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3,66

sur 83 notes
De temps en temps, j'aime me plonger dans un roman japonais d'Aki Shimazaki, sorte de bulle hors du temps. L'héroïne de ce volume est Suzuko niré, elle a 15 ans. Elle vit dans une famille recomposée, elle a un demi-frère plus âgé qu'elle Toru. Elle se croit amoureuse de lui.
Le roman est délicat, il reste un peu à la surface des choses. Il aborde le sujet de la famille, la transmission, les secrets. C'est un peu un roman d'apprentissage d'une adolescente japonaise. On découvre dans ce roman l'art du kintsugi : réparation de céramiques grâce à une laque issue d'un arbre.
J'ai aimé l'ambiance, les personnages, les descriptions de la nature et de la gastronomie. Pa un coup de coeur car sera vite oublié, mais une lecture somme toute, agréable.
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Ce n'est pas un coup de coeur mais Urushi est un bon livre, du cycle Une clochette sans battant.
Dans un texte très condensé,l'auteur dit l'enfance et l'adolescence de Suzuko . Elle vit dans une famille recomposée, heureuse ,avec son frère adoptif Toru son aîné.
Le récit explore les sentiments que voue Suzuko à Toru, son cousin en fait , et comment par le dialogue elle va se libérer de ce lien', grandir, ouverte ensuite à l'amour avec un jeune de son âge,Le livre aborde aussi le thème de l'homosexualité.

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Urushi d'Aki Shimazaki
Je remercie Babélio ainsi que les éditions Actes sud pour cette proposition de lecture.

Premières phrases : » Je descends du bus et me dirige vers le sentier qui mène chez moi. D'en bas, on aperçoit notre maison au toit de toiles grises. Je marche lentement. Mon sac à dos pèse sur mes épaules à cause d'un livre épais que j'ai emprunté à la bibliothèque de l'école »

Ouvrez ce livre et peu importe qu'il soit le premier ou le dernier de cette pentalogie « Une clochette sans battant », laissez les mots, les phrases, les images vous envahir.

Envolez-vous pour le Japon, partez à la rencontre de Suzuko niré, adolescente de quinze ans qui ressent pour Tôru, son cousin et frère adoptif, une affection plus que puissante.
Prenant soin d'un oiseau blessé et découvrant l'art du kintsugi, Suzuko avance, comprends et construit…

140 pages, pour une immersion parfaite et totale, chacun des textes de l'auteure me dépose au coeur du Japon, il me semble percevoir le parfum du « suzuran », d'imaginer la saveur de l'« uméboshi » et de comprendre l'émoi de Suzuko.

Toujours avec douceur et lenteur, suivant son rythme d'écriture, Aki Shimazaki nous invite à la suivre au coeur des familles japonaises, ainsi nous prenons place au sein du foyer nippon, observant avec bienveillance les interactions humaines.
Ces pentalogies explorent les sentiments et les ressentis humains, l'amitié ou l'amour, avec sincérité et simplicité.

Emma aime :
-Le parfum du « Suzuran »
-Le goût des « Onigiri »
-L'art du « Kintsugi »
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Il y a comme un rituel au mois de mai que je ne raterais pour rien au monde depuis ma découverte de cette auteure avec sa toute première série le poids des secrets. En mai parait le grand format, tout nouveau avec sa jolie couverture, et le précédent en format poche. Je pourrais attendre de réunir la série pour la déguster en intégralité, mais impossible de ne pas succomber.
Urushi vient clore le cycle Une clochette sans battant, Suzuran en japonais, titre inaugural du cycle dans lequel Aki Shimazaki explore sous toutes ses formes, et sous tous les points de vue le destin d'une famille recomposée dans un Japon qui n'aime rien tant que l'ordre, la tradition et la discrétion.
Suzuko et Toru sont officiellement frères et soeurs car l'une ayant été adopté, alors qu'ils sont cousins. Suzuko est secrètement amoureuse de Toru, sans qu'il y ait réciprocité, et pour cause, mais pas que pour cette raison, et on l'apprendra au cours du récit avec la délicatesse et la poésie dont l'auteur nous démontre à chaque opus l'étendue et la profondeur.
En effet cette dernière n'a pas son pareil pour nous dresser le portrait de deux âmes torturées, deux adolescents égarés pour qui il est difficile d'exprimer sentiments, mal être et envie de liberté.
Ce dernier opus est l'histoire d'une réparation, d'une résilience, et d'une forme de renaissance ; d'une réconciliation intérieure. Aki Shimazaki écrit dans une langue imagée, usant de toute la symbolique que peut offrir la langue japonaise et qu'elle transmet parfaitement en français, langue de son expression. Elle nous livre un texte brut, sans fioriture, ni bavardage. Tout y est condensé ; elle va à l'essentiel, et comme à chaque fois la magie opère.
Ce cycle s'achève donc. L'année prochaine en mai, commencera un nouveau qu'il me tarde déjà de découvrir….

