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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il y a comme un rituel au mois de mai que je ne raterais pour rien au monde depuis ma découverte de cette auteure avec sa toute première série le poids des secrets. En mai parait le grand format, tout nouveau avec sa jolie couverture, et le précédent en format poche. Je pourrais attendre de réunir la série pour la déguster en intégralité, mais impossible de ne pas succomber.
Urushi vient clore le cycle Une clochette sans battant, Suzuran en japonais, titre inaugural du cycle dans lequel Aki Shimazaki explore sous toutes ses formes, et sous tous les points de vue le destin d'une famille recomposée dans un Japon qui n'aime rien tant que l'ordre, la tradition et la discrétion.
Suzuko et Toru sont officiellement frères et soeurs car l'une ayant été adopté, alors qu'ils sont cousins. Suzuko est secrètement amoureuse de Toru, sans qu'il y ait réciprocité, et pour cause, mais pas que pour cette raison, et on l'apprendra au cours du récit avec la délicatesse et la poésie dont l'auteur nous démontre à chaque opus l'étendue et la profondeur.
En effet cette dernière n'a pas son pareil pour nous dresser le portrait de deux âmes torturées, deux adolescents égarés pour qui il est difficile d'exprimer sentiments, mal être et envie de liberté.
Ce dernier opus est l'histoire d'une réparation, d'une résilience, et d'une forme de renaissance ; d'une réconciliation intérieure. Aki Shimazaki écrit dans une langue imagée, usant de toute la symbolique que peut offrir la langue japonaise et qu'elle transmet parfaitement en français, langue de son expression. Elle nous livre un texte brut, sans fioriture, ni bavardage. Tout y est condensé ; elle va à l'essentiel, et comme à chaque fois la magie opère.
Ce cycle s'achève donc. L'année prochaine en mai, commencera un nouveau qu'il me tarde déjà de découvrir….

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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J'avais pu découvrir cette talentueuse auteure Aki Shimazaki grâce à un de ces pentalogies ! »Le poids des secrets ». Quelle joie de plonger à nouveau dans son univers. Urushi s'inscrit dans la même lignée que les autres livres : délicatesse et finesse ! Ce livre est d'une douceur mêlée de nature, la marque, la touche unique de cette auteure . le résumé de ce livre se suffit à lui même pour ne pas déflorer la découverte que fera le lecteur qui s'embarquera dans cette lecture japonaise. A premier abord la lecture peut paraître simplette mais il n'en n'ai rien, le lecteur devra faire un petit effort de réflexion qui lui permettra de voir la profondeur de ce texte rempli de message § La philosophie mêlée à la nature à travers cette écriture procure ce moment bien particulier. En suivant les réflexions, les sentiments de cette jeune fille dénommée Suzuko qui se découvre un attrait pour l'art du Kintsugi...on comprend petit à petit le lien existant entre cet art japonais et sa situation personnelle. Un petite merveille de réflexion ! Tout s'articule avec délicatesse. le mot de la fin nous prend au vol.

Je tenais à remercier à Babelio et les éditions Actes Sud de me permettre d'avoir cet nouvel oeuvre entre les mains que j'ai dévoré littéralement parlant. Je ne l'ai pas lâché. Un petit moment que j'ai beaucoup apprécié.
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Le talent d'Aki Shimazaki a encore frappé ! Quelle beauté autant dans l'écriture que dans l'histoire. Nous suivons à nouveau, et pour la dernière fois, les personnages de la saga "Une clochette sans battant". Cette famille m'a beaucoup émue. Ici, nous plongeons dans les baskets d'une jeune de fille de 15 ans. La justesse du ton est bien présente et nous ramène à ces instants suspendus de l'adolescence. Il peut bien sûr être lu indépendamment du reste de la saga mais il clôt à la perfection cet arc. Lancez vous dans les saga de cette autrice si vous ne connaissez pas. C'est un savant mélange entre douceur, poésie et émotions !
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En ce début de mai paraît le dernier tome du cycle Une clochette sans battant, URUSHI d'Aki Shimazaki

On retrouve la famille niré et notamment la benjamine, Suzuko.
Elle a grandi dans l'amour et la protection de sa famille atypique et singulière.
Mais, elle est à cet âge où l'on quitte l'enfance et les émulations de l'adolescence malmènent. Elle ressent des sentiments confus pour Tôru, son frère et cousin. Il vit loin maintenant. Cette distance provoque chez elle une tristesse profonde.

Dans son quotidien, elle a l'opportunité de suivre un stage de Kintsugi. C'est un art ancestral japonais qui permet de réparer des céramiques brisées avec de la laque Urushi et de la poudre d'or. On l'appelle aussi l'art de la résilience.

Suzuko va t-elle trouver l'apaisement et sa voie grâce à cet art ? Parce que c'est elle, la clochette sans battant. le cycle s'achève avec elle.

J'ai aimé chaque membre de la famille niré. Avec son écriture épurée et sa délicatesse, Aki Shimazaki leur fait traverser les épreuves de la vie de notre époque.
C'est toujours un rendez-vous de mai … on cultive sa patience.
J'ai commencé ce cycle avec Suzuran, à la sortie du confinement, en 2020. Je suis allée respirer le grand air des plages normandes.

Une autre famille et ses secrets va naître pour 2025.
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