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Avant la nuit

Novembre 1993. Deux jours après leur disparition, six enfants sont retrouvés assassinés sur une colline, dans un pays d’Afrique. Les deux militaires de l’ONU et les Casques bleus qui les découvrent ne peuvent explorer la scène de crime : la population locale les en empêche et une des fillettes respire encore. Un mince espoir de la sauver subsiste ; la priorité est de l’emmener à l’hôpital. Le lendemain, ils reviennent relever les corps. C’est alors qu’un gant en cuir est découvert ; il porte un sigle : celui des forces rebelles.

La conclusion rapide de l’enquête rend Ben et Ousmane, les enquêteurs de l’ONU, sceptiques. Une journaliste belge, venue tourner un reportage sur Diane Fossey, partage leurs doutes. Tous assistent aux prémices du crime contre l’humanité en préparation, sans anticiper l’ampleur de l’horreur à venir et déjà en cours. Les personnes appartenant à l’ethnie minoritaire du pays subissent les exactions de celles issues de l’ethnie majoritaire. Le pays n’est indiqué qu’à la fin, mais son nom se répète dans notre esprit ; les ethnies ne sont pas citées, mais nous les lisons, remplaçant « minoritaire » et « majoritaire » par leur vraie appellation. Jusqu’à cette date funeste du 7 avril 1994 : le premier jour du génocide. « Il va durer trois mois, faisant près d’un million de victimes en cent jours. Soit en moyenne, 10 000 morts par jour. » (p. 10)

Avant la nuit retrace les mois précédant le déclenchement des atrocités, préparées en amont, sous l’œil impassible des institutions internationales. Des familles entières ont été torturées et tuées. Le pire était à venir. Ben et Ousmane le pressentaient, mais les ordres forçaient à l’immobilité. Nous suivons des membres de l’ONU, des contingents militaires, une journaliste, des politiques, des casques bleus, des expatriés et des personnes issues des deux ethnies. C’est une vision d’ensemble détaillée des évènements, qui prend aux tripes. Nous ressentons la suspicion imprégnant les échanges, les menaces de plus en plus intenses, les mots couverts effraient, les exactions font frémir et les actes émouvants, emplis d’humanité, ne suffisent pas à réconforter. La terreur est déjà enclenchée et les crimes sont commis en toute impunité. Certaines scènes, inspirées de la réalité, sont violentes. Les larmes et les frissons m’ont envahie. J’ai été bouleversée par ce devoir de mémoire.

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Désordres

Nouvelles et histoires du temps des confinement des couvre feux et autres réjouissances entre 2020 et 2023.
Politique, société, tableau poétique et vision de l'auteur se mêlent dans ce roman.
On se retrouve tous dans cette époque si lointaine et si proche.
Ce livre est la suite chronologique de "mets du jour" mais il peut être lu sans avoir lu le précédent.
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Perdre la tête

Montréal. Marie Antoine et Sadie Arnett ont douze ans lorsqu’elles se rencontrent dans un parc, en 1873. La première est blonde, aux yeux bleus et a un teint de porcelaine. La seconde est brune, aux yeux sombres et a des lèvres d’un rouge vermillon. L’une est qualifiée de charmante, l’autre de diabolique. Malgré les apparences, elles se ressemblent, énormément, dans le secret de leur cœur. Aussi, elles nouent une amitié fusionnelle et multiplient les jeux dangereux, jusqu’au drame évoqué dans le premier chapitre. Seule Sadie est sacrifiée : elle est envoyée en exil, dans un pensionnat, en Angleterre. La vie de Marie ne subit aucune transformation ; elle traverse l’adolescence dans le luxe et les voyages. Éloignées l’une de l’autre, aucune n’oublie son amie, son alter égo.

Plusieurs années plus tard, Marie dirige la raffinerie familiale. Elle a refusé de subir le joug du mariage, aussi, elle détient tous les pouvoirs. Quant à Sadie, elle évolue dans le milieu interlope et écrit un roman érotique. Leurs actes et leurs décisions influent, de manière différente, sur la révolution ouvrière féminine.

