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3,64

sur 82 notes
Suzuko, quinze ans, a perdu sa mère Kyôko juste après sa naissance. Elle a été adoptée par sa tante Anzu qui s'est remariée à son père après avoir divorcé de son premier mari. de cette première union était né un fils, Tôru, qui a maintenant vingt-six ans. Bien qu'ils aient été élevés comme frère et soeur, Suzuko est éperdument amoureuse de Tôru, qui a quitté la maison familiale pour aller faire ses études. ● Ce n'est qu'après avoir lu ce livre que je me suis aperçu qu'il était le tome final d'un cycle romanesque composé de cinq tomes. On peut donc le lire indépendamment des autres, même s'il est sans doute préférable de lire les quatre autres auparavant. ● le titre vient de l'arbre urushi qui produit la laque qu'on utilise dans l'art du kintsugi, cette façon d'assembler les morceaux de poteries cassées en accentuant les brisures avec de la poudre d'or. La mère adoptive de Suzuko fait de la poterie et elle-même s'inscrit à un cours de kintsugi. ● La prose d'Aki Shimazaki, qui écrit en français, est très (trop) simple, en même temps que le récit est lourdement métaphorique ; Suzuko se reconstruit à mesure qu'elle s'initie à l'art de recoller les morceaux ; elle recueille un oisillon à l'aile cassée qu'elle soigne et à qui elle apprend à parler comme si c'était un perroquet… ● Tout cela m'a semblé manquer de subtilité tout exhibant une délicatesse apparente. ● Il n'y a aucune profondeur dans les personnages, les dialogues sont étiques, les onomatopées « cui cui cui » de l'oisillon qui reviennent à plusieurs reprises ridicules. ● Malgré tout, force est de constater que l'ensemble dégage un certain charme, qui explique la note attribuée malgré les critiques exprimées…
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J'ai ouvert ce livre une première fois à la fin de ma lecture de Les pionniers. Je l'ai vite refermé, trouvant le texte des premières pages très fade.J'ai décidé d'attendre un peu et d'intercaler d'autres lectures entretemps
J'ai voulu donner ainsi toutes ses chance à ce livre, d'abord parce que c'est une MC privilégiée pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Actes Sud, ensuite parce qu'il y a longtemps que je désirais découvrir cette autrice dont je lis souvent des critiques enthousiastes.

Le deuxième essai a été plus satisfaisant même si je suis restée sur ma faim. Bien sûr, c'est le cinquième tome d'une série, mais je ne pense pas que ce soit un problème, d'après tout ce que j'ai pu lire sur cette autrice. J'ai trouvé que le livre restait un peu trop à la surface des choses, que le style était trop simple.

L'histoire en quelques mots : quelques mois de la vie d'une jeune adolescente, amoureuse de son frère adoptif, cousin par les liens du sang, qui l'ignore. Ces quelques mois vont la voir grandir, aidée par un oiseau qu'elle a recueilli et par l'art japonais du kintsugi. Elle y apprendra la patience.

Un roman qui est vite lu , de par sa taille et son sujet, la simplicité de son écriture. J'ai été séduite cependant par la douceur qui s'en dégage, mais je pense que je l'oublierai vite. Un roman qui rend serein, à lire avant de se coucher pour une nuit calme.

Cela dit, au vu des notes Babelio, il est parmi les moins bons de l'autrice. Je referai peut-être une autre tentative.
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Actes Sud, de m'avoir offert cet ouvrage dans le cadre de la Masse critique privilégiée.
Ce livre est le cinquième du cycle romanesque, "Une clochette sans battant", d'Aki Shimazaki. Mais ce n'est pas gênant de les lire dans le désordre. C'est un cycle sur la famille niré qui vit au Japon. Chaque volume de ce cycle est consacré à une personne de cette famille. C'est le tour de Suzuko la fille de Kyoko, malheureusement cette dernière est décédée et c'est sa soeur, Anzu, sa tante qui l'a adopté. Susuko a bien grandit puisque c'est maintenant une adolescente de 15 ans. Elle est amoureuse de son demi-frère Toru, mais ce dernier ne le sait pas.
Un roman charmant, sensible, et serein comme les précédents. Une douce atmosphère se dégage et nous emporte là-bas. J'aime beaucoup les romans de l'autrice, Aki Shimazaki. Elle allie la modernité et la tradition japonaise.
Je vous le conseille bien évidemment.