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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J'avais pu découvrir cette talentueuse auteure Aki Shimazaki grâce à un de ces pentalogies ! »Le poids des secrets ». Quelle joie de plonger à nouveau dans son univers. Urushi s'inscrit dans la même lignée que les autres livres : délicatesse et finesse ! Ce livre est d'une douceur mêlée de nature, la marque, la touche unique de cette auteure . le résumé de ce livre se suffit à lui même pour ne pas déflorer la découverte que fera le lecteur qui s'embarquera dans cette lecture japonaise. A premier abord la lecture peut paraître simplette mais il n'en n'ai rien, le lecteur devra faire un petit effort de réflexion qui lui permettra de voir la profondeur de ce texte rempli de message § La philosophie mêlée à la nature à travers cette écriture procure ce moment bien particulier. En suivant les réflexions, les sentiments de cette jeune fille dénommée Suzuko qui se découvre un attrait pour l'art du Kintsugi...on comprend petit à petit le lien existant entre cet art japonais et sa situation personnelle. Un petite merveille de réflexion ! Tout s'articule avec délicatesse. le mot de la fin nous prend au vol.

Je tenais à remercier à Babelio et les éditions Actes Sud de me permettre d'avoir cet nouvel oeuvre entre les mains que j'ai dévoré littéralement parlant. Je ne l'ai pas lâché. Un petit moment que j'ai beaucoup apprécié.
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Dernier né du cycle "Une clochette sans battant" (dont l'on comprendra le titre dans ce volume d'ailleurs), Urushi nous présente donc une nouvelle figure de la famille Nire: Suzuko. J'avoue avoir lu les 140 pages d'une traite; pourtant je reste assez mitigée.

Suzuko, 15 ans, est amoureuse de son frère adoptif, Tôru. Déterminée à devenir plus tard sa femme, elle vit mal la distance qui les sépare . Un jour, elle trouve un moineau blessé, dont elle compte bien s'occuper. Cette rencontre va chambouler en elle bien des choses, et la pousser à reconsidérer son destin.

Bon, déjà, ça veut dire quoi, Urushi? Un urushi, c'et un arbre duquel on extrait la sève. Cette sève devient ensuite une laque utilisée dans l'artisanat japonais, dont le kintsugi. Art que va étudier Suzuko, et dans lequel elle va se révéler. J'ai beaucoup aimé cette partie dédiée à cet art japonais encore méconnu par chez nous (mais qui tend à se populariser), tout en délicatesse. Art par lequel Suzuko va se reconstruire. le parallèle entre elle et le kintsugi m'a beaucoup plu, même s'il est loin d'être très subtil.

Parlons de l'histoire maintenant: j'avoue que plus j'en lis, moins je suis touchée par les oeuvres de Shimazaki; et j'ai l'impression que depuis No-no-Yuri, les tomes ne me laissent même pas un semblant d'émotion. Avec Urushi, c'est à peine si l'on effleure une quelconque émotion, car tout est trop traité en surface. Suzuko est si peu décrite psychologiquement ou émotionnellement que j'ai eu du mal à m'y attacher. Pourtant, il s'en passe des choses dans ce tome! Mais à vouloir trop laquer, on finit par n'avoir rien d'autre qu'une triste brillance; et si Shimazaki tente de nous faire passer quelque chose dans Urushi, je suis malheureusement restée hermétique au message.
L'histoire reste assez classique: amour non retourné, homosexualité cachée, reconstruction, recherche de soi... C'est joliment mené, mais ça reste quand même creux.

S'ajoute à cela la plume de l'auteure qui manque cruellement de naturel, avec des dialogues qui sont surfaits et semblent plus là pour rappeler qui est qui par rapport à qui (on a donc souvent du "ma mère, Kyôko", "ma grand-mère, Fujiko-san"). Sauf que les personnages se parlent entre eux, et non au lecteur. Et je ne sais pas vous, mais personnellement, je n'ai pas besoin que l'on me rappelle lors des repas de famille que ma tante X est la mère de ma cousine Y. Je le sais, c'est ma famille proche et je la côtoie depuis ma petite enfance. Alors pourquoi les Nire ont-ils besoin de constamment rappeler qui est qui? Bref, je m'égare, mais j'avoue que c'est ce qui m'a gênée dans ce tome, à tel point que je me suis interrogée sur la qualité de la traduction. Spoiler, Shimazaki écrit en français. du coup, c'est dommage de manquer d'autant de fluidité dans la langue source du roman.