Oubliez tout ce que vous savez sur les romans féministes. En effet, même si les femmes tentent de prendre le pouvoir dans ce roman, seule une est attachante (elle s’appelle George). Elles sont fascinantes, hypnotisantes, elles mettent, parfois, mal à l’aise, mais leurs desseins ne sont pas toujours louables. La révolution féministe est en marche, mais elle s’oppose à la lutte des classes. Ces deux grandes thématiques montrent les limites de chacune, en fonction des intérêts. Elles questionnent, également, sur la part d’inné et d’acquis dans la constitution des personnalités. La majorité des femmes de l’histoire veut garder ou acquérir des privilèges. Leurs combats semblent justes, pourtant, il leur manque l’union. Leurs actes possèdent une grande part d’ambiguïté alors que les objectifs et les aspects négatifs du patriarcat sont affirmés. L’intrigue possède une aura diabolique, qui se lit dans les détails et bouscule nos attentes. Perdre la tête est un roman surprenant, magnétique, décrivant des combats justes mais maculés de perversité morale. Il est enivrant de machiavélisme et de nuances.

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Cholestérol, mensonges et propagande

Lu en sautant les annexes et quelques chapitres qui visent — pour ceux qui auraient besoin de consolider leurs conviction— à démontrer comment les études en faveur du traitement par les statines sont bidonnées. N’ayant aucun doute sur la bonne foi de Michel de Lorgerilet surtout sur sa rigueur scientifique dans le travail de recherche et d’analyse qu’il a effectué, je me suis permis de faire l’impasse sur ces détails qui sont quelque peu fastidieux pour les non-spécialistes.
Le scandale des statines est qualifié par l’auteur comme étant le plus grand scandale sanitaire de tous les temps… Ce livre a été écrit, bien sûr, avant les injections délétères pour soi-disant protéger les populations de la covid-19; scandale qui me paraît plus grave encore que celui des statines car il porte atteinte à la vie, à la santé physique et mentale de l’ensemble de la population. Sans entrer dans le détail du parallèle entre les deux manipulations de masse, j’ai été frappée par le fait qu’on trouve dans le livre tous les ingrédients qui nous ont conduits aux abus de pouvoir médical sur la population pendant la prétendue pandémie. La corruption est un de ce ingrédients, le système véreux des publications dans les journaux scientifiques, la désinformation de masse, la pression exercée par l’autorité médicale en sont d’autres. Il faut beaucoup de courage pour dénoncer ces abus et s’opposer à une pratique standardisée. Je salue ici celui de Michel de Lorgeril.
Si vous êtes sous statines et que vous ne soufrez pas de comorbidités, demandez-vous quels sont les bénéfices réels de ce traitement. Ce livre montre de façon convaincante qu’il n’y a pas de corrélation entre un taux de cholestérol élevé et les risques cardio-vasculaires. Il faut savoir que les satines sont non seulement inefficaces pour diminuer les risques de maladies cardio-vasculaires mais sont surtout des poisons dont les effets secondaires ne sont pas bénins… Lisez ce livre pour en apprendre plus sur le sujet.
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La bête originelle

Le coeur qui s’accélère, les yeux qui se ferment par appréhensions, la jambe qui tremble d’angoisse, les mains moites… toutes ces sensations effrayantes mais excitantes que nous ressentons face à un film d’horreur. Ces sentions qui nous poussent à aimer ce type d’histoire terrifiante et morbide.
Aujourd’hui, avec son roman, Simon Rousseau nous plonge dans un vrai film d’horreur.
Une lecture noir, angoissante, trash et étonnante. Depuis les premiers romans de Stéphane King, ce type de roman angoissant, horrifique et psychologique manquait dans les nouvelles parutions, alors : MERCI de remettre ça aux goûts du jour, je m’en lasserai sûrement jamais.

C’est un gros coup de cœur.
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Le 9e jour

Aujourd'hui, je vous propose une nouvelle chronique suite à la lecture de ma quatrième œuvre de Cyrille Audebert.

Et oui, déjà quatre!


D'ailleurs, je vous invite également à lire les trois précédentes chroniques:

Un temps de chien
L’évangile selon Jacques Lucas
Glyphosate Zombie: L'Odeur de la Campagne


Et aujourd'hui, on se retrouve donc pour "Le 9e jour", un livre classé dans la catégorie thriller / polar / suspense.

Et franchement, j'en suis très content!

Pourquoi?
Parce que j'ai beaucoup l'univers et surtout l'imagination de Cyrille Audebert qui n'hésite pas à partir loin et, malgré parfois les situations incroyables, à maintenir une histoire passionnante et haletante.

D'ailleurs, avec deux 17/20 et un 18/20, je ne pouvais qu'espérer avoir quelque chose du même style...

Et c'est le cas!

