grâce à un de ces pentalogies ! »Le poids des secrets ». Quelle joie de plonger à nouveau dans son univers. Urushi s'inscrit dans la même lignée que les autres livres : délicatesse et finesse ! Ce livre est d'une douceur mêlée de nature, la marque, la touche unique de cette auteure . le résumé de ce livre se suffit à lui même pour ne pas déflorer la découverte que fera le lecteur qui s'embarquera dans cette lecture japonaise. A premier abord la lecture peut paraître simplette mais il n'en n'ai rien, le lecteur devra faire un petit effort de réflexion qui lui permettra de voir la profondeur de ce texte rempli de message § La philosophie mêlée à la nature à travers cette écriture procure ce moment bien particulier. En suivant les réflexions, les sentiments de cette jeune fille dénommée Suzuko qui se découvre un attrait pour l'art du Kintsugi...on comprend petit à petit le lien existant entre cet art japonais et sa situation personnelle. Un petite merveille de réflexion ! Tout s'articule avec délicatesse. le mot de la fin nous prend au vol.

Je tenais à remercier à Babelio et les éditions Actes Sud de me permettre d'avoir cet nouvel oeuvre entre les mains que j'ai dévoré littéralement parlant. Je ne l'ai pas lâché. Un petit moment que j'ai beaucoup apprécié.
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En ce début de mai paraît le dernier tome du cycle Une clochette sans battant, URUSHI d'Aki Shimazaki

On retrouve la famille niré et notamment la benjamine, Suzuko.
Elle a grandi dans l'amour et la protection de sa famille atypique et singulière.
Mais, elle est à cet âge où l'on quitte l'enfance et les émulations de l'adolescence malmènent. Elle ressent des sentiments confus pour Tôru, son frère et cousin. Il vit loin maintenant. Cette distance provoque chez elle une tristesse profonde.

Dans son quotidien, elle a l'opportunité de suivre un stage de Kintsugi. C'est un art ancestral japonais qui permet de réparer des céramiques brisées avec de la laque Urushi et de la poudre d'or. On l'appelle aussi l'art de la résilience.

Suzuko va t-elle trouver l'apaisement et sa voie grâce à cet art ? Parce que c'est elle, la clochette sans battant. le cycle s'achève avec elle.

J'ai aimé chaque membre de la famille niré. Avec son écriture épurée et sa délicatesse, Aki Shimazaki leur fait traverser les épreuves de la vie de notre époque.
C'est toujours un rendez-vous de mai … on cultive sa patience.
J'ai commencé ce cycle avec Suzuran, à la sortie du confinement, en 2020. Je suis allée respirer le grand air des plages normandes.

Une autre famille et ses secrets va naître pour 2025.
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