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Un roman de Aki Shimazaki est un toujours un petit évènement : c'est déjà un bel objet en soi,mais c'est surtout l'assurance d'un moment hors du temps,tant sa prose à la fois simple et imagée nous transporte dans un univers ouvrant des voies multiples grâce aux liens qui le composent,tel un kaléidoscope aux reflets changeants.Un condensé éclairant qui parle cette fois d'une adolescente qui se cherche,"une clochette sans battant" qui représente le futur de cette famille attachante. Cette saga peut se lire dans le désordre mais " Urushi" laque japonaise tirée d'un arbre qui constitue un art d'excellence au Japon est particulièrement poétique,comme un conte initiatique à la sagesse réconfortante.

Je remercie vivement Babelio et les éditions Actes Sud pour cet envoi !
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🐦 J'ai été sélectionnée pour lire ce roman lors d'une Masse Critique Privilégiée.
Je l'avais choisi pour sortir de ma zone de confort.
Je n'ai pas pris grand risque avec seulement 140 pages.

🐦 L'autrice nous décrit quelques années de la jeune Suzuko niré.
Elle est en plein doute. Amoureuse de son frère, Tôru, qui est en fait son cousin. Ben oui, c'est assez simple.
Sa mère, Kyôko, est décédée et elle est donc adoptée par la soeur de sa mère, qui va épouser son père. Son père, lui, adoptera, à son tour, son fils après le divorce de ses parents.
Bon, peut-être pas si simple.
Quoiqu'il en soit, cette famille recomposée est solide et aimante.
Kyôko recueille à son tour un petit oiseau blessé et elle va se trouver des points communs avec ce petit animal.

🐦 Elle va donc se chercher en amour, se poser des questions quant à son avenir professionnel également.
De la joie, de la colère, de l'incompréhension, de la tristesse, des rencontres, des réparations, l'apprentissage de la patience et du kintsugi.
Un petit instant de vie comme nous en connaissons tous mais raconté de manière très poétique par cette autrice.
Des chapitres très courts mais qui s'enchaînent très vite.

🐦 C'est le premier roman que je lis de Aki Shimazaki mais la surprise est bonne.
Le livre se referme et l'oiseau s'envole ou par..le ^^.
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La pentalogie d' «Une clochette sans battant» se conclue avec la jeune Suzuko, 16 ans, troisième génération niré. Vivant dans une famille très recomposée, la jeune fille est amoureuse de son « demi-frère », en lien de sang de cousinage.

Encore une fois ce petit roman se lit indépendamment mais s'associe plus volontiers en compréhension avec les récits familiaux précédents.

Aki Shimazaki a centré son propos sur la recherche de l'amour, sur l'engagement intime des individus, les bonheurs et les écueils de la vie de couple. Cinq livres en offrent des facettes variées, avec cinq points de vue pour décortiquer une famille japonaise dans les différences de vie dues aux générations et à l'évolution de la société.

J'ai choisi, comme à chaque série de l'auteure, de lire les cinq livres en continuité. C'est sans doute plus immergeant mais apporte aussi un sentiment de répétition et de lassitude. J'avoue ne pas avoir retrouvé le grand plaisir de la série le poids des secrets, mais je suis restée sensible à la pudeur du narratif, à la réserve qui accompagne l'introspection.
Un style littéraire très personnel à Aki Shimazaki.