L'univers mélangé de polar sombre, une (grosse) touche de surnaturel, une intrigue riche en suspense et en rebondissements, des crimes, une violence parfois forte, une pointe d'humour bienvenue... tels sont les ingrédients de ce "Le 9e jour".

Mais il faut aussi ajouter la petite pointe de sel qui va bien avec le retour en personnage principal de Jacques Lucas pour mener l'enquête, "assisté" de David Huxley.

Cela peut paraître un peu idiot, mais j'étais content de retrouver Jacques Lucas!

C'est un personnage que j'aime bien, et dont Cyrille Audebert à l'art d'écrire pour donner ce petit coup de peps à l'histoire.

On se retrouve ainsi à lire avec passion ce livre, plongé dans l'histoire parfaitement écrite, fluide et immersive.

“Le 9e jour” marie habilement suspense, horreur et fantastique, ne peut nous laisser indifférent à un tel point que parfois, il sort des sentiers battus de la littérature policière.

Franchement, j'ai adoré!


Si je devais trouver un petit point négatif, je mettrai quand même un peu en garde les lecteurs car ce livre va plus loin que les autres romans de l'auteur au niveau "mystique", cela peut aussi déranger ce côté sur-développé du surnaturel.
S'il était présent dans les autres livres, là, il l'est de manière beaucoup plus présente, cela peut ne pas plaire à tout le monde.


En tout cas moi, j'ai adoré, je l'ai autant dévoré que les autres, preuve que l'auteur arrive encore à nous plonger dans son histoire et arrive à nous surprendre.


Je lui mets là note de 18/20.


Je remercie Cyrille son auteur, pour sa confiance et le fait de m'avoir permis, une nouvelle fois, de lire son œuvre et d'y prendre beaucoup de plaisir!

Merci beaucoup!

>> Vous pouvez retrouver ma chronique sur mon blog littéraire en cliquant sur le lien suivant:



Lien : https://www.patrickjamesnc.c..
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Le sourire contagieux des croissants au beu..

Le thème du riche industriel qui se croit heureux, quand il se contente du pouvoir de l'argent, et travail plus, toujours plus pour accumuler. Il en a perdu son humanité, ne s'intéresse plus aux autres, il méconnait ses employés, et néglige sa vie de couple.
Est-ce là, la réussite. Pierre Boulanger est-il vraiment heureux?
Une rencontre insolite va modifier très progressivement son point de vue . Il s'agit d'une personne à l'extrême opposé de lui.
Si le début est un peu poussif, le temps que notre personnage principal ouvre les yeux par la suite on voyage, il y a alors de belles rencontres, de l'inattendu.
Une happy end attendue certes, mais j'ai passé un bon moment.
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No Limits

La couverture est canon. No limits est une histoire addictive, complexe qui m’a bouleversé. Dès le début, j’ai été happé par l’univers. Ce livre m’a fait passer par beaucoup d'émotions intenses. Ce roman sombre m’a fait mal au cœur.J’ai lu fleurs de foudre, il n’y a pas longtemps. J’ai adoré sortir de ma zone de confort en lisant ce livre.J’avais hâte de découvrir l’histoire de Circé et Khassian. Ce sont deux personnages torturés et brisés. Ils ont toutes les deux une chose qui les unissent, ils vont finir par se retrouver. Circé m’a vraiment touché.Elle est complexe et elle va avoir du mal à faire abstraction de son passé. Khassian est déterminé. La relation entre Circé et Khassian est authentique. Ils ont tous les deux une sacrée personnalité. Ils sont complémentaires.J’apprécie beaucoup la plume d'Emily.Dans ce livre, Emily va aborder des thèmes durs et sombres. Je trouve qu’elle a très bien réussi à aborder les différents thèmes du roman. Les protagonistes sont mal menés, j’ai ressenti le mal-être des personnages.  Ce spin-off est réussi.On ne s'ennuie pas pendant la lecture, les pages défilent toutes seules.Cette romance peut se lire de manière indépendante des fleurs de foudre.Ce fut une très bonne découverte, je n’ai pas été déçu par ce livre, il est à la hauteur de mes attentes.Il y a plusieurs triggers warning dans ce roman. Je vous recommande cette lecture intense.
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Bodyguards, tome 2 : Cruz