Mais alors, me direz vous, pourquoi un trois étoiles si c'est aussi mauvais que je semble le dire? Parce que mine de rien, il y a un côté apaisant dans les oeuvres de Shimazaki qui me plaît. Comme tout est traité en surface, rien ne me bouleverse, et de temps en temps, c'est agréable de juste lire et se laisser porter sans craindre les enjeux.
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Aki Shimazaki, Urushi - 2024 -


Journal de lecture - 3 juin 2024

« Malgré une enfance marquée par le décès de sa mère, Suzuko niré a grandi au sein d'une famille heureuse et unie, entourée de sa tante Anzu, de son père et de Toru, le fils d'Anzu. La jeune fille porte un amour inconditionnel à ce dernier, qu'elle souhaite retrouver après son départ du domicile familial. Un jour, elle recueille un moineau blessé. Dernier volume du cycle. »

J'aime toujours retrouver la plume de Shimazaki, simple, pure, pleine de retenue. Je mets souvent de côté une lecture en cours lorsque j'ai le bonheur de recevoir un de ses livres. Elle dit peu pour laisser entendre beaucoup et on s'attache facilement aux personnages. Cette fois-ci, elle se sert du kintsugi, cet art japonais qui consiste à réparer des céramiques avec de la poudre d'or, pour suggérer la guérison de Suzuko face à un chagrin profond. Tout est dit avec délicatesse et douceur dans des chapitres courts qui sont autant de petites incursions dans l'âme de l'adolescente qui découvre le monde et sa vocation. J'ai beaucoup aimé encore une fois. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les autres romans pour bien comprendre celui-ci.
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Livre reçu dans la cadre de la masse critique et merci beaucoup.

J'avais lu le premier roman de l'autrice que j'avais beaucoup apprécié, d'où le fait que je voulais découvrir celui-ci, mais attention c'est le der ier tome de la pentalogie et je pense que ça a joué dans mon appréciation de celui ci.

Tout d'abord, l'histoire principale, Suzuko est amoureuse de son frère adoptif et donc aussi cousin Toru. Déjà toute l'historie tourne autour de ça. J'ai trouvé que le sujet reviens beaucoup et c'est très poussif. C'est son frère/cousin et elle n'en demors pas elle veut se marier avec lui...

Bon, il faut bien garder en tête qu'elle a 15ans et qu'elle découvre donc les premiers amours et à peut être du mal à discerner l'amour familial d'un amour envers une autre personne.

Passé ce sujet, j'ai beaucoup aimé la lenteur du récit, toute la partie sur l'art japonais, et tout ce qui est rapport à sa famille. Ce qui me fais dire que maintenant j'ai envie de lire les autres livres de la pentalogie pour découvrir plus sur cette famille.
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Toujours un plaisir de retrouver les textes d'Aki Shimazaki3. Un opus que j'ai cependant un peu moins apprécié. L'histoire est focalisée sur la jeune Suzuko, qui nous fait part de ses premiers émois amoureux et aussi artistiques
Semi reste pour moi le diamant de cette nouvelle pentalogie.
Vivement la prochaine !
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DELICAT !

Urushi est le cinquième volet de la pentologie Une clochette sans battant.

Ce roman de l'auteure japonaise Aka Shimazaki, est une oeuvre délicate et captivante qui explore les thèmes de la construction identitaire et de la résilience.

C'est également une immersion dans le monde de l'artisanat traditionnel japonais à travers la découverte de l'art du Kintsugi (art de la résilience) qui consiste à réparer des objets de ceramique brisés en leur appliquant une laque, l'urushi, qui est ensuite recouverte d'or sublimant ainsi la fêlure de l'objet.
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Lorsque Suzuki, une adolescente de 15 ans, recueille un moineau à l'aile cassée, elle ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec sa propre vie. En effet, au décès de sa mère elle est recueillie chez sa tante et doit apprendre à surmonter son chagrin et trouver sa voie personnelle et professionnelle.

La métaphore entre l'oiseau et la jeune fille constitue le fil conducteur du roman appuyé par le concept de résilience.

Le style de Shimazaki, élégant et sobre, permet de donner une présence particulière aux personnages, de transmettre des émotions profondes et de créer une atmosphère sereine.

Un grand merci à Babelio, Actes sud et Aka Shimazaki pour cette apaisante découverte.
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