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Dernier tome de la pentalogie une clochette sans battant, dont le titre trouve son explication dans ce volume. Des opus aux thématiques différentes (j'ai adoré Suzuran et Semi) à l'écriture toujours épurée et délicate. Dans Urushi, L'héroïne est Suzuko, la fille de Fujiko, qui, à 16 ans, est profondément amoureuse de son cousin Tôru avec lequel elle a été élevée. Elle décide de lui avouer ses sentiments et découvre assez vite qu'il n'est pas celui qu'elle croyait…
Peu de surprises dans ce roman mais des passages doux qui narrent avec bienveillance l'âge incertain de l'adolescence, proposant en parallèle une jolie métaphore avec l'art du kintsugi. Une poignante histoire de mue. D'émancipation.
Et d'amour impossible.
J'ai beaucoup aimé
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Ce roman est le dernier de la pentalogie "Une clochette sans battant", titre dont on ne comprend le sens que dans ce tome.
Nous retrouvons les personnages des romans précédents mais dans une autre configuration, celle d'une famille recomposée. Suzuko, orpheline de mère, peu après sa naissance, est adoptée par sa tante; celle-ci est divorcée, a un fils Tôru, et se remarie avec le père de Suzuko. Chacun adopte l'enfant de l'autre. Suzuko et Tôru sont donc frère et soeur mais aussi cousins. Vous suivez toujours????? Suzuko est amoureuse, à sens unique, de son cousin. Va-t-elle pouvoir être heureuse?
Le roman aborde des thèmes récurrents chez Aki Shimazaki comme l'importance de la famille et l'art comme ouverture à la vie. Ici, il s'agit du kintsugi, un art ancestral qui consiste à réparer des objets en céramique ou porcelaine avec de la laque urushi, qui provient de l'arbre du même nom, saupoudrée d'or, qui devient ainsi une oeuvre d'art plus belle que l'original. L'auteure semble croire que cette belle métaphore s'applique à la vie et je dois dire que je ne partage pas totalement son optimisme.
Alors que j'avais été touchée, émue par les deux premiers tomes "Suzuran" et "Sémi", par la sensibilité de l'écriture et par l'atmosphère de quiétude qui s'en dégageait, celui-ci, comme les deux précédents, "No-no-yuri" et "niré", m'a laissée assez froide. le charme n'agit plus parce que l'auteure ne se renouvelle pas, que des scènes sont répétées sans réelle valeur ajoutée et parce que, finalement, le style est plat avec des phrases se limitant souvent à sujet-verbe-complément, ne véhiculant aucune émotion. La lecture reste néanmoins intéressante pour ce qu'elle nous apprend de la culture japonaise mais cela ne suffit pas à mon bonheur de lectrice. Je tenterai quand même une pentalogie antérieure par curiosité.
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Lire ou ne pas lire Urushi, telle est la question!

Ben voyons, pourquoi se priver d'un petit plaisir coupable, d'une lecture doudou qui clôture le quatrième cycle : Une clochette sans battant. Une centaine de pages, tout au plus. Et puis, des réponses à de petits secrets.
Madame Shimazaki ne nous laisse pas dans une amère déception. À son habitude, elle nous séduit. Alors pour sûr : « L'amour à sens unique ne marche pas. » J'aime cette autrice d'amour, même et malgré ses romans moins bien appuyés.

L'histoire met en vedette Suzuko niré, 15 ans, qui aime beaucoup trop Tôru, son frère plus vieux et protecteur de sa famille recomposée. Une adolescente amoureuse a bien des tours dans son sac à dos. Elle est toujours bien entourée par sa mère/tante Anzu, son père et son grand-père. Sa grand-mère et confidente Fujiko-san lui manque beaucoup. Elle reporte son attachement sur un oiseau blessé, qui, comme elle, chemine vers l'apaisement. La réparation des pièces de céramique et celle des coeurs, un lien lien si évident!

Chère Aki, on se donne rendez-vous l'an prochain pour un autre cycle. Je demeure votre toute dévouée…

« Le ciel embrasé… la cloche du temple sonne… retournons à la maison… ensemble avec les corbeaux… »
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L'amour prend parfois des formes inattendues… Aki Shimazaki nous propose un nouveau roman d'une élégante pudeur, où la délicatesse se mêle à l'art du Kintsugi. » Urushi » est publié chez Actes Sud depuis le 1er mai dernier.

L'urushi, ou laque japonaise, a été perfectionnée pendant plus de 7000 ans. C'est une substance transformatrice très prisée. L'urushi est un style artistique unique qui s'est répandu dans tous les aspects de la société japonaise, de la cérémonie du thé à la sculpture abstraite moderne. Il est apprécié pour son adaptabilité sans fin.

Suzuko niré a grandi au sein d'une famille aimante et bienveillante. Quelques jours après sa naissance, sa mère est décédée. Son père s'est remarié avec sa tante et Tôru est devenu son frère adoptif. de dix ans son aîné, Tôru suscite chez l'adolescence des sentiments très forts. Alors qu'il a quitté la maison pour poursuivre ses études loin de chez eux, il n'en demeure pas moins que Suzuko n'aspire qu'à un unique rêve : le retrouver. Mais les confidences de ce dernier vont bouleverser la jeune femme.

Habitée par une énergie intrinsèque et pure, digne héritière d'une influence familiale artistique, Suzuko va trouver dans la pratique du Kintsugi et de l'utilisation de l'Urushi une manière délicate d'exprimer ses émotions.

A la lecture de la plupart des romans d'origine japonaise, je retrouve cette sensation particulière de « temps suspendu » qui, en concordance avec cette pudeur omniprésente, procure un bien-être et une réflexion profonde.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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