Je viens de finir le tome 2 des "Bodyguard". Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais, comme beaucoup j'ai préféré le tome 1.
J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, et c'est vrai que j'aurais aimé avoir plus d'informations sur ce qu'il se passait au manoir des Westwood.. ( en rapport avec la scène d'ouverture).
En revanche sur les 2 tomes, c'est celui sur Cruz qui m'a fait le plus rire. 😀
On en parle de cette fin ?? 🤯🤯 Je n'ai mis attendais absolument pas 😨

Il me tarde de lire les tomes qui concernent Sawyer, Jaxon et bien entendu sur Oscar 🥰
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Ice Prince

Une lecture percutante, déchirante et pourtant si juste. ❤️‍🩹

Avec une plume fluide, addictive et d’une sensibilité infinie, Aimée nous maltraite le cœur au travers d’une romance qui se veut aussi solaire que poignante. ☀️

J’ai tant apprécié ce côté universitaire et sportif (les gars : elle m’a fait aimer le hockey !). 🏒
Chaque détail a son importance, chaque flashback nous fait plonger un peu plus au cœur des prémices de cette relation, chaque scène de match est nécessaire à l’intrigue… Tout comme les passages au cœur de la confrérie (j’ai ADORÉ assister au bizutage 👀) !

Pourtant, « Ice Prince », c’est tellement plus. C’est l’histoire de Zoey et Johnny, qui ont traversé une épreuve si terrible qu’elle les a séparé. C’est une jeune fille timide qui tente de s’affirmer et un jeune homme qui tente de continuer de vivre alors qu’il lui manque une partie de lui. Des personnages attachants, dont on suit le cheminement du deuil et la reconstruction tout au long du roman.

Aimée aborde avec précision et délicatesse ce sujet douloureux, en traitant l’ensemble de ses facettes et l’approche si différente que peuvent avoir chaque personne face à ce drame.
On le retrouve notamment chez les parents des Prince, et encore maintenant, je n’arrive pas à savoir si ce qui m’a le plus bouleversé c’est réellement LEUR deuil, où les conséquences que ça a pu avoir sur Johnny (entrainant tellement plus à traverser que son propre deuil).

On trouve tout de même du réconfort dans cette relation réparatrice, salvatrice même, qui aura eu raison de mon cœur (et qui aura presque réussi à me faire oublier mes NOMBREUSES larmes).

Que vous faut-il de plus ? FONCEZ à la librairie. 📚
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Les perce-neige s'éveillent sous les flocons

Sophie Jomain propose une comédie romantique remplie de bienveillance, entre réalité et magie de Noël. L'histoire met en avant Liia, une maman tigresse, élevant seule son fils Tim, marqué physiquement mais plein de vie. L'arrivée de personnages mystérieux au refuge du perce-neige apporte une touche de fantasy sans tomber dans la facilité.
La plume de l'auteure se dévore avec gourmandise, pleine de sentiments et d'humour. Ce roman émouvant m'a laissé les larmes aux yeux, avec une note de cinq étoiles. "Les perce-neige s'éveillent sous les flocons" saura certainement vous plaire. Bonne lecture!
Ma chronique complète :

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À la croisée des chemins, tome 4 : Chacun sa ..

C’est toujours un triste moment lorsque je termine le dernier livre d’une série de cette auteure. Heureusement, elle ne laisse pas ses lecteurs sur des intrigues inachevées, pas plus qu’elle n’abandonne ses personnages dans une mauvaise posture. La série se termine, encore une fois, par des réconciliations, des guérisons et de l’espoir. Bref, ça finit bien. Et comme toujours, je me console en me disant que Louise Tremblay D’Essiambre travaille probablement déjà sur son prochain roman.
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Le Serpent et la Mule

Avant même de lire, je pensais que Marina avait gagné mon cœur simplement en plaçant son histoire au cœur des cartels d’Amérique latine, pourtant je n’avais aucune idée d’à quel point elle me toucherait en plein cœur.

Avec une plume fluide et addictive, elle nous plonge au cœur d’un one shot palpitant, remplis d’actions et de rebondissements.

Dès le début Camila se prédestine à être un personnage fort, dont la grandeur d’âme n’est pas à démontrer, prête à se sacrifier pour les siens. Mais omg que j’ai aimé voir son évolution ! Elle m’a surprise, impressionnée même, de part la manière dont elle appréhende et gère les situations avec flegme et force.
Et ce sont ses démons passés qui auront eu mes larmes.

Pedro, mon petit Pedrosito, comment ai-je pu t’aimer et te détester autant à la fois ? 🥹
Surnommé le serpent, vous vous rendrez vite compte que son impulsivité et ses addictions ne sont que le reflet d’un lourd passé. On le découvre au fil des pages, et on s’immisce habilement dans son cerveau (de la même manière que Camila va s’immiscer dans son cœur).

Ensemble, ils construisent une relation explosive et touchante, avec une TENSION qui vous donnera chaud.

Cerise sur le gâteau : Marina brise mes préjugés en me faisant aimer un livre aux multi pov (finalement pas si présents, mais surtout si intelligemment disséminé dans le roman qu’ils améliorent simplement la compréhension de l’intrigue).

Énorme coup de cœur pour cette dark captivante, qui m’a rappelé très exactement ce que j’aimais dans ce si sombre univers. Merci !
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Les âmes grises

Ce livre était comme regarder de la peinture sécher sur un mur blanc enneigé. L'histoire traîne comme un cadavre gelé dans un champ de neige de 1917. Les descriptions interminables du paysage hivernal sont aussi passionnantes que regarder fondre de la glace. Les personnages sont aussi plats que la neige sur laquelle ils marchent. À éviter à moins que vous ne souhaitiez ressentir un ennui glacial qui rivalise avec l'hiver russe de 1917
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Un coin de ciel brûlait

Des romans évoquant l’histoire d’enfant soldat il y’en a beaucoup mais l’histoire de Neal Mccoy est à la tragique et envoûtant. L’assassinat d’Emilie sa bien aimée était la goutte qui avait déborder le vase, il se lance des lors dans une véritable croisade sanglante; Après avoir finit ce magnifique livre, une seule question me venait en tête , et Si Neal n’était pas aller secourir son père le soir de l’attaque du colonel Cobra???
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La commode aux tiroirs de couleurs

Un style alerte, dynamique, joyeux. Un roman qui se dévore!
Olivia RUIZ raconte formidablement bien ,l'exil, la famille, les relations dans la famille, les secrets, les amours. Les personnages ont tous une personnalité bien définie et les dialogues rendent le récit vivant.
J'apprécie sa manière de dire, sans voyeurisme.
J'avais aimé "Ecouter la pluie tomber" que j'ai lu en premier et que j'ai tout de suite aimé, c'est ce qui m'a amené à lire ce premier roman, plus doux, j'ai eu plaisir à retrouver les sœurs, découvrir leur vie à Narbonne et puis enfin à Marseillette dans l'ambiance du café.

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Une brève histoire de l'économie

Seul le génie de Daniel Cohen permet de brosser l’histoire de l’économie en 150 pages, en dégageant magistralement les éléments essentiels, et en parlant de bonheur, de liberté intérieure, d’écologie.
Daniel Cohen fait partie de ces économistes brillants qui ont compris que le monde est clos et le désir infini. Titre d’un précédent ouvrage que je recommande encore plus que celui ci.

Il brosse en quelques traits le portrait d’une humanité qui s’épuise à aller toujours plus haut, comme Icare. Que n’a t il disposé de quelques mois de vie supplémentaire pour imaginer un nouveau rapport entre économie et écologie!!

Oui on peut penser économie et humanité. Oui on peut prendre du recul face au plus formidable moteur de l’histoire. Non le moteur de l’histoire c’est le récit que nous en faisons. Daniel Cohen, reviens pour continuer ce nouveau récit de l’économie !
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Survivrais-tu a une apocalypse zombie ?

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier les Éditions Ex Æquo pour m'avoir proposé leur livre en SP via le site SimPlement.

Concernant la couverture, j'aime beaucoup. On y voit notre personnage, solitaire, devant un paysage de désolation. Un parfait décor apocalyptique auquel les couleurs rendent justice, avec une impression d'incendie en arrière plan.

Concernant la plume de Clara Reynaert, je l'ai adorée. Elle est parfaitement adaptée à ce type d'ouvrage, mêlant réflexion, action, humour, combats et un petite pointe d'horreur. Elle est descriptive juste ce qu'il faut pour être très immersive, extrêmement rythmée et très proche des sentiments de notre personnage, qui va avoir fort à faire pour tenter de survivre.

Nous sommes donc dans le peau de Lucas, étudiant, avec son propre logement au cinquième et dernier étage d'un immeuble. Un jeune homme tout à fait normal. Mais, d'un coup, c'est la panique. À la télévision, les journalistes parlent d'un virus inconnu, très contagieux, très véloce et qui... infecte et transforme les gens en mangeurs de chair, en clair en zombies.

Notre héros va devoir... Non ! Nous allons devoir faire des choix décisifs pour notre survie. Rester ou partir ? Combattre ou se cacher ? Moto ou vélo ? Proche ou loin ? En haut ou en bas ? Tous ces choix vont nous mener vers de nombreux embranchements qui vont décider de notre sort.

Comment vous dire que je suis morte six fois avant de trouver une voie qui me permette de survivre... Et pourtant, des films/livres/jeux sur les zombies, j'en ai vu passer pas mal... ^^' En même temps, dans ce type de livre ou le moindre mauvais choix te condamne à servir de nourriture à d'innombrables morts-vivants, le taux de mortalité est bien plus élevé que dans un livre dont vous êtes le héros classique. Cela me semble tout à fait logique.

C'est frustrant, mais vu que ce n'est pas réel (heureusement ! ! !), il est possible de recommencer autant de fois que prévu. Pour se faire, comme conseillé par l'auteure, je me suis munie d'une feuille et d'un crayon pour noter les différents embranchements, histoire de ne pas avoir à recommencer depuis le début à chaque fois. Je vous conseille de faire pareil.

Les différents choix amènent sur des portions d'histoire complètement différentes et sont assez nombreux... bien que certaines fois on ne nous laisse pas le choix. Comme avec un certain individu qui ne m'inspirait pas du tout confiance...
Alors oui, si je veux chouiner un peu, je dirais que cela manque parfois un peu de choix. Mais l'auteure nous réserve une vingtaine de fins différentes, ce qui est déjà pas mal. Je me doute bien que cela aurait occasionné encore plus de travail.
Il n'empêche que l'une de mes morts m'a particulièrement frustrée, parce qu'elle aurait très facilement pu être évitée. Ma stratégie était prête et je trépignais, attendant en vain LE moment... qui n'est jamais venu et qui a entraîné ma transformation en goûter pour zombie. TT_TT

En résumé, j'ai frôlé le coup de cœur avec ce livre dont vous êtes le héros, qui m'a ramené dans le passé, durant mon adolescence où j'en lisais beaucoup. Le fait que ça soit dans un univers zombifique (comment ça, j'invente des mots ?) est cependant une première. La plume est agréable, fluide et rythmée, entre réflexion, action, zombies et une légère pointe d'humour bienvenu. Armez-vous de patience et tentez de faire les bons choix pour vous en sortir vivant... Bon courage !
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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Veiller sur elle

Une telle histoire dramatique et stupéfiante. Ce livre fait nous plonger dans le paysage magnifique d’Italie, au temps complexe en ayant les deux guerres mondiales. De plus les histoires d’amour étaient compliquées et touchantes, de plus la partie finale était tellement choquante…mais j’ai bien aimé de l’acceptation de la tragédie, j’ai tout à fait compris l’esprit de ce titre, et c’était juste belle en fait.
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Human Life

Une histoire addictive, intrigante, mystérieuse et touchante. Human life est une histoire qui change de ce que j’ai l’habitude de découvrir.On va suivre l’histoire d'Emmy et d’un robot : Owen.Emmy j’ai adoré sa personnalité, elle est méfiante et brisée.Owen est un personnage qui m’a intrigué tout au long de cette romance.La relation entre Owen et d’Emmy prend son temps.L’univers du roman est original, je l’ai vraiment apprécié.Dès les premiers chapitres, j’ai été prise par cette histoire plus j’avançais dans ma lecture plus j’étais intrigué. Durant ma lecture, je n’ai pas cessé de me poser des questions. Une histoire avec du mystère et des rebondissements. L’auteure a su me surprendre plusieurs fois pendant ma lecture. Les personnages sont intéressants et bien développés. J’ai apprécié découvrir la plume de Noa.J’ai eu l’occasion de rencontrer cette auteure à Livre Paris et j’avais qu’une hâte: découvrir son roman. Elle a une plume addictive et fluide, c’est une auteure qui vaut le coup d'être connue.Une belle découverte avec une couverture canon. Je ne pensais pas aimer autant cette histoire et j’ai aimé l’aspect technologique.Un récit bien développé, très intéressant ce livre m’a fait sortir de ma zone de confort.Je vous recommande à 1 000 % de découvrir cette romance qui sort de l'ordinaire, elle est vraiment originale et j’ai vraiment apprécié cette lecture.
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